Posté le: Mar 31 Jan 2006 13:40 Sujet du message: Traite négrière : Européens et Africains en cause
Les Africains ont été fournisseurs et vendeurs de leurs propres frères bien que la responsabilité des Européens soit plus lourde !
Togolais, Mgr Joseph B. Ballong-Wen- Mewuda est historien spécialiste de l’histoire des Sociétés d’Afrique noire. A travers deux conférences le 19 et 20 mars 2005 à Kinshasa, a démontré la responsabilité des Européens et des Africains dans la honteuse traite négrière.
A en croire Mgr Joseph Ballong, l’Africain n’a pas à tenir un discours simpliste ou manichéen, pour se présenter comme victime, face aux Européens. En effet, au fur et à mesure que la traite négrière augmentait, les négriers africains devenaient aussi avides des gains. Ils exigeaient des sommes plus consistantes dans la vente de leurs frères
Les Africains ont été vendeurs, fournisseurs et consommateurs d’esclaves qui étaient en fait leurs propres frères sur les cotes de l’actuel Nigeria. Ils les vendaient aux acheteurs portugais établis dans des comptoirs d’or de l’actuel Ghana. Les recherches récentes en histoire le démontrent suffisamment.
En effet, au fur et à mesure que la traite négrière augmentait, les négriers africains devenaient aussi après des gains. Ils exigaient des sommes plus consistantes dans la vente de leurs frères. Doués de raison, ils étaient en mesure de dire non à ce trafic honteux et inhumain de leurs frères. Aussi, Africains et Européens s’étaient-ils laissés entraînés par des intérêts économiques et ont des responsabilités partagées.
Toutefois, les Européens ont la responsabilité la plus lourde, car ils avaient déjà la lumière de l’Evangile de Jésus Christ. Ils ont trahi la mission dont ils ont été investis ou se sont investis. De leur côté, les Africains aussi avaient la lumière, celle de l’humanité, sachant que l’homme est créé à l’image de Dieu il est mon semblable et mon frère.
Pourtant, les Africains avaient mis en déroute des expéditions portugaises
Mgr Joseph Ballong a indiqué que la première vente publique des esclaves africains a eu lieu à Lagos, en 1444, en présence du Prince Henri le Navigateur, commanditaire de ces expéditions. Fouillant dans les livres d’histoire disponibles, il a fait monter son auditoire, à l’aide des journaux de quelques capitaines, à bord de ces navires spécialisés dans la traite négrière. Tout est parti de l’autorisation donnée à 1444 à un groupe d’armateurs et de commerçants portugais de faire des expéditions en Afrique.
Au début, les Portugais opéraient des razzia sur les cotes africaines, capturant hommes, femmes et enfants noirs du côté du Sahel. Il n’y avait pas de riposte adéquate en ce moment. Le « butin » était ainsi facile à obtenir. Le 8 août 1444 eut la première vente publique à Lagos. Quatre autres expéditions ont été organisées cette année là.
Mais, au vu de ces razzias, les Africains ont commencé à s’organiser et à riposter vigoureusement aux attaques portugaises. Un capitaine portugais et sa cargaison ont eu à subir des graves pertes. Entre mai et juin 1445, une deuxième expédition a été attaquée : 7 morts. La troisième, composée de 17 caravelles, est rentrée bredouille à Lisbonne, après avoir compté des morts. Les populations africaines riveraines utilisaient des flèches empoisonnées et des sagaies pour faire face aux Portugais.
Le conférencier a alors souligné que les Africains ont su organiser leur défense tant qu’il n’était pas établi un terrain d’attente avec les négriers européens. La série d’échec a suivi, à telle enseigne que les Portugais ont dû changer de stratégie. Ils s’attelleront alors à s’insérer dans une voie diplomatique, en usant de la voie moins agressive, mais plus conciliante et persuasive avec certains Africains. Ce qui a permis l’intensification de la traite. Les Africains étaient devenus fournisseurs, vendeurs et « consommateurs » de leurs propres frères, en échange de l’or et de corries (coquillages).
Dix ans après sur littoral de l’actuel Ghana, les Portugais ont fondé un comptoir forteresse dénommé Saint Gorges d’Amira. Y sont vendus des tissus et des quincailleries contre l’or. Ils se sont insérés dans le circuit commercial africain des coquillages, des perles et étoffes locales, plus les esclaves achetés sur la côte du Nigeria.
Ainsi, par exemple, deux navires pleins de 100 esclaves ont été revendus par les Portugais aux Africains, en échange du métal jaune. A titre illustratif, du 20 août 1504 à 1507, 440 esclaves ont été revendus aux Africains. De janvier 1513 à septembre 1514, 988 autres esclaves ont été revendus aux Africains, qui proposaient plus à d’autres négriers européens. De 1519 à 1522, 1.522 esclaves sont passés dans cette transaction inhumaine. La demande africaine en esclaves était tellement forte au comptoir Saint Gorges que l’offre manquait parfois, a déclaré l’orateur.
Trois livres de bord et un fragment d’un autre renseignent en outre sur le déroulement du trafic. L’âge des esclaves variait entre 20 et 30 ans pour les adultes, et entre 8 et 18 ans pour les adolescents. Le prix dépendait de la qualité physique des esclaves. On estime à 6.370 corries l’esclave soit 50 bracelets l’unité.
Les navires remettaient les esclaves aux facteurs du Roi du Portugal. Les meilleures « pièces » étaient échangées contre l’or (jeunes âgés de 8 à 16 ans, sans aucun défaut physique). En cas de « pénurie », on acceptait même jusqu’à 25 ans. Ces marchandises étaient enregistrées dans un livre ad hoc, tenus par les agents du comptoir. Les esclaves portaient la marque du Roi, le « 66 » et étaient nourris aux fais de sa trésorerie.
Les pièces mortes étaient jetées à l’eau, après signature d’une décharge par le greffier et des témoins. Un esclave était vendu entre 15 et 20 poids d’or ; or, un poids d’or équivalait à 6,23 grammes. L’on estime que les négriers africains s’en sortaient avec 150% de bénéfice après la revente des esclaves (leurs frères) à leurs collègues portugais. Entre le l0 juin 1529 et le 14 juin 1530, par exemple, 527 esclaves ont été revendus. Les esclaves ont occupé la troisième place dans les transactions commerciales du comptoir de Saint Gorges d’Amina.
Enseigner à la génération le respect de l’être humain
En rappelant ces faits historiques, Mgr Ballong voudrait enseigner à notre génération le respect de l’être humain, face à cet « holocauste méconnu ». D’où ; l’importance de la Route de l’esclave, un projet de l’UNESCO.
Les participants à cette conférence ont reconnu la pertinence du sujet, au regard particulièrement de l’esclavage dont sont encore victimes de nos jours beaucoup d’enfants en Afrique. Des centaines d’enfants sont utilisés dans des durs travaux domestiques, notamment des Béninois « vendus » au Nigeria. Récemment, la police nigérienne a découvert un grand camion transportant plusieurs dizaines d’enfants béninois dans un container. Homo lupus hominem ( l’homme est le loup pour l’homme), dirait les Romains.
Il convient donc selon le Mgr Joseph B. Ballong de dépasser le schéma simpliste et manichéen qui parle de la traite négrière en mettant d’un côté les bourreaux qui seraient les Européens et de l’autre les victimes, qui seraient les Africains.
Documents d’archives à l’appui, le professeur Joseph BALLONG-WEN-MEWUDA, historien spécialiste des Sociétés d’Afrique noire, entend rétablir la part de responsabilité des uns et des autres.
Que pensez vous de cette analyse ?
Pour ma part, je dis que c'est une analyse très délicate car le noir n'est pas maître de son histoire. Cet Evêque a t il raison ou suit il les lignes de l'Eglise car il ne parle pas du rôle de l'eglise?
J'aimerais avoir vos opinions sur ce sujet, sans toutefois que nous soyons obliger de nous traiter de bounty, aliéné ou autres et de jouer les Joe la Science qui sait tout, qui à toujours raison et qui minimise le point de vue des autres.
Ce sujet est important car beaucoup se servent des mêmes arguments pour opposer les noirs d'Afrique et de la Diaspora
Je suis d'Haiti. J'ai toujours du mal à comprendre comment les africains ont pu vendre leurs propres frères. Le racisme tel qu'il existe de nos jours n'est que malheureusement la conséquence logique de cette hideuse trahison. Sans la traite négrière je ne serais pas en Amérique maintenant et ne serais pas victime de tous ces préjugés . Je connais pas mal d'haitiens qui n'ont jamais pardonné aux africains cette trahison. Je me demande souvent s'ils n'ont pas raison.
Dernière édition par phanick le Mar 31 Jan 2006 15:23; édité 1 fois
De toute façon cette thèse est connue depuis des siecles.Toutes les puissances esclavagistes ont toujours enseigné à leurs esclaves qu'ils étaient vendus par leur freres.
Mais quand ils disent les "africains", ils ne précisent jamais de quels africains il s'agit.Est ce que ce sont leur propres collaborateurs qu'ils armaient et qu'ils nourrissaient ou les millions de villageois victimes.
Tout le monde sait qu'il ya eu une bande de traitres africains à la solde des blancs qui ont participé à cette tragedie.mais c'est l'arbre qui cache la forêt.L'arbre ce sont ces brigands armés par les blancs qui terrorisaient la forêt constituées par les africains.
D'ailleurs ton seigneur fait partie de ces traitres.Car le vatican est tres actif dans cette histoire d'esclavage.C'est lui qui ordonné à des pretres africains il ya deux ans de faire une declaration pour dire la responsabilité des voctimes africaines dans cette tragedie.Nous savons tous pourquoi le vatican le fait.C'est tout simplement pour effacer sa responsabilité eternelle dans cette pratique en apportant sa caution morale.
Car l'europe ne pourra jamais effacer cette verité indélébile.Les besoins et la satisfaction de ces besoins.C'est l'europe qui avait besoin d'esclaves.Elle est allée les chercher en Afrique.C'est elle qui a conçu et mis en oeuvre cette entreprise de deportatio massive.Elle s'est servie directement, mais sentant que c'etait tres risqué, elle créé des soustraitants.Elle corrompu ces brigands et elle les a armés.Ce sont ces brigands à la solde de l'europe qu'on appelle aujourd'hui "africains".meme en droit des affaires,l'exécutant et le donneur d'ordre ont deux statuts differents.Ils ne disent pas aussi que pour un esclave capturé,il y'a 5 africains morts.Ils ne disent jamais que pour 100 esclaves capturés , ce sont des dizaines de villages detruits, des dizaines de familles endeuillées et des tribues entières séparées dans leur fuite pour se proteger...
Dans 150 ans on dira que tout le peuple congolais a participé à l'assassinat de Lumumba et à la ruine du Zaîre sans jamais citer les usa, la France , la Belgique et Mobutou.Wazabanga sera l'arbre qui cachera la forêt...
Posté le: Mar 31 Jan 2006 18:29 Sujet du message: Un pardon symbolique
Salut les amis
Effectivement, je partage certaines de tes analyses cher iwdi et comprend le questionnement de phanick car je suis moi même marié à une antillaise et débat à longeur de journée avec ma femme sur ce sujet qui lui tient à coeur.
Il est certain que les Européens avaient utilisé certains africains dans le traffic, mais doit on exonérer ces africains pour autant ?
Si les blancs sont arrivés à trouver des tribus cachés dans la brousse, c'est que comme pour les indiens dans le Far west, il y'a eu des balances.
mMaintenant, à mon sens, il faudrait que l'UA ou du moins les chefs d'etat africains demandent pardon aux enfants des déportés. Ca coupera l'herbe à ceux qui nous accusent d'occulter notre propre responsabilité.
Et de même que l'on doit créer des passerelles entre l'afrique et ses petits-fils d'esclave que nous avons perdu par la cupidité des Européens et la lâcheté de certains d'entre nous.
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Posté le: Mar 31 Jan 2006 19:11 Sujet du message:
Pchh, et voilà qu'on remet le couvert avec cette histoire de pseudo-responsabilité africaine...
Décidément, le colon a excellement fait son travail de propagande, désormais, les noirs se chargent eux-mêmes de répéter les "enseignements" de ce dernier jusqu'à plus soif...
Hotep, Soundjata _________________ La vérité rougit l'oeil, mais ne saurait le transpercer
Qu'il montre les actes d'échange, les contrats établis entre la partie africaine et les Négriers blancs ?
Et puis j'irais me coucher une bonne fois pour toute. _________________ Le vrai ennemi de l'homme noir est l'homme noir lui même.
je me rappelle avoir lu cette phrase terrible qui en dit long sur la mentalité des dé-culturés :
Dé-culturés : personnes ayant subi un viol psychique et culturel de la part d'un oppresseur par des procédés violents inhumains et dégradants qui en viennent à se convaincre eux-mêmes du bien fondé de cette oppression sans que l'oppresseur ait fini son travail de nettoyage...
"L'ignorance des prolo est plus dangereux que la dictature d'un tyran" _________________ Le vrai ennemi de l'homme noir est l'homme noir lui même.
Depuis le Cap Vert jusqu’à l’ouest de la Côte d’Ivoire (pour prendre des repères actuels), les noms de lieux et de personnes que donne Plasse ont essentiellement une origine européenne. Si bien qu’à si méprendre, on se croirait en Europe : « Saint-André », « Mésurade », « Pierre », « Cupidon », « Saint-Paul », etc. Ainsi au milieu du dix-huitième siècle, ces milliers de kilomètres de côtes africaines de l’Atlantique ont été déjà largement occidentalisées ; c’est-à-dire que leur configuration politico-socio-économique est déjà fondamentalement surdéterminée par le rapport séculaire à l’Europe.
Pis, les fameux rois nègres pourvoyeurs d’esclaves n’y sont que des « courtiers » et « vice rois », dont les services sont payés essentiellement de « bagatelle » et autres « ancres d’eau de vie ». Ils ont généralement des noms très exotiques pour d’authentiques Africains de l’époque, puisqu’ils s’appellent « Cupidon », « William ou Guillaume », « Capitaine Christ », etc. En fait de « royaume », ils règnent sur un « village », selon l’auteur. Mais je pense qu’il s’agit davantage de campements et autres petits hameaux où se sont regroupés quelques Nègres de pauvre condition désireux, effectivement, de vendre leurs services aux Négriers, bien souvent chichement rétribués.
Ces petites gens ont été attirés ou retenus là par les activités des négriers, qu’ils n’ont ni créées, ni sollicitées ; et au contraire dont ils sont la créature. J’entends ici « créature » au sens figuré où ces gens sont là à cause des négriers ; mais également au sens strict : certains de ces Africains sont en réalité des métis, notamment portugais. Cela pourrait expliquer « leur longues barbes de chèvres et leur moustache […] dont les unes sont en tresses, les autres en queue […] ». En tout cas, dès le quinzième siècle les Portugais fondaient des colonies de peuplement dans des îles aux environs du Cap Vert, dont ils exploitaient les terres avec les premiers bois d’ébène. Et l’on sait qu’il y a eu partout des interactions consanguines entre maîtres blancs et esclaves nègres ; notamment lors de viols des derniers par les autres. En outre, des esclaves nègres vivant au Portugal étaient renvoyés en Afrique, en vue d’échanger leur liberté contre quatre nouveaux esclaves. On comprend qu’une fois devenus libres, au fil de siècles, certains descendants de ces Nègres occidentalisés « grillés » auprès de leurs communautés africaines d’origine n’aient eu d’autre choix que de s’établir à part en Afrique même ; lorsqu’ils n’ont pas/pu regagner l’Europe. Ils ne pouvaient s’installer à l’intérieur des terres, où s’étaient progressivement retirées les populations nègres côtières pour se préserver des razzias. Il restait donc à ces sortes de « parias sociologiques » de se tourner vers la mer, vers les négriers auxquels ils servaient de petite main d’œuvre, comme de rabatteurs de bois d’ébène. Evidemment, je ne peux raisonnablement exclure que quelques uns parmi eux aient pu s’enrichir dans cette position particulièrement périlleuse, marginale. Il est bien connu que les plus grandes mutations, les plus grands bouleversements, socio-historiques procèdent souvent de stimuli marginaux… Toutefois, rien dans le journal de Plasse ne vient fonder cette hypothèse ; contrairement à ce qu’en dit Pétré-Grenouilleau !
Quant aux volumes de bois d’ébène que « traitent » ces courtiers et vice-rois, ils ne consistent bien souvent qu’en quelques unités, rarement plus d’une dizaine. Ce ne sont donc aucunement ces grands marchands africains d’esclaves, richissimes, dont une fantasmagorie éculée pourrait faire croire qu’ils étaient capables d’affréter des (milliers de) négriers embarquant chacun, à fond de cale, environ quatre cents bois d’ébène.
D’ailleurs, cette partie de la côte africaine est dite « Côte des Males Gens », car non seulement on y « traite » très peu d’esclaves, avec des gens souvent peu recommandables (des « brigands », « cruels ») ; mais également le négrier est parfois confronté à des populations récalcitrantes, nuisant à la bonne marche des « affaires » par des attaques sporadiques de navires et équipages.
Avant de voir ce qu’il en est de la « Côte des Bonnes Gens », où le business de la déportation massive de Nègres est beaucoup plus florissant, je voudrais élargir le champ de perception de l’Afrique au dix-huitième siècle. De l’Afrique les protagonistes européens de la traite atlantique comme Plasse ne connaissent que les « courtiers », « villages » et « vice-rois » qu’ils rencontrent sur les côtes. Autant dire qu’ils n’en connaissent presque rien, ni sociologiquement (Plasse voit des « marabouts » là où il n’y en a guère), ni encore moins politiquement. C’est à la fin du dix-huitième siècle que commence véritablement l’exploration, « la découverte », de l’Afrique par les Européens ; laquelle atteindra son apogée au dix-neuvième siècle, aboutissant à la colonisation du continent noir.
Le monde africain de cette époque est tout entier concentré autour des grands cours d’eau intérieurs, des fleuves (Issa/Niger des Songhay), Kongo et des grands lacs (Tchad). Et bien entendu, dans cette Afrique là la toponymie est autochtone, avec de véritables villes, dont nombreuses sont cosmopolites : Gao, Kano, Gwanja, Noupé, Damagaram, Mungono, Nguru Ngilewa, etc. Quant aux dirigeants, point de « vice-rois », mais de véritables souverains gouvernant des sociétés politiques dont certaines ont une superficie comparable à celle de toute l’Europe occidentale : Songhay, Kanem, Katsina, Baguirmi, Zamfara, Gobir, etc.
En conséquence, cette traite des Noirs, au XVIIIème siècle , n’a pas lieu en Afrique, avec pour partenaires des souverains africains ; elle se tient dans l’arrière-monde africain, avec un personnel nègre spécialement crée à cet effet. J’insiste sur ce que ce personnel a été « crée » par les négriers, parce qu’il leur était nécessaire, notamment pour des raisons que Plasse évoque. En effet, il ne suffit pas de leur supériorité militaire aux Blancs pour conquérir l’Afrique ; encore faut-ils qu’ils eussent les moyens médicaux d’y habiter : Pp130-131 : « Ce pays est très nuisible pour la santé des Européens qui ne sont pas quinze jours à terre sans tomber dangereusement malades. Il n’en va pas de même pour les Portugais nés au Brésil, dont le climat ne diffère pas beaucoup de celui-ci. Néanmoins ils ne laissent pas de tomber malades à la différence que leurs maladies ne sont pas sérieuses comme celles de ces premiers. » Mêmes dans leurs forts luxueusement arrangés, et militairement protégés, les Européens étaient peu nombreux à y résider, à cause d’une hostilité écologique de l’Afrique à leur constitution biologique. Ces Européens étaient donc absolument obligés d’employer des Nègres pour mettre le grappin sur l’Afrique ; quitte parfois à les contraindre par la force des armes dont ils ne manquaient pas. Pour toutes ces raisons et d’autres encore : la théorie de rois nègres attendant tranquillement les Blancs sur les côtes africaines afin de leur vendre du bois d’ébène est une pure et simple invention d’une honteuse historiographie négationniste !!!
Ce sera à partir du dix-neuvième siècle avec l’application de découvertes scientifiques, notamment de Louis Pasteur (1822-1895), et bien plus tard celle d’Alexander Fleming (1881-1955) que les Européens pourront s’installer en Afrique. A l’exception néanmoins des Boers en Afrique du Sud, dont le climat est tout de même moins hostile aux Blancs…
_________________ La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA
Bref, lorsque dans un millénaire on expliquera comment le monde s'est pollué démesurement, entraînant toutes sortes de désastres naturels, on dira: les citoyens du monde étaient tous responsables, que tous, parce que chacun a un jour au moins jeté une pile alcaline à la poubelle par exemple, a participé et bénéficié de cette pollution!!!!! Et nos arrières petits enfants diront: " Comment nos pères ont pu nous laisser un monde aussi foutu!!!" mais qui ignore toutes les conférences là-dessus depuis Rio....
que ceux qui veulent croire que les africains ont vendu d'autres africains le croient, y'a marre de se justifier sur ce qui est totalement faux. _________________ "Donnez-moi la foi sauvage du sorcier, donnez à mes mains puissance de modeler, donnez à mon âme la trempe de l'épée [...] Faîtes-moi rebelle à toute vanité mais docile à son génie, comme le poing à l'allongée du bras!" Césaire
puifffffffffffff...franchement c lamentable; ceux qui ont vendu les personnes de leurs propres races étaient tout simplement des personnes qui auraient vendu, à n'importe quelle époque et quelque soit la couleur de leur peau, leurs peres et leurs mères pour s'enrichir, des traites des marginaux, des etres sans foi ni loi qu'on retrouve dans toutes les guerres. c'est le coté sordide de la nature humaine qu'on retrouve chez toutes les races;
Or il ne s'agit pas de cela; dans le discours officiel qu'on entend dans les médias ces derniers jours; la thèse serait que si la traite a duré tant de temps c'est que tout simplement qu'il y a eu complicité et complicité au niveau de l'état puisqu'il les rois négriers auraient soit disant vendu leurs propres concitoyens ou des captifs....
On veut faire partager les responsabilités et subtilement faire porter le châpeau aux africains; On avance des faits qui sont faux et éronnées émanant soit disant de spécialistes de la traites négrière. Pourquoi ces spécialistes attachent -ils tant d'importance à avancer ces theses ques les africains opnt participé activement à la traite...les africains...en utilisant que ce terme cela renvoie à pleins de représentations....
Concernant ce monsieur il aurait du davantage parler du role de l'église dans la traite....
jusqu'à maintenant aucun nom de ces rois négriers est mentionné, aucune contrat de vente a été montré; je pense que s'ils avaient des noms il l'auraient fait depuis longtemps.....et cela aurait l'objet de documentaires à renfort de tapages médiatiques.
Ce qui est positif c'est que ce débat fera avancer le champ de la recherche; on montrera alors bientot comment l'histoire de la traite négrière a été instrumentalisée afin de culpabiliser l'africain, comment se mettent en plce a travers cette instrumentalisations les rapports de domination.
Je suis serein, c'est dans la difficulté qu'on avance.
Avec l'annonce d'une date par Chirac, il est probable que la pression des associations à l'encontre des autorités françaises va retomber comme un ballon qui se dégonfle !
Donc maintenant dans le long déballage sur cette histoire d'esclavage, il reste les autres pays esclavagistes d'occident, le monde arabe, le vatican et, et, et, une explication sur le rôle jouer par les rois et chefs africains de l'époque, mais bon allez savoir dans quel ordre! !
Pour ma part ,ce pretre ou éveque fait l'economie du role du vatican, de toute façon ses déclarations ne sont pas étonnantes et il ne sera pas le dernier, car nous africains, ne voulons pas nous débarasser de ces croyances importées qui ne sont rien d'autres que des outils pour lavage de cerveau!!!! voilà ou ça mène!!!
Je voudrais apporter une rectification très importante. Au lieu de dire " les africains ont vendu leurs frères", je voudrais dire plutot que "certains africains ont vendu leurs frères".
Pour répondre à Soundjata, reconnaitre son erreur n'a rien avoir avec la déculturation. Seuls les grands hommes sont capables de cela, d'ailleurs c'est ce qui les place au dessus du lot.
Je voudrais apporter une rectification très importante. Au lieu de dire " les africains ont vendu leurs frères", je voudrais dire plutot que "certains africains ont vendu leurs frères".
Pour répondre à Soundjata, reconnaitre son erreur n'a rien avoir avec la déculturation. Seuls les grands hommes sont capables de cela, d'ailleurs c'est ce qui les place au dessus du lot.
la traite n'a jamais ete uniforme en Afrique qui de toutes façons etait tès morcelée d'empires en simples tribus
sans multiplier les exemples de cette diversite :
les kru du Liberia par exemple l'ont toujours refusé et combattu
les Aboméens par contre s'y sont largement adonnés
ce qui fait que la traite n'est pas plus uniforme que ne l'etait l' Afrique mais est à regarder region par region
sans en oublier bien sur le caractère massif des siècles durant quelque destination que ce soit pour les esclaves deportés
que ceux qui veulent croire que les africains ont vendu d'autres africains le croient, y'a marre de se justifier sur ce qui est totalement faux
co-signeà 100%
laissez les ronger le seul os qu'ils ont encore à ronger, ils finiront bien par s'épuiser, pour l'instant ils ont encore un stock de pseudo-historiens "Africains" pour servir leur cause négationniste (.....)
Moi je ne co-signe pas !! :
La raison principale évoquée par les antillais qui n'accordent pas d'importance à leur origine africaine, ou pire, la renie, c'est justement cette quasi certitude radotée depuis des décennies: "Les africains ont vendu leurs frères"
Justement je crois qu'il y a un véritable travail à faire.
(J'en viens parfois à me demander si cela n'est pas un prétexte pour justifier leur rancoeur envers l'Afrique. )
Tiken Ja Fakoly était interviewé sur une radio guadeloupéenne, il y a de cela plusieurs mois, pour parler d’un concert organisé dans l’île.
Un auditeur appelle, et sans rapport avec la venue du chanteur, pose la question suivante: ""Les africains ont-ils vendu leurs frères et sœurs ?".
En fait ce n’est même pas une question mais une affirmation !
A ma grande stupéfaction Fakoly a abondé dans le sens de cette « allégation » et a même parlé de la repentance de certains pays africains, à la grande joie de l’auditeur !
Le pire c'est que très souvent, lorsqu’un africain parle de l'Afrique en Guadeloupe, cette question revient encore et encore!
D'où le travail colossal qui reste à faire et je crois que c'est un tord que de vouloir prendre cela à la légère!
Lorsque l’on a martelé dans la tête des gens pendant des années et des années que "Les africains ont vendu les leurs, pour défaire ce mensonge et pour que la déprogrammation s'amorce et soit efficiente il faut forcément ressasser ………..
A quand l’abolition de l‘Esclavage mentale ???
Ce n’est pas parceque nous n’avons plus les chaines aux pieds au cou et que nous ne faisons plus fouetter que nous sommes libres !
Le plus dur reste à faire: l’invisible, cette chaine mentale, repeter ce que nos maitres nous ont appris : ce formatage de la pensée véhiculé par les termes savament étudiés
Citation:
les "Blancs" Néonégationnistes sur ce sujet, c'est une perte de temps car c'est plus souvent par idéologie que par ignorance que certains d'entre eux assènent ce mensonge sans cesse...
Comme pour la religion les noirs sont plus croyants: les blancs nous ot apporté la bilble et ont volé nos terres et aujourd’hui ils se qualifient de riche et nous qulifient de pauvres dont ils viennent en aide!
tous les autres peuples qui ont été mis en esclavage, on ne leur a pas demandé leur avis excépté les africains qui avaient le choix!
Les indiens d‘Amérique qui n’existent presque plus ont eu droit à une âme mais pas les africains (car les indiens mourraient plus vite et donc pas assez rentables)
Les blancs venaient frapper à la porte et en cas de refus ils faisaient demi tour
Après qu’il ait eu assez de sang de sueur de larmes pour alimenter le moteur de la révolution industrielle, qui a remplacé les bras il va falloir alimenter ces industries, d’où la colonisation, et c’est bien sur les africains qui ont vendu leur terre, les indiens d’amérique ont offert leur terre ...
Il ya plus de chance qu’un lion aille négocier avant de dévorer sa proie que l’homme occidental dans ses conquètes ...
Il est temps d'écrire notre propre histoire et de se foutre de ce que les occidentaux en disent.
Nous cesseront pas d'être des esclaves tant que nous ne mettrons pas nos peuples au coeur de nos vies.
Les blancs ont pratiqué la traite nègrière, je m'en fous; il s'agît de mon histoire et il m'appartient de la raconter et de la transmettre à ma descendance.
Cela fait 500 ans que l'homme d'occident a appris à nous mépriser que vous voulez qu'il fasse d'autre; c'est ce qu'il a appris à faire, il est perdu si il ne l'applique pas. nous continuons à l'écouter comme si quelque chose de bon pouvait sortir de sa bouche, nous voulons même l'éduquer pour qu'il soit moins mauvais. Ce sont mes enfants que je souhaite éduquer sur l'histoire de leurs ancêtres.
Pour cesser d'attendre que des miettes tombent de la table, ne faut-il pas mieux construire la notre ?
Simplifions ce topic, les traitres ds les genocides,crimes,on en voit partout( juifs ayant servis ds la weirmart, guerre de cent ans ou les bourguignons ont pactisé avec l'Angleterre contre la France, les clans indiens d'Amérique ont combattus pr L'Angleterrre ,la France,selon les rivalités entres elles).
Est ce pr autant on leur fait porter la responsablilité de leur génocide ! Ohh bien sur mais ns les noirs faudraient qu'on le fasse? Arretons moi je suis antillais et je ne vois pas un traitre ds l'Afrique ,meme si je sais que des individus ont forcés ma famille a prendre "Air Négrier" (le billet aller seulement, le billet retour définitif c'est à moi de me le payer c'est plus gratifiant )
Il suffit de voir aux Antilles, les jeuens en majorité sont désinformés sur le sujet et les parents ne leur transmets que desceux que le colon a bien envi de laisser comme info,Internet sera la solution, mais aussi c'est aux profs de faire ce boulot(certains le font mais avec la dualité négritude/créolité on est mal barré _________________ Antillais d'Afrique, ma culture est la bas....
Sur les razzias opérés par les négriers, on retrouve une chanson d’alerte qu’utilisaient les Kongo pour avertir les villageois de l’arrivée des Blancs (qui étaient nommés Nkadia-Mpémba, ce qui veut à peu près dire le diable badigeonné de kaolin, pour info le kaolin est de couleur blanche) perpétrant les razzias.
Je n’ai retenu que quelques bribes de cette chanson, mais elle dit à en substance « Attention ! Cachez vous, mettez vous à l’abri le Blanc arrive… »
Cette chanson est arrivée aux Antilles, plus précisément à la Guadeloupe via les Noirs Congos. A ce propos, il y a un film dont je vous met le synopsis qui parle de cette histoire :
Citation:
Noirs congos Documentaire de 26' réalisé en 2000 par Jacques Mathou
1848, après l'abolition de l'esclavage aux Antilles, des milliers de congolais débarquèrent encore des bateaux négriers jusque dans les années 1860.
Ces esclaves destinés à la production de canne à sucre, bénéficiaient cependant du statut de travailleurs sous contrat. Exploités par les colons blancs, méprisés par les Noirs affranchis dont ils prenaient la place, ils eurent du mal à s'intégrer dans la société créole antillaise. Ils le firent au prix d'un abandon progressif de leurs traditions, de leur langue, de leur culture et de leur identité.
Quelques familles firent de la résistance et décidèrent, de rester fidèles à la tradition ancestrale. Parmi elles la famille MASSEMBO. Parce qu'ils ont su rester groupés en communauté, agrandissant leur domaine de génération en génération, les MASSEMBO ont pu préserver quelques traditions et cérémonies sacrées qui témoignent, après plus de 140 ans, de leur volonté de ne pas se dissoudre dans le mirage de l'assimilation.
Retour au Congo
Jacques Mathou
2001, 26 min, vidéo, couleur, v.o.f.
Production et contact
France Mexique Cinéma
104-106 rue Oberkampf
75011 Paris, France
Tél./Fax : (33) 1 43 57 99 77
Courriel : frameci@aol.com
Marie-France Massembo est l'arrière petite-fille d'un des derniers congolais déportés en Guadeloupe en 1860. 150 ans après, elle revient au Congo à la recherche de ses origines et de sa lointaine famille.
Elle trouve un pays meurtri par les guerres civiles successives et oublieux de la période esclavagiste. Elle trouve aussi des hommes et des femmes qui l'accueillent comme une sœur retrouvée. Ensemble, ils entonnent les chants Kicongo que les Massembo de Guadeloupe se sont transmis depuis 150 ans pour honorer leurs ancêtres et dont ils avaient perdu la signification.
C’est donc parmi ces chants qu’on retrouve celui sur l’alerte quand le Blanc s’approchait
Questions : Si les négriers ne s’adonnaient pas aux razzias, comment les Pétré-Grenouilleau et autres expliquent t-ils l’existence de tels chants d’alerte sur l’arrivée du Blanc ?
La région d’origine des Massembo est dans ce qu’on appelle aujourd’hui la région du Pool au sud ouest de Brazzaville càd à environ 500 km de la côte. Comment de tels signaux aient pu exister si loin de côtes ?
Si les Noirs Congos arrivés aux Antilles à la fin de la traite ont emporté avec eux ces chants, n’est-ce-pas à dire que jusqu’à la fin de cette traite il y eut des razzias de la part des négriers ? _________________ La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA
Tiken Ja Fakoly était interviewé sur une radio guadeloupéenne, il y a de cela plusieurs mois, pour parler d’un concert organisé dans l’île.
Un auditeur appelle, et sans rapport avec la venue du chanteur, pose la question suivante: ""Les africains ont-ils vendu leurs frères et sœurs ?".
En fait ce n’est même pas une question mais une affirmation !
A ma grande stupéfaction Fakoly a abondé dans le sens de cette « allégation » et a même parlé de la repentance de certains pays africains, à la grande joie de l’auditeur !
Tiken Jah ?!&%|#_* , déjà prendre Tiken Jah comme une référence en Histoire est une insulte faite aux Africains .
Les émanations toxiques de cannabis et surement de cocaïne qui vicient l'esprit et le petit cerveau de ce bonhomme , qui en plus ne pratique pas ce qu'il prêche ,semblent être entrain de venir à bout de cet adepte de la voyousie et du désordre .
Crépue G . Tiken Jah n'est pas une référence , si lui l'est , moi je suis un transsexuel aux yeux bleus , barbu qui fait du body-building .
Ce gougnafié se dit être descendant d'un certain Fakoly , chef militaire et homme de main du Légendaire Samory Touré ( l'un des plus grand guerrier anti-colonialiste Africain devant l'éternel !) ,ce que personnellement , je ne suis pas sûr... rien ne le prouve , de toutes facons , s'il advenait par malheur que ce fut vrai , nous aurons la preuve ici que les qualités humaines ne se transmettent pas comme héritage ...
Tiken Jah ....Pffffffff ! _________________ "Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
Tiken Ja Fakoly était interviewé sur une radio guadeloupéenne, il y a de cela plusieurs mois, pour parler d’un concert organisé dans l’île.
Un auditeur appelle, et sans rapport avec la venue du chanteur, pose la question suivante: ""Les africains ont-ils vendu leurs frères et sœurs ?".
En fait ce n’est même pas une question mais une affirmation !
A ma grande stupéfaction Fakoly a abondé dans le sens de cette « allégation » et a même parlé de la repentance de certains pays africains, à la grande joie de l’auditeur !
Tiken Jah ?!&%|#_* , déjà prendre Tiken Jah comme une référence en Histoire est une insulte faite aux Africains .
Les émanations toxiques de cannabis et surement de cocaïne qui vicient l'esprit et le petit cerveau de ce bonhomme , qui en plus ne pratique pas ce qu'il prêche ,semblent être entrain de venir à bout de cet adepte de la voyousie et du désordre .
Crépue G . Tiken Jah n'est pas une référence , si lui l'est , moi je suis un transsexuel aux yeux bleus , barbu qui fait du body-building .
Ce gougnafié se dit être descendant d'un certain Fakoly , chef militaire et homme de main du Légendaire Samory Touré ( l'un des plus grand guerrier anti-colonialiste Africain devant l'éternel !) ,ce que personnellement , je ne suis pas sûr... rien ne le prouve , de toutes facons , s'il advenait par malheur que ce fut vrai , nous aurons la preuve ici que les qualités humaines ne se transmettent pas comme héritage ...
Tiken Jah ....Pffffffff !
Gnata, je ne pense pas que tiken ait l'esprit l'esprit vicié par les émanations du cannabis et de la cocaine que tu mets sur le même plan; l'herbe est une plante naturelle pourvu d'innombrables qualités médécinales reconnus depuis des millénaires et aujourd'hui notamment pour calmer les douleurs des sidéens des personnes atteintes de scélérose en plaque et bien d'autres choses;
ce n'est pas le sujet pour parler de cela et de la désacralisation de cette plante dans les sociétés occidentales, ni des innombrables causes qui peuvent "vicier" l'esprit d'une personne, ne buvant et ne fumant pas, et ni non plus de ces personnes qui passent leur temps à fumer et se cacher derrière cela pour s'affirmer en tant que personne appartenant à une certaine communauté culturelle..
Je pense que tout simplement que Tiken comme beaucoups de noirs ne connaissent tout simplement pas leur histoire; ce qui m'étonne c'est que quelqu'un qui porte des locks puissent parler ainsi.
le problème également c'est que les ignorants associent les personnes qui portent des locks à des rastas ce qui est entièrement faux;Tiken ne connait àpriori rien de la culture rastafari, or il semblerait selon des sources qu'il se dit être un Rastaman...à sa façon... et que même il s'est montré critique envers ces personnes qui pourtant lui a beaucoup apporté pour sa musique, puisqu'il a été lui même en jamaique dans le légendaire sutio stuff gong pour enregistrer un album;
je me suis querellé arécemment vec une soeur de la martinique portant des locks sur la tete et qui disait en rigolant "les africains nous ont vendu..."
je me suis dis que nous avons beaucoup de travail à faire...car dans de tels cas je constate toujours que ces personnes sont vraiment très peu instruites de leur histoire, des personnes lisant tès peu...s'instruisant très peu;nous avons tendance à oublier également que l'instruction s'effectue tout au long de la vie jusqu'à son dernier souffle.
tiken n'est pas une référence en la matière, surprenant car jamais on entendra un jamaicain parler ainsi, avec des locks ou non sur la tête; bon c'est vrai la Jamaique c'est là où Marcus garvez est né et a grandi; et pour ceux qui ont fréquenté les jamaicains savent qu'ils sont bien fiers et ne laissent pas marcher sur les pieds. Pas surprenant que les jamaicains sont parmi les premiers noirs de la diaspora à retourner et s'installer en afrique.
Concernant certains antillais disant qu'ils n'ont rien à voir avec l'afrique est surprenant et également incompréhensible;
le degré d'aliénation est telle que nous devons faire preuve de patience et de compassion envers notre peuple et nous y atteler à la tâche pour sa renaissance.
les noirs de la diaspora ont grand intérêt à tourner leur regard vers l'afrique; un jour viendra, l'afrique sera debout et il ne faudrait pas que ce jour là que les antillais et autres viennent faire le paon pour avoir leur héritage, car ce jour les freres leur diront :"pendant qu'on était blessé, où étiez vous, vous disiez que vous n'avez rien avoir avec l'Afrique; bien que vous soyez pour certains plus noirs que certains d'autres nous, vous disiez haut et fort que le noir n'existait pas...et aujourd'hui vous faites tout pour venir vivre chez nous, ytravailler et vous instruire comme jadis vos grands parents le faisaient en europe..."
Agissons avec intelligence et sagesse afin d'éviter encore dans des décennies des querelles inutiles que ne feront encore reculer.
Time will tell...(Bob marley)
Quand l’Africain était L’Or Noir de L’Europe » c’était le même system qu’en Irak d’aujourd’hui NOURRITURE CONTRE AFRICAINS !
car les africains servaient de matières 1ères humaines précieuses et irremplaçable, les autres peuples n’étaient pas assez rentable car mourraient trop vite donc avaient une âme!
En interdisant l’agriculture en Afrique, celui qui voulait manger devait capturer des frères contre la nourriture importée...
En attendant une autre révolution pour remplacer le pètrole comme la révolution industrièlle a remplacé le bras des africains, l’esclavage fut remplacée par la colonisation tout simplement car ils n'avaient plus besoin de bras mais de matières 1ères pour alimenter ces industries...
"Quand l’Africain était L’Or Noir de L’Europe »
voir Interview de BWEMBA-BONG pour Africamaat
http://www.africamaat.com/article.php3?id_article=230&var_recherche=africain+l%27or+noir
Posté le: Dim 12 Fév 2006 20:25 Sujet du message: Allez dire
Si nous avions été sur un site où se croisent des gens ouverts d'esprit et honnètes nous aurons assurément bien débattu des responsabilités ou non des Africains sur la traite, avec preuves ou pas sur l'appui. Malheureusement, vu la pollution qui entâche certains sujets d'ici, pour ma part no comment. Autant boire une bonne tasse de thé devant un bon clip de coupé décalé
Posté le: Dim 12 Fév 2006 20:28 Sujet du message: Allez dire
Si nous avions été sur un site où se croisent des gens ouverts d'esprit et honnètes nous aurions assurément bien débattu des responsabilités ou non des Africains sur la traite, avec preuves ou pas sur l'appui. Malheureusement, vu la pollution qui entâche certains sujets d'ici, pour ma part no comment. Autant boire une bonne tasse de thé devant un bon clip de coupé décalé
Posté le: Lun 13 Fév 2006 10:38 Sujet du message: Re: responsabilité africaine dans l'esclavage
spego105 a écrit:
Les africains ont une lourde dette à l'égard des antillais et des afro-américains.
De toutes façons on parle toujours des européens mais jamais de la traite arabe qui l'a précédée.
L'éducation, le savoir, la connaissance, la compassion envers notre communauté sont les points sur lesquels nous devons beaucoup travailler.
Ne pas connaitre son histoire est vraiment grave.
Je suis un noir de la diaspora, je ne viens pas des antilles certes, car il me semble que ce problème que les "africains nous ont vendu" est le fait spécifique de bcp d'antillais.
malheureusement lorsque j'entend cela, je constate que dans 100% des cas ces personnes se la ramènent bcp et ne sont pas du tout informées de leur histoire. Demandez leur, leurs références , ces personnes resteront sans voix, car elles se contentent des citer des brides de conversation, mais elle mêmes lisent tres peu et leur bibliothèque est souvent très décevante....
Je suis un noir de la diapora, dont l'histoire est issue de cette période de la traite négrière et lorsque je croise mon frère africain dans la rue je ne vois nullement en quoi les africains ont une lourde dette à l'égard des antillais et des afro-américains.
Je rappelle qu'il n'y a pas que les antillais et les afro -américains qui ont été victimes de la traite;
Dire que les africains (du continent) ont une lourde dette, je me dis merde, ben les africains ils ont toujours à payer beaucoup plus pour toutes les souffrances collectives et individuelles des personnes de cette planète, alors que ce sont eux qui souffrent le plus quotidiennement des conséquences de la traite jusqu'à maintenant.
Il nous faut bcp de patience pour éduquer notre peuple.
Posté le: Sam 18 Fév 2006 04:20 Sujet du message: humhum
moi je crois que si les africains se sont vendu entre eux, cest tout simplement parce quils navaient pas le choix.
car vers le xveme siecle les arabes se faisait imposant un peut partout en afrique noir avec les marchand desclave orientaux.
hors les arabes a lepok etaient des enemie des aficains autant que ceux des europeens.
alors quest ce que les europeens ont propose? UN MARCHE aboutissant aux avantage de chacun, les europeen celui davoir une monter en force de leur economi grace o esclave africain, et les africains des fusils pour combattre de front les marchand arabes et leur elite cavaliere barbar armer jusko dent qui enpreintait les routes commerciales je suppose de lempire mandingue.
Pour ma part je comprend ce que peut ressentire les antillais par rapport a la traitrise de leur frere, mais je tien a dire , que cette traitrise a des origines differentes que celle quon lui attribu aujourdhui,comme quoi les africains ont vendu leur frere parce quils etaient betes, cest entierement faux, les africains de lepok netaient pas bete Mais ils se trouvent simplement que au point ou en etait lafrique a lepok par rapport aux arabes , je croit quils navaient vraiment pas le choix. _________________ vive les togolais et vive le togo
Très bonne question Okapi (qui est un animal d'ailleurs très intéressant pour la remarque), on met tout le monde dans le même panier, les certaines brebis galeuses qui auraient ouvertement contribué à l'"exportation" de nos frères et le grand nombre de résisatnts aux esclavagistes, il y a vraiment un problème là! _________________ youngsoldier's back
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)
! Ohh bien sur mais ns les noirs faudraient qu'on le fasse? Arretons moi je suis antillais et je ne vois pas un traitre ds l'Afrique ,meme si je sais que des individus ont forcés ma famille a prendre "Air Négrier" (le billet aller seulement, le billet retour définitif c'est à moi de me le payer c'est plus gratifiant 
)
