Posté le: Lun 06 Fév 2006 13:52 Sujet du message: Elections en Haiti
Les élections pour la présidence sont prévus normalement demain le 7 février 2006 , je vous fait part de quelques infos trouvés sur le net, toute infos relatif aux élections haitiennes sont bienvenues
Citation:
Nouvelles 5 février 2006
Les partisans de la Plateforme l'Espoir s'attendent à un raz-de-marée Préval au premier tour
Port-au-Prince, 5 février 2006 &endash;(AHP)- La campagne électorale en vue des premières élections depuis le départ forcé du président Aristide le 29 février 2004, s'achève dimanche soir à minuit.
Des milliers de partisans du favori à la présidentielle du 7 février, René Préval, ont gagné les rues de la capitale, défilant devant le palais présidentiel pour annoncer la victoire.
" Tout le monde ici, y compris les diplomates et les secteurs politiques sait que Préval gagnera dès les 9 heures du matin, ont scandé des manifestants, ajoutant que toute tentative de fraudes équivaudrait à enfoncer le pays 1000 fois plus profondément dans l'abîme.
René Preval est supporté par les masses populaires lavalas, la paysanerie et une bonne partie de la classe moyenne et du secteur des affaires.
Le candidat indépendant, l'industriel Charles Henri Baker, s'est réuni samedi avec quelques centaines de partisans sur une place publique de la capitale pour tenter de convaincre des indécis.
Charles Henri Baker vient en deuxième position avec 10% dans un sondage réalisé début janvier par Gallup dans lequel Préval est crédité de 37%. Alors qu'un dernier sondage realisé par le "Centre de tabulation et d'Analyse des données électorales" (CENTADE) crédite l'ancien président de 61% des intentions de vote.
Les secteurs hostiles à Préval ont tenté ces dernières 48 heures de freiner sa course au moyen "d'émissions acides" où le candidat de l'Espoir fait l'objet de toutes sortes d'attaques le plus souvent non étayées dont connivence avec des bandits.
Ces secteurs avaient dans un premier temps essayé d'obtenir l'annulation des élections, estimant qu'il y avait trop de violences.
Après avoir essayé en vain d'obtenir que la MINUSTAH fasse des interventions musclées dans le bidonvile de Cité Soleil reputé être l'un des bastions des kidnappers, ils se sont résolus à prendre le train des élections, déclenchant une vaste campagne anti-Préval.
" Ils ne croient pas leurs propres accusations. Ca fait partie de la campagne électorale", répond l'ancien pésident qui appelle pourtant la population et les candidats de l'espoir à respecter leurs adversaires.
Des petits groupes de partisans d'autres candidats dans la course dont l'ancien président Manigat (3ème dans le sondage gallup), Serge Gilles de la Fusion, les anciens militaires Dany Toussaint et Guy Philippe, ont défilé aux dernières heures de la campagne.
33 candidats sont en lice pour la présidentielle, alorsque des centaines de candidats se lancent à la conquête des 129 sièges du parlement dont 30 pour le senat
Un ancien chef de file de l'opposition à Aristide, Gabriel Fortuné, a fait savoir samedi que beaucoup de ceux qui sont candidats aujourd'hui le sont uniquement pour améliorer leur CV et pour couronner leur carrière politique.
Si le président Préval est aujourd'hui capable de gagner les élections, il faut en imputer la faute au secteurs qui ont fait la lutte contre Aristide aujourd'hui divisé en 34 , a lâché Fortuné.
Les élections présidentielles se tiennent en pleine période de canaval.
La plupart des méringues diffusées dans les radios critiquent de façon acerbe l'échec du régime intérimaire de Gérard latortue qui avait pourtant adopté pour slogan " A l'impossible nous sommes tenus".
La classe politique, le secteur des affaires, la MINJUSTH et les autres groupes impliqués dans le gouvernement actuel sont les autres principales cibles.
Corruption, incompétence, violence, violations de droits de l'homme, sont genéralement les dénominateurs communs de la plupart des méringues.
Today's Date: Monday, February 06, 2006
By: AFP - 02/06/2006
Les principaux candidats à l'élection présidentielle en Haïti
PORT-AU-PRINCE, 6 fév 2006 (AFP) -
René Préval
Ex-président d'Haïti de 1996 à 2001, Préval, 63 ans, est le favori grâce notamment à ses liens passés avec l'ancien président Jean Bertrand Aristide et au soutien de la majorité pauvre du pays.
Né le 17 janvier 1943 dans une famille aisée, René Préval est le fils d'un ancien ministre. Il a fui avec sa famille en 1963 le régime dictatorial de Francois Duvalier, suit des études d'agronomie en Belgique puis séjourne aux Etats-Unis à partir de 1970 où il travaille comme serveur dans des restaurants avant de revenir en Haïti en 1975 et d'ouvrir une boulangerie en 1983.
Il parle le francais, le créole, l'anglais et l'espagnol.
Charles Henri Baker
Industriel, Charles Henri Baker, 50 ans, a pris une part active dans la mobilisation contre le régime de l'ex-président Aristide en 2004. Il est placé en deuxième ou troisième position dans les intentions de vote.
Né le 3 juin 1955, au sein d'une famille bourgeoise Charles Henri Baker est marié, père de 4 enfants et grand-père d'un petit-fils. Il étudie entre 1968 et 1976 aux Etats-Unis où il obtient une licence en gestion d'entreprises. A la tête d'une industrie de vêtements, il dirige près de 500 ouvriers. Il parle l'anglais, le français et le créole.
Leslie François Manigat
Agé de 75 ans, Leslie François Manigat est né le 16 août 1930 dans une famille bourgeoise du nord du pays. Il arrive en deuxième ou troisième position dans les intentions de vote.
Ancien président d'Haïti de février à juin 1988, M. Manigat est renversé par un coup d'Etat militaire après 134 jours de gouvernement. Expulsé du pays, il séjourne jusqu'en 1990 à Paris et à Genève.
Au cours d'un premier exil sous Duvalier (1963 à 1986), il réside aux Etats-Unis, en Europe (10 ans à Paris) et au Venezuela.
Diplômé de la Sorbonne où il a fait des études en sciences politiques, relations internationales et histoire, il est l'auteur de nombreux ouvrages sur l'histoire d'Haïti. Il parle le français l'anglais, l'espagnol et le créole.
Guy Philippe
Ancien commissaire de police, Guy Philippe, 37 ans, a reçu une formation en Equateur. En 2003, il prend la tête d'une insurrection qui a conduit à la démission de l'ancien président Aristide en février 2004.
En mai 2004, il fonde son parti, le Front pour la reconstruction nationale (FRN), sous les couleurs duquel il se présente à la présidentielle.
Il est soupçonné par des médias étrangers de trafic de drogue mais a toujours démenti toute implication dans ce domaine.
suite des élections le grand jour pour ma communauté .....
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Today's Date: Tuesday, February 07, 2006
By: AFP - 02/07/2006
Les autorités haïtiennes appellent les électeurs au calme
PORT-AU-PRINCE, 7 fév 2006 (AFP) - Les autorités haïtiennes ont appelé mardi la population au calme alors que les files d'attentes s'allongent et que l'impatience gagne les électeurs devant des bureaux de vote ayant ouvert avec plusieurs heures de retard lors de cette journée d'élections.
Lors d'une conférence de presse, ces autorités, qui avaient demandé aux électeurs de se lever tôt et de se rendre en masse aux bureaux de vote, ont aussi annoncé avoir créé une cellule de crise pour résorber les problèmes.
"Nous présentons nos excuses à la population", a déclaré Stefane Lacroix, porte-parole du Conseil électoral provisoire (CEP). "Nous exhortons les gens à rester calmes". "Nous avons créé une cellule de crise pour résoudre les problèmes d'organisation majeurs qui ont été répertoriés".
Devant plusieurs bureaux de vote, notamment à Port-au-Prince, des foules ont pris d'assaut des bâtiments, forçant des barrages de sécurité. Deux personnes sont mortes, l'une de crise cardiaque, l'autre d'asphyxie, selon l'Onu.
Plusieurs personnes ont aussi été blessées. Les bureaux de vote en Haïti ont dans leur ensemble ouvert avec des retards d'une à plusieurs heures.
A Port-au-Prince, des milliers d'électeurs, n'arrivant pas à voter, ont décidé de manifester leur mécontentement et défilaient mardi matin dans une des principales artères de la capitale, ont constaté des journalistes de l'AFP. "On manifeste parce qu'on ne nous permet pas de voter", déclare un manifestant en refusant de donner son nom.
Quelque 3,5 millions d'Haïtiens sont appelés à élire un nouveau président et un nouveau Parlement, lors des premières élections organisées depuis la chute en 2004 de Jean Bertrand Aristide.
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