Posté le: Sam 11 Fév 2006 03:24 Sujet du message: ET S'IL FALLAIT REVENIR SUR LA CAN?
ET S’IL FALLAIT REVENIR SUR LA CAN?
L’édition de 2006 de la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN) vient de s’achever en Egypte tout de même sans grosse surprise.
Cela ne voudrait pas dire que la Coupe d’Afrique des Nations brille par sa monotonie. Bien au contraire. C’est une compétition en évolution, qui célèbre un continent en évolution malgré tout.
Que peut-on en retenir donc et quelles leçons en tirer?
L’Egypte vient de se faire plaisir, de nous faire plaisir et de nous offrir une édition mémorable de la CAN par son organisation. Elle la remporte non sans récriminations mais n’ayant perdu aucun match et surtout mise à part la finale, elle a réglé ses matchs en 90 minutes. Ce n’est donc que justice.
Tout d’abord, le Football Africain est différent (Dieu merci) et ne s’engage que dans la voie de l’amélioration de lui-même.
Notre compétition continentale est enfin sortie du ghetto et est un rendez-vous mondial désormais incontournable. Beaucoup reste à faire mais il convient déjà de protéger la CAN contre les contraintes du Football mondial, football business qui plutôt que faire éclore les stars, risque de devenir un handicap. Plus précisément, le continent Africain qui compte désormais n’a pas besoin qu’on lui coupe les ailes en se ralliant à la logique des grands clubs Européens qui voudraient qu’il cesse de célébrer son football tous les 2 ans. L’Afrique a encore besoin que ses enfants s’expriment entr’eux avec régularité pour parfaire l’essor. Rien n’a jusqu’ici été facile mais l’apport des Stars qui ont renoncé aux fastes des clubs (pourtant leurs vrais employeurs) pour ne parler qu’avec le coeur a été déterminant pour le regain d’intérêt que suscite désormais la CAN.
L’Afrique a droit à plus de respect d’autant plus que c’est le seul continent qui a permis au football mondial de bien conaitre le progrès. Tenez, entre un Mondial et l’autre, L’Afrique a renouvelé à 80% le visage de ses représentants à une Coupe du Monde. Qu’est-ce si ce n’est de l’amélioration réelle dans un monde où les valeurs se rapprochent et l’Afrique n’est pas là pour le démentir?
Si le Cameroun a prouvé qu’il est toujours le géant qu’il faut respecter, Eto’o en est non seulement la star mais le leader. C’est le joueur Africain par excellence…
Pourtant, le Cameroun s’est arrèté devant la Côte D’Ivoire. Il y a lieu ici de constater que cette équipe ne fait pas parler d’elle seulement par la qualité de ses individualités. Les résultats sont là aussi: La Côte d’Ivoire est arrivée à la CAN en s’annonçant toute seule comme la meilleure équipe Africaine, désireuse d’établir son Hégémonie: Nous n’en sommes peut-être pas encore là mais après la victoire en ½ finale contare le Nigéria, cette équipe a convaincu et on doit se rendre à l’évidence et lui souhaiter: “bienvenue dans l’Olympe des grands!” Son Leader est Didier Drogba, longtemps opposé à Eto’o (dans les Media parce que les 2 hommes se respectent), celui-ci a étayé toutes ses capacités de leader devant le Cameroun et notamment devant le Nigeria. Une fois de plus, il a gagné son “duel personnel” devant Eto’o. Voilà son nom refaire surface comme favori pour le Ballon d’Or.
Eto’o semblait pourtant l’avoir déjà gagné. Malgré l’impeccable parcours du Cameroun, certains en veulent à celui-ci. Cependant, comment le blamer?
Quand tu as 25 ans, tu as gagné 2 fois la CAN, 2 fois le Ballon d'or Africain, Une médaille d'or aux JO, tu as joué 2 coupes du Monde, tu as livré une finale de Confédérations Cup, tu as gagné un titre d'Espagne, tu as été meilleur buteur d'Espagne (sans blagues), tus as 2 Coupes d'Espagne, tu laisse la CAN en cours en tant que meilleur joueur et meilleur buteur, tu t'apprêtes à gagner ton 3ième Ballon d'Or Africain, tu es l'actuel 3ième meilleur joueur FIFA au monde et pas le premier parce que (comme disent les Camerounais) tu n'es pas Brésilien et ne t'appelles pas Etodinho, tu t'appelles Eto'o et tu es Camerounais, on ne peut que te dire Merci car tu nous as déjà assez fait Honneur.
Si tous les Africains étaient comme lui...
Hormis, la Côte D’Ivoire, les prochains “Mondialistes” n’ont pas vraiment brillé de pleins feux et certains ne veulent pas du tout reverser en eux de l’espoir pour la prochaine Coupe du Monde. Exception faite de la Tunisie, ce sont surtout les “nouveaux” (Ghana, Togo et Angola) qui ont déçu apparemment étant sortis dès le premier tour.
C’est mal connaître le football que d’exprimer la conviction que des équipes Africaines feront mal au mondial tout simplement
parce qu'elles ne s'appellent pas Cameroun, Nigeria Sénégal ou Afrique du Sud. Il faudrait tout d’abord respecter ces équipes qui ont rompu la “tradition” et se sont qualifiées avec mérite.
LE Cameroun qui a souvent mal fait sa CAN avant un bon mondial nous enseigne qu’une rencontre footballistique entre 2 équipes Africaines n’est pas du tout comparables au choc entre une équipe Africaine et une autre d’un autre continent.
Comme le disait l'entraîneur de l'Italie après avoir regardé le match de son prochain adversaire le Ghana, "Il y a lieu de croire que la façon dont les Africains affrontent une autre équipe Africaine n'est pas forcément le comportement qu'ils auront devant une équipe du reste du monde et surtout Européenne..." La coupe d'Afrique est spectaculaire, ce qui n'est pas forcément le cas pour la Coupe d'Europe.
Le football Africain est un mélange de talent, d’enthousiasme et de challenges. Ici, les chocs sont de grands duels de vitesse, technique, force physique et gestes athlétiques bien agrémentés par des défis de « un contre un » entre les joueurs sur le terrain. Les ingrédients capables de désillusionner n'importe quelle équipe Européenne.
Il est à mon sens un plaisir de s’offrir le football Africain qui fait fi du « tacticisme » exacerbé Européen et évolue à sa manière, agréable en tout cas. Les joueurs Africains déjà en Europe souffrent des critiques envers leur « peu de sens tactique ». Une fois entre Africains à la CAN, ils se déchaînent et laisse parler ce qui aux yeux des Européens est de l’arrogance vis à vis du football moderne. Interrogé à ce sujet, Didier Drogba a répondu récemment de façon lapidaire : «Nous ne sommes pas arrogants… Nous sommes surs de nous ! » Comment ne pas lui donner raison vu l’énergie que dégage le football Africain ?!
Il faut ajouter à cela e public Pittoresque des gradins Africains risque d'être une arme supplémentaire pour nos mondialistes et un désagrément frustrant pour leurs adversaires. Le public en Afrique ajoute de la couleur au football et sa participation très agréable d’ailleurs fait de lui le vrai 12ième homme !
La vrai surprise de la CAN aura été le niveau atteint par les arbitres. Désormais, l’expertise des « Hommes en Noir » permet de dire qu'en Coupe d'Afrique n’eûrent été les choix discutables pendant la ½ finale Egypte/Sénégal et notamment la finale Egypte/Côte D’Ivoire (avec pour dénominateur comme le coup de pouce au pays organisateur) on a eu le plaisir de voir un arbitrage exécuté avec beaucoup de philosophie qui aide le mental des joueurs.
Les stars ne sont plus à présenter et ont pour la plupart rempli les attentes. On citera encore Eto’o, Drogba, Martins, Santos, Feindouno. Certains sont passés à coté du sujet ou alors ont subi les effets de la contre-performance de leur équipe comme Hadji, McCarthy, Adebayor, Mido, Kouffour, Appiah, Diouf et autres Coly.
Une mention spéciale est à faire pour Mido qui il faut le dire n’est pas connu pour être le joueur le plus discipliné de la planète. En demi finale, il oublie apparemment que le coach sait mieux lire de derrière le match que lui qui est sur le terrain. Quand celui-ci lui demande de sortir, il le traite d’âne et malheureusement pour lui, la minute d’Après, Zaki qui le remplace marque ! Le coach Chehata (qui démontre qu’on peut faire confiance à un coach Africain) a donc eu raison vu que par la suite l’Egypte remporte le titre sans Mido, suspendu par sa fédération pour 6 mois. Mido a beau demander pardon, mais il a affiché le genre de comportement que nous n’aimerions jamais voir sur les terrains de foot.
Parmi les joueurs phares, Lomana Trésor Lua Lua se distingue parce qu’il est en tête dans la liste des joueurs qui savent se mettre au service de l’équipe. En l’absence de son capitaine, il traîne son pays le Congo en ¼ de finale. Dans une équipe peu expérimentée où le milieu de terrain souffre souvent l’adversaire, Lua Lua sait tenir le ballon, prendre tous genres de coups, appliquer les feintes qui contraignent les adversaires à la faute, occasionnant les coups-francs et les lancers de touches qui font respirer le milieu de terrain et avancer l’équipe. Le meilleur dans ce genre de choses !
Le passage de génération s’est aussi fait en douce pendant cette CAN. On a vu des jeunes évoluer à coté des piliers comme Song, Naybet, Domoraud, Kanu, Diouf ou encore Bobo Baldé. Ce qui nous manquera c’est de ne plus voir un poète du ballon comme Okocha qui a fait ses denières démonstrations avant de prendre congé des compétitions avec son Nigeria. On lui dit Merci, et un jour on racontera les merveilles qu’on l’a vu faire. Merci OKOCHA !
Cependant permettez-moi virtuellement de lever le chapeau et proposer une Standing Ovation à un vétéran, celui-là même à qui on a remis ce soir le trophée comme Capitaine Symbolique. Après que son jumeau Ibrahim ait laissé les stades, cette fois-ci pour de bon, avec de surcroît un but d’attaquant de classe tel qu’il est, Mr. HASSAN HOSSAM a participé à sa dernière CAN. Après l’avoir gagnée avec l’Egypte, il dépose définitivement les armes. Il emporte un titre personnel : à 39 ans, il est le plus vieux joueur de l’Histoire de la CAN. Chapeau ! il Mérite de reposer dans l’Olympe des grands tel que Roger Milla…
Pour une génération qui s’en va, une nouvelle génération de joueurs s’apprête à amener plus loin le football Africain. On ne présente plus Eto’o, Drogba ou Martins.
Les clubs Européens pourraient miser dans le futur proche sur :
Les Entraîneurs Africains sont revenus à la mode. L’un d’eux (Chehata) a même gagné la CAN. Il n’est qu’un de plusieurs qui ont fait une présence remarquée à cette compétition.
Ils sont : Gonçalves (Angola), Mohamed El Seline (Lybie), M’hamed Fakhir (Maroc), Abdoulaye Sarr (Sénégal), Stephen Keshi (Togo), Kalusha Bwalya ( Zambie), Charles Mlauri (Zimbabwe). Cela fait bien 7 sur 16 équipes. Certains sont d’anciennes gloires du football continental. Est-ce un nouveau départ ?. Vus les résultats, nous souhaitons que ça dure en tout cas.
La diatribe Eto’o/Drogba n’a malheureusement pas cessé de faire la une de la presse qui s’occupe de football Africain. Tout le monde souhaitait une confrontation pendant cette Coupe d’Afrique ce qui a d’ailleurs eu lieu. Drogba l’a remportée mais Eto’o avait eu le temps d’ajouter un plus par ses buts (5 en 3 matchs) à sa suprématie.
Le choc Eto’o/Drogba s’est soldé par le penalty manqué du premier qui a causé l’élimination de son pays. Certains ont jubilé surtout parce que tout de suite après, Drogba marquait le penalty qui qualifiait le sien. On a tôt fait de dire que Drogba venait de montrer à Eto’o ce qu’est un grand joueur car un penalty ne se rate pas. On a insinué que c’était la punition d’Et’oo pour avoir (soit disant) décrié Womè, responsable de la non qualification du Cameroun au profit de la Côte D’Ivoire, moyennant un penalty raté justement. Rien ne semblait vouloir donner raison à Roger Milla qui a encore une fois tenté d’étouffér la prétendue querelle Womè/Eto’o en indiquant bien qu’un grand joueur doit aussi connaître le penalty raté lors d’un match significatif dans sa carrière pou être complet. Il parlait de lui, Maradona, Pelé, Platini, Socrates, Zidane, Ronaldo ou Ronaldinho.
Il ne pensait pas si bien dire car seulement 6 jours après, pendant la finale de ce soir, le sort avait décidé que Didier Drogba était lui aussi finalement un grand joueur car c’est à partir de son penalty raté que s’ouvre pour l’Egypte la porte du cinquième sacre continental.
Ainsi s’achève la CAN la belle fête et quelle fête ?
On s’en souviendra certainement à jamais…
LIONKING (L'Indomptable KAMER)
_________________ Le Lion ne réclame pas sa majesté: il Règne!
Ah non ce n'est pas de l'humour...c'était super gai la Can, les autorités Egyptiennes ont dû remplir les stades de militaires grâce à l'absence du public.... _________________ youngsoldier's back
Inscrit le: 01 Mar 2004 Messages: 1327 Localisation: Paris
Posté le: Lun 13 Fév 2006 12:52 Sujet du message:
@LIONKING
marci beaucoup pour ce résumé complet et bien diversifié de ce qui s'est passé à la CAN. On sent que toi au moins tu aimes le foot et particulièrement le foot africain. Ce sur quoi je te rejoins. Pour pouvoir emettre des critiques sur l'organisation de la CAN, sur l'arbitrage ou le comportement des unes et des autres, il me parait impératif d'aimer ce football, d'aimer ceux qui ont fait la gloire de cette compétition et ceux qui perpétuent cet état d'esprit. la Guinée, les 2 Congos, le Ghana hier, l'Egypte bien sûr, le Cameroun, le Nigéria, la côte d'Ivoire, le Sénégal, l'Afrique du Sud et sait demain? On ne peut pas comprendre ce football, si on ne sait pas qui est le docteur Khumalo, Laurent Pokou, Kazadi, Petit Sorry, Belloumi, Timoumi, Docteur Abéga, Ndaye Mulamba etc ...
J'aimerais néanmoins revenir sur 2 points de ton exposé que sont le sens tactique des africains et la marchadisation en marche dans le foot.
dans les 2 cas, ce qui doit primer à mon sens c'est la recherche d'éfficacité.
-Pour le sens tactique, ayant regardé plusieurs matchs de cette CAN, j'ai plutôt constaté que toutes les équipes étaient bien en place tactiquement, les 2 finalistes en étant la parfaite illusatration. Si je prends l'exemple de la CI, c'est une équipe qui a fait sa révolution tactique après avoir pris 3 buts contre la France à Montpellier et 3 buts contre le Cameroun à Abidjan. Dans cette CAN, ils ont montré une toute autre solidité défensive de bonne augure pour la coupe du monde, à condition à mon avis qu'ils trouvent le bon équilibre entre sette solidité défensive et l'expression offensive. Nous voulons tous que les équipes africaines fassent bonne figure à la CM. Et je ne pense pas que "le sens tactique soit hellene, la spontanéité et l'enthousiassme sont nègre"
pour la marchandisation du foot, j'ai à peu près la même position. Les grands clubs européens respectent des modèles économiques ou l'argent prend le pas sur le jeu. En tant qu'amoureux du foot, on ne peut que le regretter. Néanmoins, seuls les clubs du Maghreb, notamment egyptiens et tunisiens sont capable aujourd'hui de rivaliser avec les clubs européens en terme de surface financière. très peu de clubs d'Afrique noire sont capables d'offir une alternative autre que le départ de plus en plus précoces aux jeunes footbaleurs. C'est un constat, il faut en tenir compte dans le réflexion qu'on doit avoir par rapport à l'avenir du foot.
encore fois, merci pour ton post. _________________ Un ennemi intelligent est préférable
à un sot ami
agir en penseur, penser en homme d'action
Depuis 1986, j’ai suivi toutes les éditions de la CAN. Celle de 2006 est la plus insipide que j’aie vu. Avec un vainqueur laid qui aura bénéficié de la manière la plus éhontée de largesses arbitrales. Il ne faut pas occulter le problème. On est là au cœur d’un des plus grands maux du football africain. La CAF, comme toutes les instances internationales sportives, ressemble de plus en plus à une mafia. Osons le dire. Et la sédimentation de Issa Hayatou à sa tête n’arrange rien. Il est là depuis 1988 quand même.
Passons les stades vides quand le pays organisateur ne jouait pas, l’ostracisme envers les adversaires de l’Egypte (le car ivoirien bloqué sur la route le jour de la finale, des supporters sénégalais relégués tout au fond des gradins, afin qu’on ne les entende pas …)
Il faut en finir avec les autosatisfactions béates.
Aucun match digne d’entrer dans la légende. On était loin ce ces duels épiques qui ont fait l’histoire de la compétition. Quelques dates.
1994. Le Mighty Zambia décimé un an plus tôt suite à un crash aérien alors qu’il était en route pour Dakar, reconstitue une toute jeune équipe avec les Tembo, Malitoli, Tana (encore en activité) autour du grand frère Kalusha. Ils se hissent en finale contre l’ogre nigérian et sa pléiade de vedettes. Ils perdent 1 -2 après avoir longtemps mené au score. Mais ce résultat est anecdotique. Par leur courage, ils rendirent un bel hommage à la mémoire de leurs aînés disparus. Un grand moment d’émotion.
On n’oubliera pas au passage la demi-finale Côte d’Ivoire – Nigeria et le coup pour coup Michel Bassole / Yekini – Iroha.
Puisqu’on en est à citer des noms légendaires (pour étaler sa culture footballistique), l’édition 96 qui révéla le Docteur Khumalo et autres Masinga, Moshoeu , n’est point à comparer à celle que nous venons de vivre. Outre le sacre de l’Afrique du Sud nouvellement libre, on se souvient encore de matchs de très haut niveau dont un certain quart de finale Tunisie – Gabon.
Le palpitant Burkina Faso – Zaïre de 1998, où on passa de 4 -1 à 4 – 4 en moins de 10 minutes, lors du match de classement.
En 2000 dans le chaudron du Surulere Stadium, le Sénégal fait vaciller les Super Eagles. Les Lions renaissent ce jour-là.
La bataille de Bamako entre camerounais et sénégalais en 2002, un sommet !
J’aurai bien aimé vous lire si à la 98e minute de la finale, Drogba et les siens avaient quitté le terrain (ce qu’ils auraient bien pu faire).
Depuis 1986, j’ai suivi toutes les éditions de la CAN. Celle de 2006 est la plus insipide que j’aie vu. Avec un vainqueur laid qui aura bénéficié de la manière la plus éhontée de largesses arbitrales. Il ne faut pas occulter le problème. On est là au cœur d’un des plus grands maux du football africain. La CAF, comme toutes les instances internationales sportives, ressemble de plus en plus à une mafia. Osons le dire. Et la sédimentation de Issa Hayatou à sa tête n’arrange rien. Il est là depuis 1988 quand même.
Passons les stades vides quand le pays organisateur ne jouait pas, l’ostracisme envers les adversaires de l’Egypte (le car ivoirien bloqué sur la route le jour de la finale, des supporters sénégalais relégués tout au fond des gradins, afin qu’on ne les entende pas …)
Il faut en finir avec les autosatisfactions béates.
Aucun match digne d’entrer dans la légende. On était loin ce ces duels épiques qui ont fait l’histoire de la compétition. Quelques dates.
1994. Le Mighty Zambia décimé un an plus tôt suite à un crash aérien alors qu’il était en route pour Dakar, reconstitue une toute jeune équipe avec les Tembo, Malitoli, Tana (encore en activité) autour du grand frère Kalusha. Ils se hissent en finale contre l’ogre nigérian et sa pléiade de vedettes. Ils perdent 1 -2 après avoir longtemps mené au score. Mais ce résultat est anecdotique. Par leur courage, ils rendirent un bel hommage à la mémoire de leurs aînés disparus. Un grand moment d’émotion.
On n’oubliera pas au passage la demi-finale Côte d’Ivoire – Nigeria et le coup pour coup Michel Bassole / Yekini – Iroha.
Puisqu’on en est à citer des noms légendaires (pour étaler sa culture footballistique), l’édition 96 qui révéla le Docteur Khumalo et autres Masinga, Moshoeu , n’est point à comparer à celle que nous venons de vivre. Outre le sacre de l’Afrique du Sud nouvellement libre, on se souvient encore de matchs de très haut niveau dont un certain quart de finale Tunisie – Gabon.
Le palpitant Burkina Faso – Zaïre de 1998, où on passa de 4 -1 à 4 – 4 en moins de 10 minutes, lors du match de classement.
En 2000 dans le chaudron du Surulere Stadium, le Sénégal fait vaciller les Super Eagles. Les Lions renaissent ce jour-là.
La bataille de Bamako entre camerounais et sénégalais en 2002, un sommet !
J’aurai bien aimé vous lire si à la 98e minute de la finale, Drogba et les siens avaient quitté le terrain (ce qu’ils auraient bien pu faire).
Cher Gaynaako,
Juste une parenthèse pour te dire Bonjour. Je ne sais pas pourquoi mais pour mois qui suis un fils de N'Gaoundéré au Cameroun, ton pseudo m'est bien familier.
Dans les 2 réactions que j'ai trouvées jusqu'ici à mon sujet, je ressens la participationn intense des amoureux du foot et du sport.
Rien de ce que tu dis n'est contestable en réalité.
Merci d'allonger la listes des gloires et des faits mémorables de l'Histoire de la CAN à laquelle il est peut-ètre un tort de n'avoir pas joint des noms comme SALIF KEITA, François M'Pele ou PAPA CAMARA. J'ai vraiment commencé à suiver la CAN en 1982, c'est à dire 2 éditions avant celle qui t'a passionnée et il faut dire que cette CAN à peine conclue n'a pas le mérite d'avoir émerveillé comme les éditions d'antan et notamment celle de '82 qui vit naitre un prodige Africain comme ABEDI AYEW (dit Pelé)
De ma mémoire de fan, la CAN de 1984 a marqué une époque, le tournat et le pasage définitif à la modernité. Chapeau à la COTE D'Ivoire.
Tu parles de la cristallisation d'Issa Hayatou mais il faut reconaitre qu'avec lui la compétitiona a connu une évolutuion sensationelle et le football Africain avec. Je cite simplement la formule renovée des compétitions continentales par clubs, l'augmentation du nombre des participants à la CAN qui fait preuve d'une manoeuvre budgétaire positive, et j'aurais pu m'arrèter simplement au fait qu'avant Mr Isa H ayatou, l'instance faitière du football de notre continent n'avait pas un si'ège, sinon une chambrette obscure qui a fait place aujourd'hui à un immeuble imposant et fonctionnel. N'empèche qu'il faille faire du ménage pour que les choses avancent et Mr Hayatou le disait récemment devant les caméras de 3A Telesud, il n'ira pas au delà de 2010.
Cependant, il est juste que les plus jeunes et les moins informés sachent que La Zambie qui aujourd'hui est entrainée par le Légendaire Kalusha Bwalya est un vrai miracle de notre temps.
Les failles de notre football restent et méritent d'ètre corrigée. Il s'agit des infrastructures, des structures d'accueil et de management des hòtes et surtout de la peur revérentielle envers le pays organisateur tout comme une politique pouvant favoriser non seulement les déplacements sur le continent à des pris compétitifs mais aussi la mise à disposition en temps et prix raisonables pour le public de toutes les provenances.
Merci de le souligner et de contribuer à l'essor du sport.
A+ _________________ Le Lion ne réclame pas sa majesté: il Règne!
@LIONKING
marci beaucoup pour ce résumé complet et bien diversifié de ce qui s'est passé à la CAN. On sent que toi au moins tu aimes le foot et particulièrement le foot africain. Ce sur quoi je te rejoins. Pour pouvoir emettre des critiques sur l'organisation de la CAN, sur l'arbitrage ou le comportement des unes et des autres, il me parait impératif d'aimer ce football, d'aimer ceux qui ont fait la gloire de cette compétition et ceux qui perpétuent cet état d'esprit. la Guinée, les 2 Congos, le Ghana hier, l'Egypte bien sûr, le Cameroun, le Nigéria, la côte d'Ivoire, le Sénégal, l'Afrique du Sud et sait demain? On ne peut pas comprendre ce football, si on ne sait pas qui est le docteur Khumalo, Laurent Pokou, Kazadi, Petit Sorry, Belloumi, Timoumi, Docteur Abéga, Ndaye Mulamba etc ...
J'aimerais néanmoins revenir sur 2 points de ton exposé que sont le sens tactique des africains et la marchadisation en marche dans le foot.
dans les 2 cas, ce qui doit primer à mon sens c'est la recherche d'éfficacité.
-Pour le sens tactique, ayant regardé plusieurs matchs de cette CAN, j'ai plutôt constaté que toutes les équipes étaient bien en place tactiquement, les 2 finalistes en étant la parfaite illusatration. Si je prends l'exemple de la CI, c'est une équipe qui a fait sa révolution tactique après avoir pris 3 buts contre la France à Montpellier et 3 buts contre le Cameroun à Abidjan. Dans cette CAN, ils ont montré une toute autre solidité défensive de bonne augure pour la coupe du monde, à condition à mon avis qu'ils trouvent le bon équilibre entre sette solidité défensive et l'expression offensive. Nous voulons tous que les équipes africaines fassent bonne figure à la CM. Et je ne pense pas que "le sens tactique soit hellene, la spontanéité et l'enthousiassme sont nègre"
pour la marchandisation du foot, j'ai à peu près la même position. Les grands clubs européens respectent des modèles économiques ou l'argent prend le pas sur le jeu. En tant qu'amoureux du foot, on ne peut que le regretter. Néanmoins, seuls les clubs du Maghreb, notamment egyptiens et tunisiens sont capable aujourd'hui de rivaliser avec les clubs européens en terme de surface financière. très peu de clubs d'Afrique noire sont capables d'offir une alternative autre que le départ de plus en plus précoces aux jeunes footbaleurs. C'est un constat, il faut en tenir compte dans le réflexion qu'on doit avoir par rapport à l'avenir du foot.
encore fois, merci pour ton post.
Merci à toi Jofrere pour ta participation passionelle à la question "football" sur notre continent. J'espère qu'il en est de mème pour d'autres thèmes car si le football est un loisir, notre progrès dépend de l'attention que nous accordons à notre besoin d'avancement culturel.
A la liste des Gloires du pasé il serait un tort de ne pas mentionner SALIF KEITA, François Mpélé, Papa Camara ou encore ABEDI PELE.
Loin de moi, l'idée que le tacticisme est Héllène et l'enthousiame est Nègree. Ce serait me contredire quant à une pensée de Senghor que je n'ai jamais appréciée à fond.
Le tacticisme n'étant pas pour moi un idéal, la Coupe du monde est à mon sens l'occasion non pas de voir qui peut rivaliser avec le jeu tactique Européen ou qui joue mieux à l'Européenne, mais l'Occasion que le monde a de voir "les footballs" du monde. C'est un concert culturel ou' pour moi loin de vouloir amener les diverses "tendances" par lequel le fotball s'exprime sur la planète vers l'harmonisation et la canalisation vers une mème direction, il conviendrait d'apprécier les différentes formes sous lesquelles il se développe.
C'est juetement ce qui justifie mon manque de solidarité envers le "marketing" du football et du sport en général. On risque d'applatir la fantaisie qui galvanise ceux qui accourent vers les stades ou s'agglutinent devant les télévisieyurs avec uen logique fausement sportive.
Ils faudrait néanmoins assoir une politique communautaire (je parle d'Union Africaine) qui gère le déplacements de ceux qui rèvent d'une carrière professionelle.
Je suis fatigué qu'à chaque fois que la manifestation se déroule dans les pays du Maghreb par exemple (que tu cites avec raison comme creuset de l'activité footballistique rentable sur le continent) l'Equipe du cameroun se fasse approcher par des centaines de jeunes dont on n'a plus dde nouvelles au pays et qui se sont perdus en chemin parce qu'ils sont partis clandestinement tenter une carrière professionelle.
Je suis un peu déçu d'avoir entendu Mr Issa Hayatou (Président de la CAF et vice-président de la FIFA) affirmer aux micros de 3A TELESUD qu'ils(LA CAF) ne se permettraient jamis d'intervenir dans ces cas là car la charge revient aux parents et aux gouvernements locaux.
Enfin, merci encore pour ta réaction et j'espère te lire bientòt ici ou ailleurs!
A+ _________________ Le Lion ne réclame pas sa majesté: il Règne!
Inscrit le: 01 Mar 2004 Messages: 1327 Localisation: Paris
Posté le: Lun 13 Fév 2006 23:15 Sujet du message:
1)La perception qu'on peut avoir d'un match ou d'une compétition est très subjective. Je ne partage pas ton point de vue sur cette CAN, ni ta selection des grands moments de la CAN depuis 20 ans. Mais tu as parfaitement le droit d'avoir ta vision.
2)Néanmoins, quand tu écris
Gaynaako a écrit:
J’aurai bien aimé vous lire si à la 98e minute de la finale, Drogba et les siens avaient quitté le terrain (ce qu’ils auraient bien pu faire).
je voudrais te rappeler
CM 2002
Italie-Corée du Sud: qualification de la Corée du Sud
Espagne-Corée du sud: qualification de la Corée du Sud
Dans les 2 cas des erreurs d'arbitrage flagrantes en faveur du pays organisateur. Pourtant, personne n'a envisagé que l'Espagne ou l'Italie puissent quitter la compétition en plein match.
Pourquoi les choses seraient elles différentes pour la CAN? _________________ Un ennemi intelligent est préférable
à un sot ami
agir en penseur, penser en homme d'action
Pourtant, personne n'a envisagé que l'Espagne ou l'Italie puissent quitter la compétition en plein match.
Pourquoi les choses seraient elles différentes pour la CAN?
La CAN n'est pas la CM et l'Espagne de Clemente et Aragones, et l'Italie de Di Canio ne sont pas mes références.
Quitter le stade en guise de protestation aurait été un geste fort. Ca aurait été formidable un coup de pied dans la fourmilière et mis ces corrompus de la CAF dans un sacré embarras. On parle de la CAN qui est très médiatisée, mais des scandales beaucoup plus gros se produisent dans les compétitions interclub africaines. Et les bénéficiaires sont toujours les mêmes. Suivez mon regard.
De la même manière, les joueurs noirs devraient quitter les terrains quand ils sont traités de singes. Si ca commençait, vous verrez bientôt les plus hautes instances du football mondial se saisir de la question. Pour le moment ils ne sont pas pressés parceque le Nègre est encore docile. L'illustration parfaite est venue de Thierry Henry quand un journaliste lui a demandé s'il ne fallait pas un jour sortir du terrain pour protester. Il répondit timidement "ce n'est pas la solution".
Je trouve au contraire que cette CAN a été de bonne facture. J'ai vu la plupart des matchs et ils étaient loin d'être médiocres. Le niveau général est en nette augmentation, et les ecarts entre les équipes moins grands que par le passé.
La seule grosse erreur d'arbitrage qui a favorisé l'Egypte c est le penalty non sifflé sur diomansky camara en demi finale à deux minutes de la fin. Quelqu'un parle de "corrompu" plus haut, mais ce grioonaute oublie que l'arbitre a tout de même refusé un but égyptien a moins de 10 mn de la fin du match pour une faute pas évidente du tout sur le gardien Tizié. Le penalty accordé aux égyptiens est sévère, mais pas injustifiable.
la finale Egypte Ci a été d'un bon niveau, équilibrée. J'ai vécu une belle can, seul regret : que le Cameroun ne l'ait pas emporté
Inscrit le: 01 Mar 2004 Messages: 1327 Localisation: Paris
Posté le: Mar 14 Fév 2006 12:42 Sujet du message:
Gaynaako a écrit:
La CAN n'est pas la CM et l'Espagne de Clemente et Aragones, et l'Italie de Di Canio ne sont pas mes références.
Quitter le stade en guise de protestation aurait été un geste fort. Ca aurait été formidable un coup de pied dans la fourmilière et mis ces corrompus de la CAF dans un sacré embarras. On parle de la CAN qui est très médiatisée, mais des scandales beaucoup plus gros se produisent dans les compétitions interclub africaines. Et les bénéficiaires sont toujours les mêmes. Suivez mon regard.
En parlant de di canio et aragones, tu bottes en touches comme on dit, ce n'est pas le sujet. Le sujet n'est pas non plus le racisme dans les stades. ce que je te demande, c'est pourquoi ne pas avoir la même considération pour la CAN que pour la CM?
pourquoi des faits qui surviennent à la CM, bien que critiqués et regrettables, devraient prendre une autre ampleur lorsqu'ils surviennet à la CAN?
Imagines tu un seul instant, une équipe quitter la CM car mécontente d'une décision arbitrale? je ne l'imagine pas. je ne veux pas l'envisager non plus pour la CAN.
quant aux accusations de corruption. si tu ne produis pas de preuve, ton propos reste du domaine de la rumeur.
PS: en CM, je me souviens malgré tout de France-Koweit 1982 où le cheickh était descendu sur la pelouse pour demander à ses joueurs de quitter le terrain. Dans ce cas précis, ce n'était même pas une erreur d'arbitrage, mais les joueurs avaient entendu un coup de sifflet et s'étaient arrêté de jouer. _________________ Un ennemi intelligent est préférable
à un sot ami
agir en penseur, penser en homme d'action
Bon sang. Puisque les espagnols et les italiens ne l'ont pas fait au mondial, pourquoi les ivoiriens le feraient-ils en CAN ? C'est celà ta logique ?
Pour en finir avec ce sujet, je me tape de ce que italiens ou espagnols auraient du faire ou pas. Je ne refère pas à eux. Ce n'est pas mon problème. Je parle de la CAN 2006 et de son arbitrage-maison en demi et en finale.
PS. La colère du prince Koweitien avait poussé l'arbitre à annuler le but de Giresse, à la stupeur générale.
Inscrit le: 01 Mar 2004 Messages: 1327 Localisation: Paris
Posté le: Mar 14 Fév 2006 22:51 Sujet du message:
il faut commnencer par respecter nos propres compétitions. Il n'y a pas eu plus d'arbitrage à la maison à cette CAN qu'en Corée 2002. mais tout comme Adébayor insulte facilement keshi, certains trainent tout aussi facilement nos compétitions dans la boue. s'il n'y avait pas eu ces erreurs d'arbitrage, je me demande bien ce que tu aurais eu à dire sur cette CAN. rien? _________________ Un ennemi intelligent est préférable
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Il faut reconnaitre qu'en dépit de ce qu'on continue à penser, le fooatball Africain a démontré (organisation, arbitrage, Public en fète, fair play) qu'il est traité très injustement et ceci par nous mèmes Africains parfois.
Les valeurs se sont rapprochées exponentiellement et ceci est un mérite de l'Administration Hayatou et de ceux qui continuent de toutes leurs dents à lutter contre le mercantilisme Européen pour que la CAN ne cesse pas de se jouer tous les 2 ans.
En Italie, je vois des choses exécrables sur les terrains et j'avoue que le championnat se joue plus dans les bureaux et à la télé que sur les terrains. Ce que le Monde entier ne sait pas. Ces 3 dernières semaines, des décisions d'arbitres ont confirmé ce que depuis décembre la Juventus est préparée pour ètre championne cette année encore. Les experts de ce championnat comme moi qui le vis depuis 15 ans peuvent vous dire chaque année après la trève d'hiver qui sera champion d'Italie.
En plus, je suis fatigué qu'on continue à considérer le foot Africain comme un football en essor. C'est depuis les années 60 (Eusebio, Salif Keita, Marius Tresor, J P Tokoto, Roger Milla, Thomas N'kono, Joseph BEll, Jules Bocande, Rabah Madjer, Badou Zaki, Kourichi, George Weah, Abedi Pele, Okocha, Et'o'o, Drogba, Essien) que nous offrons aux plus grands clubs Européens des stars indiscutées pour qu'on nous disent que notre foot est encore aux balbutiements. Comment ça s'il offre d'incontestables talents? Le foot Africain n'est pas un football de futur. Il appartient au présent et ceci depuis des décennies.
Concernant le penalty qui n'a pas été accordé à DIOMANCY KAMARA, c'est une erreur colossale qui n'entàche ni la valeur des arbitres Africains ni la moralité des Camerounais comme certains ont voulu insinuer.
Cependant, le Sénégal a subi un grand tort à la 84ième minute de sa 1/2 finale contre l'Egypte ce soir là.
Le pénalty était inconfutablement à accorder au Sénégal pour une faute évidente commise dans une zone où on ne peut qu'octroyer un Pénalty.
Je sais que les arbitres Africains sont d'excellents psychologues qui évitent de frustrer une Equipe devant son public à 5 minutes de la fin du match mais si notre compatriote Mr. Evehe Divine ne voulait pas frustrer le pays organisateur, il n'y a rien qui dit qu'un penalty accordé est un penalty transformé.
Il aurait dù remettre le Senegal dans ses droits et ultiliser 4 minutes + arrèts de jeu ou éventuellement 30 minutes de prolongations pour (directement ou indirectement) remettre sa conscience à neuf vis à vis du pays organisateur ou alors laisser simplement que celui-ci gagne son accès en finale.
On pourrait blamer le juge de touche pour l'incident mais mais grosso modo, à ce niveau là, le devoir du corps arbitral a connu une faille.
En ce qui concerne le but annulé à l'Eqypte en finale, il y avait lieu de le faire. Si vous revoyez le match, ADELWAHAB maintient au sol Tizié en lui appuyant la jambe droite entre la poitrine et le cou. Quand le gardien Ivoirien tente de se libérer d'un coup de reins, l'Egyptien renforce sa prise avec la jambe gauche. L'arbitre a donc sanctionné en compagnie de son juge de touche une faute et non un hors-jeu ou autre chose. Il n'a ni pénalisé ni favorisé personne!
Mon regret aussi c'est que le Cameroun qui est toujours présent et qui a mis (selon moi) la meilleure equipe du tournoi sur le terrain soit rentré bredouille. Il faut pourtant que nous Camerounais apprenions à comprendre que la CM et la Victoire à la CAN ne sont pas des prescriptions médicales pour notre pays. _________________ Le Lion ne réclame pas sa majesté: il Règne!
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