Paris-Dakar : Arrêtez le massacre colonial ! Signez la pétition/suppression
vendredi 13 janvier 2006 , par LesOgres.Org
Lettre ouverte de Bertrand Dubanchet, ancien team manager sur le Dakar.
Arrêtez le massacre !
Un enfant de 10 ans vient encore de mourir à cause de l’imprudence et de l’esprit colonialiste des participants à cette épreuve ! Dans les statistiques publiées, on ne parle que des concurrents morts pendant cette course... 25, c’est déjà énorme ! Mais si on devait ajouter les enfants blessés, décédés... à quel chiffre en serait-on ?
En 1985, alors que j’étais jeune et con, j’ai moi même participé au Paris-Dakar en tant que team manager. C’était mon premier contact avec l’Afrique et je croyais m’engager dans une aventure humaine. J’ai malheureusement vite déchanté... Les grandes écuries de constructeurs commençaient à arriver et les enjeux étaient importants, tant médiatiques que financiers. Malgrès les recommandations de Thierry Sabine, peu de pilotes "levaient le pieds" lors de la traversée des villages ou des zones peuplées, et je n’ai jamais entendu parlé d’un concurrent disqualifié pour avoir renversé un enfant ! La course continue... Lorsqu’un motard meurt pendant une étape, on avance l’heure du départ suivant pour respecter une minute de silence à sa mémoire et on neutralise l’étape du jour... Pourtant ce motard savait à quoi s’en tenir en tant que professionnel de la compétition. Lorsque l’on l’on tue un Africain, on ne s’arrête même pas !!! Le chrono tourne, et... on a peur de se faire lyncher par la population... Petites anecdotes démontrant l’état d’esprit des organisateurs :
Lorsque j’ai pris par à cette épreuve, toute la nourriture, toute la boisson (et une partie des carburants) étaient importés de France, par Africatours, à l’époque. Le bivouac était organisé de manière à ce que les population locales n’en tirent aucun profit, si ce n’est celui de ramasser les barquettes alu vides et les canettes abandonnées...
L’organisation n’a jamais accepter de ramasser les épaves de voitures et motos accidentées, arguant même que cela pouvait servir aux populations autochtones, spécialistes de la récupération... L’Afrique doit être une poubelle ! Le même comportement en France est passible de fortes amendes.
Je ne parle pas des conseils que Thierry Sabine donnait aux concurrents lors du premier briefing, concernant les mises en garde contre les populations des pays traversés...
Une note positive, bien que personnelle. Ayant du abandonner la course assez rapidement, je la poursuivais à mon rythme et pu découvrir ce continent auquel je me consacre depuis dans une toute autre idée, celle du partage des cultures et des valeurs de l’Afrique avec un public français encore plein d’idées reçues et d’appréhensions.
Continuez votre lutte. Les "canonballs" sont depuis longtemps interdits aux Etats-Unis et en France, et les participants à ces épreuves illicites sont passibles de peines de prison. Mais l’Afrique est un si pratique terrain d’essai...
La pétition pour la suppression du Paris-Dakar est à signer au : http://www.gopetition.com/online/77... _________________ " Triste époque que celle où il est plus difficile de briser un préjugé qu'un atome " ( Albert Einstein )
Depuis six ans, une limitation de vitesse à 50 km/h a été mise en place dans les zones habitées et des messages de prévention sont diffusés pour avertir la population du passage du rallye. Et depuis l'année dernière, l'organisation a les moyens de contrôler chaque véhicule grâce à un mouchard placé dans son GPS.
D'ailleurs, les deux accidents mortels n'ont pas eu lieu dans des villages. Le premier s'est déroulé vendredi à 6 km de la première zone habitée dans une spéciale et le second, samedi, sur une route nationale empruntée par les véhicules d'assistance.
"Même si la finalité est la même malheureusement, ce sont deux choses différentes", a souligné Bruno Saby (Volkswagen). "Hier cela se passait pendant la course, aujourd'hui c'est un accident de la circulation. Il ne faut pas confondre."
Il reste que ce dernier accident soulève la question de l'augmentation de la taille du rallye. Depuis quelques années, il bat record sur record de participation et le nombre de véhicules d'assistance ne cesse de gonfler. Cette année, 712 véhicules sont partis de Lisbonne, sans compter ceux de l'organisation.
"Ca fait deux ans qu'on part avec ces chiffres-là et j'ai l'impression qu'on les maîtrise", affirmait pourtant dimanche dernier le directeur de l'épreuve Etienne Lavigne à Nouakchott.
Or, sur l'étape Labé-Tambacounda, vendredi, les images montraient clairement qu'après le passage des premiers concurrents, la vigilance des spectateurs s'atténuait.
"C'est aux pays traversés de faire attention et de mettre les moyens à disposition pour canaliser la foule", estime Thierry Magnaldi (Schlesser-Ford).
Difficile pourtant à demander aux Etats traversés, tant cela requiert souvent une infrastructure au-dessus de leurs moyens. C'est sans doute davantage aux organisateurs de mieux jauger les risques.
Vendredi, ils ont simplement songé à décaler le départ de l'étape, alors qu'ils avaient pu constater le jeudi soir la difficulté à canaliser l'enthousiasme de la foule guinéenne.
Le rallye doit donc peut-être songer à éviter désormais ces zones trop densément peuplées. Surtout si, comme l'admet Etienne Lavigne, "l'accident est malheureusement possible dès le début d'une compétition de sports mécaniques qui se déroule sur ce type de terrain."
Certains concurrents commencent à s'y résoudre. "Les organisateurs vont devoir prospecter dans des pays, où il n'y a pas de population", estime Saby.
Quoi qu'il en soit, bien peu évoquent un possible arrêt du rallye, tant il leur semble ancré dans le paysage sportif. Ils soulignent également que la course génère directement ou indirectement de nombreux emplois.
Et le maintien de la dernière étape, non chronométrée, avec remise des trophées sur un podium au Lac Rose dimanche n'est guère plus critiqué. "Il faut qu'il y ait une arrivée, je ne vois pas ce qu'ils peuvent faire", déclare Magnaldi.
David Frétigné (Yamaha) estime néanmoins que "si ça peut provoquer une prise de conscience, bien sûr, il ne faut pas courir demain (dimanche)", estime le motard de Villefranche-de-Rouergue. "Il faut le faire pour les petits."
Seuls les sous les interessent et rien d'autres, ces pauvres minables organisateurs de rallye!
Le fait qu'il y ait des morts ne les motive même pas à instaurer plus de mesures de sécurité!
C'est bien normal même pour eux, comme ce sont des africains qui meurent, ça ne choque personne!
Ces gens quittent leur continent, pour aller tuer des africains chez eux!
J'aimerais bien que ce soit les africains qui quittent chez eux pour installer une course en europe qui tue des jeunes européens, et comme ça on verra comment ils réagiront!
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