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Atelier sur la prévention des conflits armés en Afrique de l'ouest: Les puissances étrangères accusées de déstabiliser la région


Le Réseau ouest africain pour l'édification de la paix ( WANEP ) a organisé, le jeudi 16 mars dernier, la cérémonie de clôture d'un atelier de réflexion qu'il a initié durant deux jours sur la prévention des conflits armés en Afrique de l'Ouest.

L'atelier sur la prévention des conflits armés en Afrique de l'Ouest organisé à l'hôtel Manhattan Suite sis à la Riviera, Attoban par le Réseau ouest-africain pour l'édification de la paix ( WANEP en anglais), a pris fin le jeudi 16 mars dernier.
Au terme de deux jours de travaux, les participants ont estimé que les conflits armés dans la sous-région, notamment le cas ivoirien sont dus aux “velléités des puissances étrangères de contrôler les richesses nationales”.
L'atelier avait pour objectif l'adaptation au contexte ivoirien des recommandations de la première conférence mondiale sur la prévention des conflits qui s'est tenue du 19 au 21 juillet à l'ONU. Elle visait la concrétisation d'un nouveau partenariat entre la société civile et les Nations unies dénommé Partenariat global pour la prévention des conflits armés (GPPAC), établit le diagnostic des crises dans la sous- région. Pour ce faire, la quarantaine de participants parmi lesquels des représentants des ministères de l'Intérieur, de la Justice, de la Femme et des ONG venues des quatre coins du pays a établi un plan d'action applicable sur le terrain dans les plus brefs délais. Dans ce document, plusieurs causes économiques et socio - politiques des conflits ont été identifiées. On note le mode d'accession au pouvoir, le manque de culture politique et démocratique, la tribalisation du pouvoir, la mauvaise gestion des alliances politiques, la nouvelle politique d'identification, le problème du foncier et la crise économique et la diminution des ressources face à la croissance démographique....
Face à ce tableau, les participants ont recommandé le renforcement des capacités, la prise en compte des préoccupations des jeunes, la prise en compte de la question du genre préconisée par la résolution 1325 du Conseil de sécurité et l'alerte précoce.
Selon M. Emmanuel Bombande, directeur exécutif au secrétariat régional du WANEP, l'alerte précoce se fera à travers un système de réseau tant au niveau sous régional qu'international. “Il s'agira d'intensifier la collaboration entre les acteurs du peacebuilding de la sous- région. Mais surtout , il faudra utiliser au maximum les forums d'échanges internationaux pour faire la lumière sur ce qui se passe dans des régions spécifiques” a-t- il expliqué. A sa suite, la coordinatrice nationale du WANEP, Mme Yoli Bi Koné Marguerite a avancé que la collaboration internationale permettra de dénoncer les puissances étrangères et autres multinationales passer maîtres dans la création et l'activation des conflits armés à travers le monde et surtout en Afrique. “En effet, a-t-elle indiqué, lorsqu'elles seront ainsi dénoncés publiquement, ces puissances seront bien obligées de freiner leurs élans destructeurs ”

faustinyao2000@yahoo.fr



Faustin Yao K

http://news.abidjan.net/presse/notrevoie.htm
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"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"