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ANKH : Revue d’Égyptologie et des Civilisations Africaine

 
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Soundjata Kéita
Super Posteur


Inscrit le: 06 Mai 2005
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MessagePosté le: Lun 27 Fév 2006 21:18    Sujet du message: ANKH : Revue d’Égyptologie et des Civilisations Africaine Répondre en citant

ANKH, la Revue d’Égyptologie et des Civilisations Africaines


SCIENCES HUMAINES ET SCIENCES EXACTES


La Revue d’Égyptologie et des Civilisations Africaines ANKH fait partie du « Best » de ce que la communauté noire produit en Sciences humaines et en Sciences exactes. Rien d’étonnant lorsque l’on sait que la direction est assurée par le Savant et chef de file de l’école d’égyptologie africaine Théophile Obenga et le Docteur en Sciences Cheikh M’Backé Diop (fils aîné du génie, Cheikh Anta Diop).

Le Numéro 12/13 est enfin disponible.



Pour ceux qui ne le savent pas encore, la Revue ANKH est une revue scientifique de « Haut vol ». Nous sommes très fier de cette production qui est le fruit de scientifiques Kamits.

UN PETIT RAPPEL


Numéro 1 – Février 1992


• L’œuvre de Cheikh Anta Diop
• Préhistoire, Égypte ancienne
• Écritures africaines, Hiéroglyphes sur ordinateur
• Photons, gravitons et cosmochronologie

Numéro 2 – Avril 1993

• Aristote et l’Égypte
• Le mer (la houe, outil agricole)
• Égyptien pharaonique, copte et langues négro-africaines modernes
• Histoire de la population de l’Afrique noire
• Mathématique des systèmes flous
• Rotation des galaxies

Numéro 3 – Juin 1994

• La stèle d’Iritisen
• L’Eau et les rites funéraires égyptiens
• Les Candaces de Nubie
• Le vocable Akhu
• Sceptres d’Égypte et d’Afrique noire
• L’origine africaine de l’homme moderne
• Expansion de l’Univers et invariance des lois physiques

Numéro 4/5 – 1995 - 1996

• Égypte ancienne (Le site archéologique de Nabta Playa ; Herkouf au pays de Yam ; Conception de l’Histoire ; Pensée et légendes ; les coiffures ; Les relations de parenté ; La décoration des tombeaux ; La sphère céleste ; La mesure du cercle et de la spère
• L’Afrique ancienne : peuples et migrations
• L’écriture éthiopienne
• La métallurgie du fer en Afrique
• La masse cachée des galaxies



Le Professeur Théophile Obenga en Martinique


Numéro 6/7 – 1997 - 1998

• Anthropologie pharaonique
• L’eau : divinités et hydronymie
• Langue et hiéroglyphes
• La Nubie ancienne
• Le Sahara ancien
• Aristote et les anciens Égyptiens
• Astronomie égyptienne : la lune
• La mathématique égyptienne
• Un problème de Bernoulli

Numéro 8/9 – 1999 - 2000

• Anciens Égyptiens et mélanine
• Relations Nubie / Égypte
• La reine Ahmès-Nefertari
• Rituels en Égypte ancienne
• L’Afrique berceau de l’écriture
• La médecine en Égypte ancienne
• L’Égypte ancienne et la Chine : l’eau
• Métallurgie du fer et Archéologie
• Passé de l’Afrique et datations
• Papyrus mathématique : la pyramide
• Inventeurs Africains-Américains
• La recherche scientifique en Afrique

Numéro 10/11 – 2001 - 2002

• Les 10 ans de ANKH
• Les assises d’Éléphantine
• La parenté égyptienne
• Le concept Séshéta (secret, …)
• La langue de l’ancienne Égypte
• L’Égypte pharaonique et Israël
• L’étymologie de Moïse
• L’astronomie - Sirius
• Le big-bang
• Problèmes de Didon

Numéro 12/13 – 2003 - 2004

• La pensée morale égyptienne
• Les Maximes de Ptahhotep
• L’égyptien ancien et le dagara
• L’étymologie de Gorille
• L’origine égyptienne des Peuls
• Des Grands Lacs au Fayoum : l’Odyssée des pêcheurs
• Le déchiffrement de l’os d’Ishango


Séance de dédicace pour le Dr. Cheikh M’Backé Diop en Guadeloupe


Contacts :

Association Khepera, BP11, 91192 GIF-SUR-YVETTE CEDEX – France

www.ankhonline.com

Ankh, Oudja, Sénèb !



Croix Ankh (elle signifie « Vie »)


Source : http://www.africamaat.com/article.php3?id_article=315

Bon ben tout est dit dans cette article.
Si vous souhaitez véritablement faire exploser vos connaissances dans cette discipline qu'est l'Egyptologie; si vous souhaitez rattraper ainsi les 50 ans de retard imposés par la béhattitude inconséquente de l'égyptomanie occidentale se basant naïvement sur l'étude sémitico-centrée d'une civilisation négro-africaine ; si vous souhaitez vous sortir du flou artistique entourant une civilisation qui décidément, ne saurait souffrir d'études scientifiques approfondies tant elle semble pétri de mystères incompréhensibles. Alors cette revue est faite pour vous.

En effet, il faut bien comprendre qu'il est tout simplement impossible d'appréhender et d'étuder sérieusement et sereinement l'Egypte Antique si l'on se passe des clés africaines indispensables à sa compréhension.



Hotep, Soundjata
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Soundjata Kéita
Super Posteur


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MessagePosté le: Dim 04 Juin 2006 04:39    Sujet du message: Répondre en citant

Présentation du dernier numéro par le rédac'chef d'Afrikara :

"ANKH, Revue d'égyptologie et des civilisations africaines : Un nouveau paradigme sur l’histoire africaine et universelle
01/07/2005

Alors que le récent numéro [12/13] de la revue Ankh est paru en mars 2005, il est opportun de présenter cette publication à un public exigeant, en quête de nouveaux horizons de la recherche scientifique. Les attentes heuristiques réellement prometteuses qu’elle héberge, tant par sa rigueur, ses innovations thématiques, que par l’imagination créatrice de sa ligne éditoriale font de cette revue une publication d’élite, assumant un leadership effectif dans biens des domaines de l’histoire, de l’égyptologie, de la paléontologie, de la linguistique à la suite de Cheikh Anta Diop.

Le numéro 12/13 présente au moins une heureuse originalité formelle, celle de s’introduire en trois langues de travail, le français, l’anglais, et … le Swahili langue adoptée par l’Union africaine. Cet ancrage africain donne une perspective à partir de laquelle les questionnements universels fourmillent, ainsi que ce fut le cas dès les premiers pas d’homo sapiens sapiens.

Au-delà de cette entorse formelle mais éminemment symbolique à l’eurocentrisme dans l’expression scientifique acquise, Ankh nous transporte au cœur des âges reculés et pourtant si familiers de la pensée morale égyptienne, avec le philosophe Yoporeka. Il y découvre des interrogations précoces, vite attribuée aux Grecs, portant sur l’éthique, le beau, le vrai, le juste, l’équité…, et auxquelles nos sociétés d’aujourd’hui accordent une importance première.

L’Odyssée des pêcheurs des Grands Lacs au Fayoum de Babacar Sall [égyptologue, université Cheikh Anta Diop, Dakar] retrace le processus de civilisation négro-africain pré-égyptien à partir d’une relation longue, industriellement et culturellement structurante à la mer, à la pêche.

L’astrophysicien Jean-Paul M’Belek, au travers d’un papier richement argumenté sur « Le déchiffrement de l’Os d’Ishango » discute de la proto-histoire et de l’histoire universelle des mathématiques qui retrouvent leur berceau africain. Ce qui aurait pu couler de source du fait de l’antériorité de l’humain comme tel sur le continent. Cet article qui décrypte un document mathématique daté de 23 000 ans avant l’ère chrétienne apporte une substance historique fraîche à une réflexion mathématique forte, d’où un os, fait d’histoire et objet d’archéologie, change l’histoire des sciences.

La linguistique, particulièrement la linguistique historique comparative, chère au professeur Théophile Obenga donne à ce numéro toute sa complétude méthodologique. Le professeur émérite rapproche ici le Dagara -langue parlée au Burkina Faso- de l’Egyptien ancien à partir de parentés morphologiques dans la plus grande exigence. L’exercice, d’une haute technicité, érudition et d’une grande minutie a valeur d’exemple. Il illustre la domination de la méthode Saussure-Meillet-Benveniste, de l’investigation rigoureuse et de la créativité, sur des considérations adultérines au procès scientifique. La recherche d’un ancêtre commun prédialectal aux langues négro-africaines d’Egypte antique et du reste du continent, les parentés génétiques entre les langues, la reconstruction d’une famille de langues,… sont les problématiques centrales à la linguistique historique comparative. Elles autorisent des rapprochements expurgés de coïncidences fortuites limitées à des consonances ou des homonymies statiques. Il ne faudra pas moins que l’étude de l’organisation du système verbal, la formation grammaticale du pluriel, d’abstraits, l’expression grammaticale d’équivalence ou du passé verbale en sus des particules de liaison pour que le chairman des études africaines de l’Université de San Francisco, directeur de la revue Ankh, parviennent à ses fins. Elégamment.

D’autres articles mériteraient d’être mentionnés pour leur contenu, leur thématique, le site internet www.ankhonline.com sera d’un appui certain aux esprits intéressés. La revue est aussi disponible dans les librairies Présence Africaine, Tamery, Anibwe…

Présentation de la revue Ankh [source Ankhonline.com]
L'œuvre de Cheikh Anta Diop a montré la nécessité pour l'Afrique d'un retour à l'Égypte ancienne dans tous les domaines : celui des sciences, de l'art, de la littérature, du droit, etc. Cette démarche historique, loin d'être conçue comme un repli sur soi ou comme une délectation sur un passé brillant, permet à Cheikh Anta Diop de définir le cadre de réflexion approprié pour poser en termes corrects, en Afrique, l'ensemble des problèmes culturels, économiques, scientifiques, techniques, etc. et pour y apporter des solutions. Son œuvre ouvre la voie à la véritable renaissance du continent africain.
C'est dans cette perspective qu'il convient de situer l'existence de la revue ANKH, Revue d'égyptologie et des civilisations africaines. Son nom, ANKH, signifie la "Vie" en langue égyptienne pharaonique.
Créée en 1992, et parue pour la première fois, symboliquement en février cette même année, la revue ANKH est dédiée aux sciences humaines et aux sciences exactes, domaines dans lesquels elle veut stimuler la recherche.
Elle est dirigée par le professeur Théophile Obenga, égyptologue et linguiste réputé, et ses collaborateurs sont des universitaires de divers pays, ce qui traduit aussi l'ouverture internationale de la revue ANKH.
L'œuvre de Cheikh Anta Diop a introduit le temps et l'unité dans les études africaines sortant ainsi l'Afrique du carcan ahistorique et ethnographique dans lequel les historiens africanistes traditionnels l'avaient enfermée. Grâce à une approche méthodologique qui s'appuie sur des études diachroniques, sur le comparatisme historique, sur la pluridisciplinarité (archéologie, linguistique, ethnonymie/toponymie, sociologie, sciences exactes, etc.), sur une vision à la fois analytique et synthétique, il lui a été possible de rendre aux faits historiques, sociologiques, linguistiques, culturels, etc. du continent africain en particulier, leur cohérence, leur intelligibilité.

La revue ANKH veut contribuer au progrès des connaissances selon les multiples directions de recherches fécondes définies dans l‘œuvre de Cheikh Anta Diop, parmi lesquelles :
L'origine africaine de l'humanité et le processus de différentiation raciale,
L'origine noire de la civilisation égypto-nubienne, le peuplement de la vallée du Nil,
L'origine égyptienne de l'écriture, des sciences, des arts, des lettres, de la philosophie, du droit dans la civilisation occidentale (Grèce),
L'origine égyptienne des religions révélées,
L'identification des grands courants migratoires et la formation des ethnies africaines,
La parenté linguistique, culturelle entre l'Égypte et l'Afrique noire,
L'ancienneté et le développement de la métallurgie du fer en Afrique,
Les deux berceaux culturels septentrional et méridional : étude du patriarcat et du matriarcat,
La formation et l'organisation des États africains après le déclin de l'Égypte,
L'État et la révolution de l'Antiquité à nos jours,
L'origine du monde sémitique,
L'origine des Berbères,
L'émergence de l'Espagne et du Portugal à l'aube des temps modernes,
Les relations avec le monde précolombien, etc.


Les articles qui paraissent dans la revue ANKH témoignent de cette orientation nouvelle et fructueuse de la recherche historique africaine.
La revue ANKH est destinée non seulement aux spécialistes mais aussi au lecteur curieux, intéressé par le passé, le présent et l'avenir de l'Afrique et de l'humanité.

Z.B.

http://www.afrikara.com/index.php?page=contenu&art=717



Hotep, Soundjata
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OGOTEMMELI
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MessagePosté le: Sam 16 Mai 2009 05:17    Sujet du message: Répondre en citant

Le n°17 de la revue ANKH est paru !

On y trouve un très bel hommage de Théophile Obenga à Aimé Césaire, et un non moins stimulant hommage du même auteur à Anténor Firmin, l'un des tous premiers égyptologues nègres après Martin Delany (auquel d'ailleurs ANKH avait rendu hommage).

En grand savant d'égyptologie qu'il est, Théophile Obenga est bien placé pour montrer en quoi Antenor Firmin peut être considéré comme un égyptologue de haut niveau (relativement à son époque), notamment grâce à sa connaissance pointue de la langue égyptienne, en particulier de sa phonologie...

Par ailleurs, j'ai particulièrement aimé le très court article de Yoporeka Somet sur "L'identification d'un idéogramme..." réputé jusqu'alors "inconnu", "incertain" : une énième preuve qu'il suffit de confronter l'Egypte aux autres cultures négro-africaines pour aussitôt lever des pans de voile sur les zones d'ombre de la connaissance scientifique des unes et de l'autre...

En effet, cet idéogramme (noté Aa7 dans la Sign List) représente un objet que les égyptologues occidentaux n'ont pu identifier pour la simple raison qu'ils ne connaissancent pas un tel objet dans leur propre culture matérielle. Or, cet outil est utilisé encore aujourd'hui en Afrique Noire, très vraisemblablement de la même manière qu'il l'était à Kamê : en tout cas, l'idée qui est liée à son image dans la langue kamê, à savoir "battre", est précisément ce à quoi sert cet objet dans les cultures africaines contemporaines (ex. Lobi du Burkina Faso) où Yoporeka Somet l'a rencontré. Il s'agit d'un outil en bois (de karité) qui sert à battre le sol, à damer la terre d'une terrasse de maison en terra "battue" !

J'ai des réminiscences d'un événement similaire survenu du temps d'Amadou Hampaté Bâ : Raymond Mauny, à moins que ce ne soit un autre africaniste de sa trempe, séchait sur l'interprétation précise de certaines des inscriptions rupestres du Sahara (nigérien ?). Lorsqu'il en eut connaissance, Hampaté Bâ comprit immédiatement ce que c'était. En effet, ces scènes le renvoyaient à des activités pastorales que ses congénères Peulhs pratiquaient encore ; si bien qu'en étant familier il n'avait aucune difficulté à reconnaître leur figuration même à des millénaires de distance chronologique...

Bref, pour paraphraser le sage Aliker (illustre compagnon d'Aimé Césaire), les Africains sont et restent les véritables experts de leurs propres civilisations ; ce que les africanistes et égyptomanes refusent à admettre : tant pis pour les falsificateurs et autres usurpateurs. ANKH fait le métier, sûrement, sereinement, avec quasiment au moins une innovation épistémique par numéro publié : Yoporeka Somet propose donc de retirer l'idéogramme Aa7 de la classe des "inconnus" pour l'introduire dans la section U, celle des outils agricoles, en tant que battoir, damoir, noté U42 (et U42A)...
_________________
http://www.afrocentricite.com/
Umoja Ni Nguvu !!!

Les Panafricanistes doivent s'unir, ou périr...
comme Um Nyobè,
comme Patrice Lumumba,
comme Walter Rodney,
comme Amilcar Cabral,
comme Thomas Sankara,
Et tant de leurs valeureux Ancêtres, souvent trop seuls au front...
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