A la tête d'une entreprise qui porte son nom, il rêve de s'imposer dans un secteur hautement concurrentiel.
Eugène Dipanda
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Il aura fallu faire preuve de détermination, d'abnégation et, surtout, d'ingéniosité, pour en arriver là. Dans un contexte marqué par la rareté des offres de travail salariés, Jules Tchikando a presque forgé lui-même son destin. Aujourd'hui, le jeune monsieur de 39 ans trône à la tête d'une entreprise éponyme, montée de toute pièce grâce à une solidarité familiale singulière. Créée en mars 2001, la société Tchikando & Frères opère dans le domaine de la transformation plastique et le conditionnement des produits cosmétiques. Un projet lancé à partir d'une simple étude de marché et d'une analyse des besoins du secteur effectuée par son principal promoteur. Cinq années plus tard, la petite affaire semble en plein essor malgré de nombreuses difficultés conjoncturelles.
Diplômé en gestion de l'Université de Yaoundé en 1991, Jules Tchikando a eu la chance, au moment de se lancer dans la vie active, de rencontrer sur son chemin des expatriés allemands plutôt intéressés par son projet. Ce sont eux qui, plus tard, l'aideront à trouver des "crédits fournisseur" et lui offriront des facilités pour l'acquisition de la matière première et des machines dont il avait besoin pour son business. Le reconditionnement des produits cosmétiques, la glycérine et la vaseline notamment, nécessite un approvisionnement constant en matière première, affirme Jules Tchikando. Dans le cas d'espèce, il s'agit de granulés plastiques, un produit dérivé du pétrole brut. Lequel est importé de l'Allemagne en même temps que certaines mécaniques et des moules qui, après la fonte de la matière première, serviront à donner corps à des flacons de 30 millilitres à 1 litre de contenu.
Un groupe permanent de 9 agents travaille sous la supervision du directeur général. En son absence au sein de la petite unité de production située au quartier Mendong à Yaoundé, Jules Tchikando est secondé par son frère cadet. L'entreprise est donc d'abord familiale. Et, quoique son Dg avoue qu'elle a connu une ascension graduelle depuis sa création, elle continue de faire figure de nain un secteur dominé par des structures plus importantes, à l'instar de Parfumerie Gandour, Vital Cosmétique ou Sipca, toutes basées à Douala. Mais, Jules Tchikando ne semble pas pour autant inquiété par cette concurrence.
"C'est vrai que les produits nigérians entrent frauduleusement dans notre marché.
Mais, nous essayons de nous battre au quotidien pour nous faire une petite place", déclare-t-il. La preuve, la société Tchikando & Frères compte plusieurs parfumeries et autres quincailleries parmi ses clients. Pour l'embouteillement du vinaigre et de certains diluants, la Pme est par ailleurs très souvent sollicitée par divers opérateurs économiques. Fort de ces opportunités, Jules Tchikando espère être plus compétitif à l'avenir, en investissant davantage dans le matériel de production. Le Dg ambitionne également d'étendre sa structure, en créant d'autres représentations de Tchikando & Frères à travers le pays. Entre-temps, Jules Tchikando avoue s'être relancé dans l'étude des marchés. Comme à ses débuts…
-------------------------------------------------------------------------------- _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
Siméon Noa,le Dg de Saf Solair Afric a du soleil à revendre
Siméon Noa, Le Dg de Saf Solair Afric est un spécialiste de la production d'énergie électrique.
Eugène Dipanda
Cyrille Nkontchou est le fondateur et le directeur général de Liquid Africa, une plate-forme financière et boursière online qui vous donne, en temps réel, les cotations de 18 places boursières africaines. L’entrepreneur nous parle de cette expérience unique. Interview
Cyrille Nkontchou est un sémillant jeune homme de 35 ans. Voilà trois ans, après une expérience de près de 10 ans dans le conseil et la finance chez Andersen Consulting et Merrill Lynch, ce Camerounais a crée Liquid Africa. Une plate-forme financière et boursière, unique en son genre, qui rassemble 18 places boursières africaines. Basée en Afrique du Sud, l’entreprise dispose également d’une représentation à Londres.
Afrik.com : Comment est né Liquid Africa ?
Cyrille Nkontchou : Liquid Africa est née d’une volonté de contribuer au développement du continent en fournissant un accès aisé aux opportunités d’investissements sur les plates-formes boursières africaines. En termes d’investissements, l’Afrique connaît trois handicaps majeurs : l’accès à l’information - une notion capitale sur les marchés boursiers - l’accès au marché et le problème du règlement/livraison - l’échange des titres contre règlement-. La plupart des systèmes de transaction, en Afrique, ne sont pas électroniques. Il faut donc attendre entre un et sept jours, après la transaction, pour disposer concrètement de ses actions. A contrario des pays occidentaux où cette étape se fait automatiquement. Liquid Africa permet de contourner simultanément tous ces obstacles. C’est un réseau d’intermédiaires qui opèrent sur 18 bourses africaines sur les vingt que compte le continent. Mais d’ici peu, nous serons présents au Mozambique et au Soudan. Les bourses africaines sont peu connues et nous sommes les seuls à offrir un accès unique centralisé sur tous ces marchés.
Afrik.com : Qui sont les clients de Liquid Africa ? Quels sont vos objectifs ?
Cyrille Nkontchou : Nos clients sont des particuliers mais surtout des fonds de pension marchés émergents (les fonds de pension qui s’intéressent aux marchés des pays en voie de développement, ndlr). Moins nombreux que les particuliers, ils sont les plus importants en termes de volume. Liquid Africa souhaite attirer de plus en plus d’investisseurs vers l’Afrique.
Afrik.com : En dépit du risque évident, les places boursières africaines semblent rentables ? Quelles sont les plus dynamiques ?
Cyrille Nkontchou : Les places financières africaines ont une meilleure performance comparée à leurs homologues européens ou américains, bien que le volume de transactions soit plus faible. Elles enregistrent en moyenne près de 250 millions de dollars de transactions par jour dont 220 du seul fait de l’Afrique du Sud. Cette performance se mesure par l’appréciation de l’indice boursier (panier des valeurs cotées par une bourse, ndlr). Notez que l’importance du risque est proportionnelle à celui du gain. Les investisseurs ne sont pas des philanthropes. Les bourses de l’Afrique du Nord, celles du Nigeria, du Kenya ou encore du Botswana comptent parmi les plus dynamiques.
Afrik.com : Pourquoi avoir choisi d’opérer via Internet ?
Cyrille Nkontchou : L’Internet est le seul support qui permette, à moindre coût, la dissémination de l’information. En général, les informations financières sont disponibles via des lignes dédiées qui sont beaucoup plus onéreuses qu’un accès Internet. Quel que soit l’endroit où l’on se trouve, l’on a accès à la même opportunité. Le net démocratise l’accès à l’information. En termes d’infrastructures également, Internet présente l’avantage de permettre de disposer à moindre coût d’applications. Le logiciel que nous utilisons sur Liquid Africa, parce qu’il est sur le Net, est facilement accessible à tous les intermédiaires. Auparavant, il aurait fallu envoyer un exemplaire du logiciel à chacun d’eux.
Afrik.com : Avec liquid Africa, nous sommes au cœur du e-business. Que pensez-vous du Nouveau partenariat pour le développement en Afrique (Nepad) qui prône le e-business comme l’une des sources du développement du continent ?
Cyrille Nkontchou : Le Nepad est une réelle opportunité mais il est important qu’il se matérialise en projets concrets. L’homme de la rue ne perçoit pas encore l’incidence du Nepad sur son quotidien. Cette initiative reste encore le projet d’une élite.
Baba Minga, jeune entrepreneur Camerounais, à Yaoundé
Cameroon-Info.Net: Pourriez-vous nous présenter votre entreprise ?
Baba Minga: Je me nomme BABA MINGA, 27 ans, de formation Baccalauréat en électronique et mon passage au «Department of Computer Sciences» de l’université Technologique de YOLA au Nigeria, et mes nombreuses expériences en entreprise et dans la formation en ligne sur le net en font de moi un électronicien et un Informaticien complet. Enfin, je suis l’un des géniteurs de PC-TECH.
PC-TECH est une entreprise camerounaise d’ingénierie, d’expertise et de maintenance dans le vaste ensemble des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (Informatique, Réseaux, Internet, Télécommunication, Electronique). Son organisation stratégique, son savoir faire et son expérience lui confèrent l’efficacité et la souplesse nécessaires pour mener à bien sa politique commerciale et vous proposer un éventail alléchant de produits adaptés à vos besoins quotidiens et d’avenir.
Le siege de PC-TECH se trouve sur L’Avenue Germaine,
Rue 1274, face Mairie Yaoundé V
Essos. BP 2589 Yaoundé.
Avec une branche dans la ville de Garoua, province du Nord.
Le centre de Yaoundé possède 13 ordinateurs personnels, operant Windows 95, 98, 2000 et XP.
PC-TECH offre des cours en Maintenance Informatique, Reseau, Bureautique, Initiation a l’Informatique et Publication Assistee par Ordinateur. La duree de formation s’etend sur 3 a 10 mois et les couts varient entre CFA135,000 et CFA350,000.
PC-TECH s’engage a offrir des heures de formation adaptees (en soiree) a l’emploi du temps des fonctionaires et public ne pouvant pas assister aux cours en matinees.
Baba Minga: Tout est parti d’une passion, d’une vision et surtout d’une dynamique qui nous animait mon ami frère Joseph BAYANGA et moi: PROPOSER AUX CLIENTS UN PEU DIFFÉREMMENT DES SERVICES DE QUALITÉS À DES PRIX ABORDABLES
C’est alors qu’après avoir longtemps travaillé pour le compte des entreprises de la place et vu les relations qu’on avait su entretenir, vu les défaillances des prestataires du terrain, nous avons décidé de mettre sur pied notre propre entreprise en Juillet 1999.
Cameroon-Info.Net: PC-TECH a-t-elle ete financee par des investissements privés, des prets ou des fonds personnels?
Baba Minga: Notre entreprise a été et reste financé par des fonds personnels que nous avons tant bien que mal générés lors de nos débuts.
Cameroon-Info.Net: Quels sont les obstacles que vous avez rencontres pendant la creation de votre compagnie ? Comment est-ce que ceux-ci ont ete surmontes?
Baba Minga: Les obstacles il y en aura toujours, les plus marquants sont: la croyance en ce qu’on veut faire, le financement et le fisc.
Pour les surmonter il a fallu de notre part beaucoup de courage (se lancer dans ce nouveau monde de défis perpétuels sans craintes), beaucoup de détermination (s’obstiner à foncer malgré les barrières) et beaucoup de sacrifices (travailler en non stop afin d’amasser le plus d’argent possible; se priver des loisirs).
Cameroon-Info.Net: Quelle est la cle du success pour une PME comme PC-TECH?
Baba Minga: La clé de succès pour les PME en général et PC-TECH en particulier c’est la disponibilité et la compétence.
Cameroon-Info.Net: Quelles sont les methodes de promotion que vous utilisez pour faire connaitre votre entreprise?
Baba Minga: Comme méthodes de promotion, je citerai d’abord et avant tout, le client bien servi et satisfait, le journaux spécialisés de la place et les journaux internationaux (ex : Afrique Magazine),et bientôt les chaînes de radio.
Cameroon-info.Net: Quelle est la nature de la competition sur le marche dans le lequel vous operez?
Baba Minga: Le marché des nouvelles technologies dans lequel nous opérons est un marché saturé dans les grandes villes mais si l’on rentre dans le fond des choses, fort est de constater que la bonne majorité est faite de charlatans et de « commerçants» intéressés uniquement par le gain et rien d’autre ; ceux-là sont appelés à disparaître. Les professionnels sont peu nombreux et sont contraints de faire la différence pour mieux régner.
Cameroon-Info.Net: Quelle est la nature de vos relations avec les autorites administratives locales…eg chambre de commerce?
Baba Minga: Les relations avec les autorités administratives se font de deux manières différentes: Les relations de formalités : pour les dossier administratifs comme la patente, les impôts etc…
Les relations de clientèle : pour les institutions faisant partie de notre portefeuille client.
En dehors de tout cela, nous remarquons que les institutions administratives locales comme la Chambre de commerce ne s’impliquent pas assez pour le soutien au développement des PME.
Cameroon-Info.Net: Votre compagnie est-elle membre d’une association ou regroupement des professionels dans son domaine?
Baba Minga: PC-TECH est un groupement de professionnels aussi sommes nous appelés à coopérer avec tous ceux et celles qui opèrent localement dans le même secteur d’activité que nous ; jusqu’ici il n’existe pas une association digne de ce nom mais tous les jalons sont posés pour que ceci soit effectif. Au niveau international, nous sommes soit, partenaires soit, membres de plusieurs regroupements d’échanges Nord-Sud (Direct Sud, Azlan, FOFM etc…).
Cameroon-Info.Net: Pensez-vous qu’une cooperation incluant un transfert de technologies soit necessaire entre dirrigeants des PMEs locales et Camerounais de la diaspora?
Baba Minga: Primo, le transfert de technologies est un souffle important pour le développement de l’Afrique, Secundo, la diaspora est une entité indissociable de sa racine Afrique donc il sera salutaire que le transfert de technologie soit un tâche primordiale de cette diaspora là, ce qui implique la plus que nécessité d’une coopération entre la diaspora « camerounaise » et les chefs d’entreprises locales.
Cameroon-Info.Net: Serez-vous interesses par une offre de partenariat avec une entreprise basee a l’etranger? Si oui, qu’attendez vous d’une eventuelle collaboration? Sinon pourquoi?
Baba Minga: Avoir une offre de partenariat avec une entreprise du Nord est pour nous d’un grand intérêt ; car elle joue un rôle remarquable : Favoriser les échanges NORD-SUD, Permettre l’introduction de nouveaux produits plus efficaces et plus compétitifs dans le marché local
Privilégier le transfert de technologies, Diligenter l’avancée technologique tant recherchée par le sud en vue de réduire le fossé numérique qui nous distingue du Nord.
Cameroon-Info.Net: Quel sont les objectifs de votre entreprise pour l’annee a venir?
Baba Minga: Nous avons placé l’année 2004 sous le signe d’Année du développement c’est à dire épanouir davantage notre entreprise afin de conquérir les marchés des villes peu éloignées et conquérir la sous région Afrique centrale avec une nouvelle dynamique.
Posté le: Mer 08 Mar 2006 12:46 Sujet du message: Merci Mop
Grand merci MOP nous avons besoin d'exemple ( Vorbild ) comme on dit chez toi en Allemagne.
Avec un peu de discipline , il est possible de reussir en afrique, car elle peut nous offrir beaucoup plus de possibilités d'investissement que cet occident en declin.
J'ai mon petit projet dans mon classeur en plus de mes petites economies , je m'envole dans deux mois pour tanter ma chance.
Aussi il est souhaitable que tout ceux qui perdent leur précieux temps à squater les vielles batisses à paris nous rejoignent dans ce combat.
Oui j'aime provoquer mais à quoi bon de passer une bonne trentaine d'une aussi courte vie à faire des travaux de secondes zone lorsque l'on sait qu'en fin de compte on se retrouvera avec une retraite qui d'ici 10 ans disparaitra - à la limite de l'acceptable???
Comment peut-on accepter rester debout pendant 8h 6/7 jrs avec un bon diplome dans la poche alors que le tout puissant nous a doté d'une matière grise plus puissante que tous les super computer reunis ?
J'insiste sur le fait de rappeler à ceux qui l'ignorent que l'afrique est le continent qui offre le plus haut retour sur investissement au monde et un marché boursier à haut profit aussi invraisemblable que cela puisse paraître.
Il y a deux jours de cela les spécialistes Allemands du Frankfurter Allgemein lançaient un appel aux PME allemandes en difficulté de chercher des marchés dans les pays du "tiers monde" , voilà d'autres signes qui montrent que les africains doivent davantage s'interesser aux possibilités que peut leur offrir le continent.
Nos parents ont trimé pour nous envoyer en occident apprendre ce qu'ils ignoraient afin que nous retournions améliorer les conditions de vie des populations restées au bercaille,et que faisons nous ? nous nous contentons de mendier une intégration illusoire en europe.
C'est un devoir pour tout Africain ayant appris un quelconque metier en occident de retourner l'ascensceur aux siens qui n'attendent que ça au lieu de seulement envoyer des WESTERN UNION mais d'une aide concrète sur le terrain.
L'adage chinois ne dit-il pas que :donnes du poisson à quelqu'un , il mourra de faim le jour où tu ne pourras pas l'assister MAIS apprends lui à pêcher et il s'en sortira toute une vie.
Nous sommes trop nombreux à vouloir justifier notre présence dans ce continent que le sang et la sueur de nos vieux ont bâti , nous sommes trop nombreux à refaire les mêmes erreurs que nos parents et très peu d'entre nous sommes prêts au sacrifice, on se plait au chaud à Paris Londres, Washington et à pondre des theories sur des vaines révolutions qu'on fête le Samedi soir à Atlantis ou pour ceux qui se croient être au-dessus de la conscience dont une promenade au musée du louvre ouvre la voie de la Kamité.
Autant je suis fier d'avoir pris des cours à L'institut Africamaat pendant une année afin de me reconnecter avec mes ancêtres autant je suis sideré par la négligeance dont fait preuve notre communauté à l'égard de la finance et à fortiori l'économie, certains de mes collègues d'africamaat m'ont fait comprendre que l'argent n'était pas important qu'il n'y a que la troisième dimension ( le monde immateriel ) qui compte et que le monde materiel n'était que pure illusion et que le but recherché était donc de transcender l'illusion ( materiel , corp ) au réel ( immateriel , esprit ).
Je m'entêtais à leur rétorquer que: nos Anciens qui maîtrisaient les sciences de l'au-dela et qui avaient sans aucun doute reussi à dépasser les 5 sens qui conditionnent les hommes à l'etat primaire ne négligeaient pas pour autant l'économie la compta ou la finance qui étaient certes des disciplines du monde materiel ( illusion ) mais avaient également leur importance.
Il est enseigné dans la magnifique oeuvre de tzun su L' art de la guerre que je cite : combat ton ennemi avec ses propres armes. Ce n'est pas pour rien que les occidentaux se battent bec et ongle contre la prolifération de l'arme nucléaire parce que celle-ci est le socle de leur domination, en ce qui conserne l'économie , elle aussi est une autre geurre que nous ne pouvons pas et ne devons pas manquer de mener, c'est une bonne chose que les jeunes s'atèlent aujourd'hui au kamitisme historique ou afrocentrique mais ils ne doivent pas ignorer l'art du Kamitisme économique et financier.
C'est ce que les Asiatiques ont compris et que nous finirons par comprendre également je l'espère.
Dernière édition par essama le Mer 08 Mar 2006 17:24; édité 9 fois
Posté le: Mer 08 Mar 2006 12:55 Sujet du message: Re: Merci Mop
essama a écrit:
Grand merci MOP nous avons besoin d'exemple ( Vorbild ) comme on dit chez toi en Allemagne.
Avec un peu de discipline , il est possible de reussir en afrique je dirais même qu'elle nous offre plus de possibilités que cet occident en declin.
J'ai mon petit projet dans mon classeur en plus de mes petites economies , je m'envole dans deux mois pour tanter ma chance.
Aussi il est souhaitable que tout ceux qui perdent leur précieux temps à squater les vielles batisses à paris nous rejoignent dans ce combat.
Oui j'aime provoquer mais à quoi bon de passer une bonne trentaine d'une aussi courte vie à faire des travaux de secondes zone et en fin de compte s'étonner qu'on se retrouve avec une retraite - qui d'ici 10 ans disparaitra - à la limite de l'acceptable???
Comment peut-on accepter rester debout pendant 8h 6/7 jrs avec un bon diplome ds la poche alors que le tout puissant nous a doté d'une matière grise plus puissante que tous les super computer reunis??????
J'insiste et signe l'afrique offre le plus haut rendement sur investissement au monde et les bourses les plus compétentes aussi invraisemblable que cela puisse paraître.
Il y a de cela deux jours que les spécialistes Allemands du Frankfurter Allgemein lançaient un appel aux MPE allemandes qui en ce moment de crise ont d'énormes difficultés à trouver des marchés sur place d'aller dans les pays du "tiers monde" chercher des marchés , voilà autant de signes que les africains se doivent d'analyser et tirer des conclusions.
Ils ( nos parents )se sont trimés les tripes pour nous envoyer en occident apprendre ce qu'ils ignoraient afin que que nous retournions améliorer les vies des populations restées au bercaille,et que faisons nous ? on se contente de notre soi-disant comfort que nous offre l'etat bourreau ( France) .
C'est un devoir pour tout Africain ayant appris un quelconque metier en occident de retourner l'ascensseur aux siens qui n'attendent pas seulement les WESTERN UNION mais d'une aide concrète sur le terrain.
L'adage chinois ne dit-il pas que ,je cite: donnes du poisson à quelqu'un , il mourra de faim le jour où tu ne pourras pas l'assister MAIS apprends lui à pêcher et il s'en sortiras toute une vie.
Nous sommes trop nombreux à vouloir justifier notre présence dans ce continent que le sang et la sueur de nos vieux ont bâti , nous sommes trop nombreux à refaire les mêmes erreurs que nos parents bref nous sommes trop nombreux à être conformistes et très peu d'entre nous sommes prêts au sacrifice, on se plait au chaud à Paris London Washington et à pondre des theories sur des vaines révolutions qu'on fête le Samedi soir à Atlantis ou pour ceux qui se croient être au-dessus de la conscience dont une promenade au musée du louvre ouvre la voie de la Kamité.
Autant je suis fier d'avoir pris des cours à L'institut Africamaat pendant une année afin de me reconnecter avec mes ancêtres autant je suis sideré par la négligeance que fait montre notre communauté à l'égard de la finance et à fortiori l'économie; certain des collègues( d'africamaat) que j'ai eu la chance de fréquenter m'ont fait comprendre que l'argent n'était pas important qu'il n'y a que la troisième dimension ( le monde immateriel ) qui compte et que le monde materiel n'était que pure illusion , le but recherché était donc de transcender l'illusion ( materiel , corp ) au réel ( immateriel , esprit ).
Je m'entêtais à leur rétorquer que: nos Anciens qui maîtrisaient les sciences de l'au-dela et qui avaient sans aucun doute reussi à dépasser les 5 sens qui conditionnent les hommes à l'etat primaire ne négligeaient pas pour autant l'économie la compta ou la finance qui étaient certes des disciplines du monde materiel ( illusion ) mais n'étaient pas moins importantes à la survie des populations anciennes.
Il est enseigné dans la magnifique oeuvre de tzun su L' art de la guerre que je cite : combat ton ennemi avec ses propres armes. Ce n'est pas pour rien que les occidentaux se battent bec et ongle contre la prolifération de l'arme nucléaire parce que celle-ci est le socle de leur domination, en ce qui conserne l'économie , elle aussi est une autre geurre que nous ne pouvons pas - ne devons pas - manquer de mener car autant les jeunes s'atèlent aujourd'hui au kamitisme historique ou afrocentrique pour certains autant ils doivent - devraient- apprendre l'art du Kamitisme économique ou financier.
C'est ce que les Asiatiques ont compris et que ,je l'espère nous finiront par comprendre sinon il sera trop tard.
Excellent, j’ai aussi mon projet dans un petit classeur et j’espère (d’ici quelques mois) être de la partie…
Même si j’ai des réticences sur les modèles que j’appelle « occidentaux », je suis convaincu, qu’en toute humilité, nous devons transmettre notre « savoir faire » acquis en occident.
Après, nous pourrons toujours rectifier et adapter à notre propre culture.
Quoi qu’il en soit, bonne chance à toi mon frère. _________________ "Nous avons accepté l'inacceptable"
JP Bemba
« Africa Food », une expérience congolaise réussie dans l’industrie agroalimentaire
Par M.KIBOKO
Les petites et moyennes entreprises sont le moteur du développement d’un pays. Et pourtant en République démocratique du Congo, les Pme ne bénéficient quasiment pas de soutient de l’Etat au démarrage de leurs projets. « Africa Food » est l’une des Pme congolaises qui n’a reçu aucune assistance de l’Etat pour sa réalisation et qui, en dépit de l’environnement économique hostile aux affaires, est parvenue à se créer un créneau. Cette Pme, spécialisée dans la transformation et la conservation des produits agroalimentaires, est le fruit de la seule volonté de réussir d’un promoteur congolais, Hilaire Mukoie Dandja. Africa Food exporte, après transformation et conservation, vers le marché de l’Union européenne des produits issus de l’agriculture congolaise.
L’idée est plutôt partie de Belgique où Hilaire Mukoie Dandja résidait et tenait un petit magasin des produits exotiques. De là, il a senti le besoin des milliers de Congolais vivant en Europe et particulièrement en Belgique de consommer des produits du terroir. Ainsi, il a trouvé un grand opérateur propriétaire d’un magasin des produits exotiques africains à qui il a présenté son projet de monter une Pme spécialisée dans la transformation et la conservation des produits de l’agriculture congolaise. Ce partenaire a accepté de pré-financer les commandes, ce qui lui a permis à ce jeune entrepreneur d’avoir un fonds de roulement pour le démarrage de son entreprise.
De retour au pays, il monte à Kinshasa, « Africa Food » avec comme vocation de pérenniser la présence des produits saisonniers sur le marché pendant toute l’année. Outre le marché européen, première destination des produits de Africa Food, cette unité de production travaille aussi avec des partenaires congolais de Kinshasa qui commercialisent ses produits dans les grandes surfaces de la capitale.
CHAINE DE PRODUCTION
Africa Food s’approvisionne en matières premières auprès des paysans opérant dans la périphérie de Kinshasa. Ces produits sont ensuite amenés dans ses installations, à Kingabwa, pour y être transformés et conservés dans des boîtes, bouteilles ou autres paquets. Le traitement et l’empaquetage se font selon les normes admises dans la zone euro, sinon ces produits destinés essentiellement à l’exportation ne seraient pas admis sur le marché européen. Une fois sur le marché e uropéen, les produits de Africa Food sont dispatchés aux différents partenaires qui les commercialisent principalement en Belgique et en Angleterre.
Pour la transformation et la conservation, cette Pme utilise des équipements modernes : une Sertisseuse pour la pasteurisation et la stérilisation, un Autoclave pour la cuisson des aliments et biens d’autres appareils pour la mise en boite ou encore l’étiquetage. La Sertisseuse qui est opérationnelle actuellement a une capacité installée de 300 bouteilles par heure.
L’Entreprise entend installer une 2è machine d’une capacité de 1500 bouteilles par heures. Cet équipement est déjà acquis et n’attend que l’installation par des spécialistes.
PRODUITS COMMERCIALISES
Africa Food a toute une gamme de produits agricoles auxquels il donne de la valeur ajoutée. Au total, on dénombre une dizaine de produits qu’il met en vente, soit ici à Kinshasa, soit en Europe. Dans le lot, on dénombre la pâte d’arachide, le vin de palme, les feuilles de manioc, l’Oseille, le Sakasaka, la farine de manioc, la farine de chenilles ou encore l’huile de palme, le vin de miel ou encore les haricots. Certains de ces produits subissent une légère transformation, d’autres, juste un conditionnement.
Précisons que tous ces produits sont des produits bio, très prisés sur le marché européen à l’heure à où la course à l’industrialisation pousse aux Ogm (Organisme génétiquement modifié). « Nous produisons (nos produits) selon les normes internationales de manière à être en phase avec la mondialisation. Tout autant, nous misons sur la qualité de nos produits. C’est pourquoi nous sommes en discussion avec les Sud-africains pour qu’on nous installe un laboratoire d’analyse microbiologique de manière à pouvoir tester minutieusement nos matières premières pour éviter toute contamination avant de passer à la phase de transformation et de conservation », a dit le promoteur de Africa Food, arguant que sans la quête permanent de la qualité son entreprise n’aurait pas tenu le coup.
UN ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE HOSTILE
Tout en reconnaissant que les dirigeants congolais ont fait des avancées significatives dans le souci d’assainir le climat des affaires en Rdc, les opérateurs économiques ne cachent pas pour avouer que beaucoup restent encore à faire. Et notamment dans le domaine de financement des projets et de la réforme fiscale et parafiscale.
Le propriétaire de Africa Food ne voit aucunement la main de l’Etat dans la promotion de ses activités encore moins dans le développement de son entreprise. L’Etat n’accorde pas de subventions aux agriculteurs qu’il n’encadre pas non plus. Par contre, les Pme se sentent étouffées et même harcelées par la panoplie des taxes auxquelles elles doivent faire face et par les tracasseries de tous ordres.
En ce qui le concerne, le promoteur de Africa Food déplore que les paysans congolais, ses principaux fournisseurs, sont abandonnés à leur triste sort et contraints à une agriculture de subsistance du fait de manque de marché pour écouler leur produits.
Il estime que le développement de son entreprise devrait aller de pair avec celui des agriculteurs de sorte que s’il a besoin d’une grande quantité des produits qu’ils puisse les trouver auprès de ceux-ci.
PERSPECTIVES
Alors que l’essentiel de son activité est tourné vers l’exportation, Africa Food compte conquérir le marché congolais. Ce qui, selon son promoteur, nécessite l’augmentation de sa capacité de production qui à son tour demande que les agriculteurs, ses fournisseurs des matières premières, produisent suffisamment. Or, ceux-ci étant privés de voies d’écoulement de leur produits ne sont pas tentés à augmenter leur production parce que les acheteurs ont du mal à accéder aux centres de collecte installés dans l’arrière pays.
De l’avis de Hilaire Mukoie, Africa Food aimerait avoir des centres de collecte dans l’arrière pays pour acheter à un bon prix et revendre à un prix accessible à la bourse du congolais moyen d’abord et pour être compétitif sur le marché européen. Pour ce faire, dit-il, l’apport de l’Etat est déterminant dans le développement des activités agricoles des paysans. Selon lui, l’Etat devra aider les paysans à se regrouper en coopérative pour augmenter leurs productions et construire des routes de desserte agricole.
Si les paysan écoule facilement son produit, cela va l’inciter à produire davantage et à développer l’agriculture dans le milieu rural avec comme conséquence freiner l’exode rural et diminuer le chômage et surtout créer une jonction entre l’agriculture et l’industrie agroalimentaire. « Je vous assure que l’industrie agroalimentaire, à coté d’une agriculture florissante, crée un développement durable, c’est dont le pays a besoin ».
Bien plus, Africa Food est intéressé par le marché africain pour exporter ses produits. Il lorgne particulièrement vers les marchés sud-africain, angolais et du Congo-Brazzaville.
En ce qui le concerne, le promoteur de Africa Food déplore que les paysans congolais, ses principaux fournisseurs, sont abandonnés à leur triste sort et contraints à une agriculture de subsistance du fait de manque de marché pour écouler leur produits.
Citation:
Africa Food compte conquérir le marché congolais. Ce qui, selon son promoteur, nécessite l’augmentation de sa capacité de production qui à son tour demande que les agriculteurs, ses fournisseurs des matières premières, produisent suffisamment. Or, ceux-ci étant privés de voies d’écoulement de leur produits ne sont pas tentés à augmenter leur production parce que les acheteurs ont du mal à accéder aux centres de collecte installés dans l’arrière pays.
Citation:
Pour ce faire, dit-il, l’apport de l’Etat est déterminant dans le développement des activités agricoles des paysans. Selon lui, l’Etat devra aider les paysans à se regrouper en coopérative pour augmenter leurs productions et construire des routes de desserte agricole.
Citation:
Si les paysan écoule facilement son produit, cela va l’inciter à produire davantage et à développer l’agriculture dans le milieu rural avec comme conséquence freiner l’exode rural et diminuer le chômage et surtout créer une jonction entre l’agriculture et l’industrie agroalimentaire. « Je vous assure que l’industrie agroalimentaire, à coté d’une agriculture florissante, crée un développement durable, c’est dont le pays a besoin ».
L’industrie agroalimentaire africaine pourrait être la plus florissante au monde en raison de la richesse et de la diversité des terres.
Mais dans un contexte de guerre économique permanente , les occidentaux, en s’appuyant sur le FMI et la banque mondiale, font pression sur les gouvernements africains (plans d’ajustement, règles du commerce à géometrie variable lorsqu'il s'agit des africains…etc.…) de telle sorte que notre agriculture est abandonnée par les états, qui ne la subventionne pas ou pas assez et par les jeunes qui ne reçoivent plus le savoir-faire des anciens…
Et les occidentaux, petit à petit, discrètement, font venir leurs propres payants en Afrique (Sénégal, Soudan etc.) en sous-entendant que les africains ne sont pas compétents…
C’est une guerre…
Ce qui serait intéressant, c’est l’éclosion d’entreprises telles que « « Africa Food » sur tout le continent, de telle sorte qu’elles forment un lobby puissant qui pourrait peser de manière efficace et venir en aide (donnant-donnant) à nos payants… _________________ "Nous avons accepté l'inacceptable"
JP Bemba
Drapée dans un grand boubou rose, la Nigérienne Amina Hassane Wangari en impose par son allure altière. Cette femme se bat depuis une dizaine d’années pour développer Ciminti Import-Export B.T.P. et C.E.T Wangari, son complexe d’entreprises, spécialisé dans l’import-export, la construction, l’enseignement général et technique. "Quand j'ai commencé en 1997, je n’avais que 40 millions de Fcfa. Aujourd’hui mon chiffre d’affaires dépasse les 785 millions ", confie-t-elle en marge d’un séminaire sur les Petites et moyennes entreprises (Pme) agroalimentaires, organisé fin février à Cotonou, la métropole du Bénin, par le Centre technique de coopération agricole et rurale (Cta). La Sénégalaise Bineta Coulibaly, une autre participante, a connu un parcours identique : de 35 000 Fcfa en 1992 elle a su porter à 30 millions, quatorze ans après, le capital de La Vivrière, sa société de production et de vente de denrées alimentaires à base de céréales.
Nombre d'entrepreneuses d’Afrique peuvent se prévaloir d’une telle réussite. Dans la plupart des pays francophones d’Afrique de l’Ouest, l’émergence de cette classe d’entrepreneurs féminins date d’un peu plus d’une quinzaine d’années. "Elle est en grande partie le résultat des changements provoqués par l’avènement des régimes démocratiques autour des années 1990", analyse Moubarakatou Akinotcho, de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin. Assortis d'une libéralisation de l'économie, ces processus de démocratisation ont libéré les énergies et incité les femmes, 51 % de la population en moyenne dans ces pays, à s’impliquer davantage dans les activités économiques. Par ailleurs, au Bénin par exemple, la crise de l’emploi, accentuée vers la fin des années 1980 par la faillite des entreprises publiques et la mise au chômage de bon nombre de pères de famille, a rendu impérieux cet engagement des femmes.
Se former pour s’affirmer
Ces dernières étaient d’autant plus motivées que plusieurs institutions internationales (Unesco, Bureau international du travail, Cta…) et locales, de plus en plus sensibles aux questions de genre, les ont encouragées par divers moyens : formations à l’entrepreneuriat, conseils et appuis, facilités de crédit, etc. Les femmes elles-mêmes se sont organisées en réseaux : Association des femmes d’affaires et chefs d’entreprises du Bénin (Afaceb), Réseau des femmes chefs d’entreprises du Niger (Refcen), Réseau de l’entrepreneuriat féminin en Afrique de l’Ouest (Refao), etc. Pour elles, la formation est cruciale : "J’ai eu accès aux technologies de l’information et de la communication grâce aux séminaires fréquents qu’organise l’Afaceb pour nous aider à gérer nos affaires, précise Ginette Koukoui Honvo, importatrice de produits de beauté. Je me rends souvent au cyber pour chercher des opportunités d’affaires."
Ces formations leur permettent d’être présentes dans divers secteurs (hôtellerie, restauration, agroalimentaire, services…) et de s’affirmer dans un environnement souvent hostile, dominé par les préjugés sexistes. "Au début, j’ai eu des problèmes dans la gestion des ressources humaines, car certains de mes employés n’acceptaient pas d’être dirigés par leurs collègues femmes que j’avais nommées à des postes de responsabilité, témoigne Bineta Coulibaly. Mais j’ai été ferme et tout est rentré dans l’ordre." Pour elle, il est préférable d’avoir un mari et des enfants compréhensifs, car "on n’a plus de vie de famille, on rentre quelquefois à la maison à deux heures du matin".
Créer des emplois
La Kenyane Jemima Munene, gérante de la laiterie Palm House Dairies, se réjouit aussi du recul des préjugés dans son pays grâce au courage des femmes. "Mon entreprise contribue à la réduction de la pauvreté car elle a créé 35 emplois dans les zones rurales et fait vivre 350 producteurs de lait de vache et leur famille", se félicite-t-elle par ailleurs. La Vivrière, au Sénégal, emploie une quarantaine de personnes tandis que Ciminti Import-Export B.T.P. a créé plus d’une centaine d’emplois au Niger.
"En 1992, la contribution des femmes béninoises au PIB, toutes activités confondues, était de 34 %. Cette part devrait connaître une certaine croissance avec l’évolution de leur taux d’activité en hausse d’environ 5 % entre 1992 et 2002", indique Ismaël Taddé, dans une étude sur l’entrepreneuriat féminin réalisée en 2005. L’objectif de ces femmes leaders est de continuer à mener des actions de sensibilisation, de formation et d’appui afin que leurs sœurs des zones rurales puissent à leur tour sortir de l’analphabétisme et du secteur informel, freins principaux selon Moubarakatou Akinotcho, à l’émergence d’un entreprenariat féminin fort et durable.
8 juin 2005 — Chaque semaine, dans la banlieue de Kigali, la capitale rwandaise, quatre tonnes de roses sont soigneusement empaquetées pour être exportées à Amsterdam. Non loin de là, un groupe d’ouvriers de la société de lavage de café Ndera lave soigneusement du café dont une grande partie sera vendue à de riches acquéreurs tels que Starbucks, la chaîne américaine de cafés.
Voici là deux exemples d’entreprises privées au Rwanda, ce pays qui n’a pas fini d’en découdre avec les effets de plusieurs années de troubles politiques et de guerres ethniques.
Le secteur privé rwandais est peu développé, avec seulement 400 entreprises environ, dont la moitié emploie moins de 50 personnes.
Béatrice Gakuba est une opératrice économique qui a pris des risques calculés en acquérant la
«Rwanda Flora» lors de sa liquidation au début de l’année dernière. Mais son audace a payé puisqu’elle embauche aujourd’hui, près de 200 personnes en majorité des femmes rurales. La «Rwanda Flora» est spécialisée dans la culture et l’exportation des roses vers l’Europe.
Lors de sa visite au Rwanda, le président de la Banque mondiale, M. Paul Wolfowitz, rencontrera Mme Gakuba pour écouter d’elle le récit de son expérience d’entrepreneur au Rwanda. Il rencontrera également les opérateurs économiques de la filière café, parmi lesquels, Monsieur Alfred Nkubili, l’un des actionnaires de l’entreprise Ndera. Monsieur Knubili est un caféiculteur qui a actuellement à son actif, quatre sociétés de lavage de café dans le pays. Cet homme a démarré sa carrière en investissant dans une société de transport avant de diversifier ses activités.
Monsieur Wolfowitz aura l’occasion de visiter l’entreprise Ndera et de voir comment elle fonctionne. L’entreprise emploie une trentaine de personnes. Elle est la propriété d’un groupe d’investisseurs privés qui achète essentiellement du café non traité chez les planteurs locaux et dispose également de 40 hectares de plantations de café. L’année dernière, les ouvriers de l’entreprise ont lavé près de 400 tonnes de café dont 80 tonnes ont été exportées.
C’est le genre d’entreprenariat que le gouvernement du Rwanda veut encourager et promouvoir.
Posté le: Sam 11 Mar 2006 02:36 Sujet du message: Les 25 qui font bouger le Cameroun
Ils font bouger le Cameroun
André siaka
la persistance du patron des patrons
Il y a trois ans, il montrait les plans du bâtiment censé abriter le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam). Aujourd'hui, l'entrepreneuriat au Cameroun a une vitrine qui reflète son dynamisme: un immeuble moderne dans le centre de Douala. Directeur des Brasseries du Cameroun, une filiale du groupe français Castel, depuis 1988, André Siaka a fêté l'année dernière ses dix années de présidence du Gicam. Discret, qualifié par les mauvaises langues de «patron blanc», ce polytechnicien reste fidèle à l'objectif qu'il s'est fixé: faire du Gicam «le partenaire et le défenseur des entreprises au Cameroun».
Créée en 1957 par des intérêts français, l'organisation a pu pâtir d'une réputation de lobby des sociétés étrangères. Son secrétaire exécutif, Martin Abega, estime que cette «contre-vérité» a fait long feu, alors que le groupement s'est diversifié et compte aujourd'hui parmi ses adhérents de très nombreuses sociétés camerounaises. Sur le plan interne, le Gicam tente de promouvoir un projet de bonne gouvernance de l'entreprise, qui inclut le renoncement à toutes les pratiques de corruption. Un centre d'arbitrage a été créé pour faciliter le règlement des conflits entre partenaires, et «ses jugements sont reconnus», affirme Martin Abega.
Face à un Etat en quête de recettes, la lutte contre le harcèlement fiscal fait partie des priorités. Les multiples tracasseries administratives et l'absence de structure d'accompagnement à la création d'entreprises sont au cœur des débats. Les banques sont frileuses, le crédit est rare et à court terme. Le Gicam intervient aussi sur des problèmes d'ordre structurel, comme la crise énergétique. Récemment, André Siaka a pris la parole pour dénoncer la hausse du prix de l'électricité, sans aucune amélioration qualitative ou quantitative de l'offre.
Force de proposition dotée d'esprit critique, l'organisation patronale donne de la voix. C'est sans doute pour cette raison que le pouvoir a suscité, par le passé, la création de mouvements concurrents. Mais, dans un contexte de croissance démographique doublée d'une augmentation du nombre des jeunes chômeurs, le Gicam a des chances d'être de plus en plus écouté. Nombre d'entreprises mettent en pratique l'adage «Pour vivre heureux, vivons cachés», ce qui donne de prime abord une impression d'atonie trompeuse. L'esprit d'entreprise de ses citoyens est l'un des grands atouts du Cameroun.
Jean-Michel Job
A l'assaut de Camtel
«Avant de savoir si Internet peut changer la vie, il faudrait l'installer», peste le directeur général de Pastel, société spécialisée dans la transmission de données par câble et satellite. Peu performant, l'opérateur historique Cameroon Telecommunications est mal armé pour la concurrence. L'entreprise publique a donc essayé de gagner sur le terrain juridique et administratif. Selon Jean-Michel Job, elle a engagé 14 procédures en justice et en a perdu 13. Pastel, qui comptait commencer ses activités en 1998, n'a obtenu sa licence qu'en décembre 2003, grâce à la ténacité de son promoteur. Au début du mois d'avril, un accord à l'amiable avec Camtel était sur le point d'être signé.
Polytechnicien, Jean-Michel Job revient au Cameroun en 1977 et devient alors directeur d'une société de fabrication d'allumettes. Après avoir créé une entreprise de production de lait concentré, il va «faire un tour dans le public», à la Société nationale d'investissement. Dans les années 1990, il se passionne pour les nouvelles technologies. Son objectif: équiper les entreprises d'un service de transmission de données et de l'Internet haut débit, pour qu'elles puissent fonctionner en réseau à travers le pays. L'atout: un coût des communications divisé par trois. D'ici à trois ans, Pastel prévoit d'installer au Cameroun 2 500 cabines publiques. «Notre ambition est d'équiper le moindre village.» Quant aux communications internationales, qui font les beaux jours des compagnies de téléphonie mobile, Jean-Michel Job ne compte pas laisser celles-ci occuper seules ce marché juteux. De cette compétition accrue le consommateur devrait sortir gagnant.
Femmes et business
Françoise Foning
En ces jours de campagne présidentielle, Françoise Foning est un tourbillon. Cette femme d'affaires mêle politique et business depuis qu'elle a mis son énergie au service du parti présidentiel, au début des années 1980. Une étudiante, qu'angoisse la perspective du chômage, admire «la force de volonté qui l'a menée là où elle est». D'autres s'énervent de sa réussite. «C'est l'épouvantail du RDPC», estime un homme d'affaires. Mme le Maire n'a pas ménagé sa peine pour faire triompher Paul Biya, dans sa circonscription de Douala, en vain. Situé dans un quartier populaire de la capitale économique, le siège de ses activités porte la marque du secteur informel dont elle est issue. L'endroit grouille de monde, l'accueil y est décontracté. Assise sur une chaise au milieu de son bureau, Françoise Foning reçoit une file ininterrompue de visiteurs. Elle se résume elle-même en quelques minutes: «La persévérance explique en partie la réussite.» Un caractère entier fait le reste: «Quand j'aime, c'est à fond», assène la redoutable matrone. L'inverse est vrai aussi. Tout commence en 1967 par un petit restaurant, le New Style - aujourd'hui, c'est tout le quartier qui porte ce nom - puis l'achat d'un chantier d'extraction du gravier, avant de se lancer dans le commerce de denrées, en montant la Socamac. Sept ans après, Françoise Foning se retrouve à la tête de 15 sociétés et de 1 900 employés. «J'ai aujourd'hui une société de meubles, une de distribution de gaz, une d'import-export, des bureaux à Paris, aux Etats-Unis, je suis en train d'ouvrir au Canada.» De quoi dormir sur ses deux oreilles.
Marème Malong Samb
Sénégalaise d'origine, camerounaise d'adoption, elle est arrivée à Douala il y a une vingtaine d'années, sans son mari, un Camerounais rencontré à Paris. Elle voulait voir de quoi elle était capable seule et elle s'est vite rendu compte qu'il ne serait pas facile de trouver un travail qui corresponde à ses qualifications en marketing, acquises à Nice et à Birmingham. Marème Malong Samb travaille d'abord pour le groupe de James Onobiono, puis aux Brasseries du Cameroun, une filiale du groupe français Castel dont elle devient directrice marketing. En 1998, elle passe de l'autre côté de la barrière et crée MW Marketing Services, une société de consultants: 4 employés au départ, 11 aujourd'hui. Deux structures extérieures, au Sénégal et en Côte d'Ivoire, ont été mises en place. Marème Malong Samb a réussi au Cameroun «en travaillant exclusivement avec les grosses sociétés privées de la place, sans confondre bénéfices et chiffre d'affaires. Il faut accepter d'investir: pendant les trois premières années, on n'a pas gagné un kopeck», se souvient-elle. A ses heures perdues, elle s'occupe de peinture. C'est elle qui a créé à Douala la galerie Mam, «une folie, un coup de cœur», qui lui a permis de lancer l'artiste Joël Mpah Dooh et qui lui apporte «une vitrine, des contacts et des opportunités de voyages». «Avec les Camerounais, être une femme ne compte pas et je n'ai jamais souffert de ça», explique-t-elle. Elle est néanmoins la seule femme à faire partie du bureau du Gicam, le Groupement interpatronal du Cameroun.
Deux visages de la libéralisation de l'audiovisuel
Jean-Pierre Amougou Belinga
Il a commencé par un tabloïd bihebdomadaire, L'Anecdote, en 1995. Quatre ans plus tard, le mensuel international Africa Express a vu le jour. Avec la création récente de Satellite FM, c'est désormais un positionnement radio que recherche Jean-Pierre Amougou Belinga. Le décret d'application de la loi sur la libéralisation de l'audiovisuel a été promulgué en 2000. Mais les licences définitives n'ont toujours pas été accordées. Devenu membre titulaire du Conseil national de la communication, Jean-Pierre Amougou Belinga compte suivre ce dossier de près. L'arbitraire administratif n'est pas la seule faiblesse du secteur. «L'accès aux sources d'information est difficile. Certains continuent de se comporter comme à l'époque du parti unique», souligne l'entrepreneur. En outre, le manque de ressources ne facilite pas la consolidation des médias privés. Adossé à ses deux sociétés de sécurité et de travaux publics, il estime que «la radio doit être autosuffisante».
Pour cela, il faut viser en priorité les zones urbaines, Douala et Yaoundé, et essayer d'étendre le signal, via les installations des compagnies de téléphonie mobile. En dépit des difficultés financières, l'indépendance est, selon lui, le premier atout des médias camerounais. Sur l'aventure de l'animateur J. Rémy Ngono, que son ton discourtois a mené en prison, son avis est mitigé: il classe certaines de ses prestations dans la catégorie «dérapages de la libéralisation». Les auditeurs raffolaient des potins de J., mais l'Audimat n'a pas force de loi au Cameroun.
Erick Fotso
Rentré au Cameroun en 2001 après une formation en audiovisuel en France, Erick Fotso est, à 27 ans, directeur général de Canal 2. L'environnement familial est porteur: il est lié par mariage à la famille de Victor Fotso - son père est le meilleur ami du célèbre milliardaire - et son frère, Emmanuel Chatue, câblo-distributeur, a fourni le capital initial. Créée en 2002, la chaîne a été fermée en mars 2003, et n'a pu rouvrir qu'en février 2004, avec une autorisation provisoire, véritable «épée de Damoclès». A également été imposée une tutelle censée financer des émissions d'intérêt public. Canal 2 n'en est pas moins devenue un laboratoire d'expérimentation de cette libéralisation hésitante du paysage audiovisuel.
«Au début, on voulait juste diffuser de la musique camerounaise, puis on a commencé à produire Info 2, un journal de dix minutes», explique Erick Fotso. La programmation s'est étoffée, avec une émission politique, des sitcoms - C'est la vie; Les Déboires - et du sport. La majorité des émissions sont produites par la chaîne, mais Canal 2 a acheté une série ivoirienne et des films nigérians. «Les programmes reflètent la réalité quotidienne de chez nous: quand on regarde Canal 2, on ne s'ennuie pas», commente Erick Fotso, qui conclut: «Ça n'a rien à voir avec la CRTV [la chaîne nationale publique].» Un jugement corrosif repris par de nombreux Camerounais. Reçue à Douala et Yaoundé, la petite chaîne, bricolée avec les moyens du bord, séduit un public de plus en plus large. De quoi consolider un budget qui repose sur les financements publicitaires
Dernière édition par essama le Mar 14 Mar 2006 23:22; édité 1 fois
Grand merci MOP nous avons besoin d'exemple ( Vorbild ) comme on dit chez toi en Allemagne.
Et comment que nous en avons besoin!
C'est pourquoi il est toujours bon que l'on presente des jeunes comme ceux-ci qui ont eu le courage de s'engager et de voir que c'est pas vain.
Beaucoup de jeunes africains n'attendent que ca (je crois et je l'espere) pouvoir y croire.
essama a écrit:
Avec un peu de discipline , il est possible de reussir en afrique je dirais même qu'elle nous offre plus de possibilités que cet occident en declin.
Notre avenir jeunes africains c'est l'afrique.
Reussir a l'etranger beaucoup ont pu le faire, mais sans grand impact vraiment, ils disparaissent dans l'oubli et c'est pas les archives occidentales qui le repertorie pour leur future generation au contraire.
Mais reussir en afrique pour un africain, je sais pas ce qu'il y a de mieux.
On participe non seulement au developpement de l'afrique mais en plus, ca vous apporte un certain respect des siens.
Et comme tu le dis tout est encore en friche et nous avons la chance de pouvoir etre les premier.
essama a écrit:
J'ai mon petit projet dans mon classeur en plus de mes petites economies , je m'envole dans deux mois pour tanter ma chance.
SUPER je te souhaite beaucoup de chance et surtout beaucoup de courage, de clairvoyance et de prudence, il faudrait que ca reussisse parce que c'est egalement un danger en afrique de se decourager rapidement parce que les choses fonctionnent d'une toute autre maniere, par manque d'automatisme.
Moi j'y ai place toute mes economies il y a 4 ans, dans differentes structures, sans y etre continuellement physiquement present.
Mon experience:
- Etre tres prudent, je me suis fait avoir plusieurs fois au debut, par trop de confiance a tout le monde. Il faut bien choisir les gens avec qui on travaille.
- Etre perseverant, parce que parfois on a envie de tout abandonner (dans mon cas, cela n'a jamais ete une alternative sauf si je perdais tout et meme la je recommencerai) quand ca ne marche pas comme on le veut.
- Beaucoup communiquer et mettre les gens avec qui on travaille en confiance.
Bref c'est pas exhaustif c'etait tout juste au hasard comme ca.
Les gains peuvent etre consistants si l'on est dans un bon traineau.
essama a écrit:
Aussi il est souhaitable que tout ceux qui perdent leur précieux temps à squater les vielles batisses à paris nous rejoignent dans ce combat.
Oui j'aime provoquer mais à quoi bon de passer une bonne trentaine d'une aussi courte vie à faire des travaux de secondes zone et en fin de compte s'étonner qu'on se retrouve avec une retraite - qui d'ici 10 ans disparaitra - à la limite de l'acceptable???
C'est vrai, cependant je comprend aussi ceux qui ne trouvent pas le courage de s'engager, certains ont essaye avec des deboires alors ils se sont dit jamais plus, ce qui est dommage.
C'est pourquoi comprendre des le depart, que l'afrique en est encore a ses debuts, et il faut vraiment y rentrer avec beaucoup d'intelligence.
Et ne pas miser sur une seule carte, avoir des plans de reserve.
Pour le cas de la retraite, egalement, ne pas negliger des trucs comme de petites assurances retraites egalement ici en europe comme tu y es deja
essama a écrit:
Comment peut-on accepter rester debout pendant 8h 6/7 jrs avec un bon diplome ds la poche alors que le tout puissant nous a doté d'une matière grise plus puissante que tous les super computer reunis??????
J'aime t'entendre dire ca
exactement comme je me le dit toujours.
essama a écrit:
J'insiste et signe l'afrique offre le plus haut rendement sur investissement au monde et les bourses les plus compétentes aussi invraisemblable que cela puisse paraître.
Il y a de cela deux jours que les spécialistes Allemands du Frankfurter Allgemein lançaient un appel aux MPE allemandes qui en ce moment de crise ont d'énormes difficultés à trouver des marchés sur place d'aller dans les pays du "tiers monde" chercher des marchés , voilà autant de signes que les africains se doivent d'analyser et tirer des conclusions.
Ils ( nos parents )se sont trimés les tripes pour nous envoyer en occident apprendre ce qu'ils ignoraient afin que que nous retournions améliorer les vies des populations restées au bercaille,et que faisons nous ? on se contente de notre soi-disant comfort que nous offre l'etat bourreau ( France) .
Ce passage je le met en gras, parce qu'il faut que les africains comprennent (tous de la diaspora ou directement d'afrique), que l'afrique nous appartient, si elle emerge que ce soit avec nous By Any Means Necessary.
essama a écrit:
C'est un devoir pour tout Africain ayant appris un quelconque metier en occident de retourner l'ascensseur aux siens qui n'attendent pas seulement les WESTERN UNION mais d'une aide concrète sur le terrain.
L'adage chinois ne dit-il pas que ,je cite: donnes du poisson à quelqu'un , il mourra de faim le jour où tu ne pourras pas l'assister MAIS apprends lui à pêcher et il s'en sortiras toute une vie.
Nous sommes trop nombreux à vouloir justifier notre présence dans ce continent que le sang et la sueur de nos vieux ont bâti , nous sommes trop nombreux à refaire les mêmes erreurs que nos parents bref nous sommes trop nombreux à être conformistes et très peu d'entre nous sommes prêts au sacrifice, on se plait au chaud à Paris London Washington et à pondre des theories sur des vaines révolutions qu'on fête le Samedi soir à Atlantis ou pour ceux qui se croient être au-dessus de la conscience dont une promenade au musée du louvre ouvre la voie de la Kamité.
Gardes la toujours cette energie essama, alors tu reussiras dans tes projets
essama a écrit:
Autant je suis fier d'avoir pris des cours à L'institut Africamaat pendant une année afin de me reconnecter avec mes ancêtres autant je suis sideré par la négligeance que fait montre notre communauté à l'égard de la finance et à fortiori l'économie; certain des collègues( d'africamaat) que j'ai eu la chance de fréquenter m'ont fait comprendre que l'argent n'était pas important qu'il n'y a que la troisième dimension ( le monde immateriel ) qui compte et que le monde materiel n'était que pure illusion , le but recherché était donc de transcender l'illusion ( materiel , corp ) au réel ( immateriel , esprit ).
Je m'entêtais à leur rétorquer que: nos Anciens qui maîtrisaient les sciences de l'au-dela et qui avaient sans aucun doute reussi à dépasser les 5 sens qui conditionnent les hommes à l'etat primaire ne négligeaient pas pour autant l'économie la compta ou la finance qui étaient certes des disciplines du monde materiel ( illusion ) mais n'étaient pas moins importantes à la survie des populations anciennes.
Il est enseigné dans la magnifique oeuvre de tzun su L' art de la guerre que je cite : combat ton ennemi avec ses propres armes. Ce n'est pas pour rien que les occidentaux se battent bec et ongle contre la prolifération de l'arme nucléaire parce que celle-ci est le socle de leur domination, en ce qui conserne l'économie , elle aussi est une autre geurre que nous ne pouvons pas - ne devons pas - manquer de mener car autant les jeunes s'atèlent aujourd'hui au kamitisme historique ou afrocentrique pour certains autant ils doivent - devraient- apprendre l'art du Kamitisme économique ou financier.
C'est ce que les Asiatiques ont compris et que ,je l'espère nous finiront par comprendre sinon il sera trop tard.
C'est pourquoi c'est bien que l'on en discute de plus en plus de ces questions economiques, c'est comme cela que nous nous eduquons mutuellement.
katana a écrit:
Excellent, j’ai aussi mon projet dans un petit classeur et j’espère (d’ici quelques mois) être de la partie…
Bonne chance a toi aussi katana et que tous vous soyez des multiplicateurs.
katana a écrit:
Même si j’ai des réticences sur les modèles que j’appelle « occidentaux », je suis convaincu, qu’en toute humilité, nous devons transmettre notre « savoir faire » acquis en occident.
Après, nous pourrons toujours rectifier et adapter à notre propre culture.
Quoi qu’il en soit, bonne chance à toi mon frère.
Mais il faut deja avoir des bases en afrique, c'est le premier pas.
Tout se suit, quand on a des structures qui marchent realiser ses convictions devient plus facile. _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
Cyril Ramaphosa : le pionnier du black business
L'Expansion
Nom : Cyril RAMAPHOSA. - Nationalité : sud-africaine.
- Age : 45 ans.
- Fortune : parmi les 100 plus riches hommes d'affaires noirs, mais sa fortune n'est qu'une goutte d'eau pour les 100 plus riches blancs...
- Principales activités : assurances, téléphone, médias
- Signe particulier : conduit lui-même sa BMW.
C'est l'une des personnalités les plus emblématiques de l'histoire sud-africaine, le baron du black business, né dans un quartier pauvre de Soweto. Après une vie tumultueuse de militant antiapartheid passée à la tête du syndicat des mineurs, Cyril Ramaphosa fut le grand négociateur de la transition démocratique. Puis, début 1996, Ramaphosa a fait la pirouette : « J'étais dans le business de la politique, je vais désormais entrer dans la politique du business », expliquait-il en révélant sa nomination à la vice-présidence de la New Africa Investment Limited, la première compagnie noire cotée à la Bourse de Johannesburg. Sous son impulsion, la Nail investit dans l'assurance, le téléphone et les médias.
Celui que l'on considère depuis longtemps comme le dauphin présumé de Mandela ne cache pas sa fierté d'avoir permis la plus grande opération d'investis- sement jamais réalisée par des capitalistes noirs : « En rejoignant le secteur privé, mon objectif était de permettre l'accès de la communauté noire au pouvoir financier », explique Ramaphosa, ajoutant qu'un grand bout de chemin a déjà été parcouru : « Dix-huit sociétés à capitaux noirs se partagent une capitalisation de plus de 30 milliards de francs. »
Dans ses luxueux bureaux de Johannesburg, Ramaphosa sait pourtant que le processus d'émancipation économique prendra du temps. Le manque de capitaux et l'absence de cadres et d'expérience constituent autant de limites. La même poignée d'hommes d'affaires noirs est ainsi sans cesse sollicitée. Le vice-président de la Nail se classe lui-même parmi les « cumulards » en énumérant les conseils d'administration où il siège. Cyril Ramaphosa ne culpabilise pas, il fait de son enrichissement personnel une vertu publique : « Notre peuple aime voir s'enrichir des hommes d'affaires noirs, il a besoin de modèles pour s'identifier... »
Aliko dangote est un nigérian agé de 48 ans, président du groupe dangote.
Après des débuts modestes à la fin des années 70, il a developpé son entreprise avec force et pugnacité et est aujourd'hui considéré comme une des plus grosses fortunes de son pays.
Il opére dans les secteurs de l'agro-alimentaire (pâte, farine, sucre, sel), de la cimenterie, du transport et du textile.
Aliko Dangote, 48, president of Dangote Group of Companies is a testimony to great success of private entrepreneurship in managing the Nigerian economy. From modest beginning in the late 1970s, he has today built a multi million naira conglomerate. Dangote has many thing going for him. The right family pedigrees, hardwork, foresight and the resources to be a volume player.
Born in Kano, reputed for its groundnut pyramids, to Mohammed Dangote, a business associate of Alhassan Dantata, and Hajiya Mariya Sanusi Dantata, Alhassan's grand daughter. This rich business background provided the launching pad for Dangote. He started out understudying his uncle, Sanusi Dantata before setting up his own business in the late 1970s with a loan from his uncle. Dangote moved from Kano to Lagos where he participated in the massive importation and sale of cement needed for the country's development. Having cut his business teeth here and made his seed money, Dangote has never looked back till date. From his Osborne Road office in Ikoyi, Lagos, he directs a business that has diversified from its early concentration on commodity trading into banking, agriculture manufacturing, textile and transportation.
Dangote made his name in commodity trading especially sugar importation into Nigeria which he admits he controls over 60 percent today. Given the heavy demand by Nigeria's soft drink industry, breweries and confectionery industries for sugar, he makes a kill by doing volume business and gaining advantages to undercut competitors. Dispelling rumours of his cornering the market with the connivance of government support, he says it is an open market but because of his enormous investment in the business and his transport haulage business, he can distribute his sugar faster, cheaper and at a uniform prize nationwide which the competition cannot match. Dangote is reputed to have good investments even in foreign-based sugar refineries that supply him.
His business interest spans the export and import business. He exports cashew nuts, cotton, cocoa, millet ad textile. His extensive network enables him to source these commodities not only in Nigeria but the entire west coast of Africa where he is increasingly becoming a visible player. He also exports fish. Interestingly, he started out importing fish but when the local market proved difficult and less profitable, he diverted his supplies to the export market.
Dangote also imports and sells rice, vegetable oil, and cement. He employs similar strategies in the distribution of these commodities as in the sugar business. In December 1996, Dangote says, in response to a mandate from government, he imported and sold so much rice that the local market crashed by almost 80 percent. Right from the 1980s, Dangote decided to move from being just a successful commodity dealer to a more rounded entrepreneur with solid investments in finance and manufacturing. his style was acquisition and buying into existing companies.
He started out with Dangote General Textile Product which he acquired form its former owners thereby establishing control over the source of his trade. In 1993, he acquired controlling shares in the Lagos-based Nigerian Textile Mills. He invested enormous resources in re-capitalising, refurbishing its machinery and restructuring its management. And within a few years, he turned it from a loss maker back to its days of good profits. Looking beyond just making and exporting textile materials, the Dangote Group is exploring opportunities to manufacture jeans materials for the export market. Even in Sugar, Dangote currently has a joint venture with Pakistanis to set up a refinery in Nigeria to locally make sugar to cap his years of sugar business. Dangote bought 40 percent shares of the Nigerian Salt Company to broaden his investment portfolio and has three directors on the company's board to oversee his interest there. With this pep, National Salt is expected to become a strong contender for control of Nigeria's salt market.
Agé de 53 ans, Odimegwu est le Président de la plus grande brasserie du nigeria, "Nigerian Breweries Plc". Il est reconnu pour sa persévérance et sa détermination. Dès son acquision du groupe, il a entrepris un programme de restructuration et de modernisation qui lui a permis de dépasser ses concurrents, il a été l'initiative du partenariat avec heineken le propulsant leader du marché dans le pays.
Situé à Enugu, "Nigerian Breweries Plc". est le plus gros producteur de bières du continent.
Odimegwu a fait des brillantes études de chimie à l'université du nigeria nsukaa et est sorti premier de sa promotion.
Récemment la companie a eu un bénifice net de 14 milliard de naira soit un chiffre d'affaire de 8 milliard naira, un record dans le secteur.
Dernière édition par essama le Mer 29 Mar 2006 02:42; édité 2 fois
Fondé par Frank Nneji abc transport s'est spécialisé dans le transport de personnes au nigeria.
Gagnant du prix de la "Fate Foundation's FATE Model Entrepreneur ". ABC est décrit comme une companie qui a su analyser les besoins du marché en misant sur un excellent service client notamment en proposant des repas chauds aux passagers à bord de l'autobus et un équipage bilingue (anglais et français) à leur service.
En mars 2003, la compagnie a attiré l'attention de l'"investment community", qui a acquis 30 % du capital de la compagnie. Cet opération a permi d'améliorer sa position dans le secteur.
En plus de desservir le réseau local, elle propose également des itinéraires vers les pays voisins (bénin, togo, ghana) à des prix compétitifs.
Fondé par Stella okoli, "Emzor Pharmaceutical Industries Limited" est une filiale de "Emzor Chemists Limited", c'est une compagnie fabrication de produits pharmaceutiques et de consommables médicaux. Crée en Janvier 1977, la compagnie mère emzor était au départ spécialisée dans la vente au détail.
La croissance raide de l'entreprise a encouragé sa fondatrice à importer et vendre en gros des produits pharmaceutiques puis l'idée de créer une unité de fabrication locale lui est venue, celle-ci était motivée par la nécéssité de satisfaire la demande locale, de créer des emplois et de proposer des produits pharmaceutiques de bonne qualité à des prix abordables.
Emzor Pharmceutical Ind. Ltd a démarré une unité pilote en 1985 puis en 1988 elle est devenue une industrie pharmaceutique avec l'introduction de la paracétamol.
L'usine est située sur 2.5 acres de terre dans la région industrielle d'Isolo de Lagos avec des équipements pour fabriquer une grande variété de produits pharmaceutiques de qualité qui répondent aux normes internationales et sont accessibles à des prix concurrentiels.
Après un début avec une petite untié de produiction, la compagnie proposent aujourd'hui une large de gammes de produits (analségique, anti-malaria, supplément de vitamines, antibiotiques, etc)
Emzor est le leader de l'industrie pharmaceutique au nigeria, leurs produits sont commercialisés à travers le nigeria et dans toute l'afrique de l'ouest.
Comme consécration ,la fondatrice a gagné le prestigieux prix du "World Quality Commitment" qui récompense la qualité de ses produits.
J'ai mon petit projet dans mon classeur en plus de mes petites economies , je m'envole dans deux mois pour tenter ma chance.
Katana a écrit:
Excellent, j’ai aussi mon projet dans un petit classeur et j’espère (d’ici quelques mois) être de la partie…
Soyez les Bienvenus au club, moi, j’ai déjà sauté le pas. C’est vrai qu’en faisant mon business plan, il y a des aspects que je n’ai pas pris en compte, comme des surcoûts liés aux coupures intempestives d’énergie… Mais on s’accroche.
J’aimerais aborder le pb de financement qui décourage parfois nombre de ceux qui aimeraient monter une petite affaire. Pour dire qu’il est surmontable. Je l’aborderai par l’expérience il y a qlq années des coopératives d’épargne.
Les grandes banques très souvent étrangères installées chez nous ne captent que l’épargne de ceux qui sont dans le secteurs dits formel avec fiche de paye, emploi sûr…
Ces banques aseptisées, froides ne parlent pas à la majorité, du coup, elles ne drainent pas toute l’épargne des pays.
Les coopératives de crédit ont compris cela. En essaimant dans les quartiers populaires, sans ces formalités d’autres contrées, ont su capter l’épargne du plus grand nombre (petits commerçants, PME…). « Ça, c’est pour nous » semblent dire les usagers. Leur succès fulgurant a agacé l’establishment bancaire (on a observé des travailleurs du formel qui touchant leur salaire dans une banque huppée, le transfèrent quasi intégralement dans le réseau de coopératives de crédit).
Leur pari de collecte de l’épargne gagné, il fallait passer à la phase suivante ; octroyer des crédits (les demandeurs ne se bousculant pas, il a fallu communiquer pour inciter les consommateurs).
L’establishment bancaire ayant flairé le danger a tout fait pour nier à ces coopératives, le droit de distribuer des crédits à long terme (qui est en fait une création monétaire). Je sais que le pb s’est posé au Cameroun et au Kongo dia Mfoa. Je ne sais pas comment il a été dénoué.
Tout ceci pour dire qu’avec une Banque Centrale à nous, en octroyant un statut adéquat aux coopératives de crédit, on a une piste parmi d’autres pour le financement des PME. _________________ La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA
J’aimerais aborder le pb de financement qui décourage parfois nombre de ceux qui aimeraient monter une petite affaire. Pour dire qu’il est surmontable. Je l’aborderai par l’expérience il y a qlq années des coopératives d’épargne.
Les grandes banques très souvent étrangères installées chez nous ne captent que l’épargne de ceux qui sont dans le secteurs dits formel avec fiche de paye, emploi sûr…
Ces banques aseptisées, froides ne parlent pas à la majorité, du coup, elles ne drainent pas toute l’épargne des pays.
Les coopératives de crédit ont compris cela. En essaimant dans les quartiers populaires, sans ces formalités d’autres contrées, ont su capter l’épargne du plus grand nombre (petits commerçants, PME…). « Ça, c’est pour nous » semblent dire les usagers. Leur succès fulgurant a agacé l’establishment bancaire (on a observé des travailleurs du formel qui touchant leur salaire dans une banque huppée, le transfèrent quasi intégralement dans le réseau de coopératives de crédit).
Leur pari de collecte de l’épargne gagné, il fallait passer à la phase suivante ; octroyer des crédits (les demandeurs ne se bousculant pas, il a fallu communiquer pour inciter les consommateurs).
L’establishment bancaire ayant flairé le danger a tout fait pour nier à ces coopératives, le droit de distribuer des crédits à long terme (qui est en fait une création monétaire). Je sais que le pb s’est posé au Cameroun et au Kongo dia Mfoa. Je ne sais pas comment il a été dénoué.
Tout ceci pour dire qu’avec une Banque Centrale à nous, en octroyant un statut adéquat aux coopératives de crédit, on a une piste parmi d’autres pour le financement des PME.
Tres bon point Nkossi,
mon experience actuellement montre plutot que le probleme est loin d'etre regle.
Tres court relate:
J'ai besoin de machines supplementaires (2) dans une de mes unites de production, prendre un credit dans un tel cas est generalement ce qu'on fait.
J'ai essaye par les banques normales mais tu peux oublier c'est un vrai parcours du combattant a la fin je me suis decourage de ce cote.
Puis j'ai entendu parler d'une banque francaise installee a yaounde (acep) qui se serait specialisee dans l'octroi de petits credits, au depart aux commercantes(bayam-selam au cam) puis on constate (comme il me l'ont dit) que les pme se trouvaient face aux memes problemes et aujourd'hui ils se sont egalement places dans ce secteur.
Au depart tout semblait tres facile, ils me disaient c'est rapide et ce fut rapide, ils ont visite les locaux et procede a une appreciation de ce que je pouvais apporter comme hypotheques.
Normalement l'inventaire de l'unite de production est de loin superieur au credit et les rentres pouvaient facilement rembourser le credit.
Mais alors j'ai ete scandalise par la suite, non-seulement ils me demandaient d'hypothequer mes autres petits assets, mais en plus demandait des titres fonciers et autres.
Bref la valeur de l'hypotheque etait plusieurs fois superieur au credit que j'avais demande, mais en plus il n'etait pret qu'a maccorder pour cela qu'un disons 1/5e du credit demande, avec pour raison qu'il fallait d'abord que s'installent entre nous, des relations de confiances.
Ca c'est de la grosse mafia, bien sur je leur ai demande d'aller voir ailleur.
Et je me demande si tous les autres clients acceptent de telles conditions. Imagines toi, ce serait facile pour eux de pretendre que t'as ete en retard une fois sur le remboursement du credit, et tu perds tout!!!
Tres souvent je me dis pauvres populations africaines, leur gouvernement ne les protegent pas face a n'importe quel predateur, bien au contraire, leur gouvernants sont parfois derriere ces structures.
Et je reviens aux coopératives d’épargne dont tu parlais, je sais pas si on leur permet aujourd'hui d'octroyer des credits a tout le monde, mais il est possible d'obtenir credit chez eux quand tu y es client et a sur ton compte des rentrees constantes d'argent. Dans tous les cas avant d'etre elligible pour un credit il te faut avoir ete (dans la structure ou je suis) client au moins 3-4 mois avec rentres d'argent dans ton compte. _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
(...) Et je reviens aux coopératives d’épargne dont tu parlais, je sais pas si on leur permet aujourd'hui d'octroyer des credits a tout le monde, mais il est possible d'obtenir credit chez eux quand tu y es client et a sur ton compte des rentrees constantes d'argent. Dans tous les cas avant d'etre elligible pour un credit il te faut avoir ete (dans la structure ou je suis) client au moins 3-4 mois avec rentres d'argent dans ton compte.
En tout cas jusqu'à maintenant, ils n'ont pas failli. Je me rappelle que même après avoir été pillées pendant la guerre, elles ont donné leur dû aux épargnants éparpillés par les événements... _________________ La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA
Inscrit le: 11 Déc 2004 Messages: 744 Localisation: Sith land
Posté le: Sam 01 Avr 2006 14:20 Sujet du message:
Groupe Nsia
Pour un coup d'essai, c'est un coup de maître. En 1995» alors que le marché de l'assurance était encore dominée par des groupes occidentaux, des talents africains en général et ivoiriens en particulier se sont mis ensemble pour la conquête de cet espace économique. A leur tête, M. Jean Kacou Diagou. Ils créent NSIA, rachètent AGCI et AGC1 Vie pour former NSIA - AGCI qui devient rapidement NSIA Côte d'Ivoire.
Animée par une ambition raisonnée, NSIA Côte d'Ivoire se lance à partir de 1998 à U conquête de l'Afrique, s'implantant ainsi successivement au Bénin, au Cameroun, au Gabon, au Sénégal, au Congo, au Togo, donna naissance à NSAB Bénin, NSIA Vie Bénin, ACTIVA Assurance, ACTIVA Vie, NSIA Gabon, NSIA Vie Gabon, NSIA Sénégal, NSIA Vie Sénégal, NSIA Congo, NSIA Togo.
Constituée en société anonyme au capital social de 2 125 600 ooo FCFA entièrement libéré et détenu par les opérateurs privés ivoiriens, NSÏA Côte d'Ivoire a réalisé un chiffre d'affaires de 11,4 milliards en 2004 , soit une hausse par rapport à 2003 de 10,7% malgré la crise.NSIA Côte d'Ivoire occupe la 2e place en assurance IARD (Incendie, Accident et Risques divers) en Côte d'Ivoire tandis que le groupe NSIA réalise près de 40 milliards de chiffre d'affaires global.
Cultivant l'excellence, il met l'accent sur le renforcement de sa qualité de services qui fait d'elle, une société de référence en Afrique. En 2005, ce groupe boucle ses dix premières années. Le groupe NSIA, c'est l'expertise, le professionnalisme, le respect de la parole donnée. Ces atouts font bénéficier au groupe NSIA de l'appui des plus grands réassureurs mondiaux tels que MUNICH RE (i"réassureur mondial), Swiss RE (2*™ assureur mondial), SCOR (ic; réassureur français), Africa RE (rr réassureur africain), CICA RE d" réassureur Africain francophone), Best RE (important réassureur du Proche-Orient). DOMAINE D'INTERVENTION
Le groupe NSIA s'est forgé en dix ans une expertise reconnue dans tous les domaines de l'assurance. En Assurance IARD (Incendie, accident et risques divers) elle anticipe et garantit plusieurs cas :
Automobile : Garantie de responsabilité civile de dommages matériels et corporels pour tous types de véhicules.
Dommages corporels : Individuel -accidents tant en contrat de groupe que de particuliers. Assurance maladie : le Groupe vous propose deux systèmes de couverture; Le système avec pré-financement par vos soins et remboursement de vos dépenses en 15 jours Le système tiers payant : avec la prise en charge tous les frais exposés pour vos soins dans les centres conventionnés a hauteur de votre taux de couverture. Garantie de frais Assistance d'évacuation sanitaire NSIA-Voyage Transports : formule tous risques -Formule FAP sauf garantie des marchandises transportées par voie maritime, aérienne ou terrestre et corps de navires. Autres dommages aux biens En matière de risque technique l'expérience du groupe lui confère une excellente maîtrise des garanties telles que:
Tous risques chantiers - Tous risques Montage - Tous risques informatiques - Bris de machines... Incendies multirisques : Multirisque PAC - Multirisque professionnelle - multirisque PME-MPI. - globale dommages, petite d'exploitation...
Mnltiriques habitation : pour te habitations et leur contenu contre divers risques. NSIA VIE
Dans l'optique de contribuer ai. développement économique n financier de nos pays, le groupe NSIA a décidé de créer des société; vie en Cote d'Ivoire, au Cameroum. au Bénin, au Sénégal, au Gabon e-bientôt au Congo et au Togo. Ce* structures ont pour vocation d'offrir des solutions adéquates aux entreprises ayant une politique sociale accrue. Les contrats d'assurances Vie permettent de prendre en charge la protection sociale de chaque acteur de l'entreprise. Ce sont : les Indemnités de fin de carrière (IFC) du contrat d'assurance, la retraite complémentaire (CAREC), le Plan Prévoyance et du collectif emprunteur.
L'JFC est un contrat de couverture des obligations de l'entreprise. Il consiste à déléguer à NSIA Vie la gestion du provisionnement de départ à la retraite, tout en bénéficiant d'avantages fiscaux et financiers.
LE CAREC et NSIA Pension sont des Assurances de retraite complémentaire par capitalisation permettant de disposer des revenus suffisants en cas de cessation d'activité. Le Plan prévoyance a pour objet de garantir une sécurité financière aux membres de la famille du salarié en cas de décès quelle qu'en soit la cause, ou d'invalidité permanente partielle ou totale de l'adhérent Le Plan collectif emprunteur a pour objet, le paiement par NISA Vie, du solde régulier du Prêt consenti à un débiteur en cas de décès ou d'invalidité absolue et définitive de celui-ci. Avec le Groupe NSIA, c'est la Vie en toute Sécurité.
Chiffres d'affaires cumulés des sociétés du groupe
SITACI appartient à un groupe privé, établi et reconnu depuis plusieurs décennies au Burkina Faso. Au fil des générations, l'entreprise familiale a su investir dans de nouvelles branches d'activités et s'adapter aux exigences d'un pays en pleine expansion pour devenir aujourd'hui, l'un des groupes leader sur son marché.
SITACI est une société spécialisée dans la transformation de l'acier et le négoce de produits métallurgiques (fer à béton, fers marchands, tubes, tôles, poutrelles, profilés, etc...) et propose une large gamme de fournitures et d' outillages destinée aux entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics (clous à tôles, pointes, brouettes, pelles, bétonnières, pioches, etc...). Ils ont établi un réseau de relations avec des producteurs du monde entier afin de garantir la meilleure qualité, des prix compétitifs et la plus grande disponibilité de leurs produits.
SITACI s'adresse à une clientèle diversifiée et de toutes tailles et offre à ses clients, artisans et entrepreneurs du bâtiment, administrations,
collectivités locales, PME et PMI, les produits et les services les mieux adaptés à leurs besoins. Équipée de biens de production neufs, SITACI prend en charge les découpes de pièces aux dimensions et formes
d'utilisations demandées, répondant ainsi aux exigences
d'un marché en constante évolution.
Président Directeur Général : Chawki Atie
Directeur Général : Ziad Atie
Directrice Commercial : Ida Coulibaly
Commercial : Alain Compaoré
Directeur Export : Jérôme Levassor
Merrrrde, les gars sont loin ici dehors et nous,on est encore là..
Les gars, ne nous laissez pas sur le chemin... _________________ Mon blog: http://nino.akopo.com
Fondé par James Mulwana en 1970, "nice house plastic ltd" est une entreprise de fabrication de contenants en plastique (brosses à dent, poubelles, seaux, casiers. stylos, bassines, poubelles, etc). Elle a acquis une grande connaissance du métier et est Leader sur son marché en ouganda. Depuis sa création, elle n'a eu de cesse d'innover et d'apporter des produits conformes aux attentes de son marché.
Parallèlement, son fondateur a également crée 3 autres companies "uganda batteries ltd" et "jesa farm dairy ltd" et "nsimbe estates ltd".
Dernière édition par essama le Mer 05 Avr 2006 23:34; édité 1 fois
En 1987, l’homme d’affaires congolais d'origine rwandaise Miko Rwayitare crée en Afrique du Sud une société de télécommunication : Telecel. Très vite, l’opérateur de télécommunication s’implante dans plusieurs pays d’Afrique notamment subsaharienne et batit un véritable empire. Par son imagination, il a désenclavé l’ex-Zaïre en le projetant, tôt, dans la sophistication des télécoms avec l’introduction du portable téléphonique, l’homme que «le Soft», à Kinshasa, avait baptisé «le roi du téléphone» en lui attribuant le prix du «Meilleur P-dg de l’année», En effet, il était connu au Congo, en particulier, comme patron de Télécel-Zaïre, la première compagnie de téléphonie cellulaire à faire fortune dans ce pays, où les habitants sont devenus des familiers de la téléphonie mobile bien avant les Européens, en raison de l’état cataleptique des lignes téléphoniques. Miko Rwayitare avait quitté Kinshasa lors des pogroms anti-Tutsis de 1996, pour gagner Washington. Depuis lors, il poursuit une vie d’homme d’affaires entre l’Afrique du Sud et le Rwanda.
En 2000, Miko Rwayitare vend 80 % du capital à l’Egyptien Orascom Télécom.
En 2001, il a fait l'acquisition du célebre hôtel "le mille collines" à kingali et de la vigne "rochelle winery" en afrique du sud.
cet homme d'affaires milliardaire est considéré comme l'un des africains les plus riches de la planète.
Crée par Florence seriki, Omatek Computers Limited est la première usine d'assemblage de computer case, speakers, claviers et autre systèmes informatiques et laptop du nigeria .
Omatek ventures limited fut crée en 1988 avec comme activité principale la revente d'ordinateurs COMPAQ, IBM, ACER, APPLE et d'autres marques connues.
Confortée par son succès, elle décide en 1993 de créer son usine d'assemblage de materiels informatiques Omatek Computek limited.
Leader sur son marché au nigeria, la compagnie approvisionne en ordinateurs et autres accessoires informatiques les banques, les compagnies pétrolières et l'état. Elle possède des bureaux au quartier de victoria island à Lagos et Abuja qui servent également de show room.
Son activité a permis aux constructeurs de systèmes informatique et aux vendeurs détaillants de s'approvisionner directement sur le marché local.
Au Cameroun dans les anées 80 un brave entrepreneur, D Tchameni avait crée des ordinateurs tropicalisés qu'il voulait monter au pays ,mais il a du fuir car considéré comme opposant au régime.
Un autre compatriote avait crée un supermarché que les autorités ont fermé la veille de son inauguration pour : défaut de parking! Alors qu'il y a une pléthore de supermarchés détenus par des indo-pakistanais dépourvus de parking(certain y voient le tribalisme derrière cette histoire)!
Un importateur d'automobiles japonaises neuves s'est retrouvé assassiné il y a quelques années ,car il cassait les monopoles des maisons de négoces coloniales.
L'ingenieur astronaute camerounais qui voulait lancer le v sat en premier au Cameroun a toujours été snobé par les autorités...etc etc.
Tous cela pour dire que les gardes chiournes des interets occidentaux et notamment français, ne voient pas toujours d'un très bon oeil l'esprit d'entreprise des nationaux _________________ Mentalité de la cueuillette=sida économique
« nan laara an saara » :
"Si on se couche, on est mort" . Joseph Ki-Zerbo
Fondée en 1996 en Ouganda par Julian Ayden Omalla "Omalla Delight uganda ltd" a comme acvité principale la fabrication de jus, elle possède la plus grosse production du pays. Sa marque de boissons Cheers est très appréciée par les enfants.
Par la suite, la fondatrice a élargi son activité en créant une ferme avicole où elle élève des poulets et produit des oeufs, et une entreprise de fabrication de pains, cakes, gateaux et donuts.
Comme consécration, elle a reçu en 2004 le prix de la meilleure femme entrepreneur de "the investor of year awards ceremony". _________________ http://africainvest.blogspot.com/
"Il vaut mieux une action imparfaite qu'une parfaite inaction"
Dernière édition par essama le Dim 09 Avr 2006 22:49; édité 1 fois
Fondée en 1993 par georges begumisa en Ouganda, "begumisa entreprises limited" est une compagnie de pisciculture utilisant les techniques de sechage et de refroidissement. Elle produit 40 tonnes de poissons par jour et s'est equipé d'un laboratoire vérifiant la qualité de ces produits.
Au démarrage, elle avait un personnel de 10 salariés et aujourd'hui elle en compte 350. La compagnie exporte à travers le monde et a reçu plusieurs prix dans son pays recompensant son dynamisme. _________________ http://africainvest.blogspot.com/
"Il vaut mieux une action imparfaite qu'une parfaite inaction"
Fondée en 1978 au nigeria par le Pasteur Ademola A W. Odunaiya, "Wemy industrie limited" est une industrie spécialisée dans la fabrication et la distribution de couches pour femmes et pour bébés. Le fondateur a crée sa propre marque Dr brown's qui connait depuis sa création un véritable succès au nigeria. La compagnie prend soin d'assurer la qualité de ces produits et se conformer aux normes Iso 9002. _________________ http://africainvest.blogspot.com/
"Il vaut mieux une action imparfaite qu'une parfaite inaction"
Crée au nigeria en 1997 par folu ayeni, tantalizers fut au départ un petit business familial qui est devenue en à peine 9 ans une grosse chaine de fast food au nigeria.
Fonctionnant en franchise, l'entreprise possède aujourd'hui plus de 24 restaurants et emploie près de 1750 salariés. Le succès inattendu de tantalizers a propulsé la déferlante des fast food du nigeria. La compagnie compte s'expandre à l'avenir et envisage même d'ouvrir une enseigne à Londres.
Comme consécration, le fondateur a gagné le prestigieux prix fate model entrepreneur decerné au nigeria. _________________ http://africainvest.blogspot.com/
"Il vaut mieux une action imparfaite qu'une parfaite inaction"
Au Cameroun dans les anées 80 un brave entrepreneur, D Tchameni avait crée des ordinateurs tropicalisés qu'il voulait monter au pays ,mais il a du fuir car considéré comme opposant au régime.
Un autre compatriote avait crée un supermarché que les autorités ont fermé la veille de son inauguration pour : défaut de parking! Alors qu'il y a une pléthore de supermarchés détenus par des indo-pakistanais dépourvus de parking(certain y voient le tribalisme derrière cette histoire)!
Un importateur d'automobiles japonaises neuves s'est retrouvé assassiné il y a quelques années ,car il cassait les monopoles des maisons de négoces coloniales.
L'ingenieur astronaute camerounais qui voulait lancer le v sat en premier au Cameroun a toujours été snobé par les autorités...etc etc.
Tous cela pour dire que les gardes chiournes des interets occidentaux et notamment français, ne voient pas toujours d'un très bon oeil l'esprit d'entreprise des nationaux
Oui mais bon, les exemples donnés ici montrent qu'il est tout de même possible de réussir. Il faut prendre en compte chaque paramètre du problème, et ne pas se leurrer sur certaines "spécificités" de nos pays, comme a dû le faire le mec au supermarché sans parking. _________________ I long to accomplish great and noble tasks, but it is my chief duty to accomplish humble tasks as though they were great and noble.
The world is moved along, not only by the mighty shoves of its heroes, but also by the aggregate of the tiny pushes of each honest worker.
Propriété de sérigne dioup au sénégal, le group CCBM est une société organisée en holding comptant une dizaine de filiales sous la coordination de l'entité CCBM Holding qui fait office de Direction Générale , responsable des choix stratégiques et du contrôle du groupe.
La société possède 11 filiales : electronique, alimentaire, entretien, bureautique, distribution, transit, voyages, centre commercial et régie et pub.
Plus en détail, Ccbm électronique gère le département électronique (Samsung, Sony avec le montage des téléviseurs); Ccbm distribution propose l'implantation et l'exploitation de supérettes en direct ou en franchise; Ccbm bureautique est spécialisé dans la vente de produits bureautique; le département Africa Transit est spécialisé dans le transit; le département voyage, Ccbm alimentaire et hygiène possède leurs propres unités industrielles avec leur marques soklin, klinet, javelnet, santex et fluordent dans le domaine de l'hygiène et baralait, beurro flory, petit matin, et les bonbons olala dans le domaine alimentaire et enfin Touba Sandaga la galerie marchande.
Le groupe CCBM est une société en pleine expansion avec un chiffre d'affaires qui a progressé de plus de 40% entre 2001 et 2002 en passant de 25 (38 millions d'euros) à plus de 35 milliards de FCFA (53 millions d'euros). Durant la même période le personnel est passé de 464 à 608 agents . _________________ http://africainvest.blogspot.com/
"Il vaut mieux une action imparfaite qu'une parfaite inaction"
Dernière édition par essama le Mer 12 Avr 2006 09:01; édité 1 fois
Au Cameroun dans les anées 80 un brave entrepreneur, D Tchameni avait crée des ordinateurs tropicalisés qu'il voulait monter au pays ,mais il a du fuir car considéré comme opposant au régime.
Un autre compatriote avait crée un supermarché que les autorités ont fermé la veille de son inauguration pour : défaut de parking! Alors qu'il y a une pléthore de supermarchés détenus par des indo-pakistanais dépourvus de parking(certain y voient le tribalisme derrière cette histoire)!
Un importateur d'automobiles japonaises neuves s'est retrouvé assassiné il y a quelques années ,car il cassait les monopoles des maisons de négoces coloniales.
L'ingenieur astronaute camerounais qui voulait lancer le v sat en premier au Cameroun a toujours été snobé par les autorités...etc etc.
Tous cela pour dire que les gardes chiournes des interets occidentaux et notamment français, ne voient pas toujours d'un très bon oeil l'esprit d'entreprise des nationaux
L'adversité du gouvernement est donc une contrainte supplémentaire à inclure dans son business plan...c'est tout ce que tu dis finalement.
Dans l'environnement camerounais, celui qui ne gère pas cet aspect là peut estimer qu'il a fait un mauvais business plan.
Le cas Tchameni est à mettre à part puisqu'il est effectivement opposant au régime. Je veux dire, on ne fait pas d'affaires colossales dans un pays contre un gouvernement, ça n'existe nulle part. Faut être très optimiste pour penser ça. _________________ Mon blog: http://nino.akopo.com
Au Cameroun dans les anées 80 un brave entrepreneur, D Tchameni avait crée des ordinateurs tropicalisés qu'il voulait monter au pays ,mais il a du fuir car considéré comme opposant au régime.
Un autre compatriote avait crée un supermarché que les autorités ont fermé la veille de son inauguration pour : défaut de parking! Alors qu'il y a une pléthore de supermarchés détenus par des indo-pakistanais dépourvus de parking(certain y voient le tribalisme derrière cette histoire)!
Un importateur d'automobiles japonaises neuves s'est retrouvé assassiné il y a quelques années ,car il cassait les monopoles des maisons de négoces coloniales.
L'ingenieur astronaute camerounais qui voulait lancer le v sat en premier au Cameroun a toujours été snobé par les autorités...etc etc.
Tous cela pour dire que les gardes chiournes des interets occidentaux et notamment français, ne voient pas toujours d'un très bon oeil l'esprit d'entreprise des nationaux
L'adversité du gouvernement est donc une contrainte supplémentaire à inclure dans son business plan...c'est tout ce que tu dis finalement.
Dans l'environnement camerounais, celui qui ne gère pas cet aspect là peut estimer qu'il a fait un mauvais business plan.
Le cas Tchameni est à mettre à part puisqu'il est effectivement opposant au régime. Je veux dire, on ne fait pas d'affaires colossales dans un pays contre un gouvernement, ça n'existe nulle part. Faut être très optimiste pour penser ça.
Oui c 'est tout ce que je dis, exemples à l'appuis. L'idée la plus géniale, le business plan le plus rigoureux est à la merci d'une oukase d'un quelconque fonctionnaire. Donc il a interet à avoir un solide parapluie.
Dès que vote affaire prend une certaine empleur, il faut faire allégence à l'oligarchie locale à travers le système des "personnalités ressources" par exemple, chargées de financer le parti RDPC.
Pour l'affaire Tchameni, je regrette que nos dirigeants sont prets à ignorer ou liquider sans états d'ames n'importe quel projet qui pourrait profiter au pays, dès lors que l'entrepreneur n'est pas dans les bonnes graces des dirigeants.
On peu vous laisser monter une usine entière et vous contraindre à la fermer lors du réglage du dernier boulon pour des pretextes ridicules. _________________ Mentalité de la cueuillette=sida économique
« nan laara an saara » :
"Si on se couche, on est mort" . Joseph Ki-Zerbo
Inscrit le: 11 Déc 2004 Messages: 744 Localisation: Sith land
Posté le: Dim 16 Avr 2006 15:21 Sujet du message:
Aliou Tomota, 48 ans, est le patron du premier groupe privé malien (46 milliards de F CFA de ÇA). Son aventure a débuté en 1976 dans le commerce et la vente de fournitures aux administrations maliennes. À partir des années 1980, son développement est fulgurant. Le flair et le dynamisme de cet entrepreneur natif de la région de Mopti lui ont permis d'étendre ses affaires dans l'imprimerie et l'édition, avec notamment le rachat des Éditions Imprimerie du Mali (Edim), et la création de Graphique Industrie, présente dans d'autres pays de la région. Grâce à l'appui de partenaires financiers (SFI, AFD), Tomota a pu ensuite diversifier ses activités dans des domaines aussi variés que le transport, le bâtiment, l'immobilier ou la distribution de matériels bureautiques. L'entreprise attire aujourd'hui de nombreux expatriés et cadres maliens formés à l'étranger, un atout popour cet autodidacte devenu vice-président du patronat malien. En mai 2005, la privatisation de Huicoma (huile de table, savon et aliments pour bétail) marque un tournant. Avec une mise de 9 milliards de F CFA, loin des 6 milliards proposés par le français Dagris, le groupe double sa taille. Alors qu'on le croit limité par le rachat de Huicoma, il a signé en novembre 2005 une convention avec Accor pour le lancement d'un hôtel Ibis à Bamako en 2006. Montant de l'investissement : 3,8 milliards de F CFA.
[/list] _________________ Domine ta peur et tu seras plus fort que la mort
Idrissa Seydi, à la tête d'un empire industriel à succès
Idrissa Seydi est un homme discret. Nulle forfanterie dans sa bouche quand il énumère les entreprises qui constituent aujourd'hui son empire industriel, de la production de piles électriques au négoce du bois, de la Biscuiterie de la Médina, gérée par sa femme, à... la Générale alimentaire malienne. S'il préside également la SGBS, une banque dont la Société générale est actionnaire, c'est la ferme de Niacourab, près de Dakar, où, fidèle à la tradition, il élève des troupeaux de vaches, qui est la plus chère au cœur de ce Peul. Passionné par les animaux, Idrissa Seydi ne perd pas de vue la rentabilité, s'attachant à croiser vaches européennes et cheptel local, afin d'accroître la production de lait. _________________ http://africainvest.blogspot.com/
"Il vaut mieux une action imparfaite qu'une parfaite inaction"
Crée en 2000, Elton est la pemière société multinationale de distribution de produits pétroliers avec un capital détenu à 100% par des nationaux.
Créée par des professionnels ayant fini de fourbir leurs armes dans différentes sociétés pétrolières internationales, ELTON est une filiale de la Société d'Interventions Financières (SIFI SA) dont le capital est de 2 milliards 70 millions de FCFA appartenant à un groupe de Sénégalais. "C'est dans ce contexte que la SIFI, en relation avec de jeunes professionnels du secteur pétrolier, a créé la société ELTON Oil Company, dont la vocation est de s'imposer à terme comme un acteur prépondérant dans un marché pétrolier, secteur stratégique par excellence, jusque là contrôlé par des sociétés multinationales", indique M. Sarr.
La compagnie a marqué par son originalité et la modernité de son concept, elle a introduit de nouveaux services (lavage automatique, espace cyber, carte Oasis) qui d'emblée placent ELTON en position de leader en matière d'innovation et de qualité de service.
hôtel salam
Créée en 1994 par des privés maliens, la SMPH, s'est forgée en douze ans une réputation nationale et internationale basée sur la qualité de ses services, de ses infrastructures et de son accueil.
Sa prospérité et son dynamisme en ont fait le 1er groupe hotelier privé du Mali et de la Sous Région. Son activité, toujours croissante, a permis de créer de nombreux emplois directs et indirects. C’est à l’orée de cette expansion que le groupe a décidé de se doter d’un nom commercial et d’une marque internationale à la hauteur de ses ambitions : il devient alors le groupe AZALAI Hotels.
En 1994, le groupe a acquis le Grand hôtel (trois étoiles) avec ses 92 chambres et suites. Quatre-vingt-dix personnes y travaillent. En 2000, le Groupe s'est agrandi avec l'ouverture de l'hôtel Salam (4 étoiles, 118 chambres). A l'hôtel Salam, 118 personnes sont salariées. En 2003, grâce à son dynamisme et à son savoir-faire, le Grand hôtel est reclassé 4 étoiles.
Ambitionnant de devenir la 1ère chaîne africaine, le Groupe a racheté l'hôtel Indépendance (3 étoiles) de Ouagadougou au Burkina Faso, qui emploie 135 personnes et a une capacité de 168 chambres (194 chambres après les travaux de rénovation). En 2005, le cercle s'est agrandi de nouveau avec un rapprochement stratégique avec l'hôtel Nord-Sud (3 étoiles, 58 chambres employant 54 personnes). A en croire M. Bally, des discutions sont en cours pour l'achat de l'hôtel Azalaï de Tombouctou.
En 2005, le groupe a réalisé un chiffre d'affaire de 38 milliards de franc cfa (58 000 000 d'euro).
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