ARTE Histoire
Il était une fois en Côte d'Ivoire
Mercredi 8 mars 2006 à 20.40 ; rediffusion : samedi 11 mars 2006 à 15.00
De la mort de Félix Houphouët-Boigny, en 1994, au début de la guerre civile, en 2002, cette amère chronique d'un gâchis politique met en scène quatre grands rivaux, dont Laurent Gbabgo et Alassane Ouattara, longuement interviewés. _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
Inscrit le: 09 Fév 2005 Messages: 122 Localisation: Somewhere over the rainbow
Posté le: Mer 08 Mar 2006 10:31 Sujet du message:
Il était une fois "un pays qui marchait bien" jusqu'à ce que les rivalités politiques d'une poignée d'hommes y déclenchent un bain de sang... Nourri de passionnantes archives et d'au moins deux témoignages essentiels (ceux de Gbagbo et de Ouattara), le film de Julien Suaudeau ressemble moins à un décryptage pédagogique de l'actuel chaos ivoirien qu'à un conte cruel sur la soif de pouvoir de quelques-uns, et sur la façon presque mécanique dont elle a mené à l'implosion d'une nation via l'invention du sulfureux concept d'"ivoirité".
Pour raconter son histoire, Suaudeau prend le temps de camper les principaux personnages :
- Félix Houphouët-Boigny, "le Vieux", qui n'aura pas voulu démocratiser son pays au moment où il le pouvait encore
- Laurent Gbagbo, "l'Opposant", qui, une fois arrivé au pouvoir, trahira sans états d'âme les principes qu'il défendait autrefois
- Henri Konan Bédié, "l'Héritier", qui introduira froidement une disposition xénophobe ds le code électoral pour se débarasser de son rival Alassane Ouattara, "le Fils adoptif" d'Houphouët
- et enfin Robert Guéï, "le Général", qui tentera de prendre le pouvoir par la force et se fera "doubler", comme le dit la chanson, par plus malin que lui.
La chanson, c'est Tiken Jah Fakoly qui la chante tout au long du film et c'est une formidable idée de réalisation ; son reggae politique féroce et amèrement ironique scande à merveille les différentes étapes d'une tragédie annoncée dès la fin 1994.
Voilà comment Sophie Bourdais rend compte de ce documentaire.
A chacun et chacune de s'en faire sa propre opinion ! _________________ Andu, saa andi, andinn !
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