Posté le: Ven 03 Mar 2006 19:04 Sujet du message: La résistance ivoirienne crée un front unitaire
FACE A LA REBELLION FRANCO-IVOIRIENNE: La résistance ivoirienne crée un front unitaire
Tous les patriotes ivoiriens, tous ceux qui se battent pour la souveraineté et la dignité de la Côte d’Ivoire, tous ceux qui croient aux valeurs de la République et tous ceux qui refusent une nouvelle colonisation de leur pays par la France ont décidé, se mettre en ensemble pour lutter. Pour le faire efficacement ils ont créé hier, à l’hôtel Ivoire, le Congrès national de la résistance pour la démocratie.
Le Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD) est né. Et pour son baptême le Palais des Congrès de l’Hôtel Ivoire a refusé du monde hier. C’est qu’à l’appel de la trentaine de partis, mouvements politiques, groupements professionnels et organisations de la société civile, c’est par milliers que les patriotes ivoiriens, les démocrates et les résistants de tout bord se sont donné rendez-vous pour être témoins de la naissance de cet instrument qui veut fédérer toutes les énergies en vue de la victoire de la République et de la démocratie sur la rébellion. Et, pour bien montrer leur attachement à des valeurs communes qui les ont mis en mouvement chacun à sa façon depuis le déclenchement de la sale guerre qui défigure la Côte d’Ivoire depuis le 19 septembre 2002, ils ont adopté une charte dite “Charte de la résistance et de la libération nationale”. Cette charte, lue par Mme Soumahoro Véronique, une déplacée de guerre, comprend un préambule et six articles.
Dans le préambule, les initiateurs du CNRD affirment que “des partis et mouvements politiques, des organisations de la société civile, des organisations professionnelles et des groupements d’intellectuels décident de se regrouper dans un large front de résistance dont les actions à vocation essentiellement pacifique tendront à la libération nationale, à la restauration de la souveraineté de l’Etat, à l’instauration de la liberté de circulation des biens et des personnes sur l’ensemble du territoire, à l’ouverture de la Côte d’Ivoire sur l’extérieur, au maintien de sa vocation hospitalière traditionnelle et à la consolidation de la démocratie”.
Pour traduire cette volonté proclamée en actes concrets, les résistants ivoiriens se sont donc dotés du CNRD, qui comprend deux organes. Dans le Congrès siègent chaque leader des organisations signataires de la Charte et un de ses collaborateurs et un bureau chargé de gérer et de mettre en application les directives du Congrès. Bureau dont la présidence a été confié, à un résistant de la première heure resté fidèle à ses engagements de jeunesse, le ministre Bernard Blin Dadié. Visiblement ému, ce vieux combattant de la dignité ivoirienne a exprimé toute sa gratitude à tous ceux qui lui ont fait confiance. Il a surtout salué les choix des résistants et démocrates ivoiriennes qui, face à la force brutale, ont décidé d’opposer la lutte pacifique et les idées. “Contre les forces déchaînées, nous avons choisi la voie pacifique. Et cela depuis 1949-1950. Parce que nous avons toujours sans aucune arme”, a-t-il rappelé avec émotion sous les ovations de l’assistance.
Parlant du CNRD, le ministre Dadié a dit que son combat est un vieux combat de tous les peuples qui aspirent à la dignité. “Ne serait-il pas temps pour nous de parler d’indépendance? Ce mot serait-il tabou dans la bouche des Nègres? Les Ivoiriens ayant plus de 18 ans veulent l’indépendance. Le temps des mères couveuses est dépassé”, a martelé l’ancien compagnon d’Houphouet-Boigny, pendant la lutte anti-coloniale. Après son intervention, le bureau du Congrès a été rendu public. Il comprend quarante quatre membres de tous âges et de toutes les conditions sociales. On y retrouve, notamment parmi les vice-présidents, le président du Front populaire ivoirien, le Premier ministre Pascal Affi N’Guessan, le président du Conseil économique et social ,Laurent Dona Fologo, les ministres Appia Kabran, Mel Théodore et Danièle Boni-Claverie. Mme Simone Ehivet Gbagbo assure le secrétariat général du mouvement et tous les leaders connus des mouvements patriotiques et de résistance ont été cooptés. Malheureusement, constatant l’absence de leur chef dans le bureau, les militants de la fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), qui étaient présents en grand nombre dans l’auditorium du Palais des Congrès de l’Hôtel Ivoire ont manifesté bruyamment leur mécontentement pendant plusieurs minutes. Finalement, ils ont été entendus et, séance tenante, le jeune Serges Koffi lui même est monté à la tribune pour expliquer que compte tenu de ses nombreuses charges de secrétaire général de la FESCI mais aussi de président de la Coalition nationale des résistants de Côte d’Ivoire (CONARECI), il avait souhaité rester en retrait. Mais que, comme ses amis insistent pour qu’il fasse partie du bureau, il acceptait d’intégrer le secrétariat à la mobilisation. Une intervention qui a ramené le calme et permis à la fête des résistants d’aller à son terme. Agrémentée par de nombreux artistes comme Aïcha Koné, Petit Yodé, Pat Sacko et bien d’autres.
Le bureau du Congrès a promis de rencontrer dans les tout prochains jours la presse nationale et internationale pour annoncer son plan d’action.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
La charte de la résistance et de la libération nationale: PREAMBULE
Depuis le 19 septembre 2002, la Côte d'lvoire subit une agression conduite par des bandes armées appuyées par une coalition de forces nationales et internationales. La crise consécutive à cette agression porte gravement atteinte à la cohésion sociale, à l'intégrité territoriale et à la souveraineté nationale de la Côte d'lvoire.
En dépit des nombreux accords signés (Lomé, Linas-Marcoussis, Accra et Pretoria), le processus de règlement de la crise demeure toujours dans l'impasse. La rébellion armée persiste dans son refus de désarmer, malgré le pardon de la Nation exprimé à travers le vote d'une loi d'amnistie.
Les formidables actions de la mobilisation de la population initiées ici et là par les différents mouvements de résistance patriotique se heurtent à l'incompréhension, à l'immobilisation et même à l'hostilité d'une partie de la communauté internationale.
Profondément interpellés par la persistance de cette situation, des partis et mouvements politiques, des organisation de la société civile, des organisations professionnelles et des groupements d'intellectuels décident de se regrouper dans un large front de résistance dont les actions à vocation essentiellement pacifique tendront à la libération nationale, à la restauration de la souveraineté de l'Etat, à l'instauration de la liberté de circulation des biens et des personnes sur l'ensemble du territoire, à l'ouverture de la Côte d'lvoire sur l'extérieur, au maintien de sa vocation hospitalière traditionnelle et à la consolidation de la démocratie.
Article 1:
Réaffirmant leur pleine adhésion aux valeurs et principes fondateurs de 1'0NU et de l'Union africaine, les organisations politiques et sociales signataires de la présente, conviennent librement de se lier par un contrat de solidarité appelé CHARTE DE La RESISTANCE POUR LA DEMOCRATIE.
La présente Charte a pour objet de fédérer des partis et mouvements politiques, ainsi que des organisations de la société civile engagées dans la lutte de résistance pour la libération nationale en vue de créer un cadre d'actions concertées pour la restauration de la souveraineté nationale et de la démocratie en Côte d'lvoire. Ce vaste rassemblement est dénommé:
Congrès national de la résistance pour la démocratie en abrégé CNRD
Article 2:
Sont parties à la présente Charte, les organisations politiques et sociales adhérant aux principes des libertés publiques et aux valeurs républicaines. Les parties contractantes affirment leur attachement au respect scrupuleux de la Constitution, notamment en ses dispositions consacrant le mode de dévolution du pouvoir par les élections et se déclarent opposées à tout recours à la force des armes comme moyen d'accession au pouvoir.
Article 3:
Les parties à la présente Charte s'engagent à agir pour la défense des institutions de la République, la sauvegarde de la souveraineté nationale, la promotion de la démocratie, de l'Etat de droit, de la paix et la restauration de l'image de la Côte d'lvoire ainsi que de sa vocation traditionnelle de nation ouverte sur le monde.
Les parties à la présente Charte entendent conjuguer leurs efforts et actions de lutte en vue d'obtenir le désarmement de la rébellion, la réunification du territoire national et l'organisation d'élections libres et transparentes
Article 5:
Les parties à la présente Charte sont déterminées à œuvrer pour une Nation ivoirienne réunifiée, réconciliée et solidaire dans un Etat de droit qui garantit l'égalité des chances, la liberté d'opinion, la sécurité, la libre circulation des biens et des personnes, ainsi que la prospérité pour tous.
Article 6:
Les parties contractantes conservent leur autonomie, sous réserve des exigences de l'unité d'action et s'engagent au respect des dispositions de la présente Charte
Fait à Abidjan
le 02 mars 2006
Ont signé
1) au titre des partis et mouvements politiques
1- Conférence des partis politiques non représentés dans les institutions de la République : Taha Gouya Fernand
2- Collectif des partis politiques pour la mouvance présidentielle : N'Doumi M'Bra N'Goran Alfred
3- Deux millions de filles pour Gbagbo : Lagou
Henriette
4- Fédération des jeunes Houphouétistes pour la République : Kipré Jean
5- FPI : Affi N'Guessan
6- Grand Nord pour
Gbagbo : Diabaté Beh
7- MNC Alternative : Kabran Appia
8- MDIR : Auguste
Daubrey
9- Nouvelle Alliance : Dioulo Nicolas
10- PURCI : Martine Djibo
11- RAMEHR : Tanoh Brou Antoine
12- RPP : Laurent Dona Fologo
13- UDCY : Gnanzi Anicet
14- UDPCI-IRD :
Kahé Eric
15- UPR-PICD : Gnohité Roger
16- USD : Gouda Gnaoré
III) Au titre des organisations de la société civile
1- Alliance des jeunes patriotes : Blé Goudé
2- Association des Ivoiriens du Nord pour la paix : Coulibaly Zié Moussa
3- Collectif de la société civile : Nyamien Messou
4- CONARECI :
Koffi Serges
5-Coordination des femmes patriotes de la société civile : Geneviève Bro-Grébé
6- Fédération des agoras et parlements : Idriss Ouattara
7- Union pour la libération totale de la Côte d'Ivoire : Djué Eugène
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Bernard dadié: “Les ivoiriens veulent être émancipés”
Chers Ivoiriens, patriotes ivoiriens, le pays vous appelle. Mesdames et Messieurs, que Dieu bénisse notre combat! L'ancien que je suis vous remercie pour le grand honneur que vous lui faites en l'appelant à présider le Congrès national de la résistance pour la démocratie. J'espère, au retour chez Vous, il pourra reprendre la plume et la phrase là où il les avait abandonnées sans s'être trop laissé griser par cet honneur. Ah! Le beau mot résistance. Quand ce mot ne signifie pas s'arc-bouter sur ses privilèges, sur le maintien des statuts sociaux, en un mot sur le conservatisme, mais bien au contraire quand ce mot signifie la défense acharnée des valeurs politiques, sociales, morales, culturelles. Il ne s'agit pas, pour nous, de poser foule à foule. Les rassemblements impressionnants qui ne répondent pas toujours de la qualité du discours tenu. Des foules de la Plèbes à Rome, des foules qui suivaient Mussolini, Hitler et Pétain, celles qui acclamaient le libérateur De Gaulle à Paris en 1944, il y a une grande différence. J'attends toujours mesurer ces différences et affirmer haut et fort que les valeurs démocratiques que nous défendons, que nous continuerons à défendre, appellent au règne du droit et non à celui du nombre. Mais, tant mieux, si, grâce à l'éducation républicaine, que nous avons aussi de nos peuples, le droit reçoit effectivement l'adhésion du plus grand nombre.
Je sais, nous ne sommes pas naïfs. Nous savons que les coalitions d'intérêts passent souvent beaucoup plus fort que les discours sur les valeurs, qu'il est hélas facile d'obtenir les adhésions populaires par des achats de conscience. Nous nous inscrivons catégoriquement contre ces pratiques parce qu’elles déshonorent notre lutte démocratique, c'est-à-dire notre résistance. Aussi sommes-nous toujours sur la brèche pour garder en notre lutte son aspect véritablement émancipateur. Seule la vérité peut libérer l'homme. Nous le répétons, au cours de notre pensée, au cours de notre résistance démocratique, est inscrit le respect de l'intégrité physique, mentale et de notre voisin, notre prochain. Ce qui suppose qu'on ne doit, en aucun cas, attenter à sa vie. En aucun cas, on ne doit l'opprimer parce que ne partageant pas les mêmes idées que nous, parce que n'étant pas du même parti ou de la même confession, l'absence de confession, parce qu'il appartiendrait à une minorité. Ce n'est pas encore plus fort, quand on gesticule davantage ou on appelle les autres en prétendant être agressé qu'on a raison. Nous, ici, nous cherchons notre raison d'être. Un vote est une parole donnée qu'on ne saurait bafouer selon les collisions d'intérêts des uns et des autres.
Un Etat ou une nation démocratique se fonde sur ce pacte électif que sanctionne notre loi fondamentale, notre Constitution. Qui permet à un peuple souverain, tous les cinq ans, d'en renouveler les dépositaires. Si ce pacte nécessite, au fil du temps, des adaptations, des retouches, c'est encore à l'intérieur de notre système électoral qu'il appartient au peuple souverain de l'ajuster. Et non par les armes. Lutter, c'est défendre ces noyaux de valeurs centrées sur l'homme et pour empêcher que tous ceux qui sont à l'œuvre afin de saper les fondements de notre nation de nous asservir. Le combat que nous menons aujourd'hui est un vieux combat. Il rejoint celui de 1902 lorsque, pour rétablir l'esclavage, 23.000 soldats furent envoyés à Saint Dominigue qui allait devenir Haïti. Ne sont-ils pas les éternels conquérants toujours en train d'appliquer les mêmes méthodes chez nous comme ailleurs avec ces différences que nous avons. Haïti, à cette époque, était isolé. Depuis 1944, les coups de fusil et de canons ont-ils cessé de retentir en Afrique d'une certaine zone.
Ivoiriens, l'acte que vous posez aujourd'hui, ce front de résistance contre l'arbitraire est un acte qui vous honore, qui vous honorera toujours dans notre histoire. Parce que, contre les forces déchaînées, vous avez choisi la voie pacifique. Depuis 1945, 1949, 1950, nous avons lutté sans aucune arme. La force n'est-elle pas la méthode de celui qui n'a pas raison, de celui qui veut entrer par effraction dans une maison? Ivoiriens, pour avoir été de toutes les guerres de libération, n'était-il pas temps pour nous aussi de parler d'indépendance. Le mot serait-il tabou dans la bouche des nègres? Nous n'avons pas eu plus de 18 ans?
Messieurs les ambassadeurs, Mesdames les ambassadrices…
Vous êtes témoins, les Ivoiriens ayant plus de 18 ans veulent être émancipés, doivent être émancipés. Le temps des mères couveuses est dépassé. Les nations comme les hommes naissent, grandissent, vivent.
Regardons l'histoire, consultons l'histoire. Il faut donc savoir passer flambeau pour laisser à chaque peuple, même nègre, de marquer le monde de son empreinte. Dans ce grand contexte qu'est le monde, nul ne saurait empêcher un peuple de jouer sa partition.
Ivoiriens, vous êtes rassemblés pour chanter l'Homme, la vie, la rencontre fraternelle entre les hommes, tous les hommes. Que Dieu bénisse notre combat!
Ivoiriens, chers frères, l'histoire, nous la connaissons. Nous l'avons vécue. Le 24 décembre 1999, un coup d'État militaire renverse le Président Bédié, pourtant démocratiquement élu. Le peuple surpris croyait encore à un banal accident de l'Histoire. Il accepte le fait accompli. Une période transitoire d'un an. On a vu l'adoption, par référendum de plus de 86% d'une nouvelle Constitution consacrant la naissance de la 2ème République. Le 19 septembre 2002, contre toute attente, une agression armée frappe violemment notre pays. Des bandes d'assaillants conduits par une nébuleuse tente de renverser le Président Gbagbo. Elle échoue et prend la nation en otage en occupant le Nord, une grande partie du Centre et de l'Ouest de notre pays. Depuis plus de trois ans, le temps a fait son effet. Il a fini comme toujours par dénuder la vérité. L'analyse des deux événements majeurs ci-dessus révèle un dénominateur commun. La main de l'éternel colon qui, toujours, se veut maître de l'Afrique, alors que le temps est venu pour que nous aussi nous fassions entendre notre voix. Occupé par l'obsession de son empire, il ne sacrifie même pas une seule seconde aux sollicitations des populations meurtries. Le peuple de Côte d'Ivoire continue de payer le prix du sang. C'est un peuple, on ne le dit pas, on ne le nomme pas, nous savons qui c'est. Eux aussi savent qui ils sont. Interpellés par l'obstination de l'agresseur et la persistance des souffrances des peuples, des partis et mouvements politiques, des organisations de la société civile, des groupements d'intellectuels et des organisations professionnelles ont décidé de se regrouper dans un large front de résistance pour la consolidation de la démocratie et notre Etat de droit. Ce front nous avons décidé de l'appeler Congrès national de la résistance pour la démocratie. La résistance, ils l'ont eue là-bas chez eux. Des gens rassemblés pour refuser ce qu'on appelle la défaite. Et nous autres, les Noirs étions là-bas. Il est temps quand même que nous aussi nous puissions, en Afrique, en Côte d'Ivoire, faire hum (signe de soulagement et de liberté).
Mesdames et Messieurs, il s'agit d'un cadre d'actions concertées pour la restauration de la souveraineté nationale et la consolidation de la démocratie et notre Etat de droit.
A toutes les organisations, je voudrais vous dire merci d'avoir été sensibles aux cris de douleur de notre peuple. Mille fois merci. La nation nous appelle et vous avez répondu présent. Salut! que Dieu vous bénisse!
Chers frères et sœurs des Forces de défense et de sécurité, votre vaillance est l'expression de l'instinct de conservation de notre nation. Ce 19 septembre 2002, aucun supérieur hiérarchique ne vous a réveillés. L'ordre de vous battre au pris de votre sang et de votre vie est venu justement des entrailles de la République de notre patrie. Des voix plus autorisées que la mienne comme celle du Président de la République vous l'ont dit chaque jour. Le peuple de Côte d'Ivoire ne saurait vous dire assez merci.
Chers frères et sœurs, patriotes, le peuple de Côte d'Ivoire sait, par votre rassemblement du 2 novembre 2002 et bien d'autres, que vous transpirez la résistance organique. Nous vous disons toute notre fierté.
Excellence, Mesdames et Messieurs les membres du corps diplomatiques et des organisations internationales, merci pour tout ce que vous faites, tout ce que vous avez fait pour que notre pays retrouve la paix. Nous vous en sommes reconnaissants. Nous appelons toutes les autres organisations à nous rejoindre au Congrès national de la résistance pour la démocratie afin de contribuer au retour de la paix dans notre pays. Tout en vous félicitant de la promptitude avec laquelle la communauté internationale s'est saisie de la situation du pays, nous rendons hommage au Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine pour sa décision de 6 octobre 2005 qui traduit la maturité des États africains et leurs capacités de plus en plus affirmées de résoudre eux-mêmes leurs problèmes. Nous félicitons le Président Mbeki dont la médiation, conduite avec patience, méthode, fermeté, a inspiré la résolution 1633 du Conseil de sécurité de l'ONU. Nous apportons notre soutien appuyé au Président Laurent Gbagbo et à son Etat, et surtout à l'Assemblée nationale.
Mesdames et Messieurs, vous avez été patients. Je vous remercie. Que Dieu bénisse notre combat!
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blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
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Inscrit le: 12 Oct 2005 Messages: 1346 Localisation: Abidjan / Ouagadougou / Bruxelles / Paris / Tours
Posté le: Ven 03 Mar 2006 19:09 Sujet du message: La Fesci proteste
La Fesci proteste
Résistance
Hurlements, sifflements, déchirures de la carte sur laquelle est imprimée le texte de la Charte et la liste des partis et organisations de la société civile membres, voire des tentatives d’empoignades aussi bien avec des organisateurs qu’avec des agents des Forces de l’ordre.
Hurlements, sifflements, déchirures de la carte sur laquelle est imprimée le texte de la Charte et la liste des partis et organisations de la société civile membres, voire des tentatives d’empoignades aussi bien avec des organisateurs qu’avec des agents des Forces de l’ordre. Même à la fin de la cérémonie, à 14h, des jeunes de la FESCI Mermoz ont eu des altercations avec des gendarmes à l’esplanade du Palais. Telle est la scène à laquelle ont assisté, au Palais des congrès de l’hôtel Ivoire, les responsables des structures affiliées au Congrès national de la résistance pour la démocratie et leurs invités au nombre desquels, des diplomates, des présidents d’institution et la presse. Et ceux qui protestaient ainsi étaient les jeunes de la FESCI parce que mécontents de ne pas voir le nom de leur leader ou un membre de leur structure figurer sur la liste du Bureau du CNRD qui a été rendu public. Le cours normal de la manifestation a connu une interruption d’environ une demi-heure. Ni l’intervention du président du Conseil économique et social, Laurent Dona-Fologo, ni les explications du Secrétaire général de la FESCI, Serge Koffi, appelant au calme, après qu’il a été intégré séance tenante comme 3ème Secrétaire adjoint à la mobilisation, n’ont calmé leur colère. Pour les manifestants, en effet, la mobilisation doit relever de leur compétence parce que ce sont eux les jeunes qui ont toujours été à l’avant-garde de la résistance patriotique. Alors que le Bureau actuel confie cette tâche à Mme Marie-Odette Lorougon, responsable des femmes du FPI comme Secrétaire à la mobilisation. Elle est secondée respectivement par Charles Blé Goudé, président de l’Alliance des jeunes patriotes et Hyacinthe Koffi. Finalement, les explications de Serge Koffi ont apaisé ses camarades. Celui-ci a affirmé avoir décliné l’offre en raison de ses nombreuses occupations à la tête aussi bien de la Coordination nationale des résistants de Côte d’Ivoire (CONARECI) que de la FESCI.
Inscrit le: 12 Oct 2005 Messages: 1346 Localisation: Abidjan / Ouagadougou / Bruxelles / Paris / Tours
Posté le: Ven 03 Mar 2006 19:10 Sujet du message: Les “Patriotes” s’entre-déchirent devant Mme Gbagbo
Charte de la résistance
Les “Patriotes” s’entre-déchirent devant Mme Gbagbo
::Vendredi 3 Mars 2006:: Source: nordsudmedia.com
Un grand rassemblement des forces patriotiques, baptisé Congrès national de la résistance pour la démocratie a vu le jour hier, dans un climat de tension entretenu par les étudiants membres de la Fesci.
Simone Gbagbo, Affi N’Guessan, Laurent Dona Fologo, Blé Goudé, Bro Grébé et les autres tenants de la galaxie patriotique n’oublieront pas de sitôt la cérémonie de présentation du Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD) qui s’est déroulée hier à l’hôtel Ivoire. La Fesci a perturbé la cérémonie, estimant que son secrétaire général, Koffi Serges (STT) n’a pas été retenu dans le bureau de ce vaste mouvement où le FPI a convoqué tous ses satellites et alliés. Au nombre de 27, ces mouvements et partis politiques, organisations professionnelles et groupements d’intellectuels ont décidé de se regrouper dans un large « front de résistance dont les actions à vocation essentiellement pacifique tendront à la libération nationale, à la restauration de la souveraineté de l’Etat, à l’instauration de la liberté de circulation des biens et des personnes sur l’ensemble du territoire, à l’ouverture de la Côte d’ivoire sur l’extérieur, au maintien de sa vocation hospitalière traditionnelle et à la consolidation de la démocratie ».
Akoun Laurent, secrétaire général adjoint du FPI, au nom du comité d’organisation, a en premier lieu pris la parole, pour situer l’événement dans son cadre et son contexte. Il a cédé le perchoir à une certaine Soumahoro Véronique, qui se prévalant du titre de déplacée de guerre, a lu la charte du CNRD. Il s’agit d’un texte constitué d’un préambule et de 6 articles qui prennent en compte toutes les thèses développées par la galaxie patriotique depuis le déclenchement de la crise du 19 septembre 2002. L’on est ensuite passé à la présentation du bureau, présidé par Bernard Blin Dadié. Fologo, Affi Nguessan, Appiah Kabran, Mel Théodore en sont les conseillers. Simone Gbagbo occupe le fauteuil de secrétaire générale. Blé Goudé, Roger Gnohité, Lagou Henriette, Bro Grébé et tutti quanti ont été nommés à divers postes.(voir le bureau).
En formant cette équipe cosmopolite, ses concepteurs ont commis le crime de « lèse Fesci », pardon, de lèse majesté en oubliant leur responsable Koffi Serges. Les militants de ce syndicat estudiantin qui ont fait le plein du Palais des congrès ont manifesté bruyamment. Dès que Ouattara Gnonzié, qui a lu la composition du bureau s’est rendu compte de l’omission, il a imaginé rapidement un poste de 3è secrétaire à la mobilisation pour le patron de la Fesci, mais la mayonnaise n’a pas pris. Le vacarme a continué de plus belle. Fologo, en sa qualité de « père du sursaut national », prend le micro pour calmer « ses enfants ». Rien n’y fit. Il est insulté et ramené à sa place. STT tente alors de sauver les meubles. « On m’avait proposé un poste dans ce bureau, mais vu mes occupations à la Conareci et à la Fesci j’ai décliné l’offre ». Réponse de ses camarades étudiants : « On n’est pas dupes ». Le brouhaha devient indescriptible. L’ambassadeur d’Angola, SE Carlos Beli Belo file à l’anglaise. Sentant la menace, le grand chancelier de l’Ordre national, Youssouf Koné, se retire également. Tout ceci sous le regard impuissant de la Première dame, dont la garde rapprochée s’est déployé le long du podium. L’humiliation se lisait sur son visage. L’animateur, Mam Campbell, balance la musique patriotique de Pat Sako et l’enfant Siro pour calmer les esprits, mais les étudiants refusent de danser. Ils ne décolèrent pas.
Une grande partie d’entre eux quitte la salle, un calme relatif prévaut alors. La cérémonie peut se poursuivre avec le discours de Bernard Dadié, président du CNRD. Celui-ci, certainement secoué par ce qu’il venait de voir se mélange les pédales. Par exemple, il dit « 19 septembre 1902 au lieu de 19 septembre 2002 ». Pour désigner Laurent Gbagbo, il dit Laurent Dona Fologo. Il fait cette mise au point pour se faire pardonner : « Vous savez à mon âge, on a des trous de mémoire ». Pour le reste, son discours se résume à des références lointaines à la lutte des esclaves, à la décolonisation, à la négritude et à des choses qui se sont déroulées à Saint Domingue. Un discours véritablement passéiste du vieil écrivain que la génération « coupé –décalé » majoritaire dans la salle ne comprend point. Résultat : de temps à autre l’un d’eux s’écrie : « Vieux on a faim », entendez, ça suffit. Vu l’atmosphère lourde, la conférence de presse qui devrait suivre a purement et simplement été annulée. Tout compte fait, le CNRD est né…par césarienne.
Inscrit le: 12 Oct 2005 Messages: 1346 Localisation: Abidjan / Ouagadougou / Bruxelles / Paris / Tours
Posté le: Ven 03 Mar 2006 19:11 Sujet du message: Simone Gbagbo, Affi, Fologo, Blé Goudé hués et insultés par
Simone Gbagbo, Affi, Fologo, Blé Goudé hués et insultés par la FESCI :
Le monstre se rebelle contre son maître
Il s’est passé des choses à la cérémonie initiée par le président du Conseil économique et social, Laurent Dona Fologo. Hier, à l’hôtel Ivoire, ce qui devrait apparaître comme une union des organisations dites « patriotiques » a tourné au cauchemar. Des éléments de la FESCI ont semé le cafouillage.
Pendant plus d’une heure, l’épouse du chef de l’Etat, Simone Gbagbo, le président du conseil économique et social, Laurent Dona Fologo, le président du FPI, Pascal Affi N’guessan, et d’autres personnalités importantes du FPI ont été en danger.
Protégés qu’ils étaient par leurs gardes du corps respectifs en alerte, ils ont été conspués par les éléments de la FESCI.
Les personnalités qui n’ont pu supporter les menaces et la violence des jeunes de la FESCI, se sont échappées en quittant la salle par les portes de secours.
La scène se déroulait à l’Hôtel Ivoire.
En effet, dans la journée d’hier, à l’initiative du président du RPP, Laurent Dona Fologo, les mouvements dits « patriotiques » et le FPI ont été conviés à la signature de la plate-forme de la charte de la résistance pour la démocratie.
Au début de la cérémonie prévue pour 11 heures, tout semblait bien se dérouler.
Tous les barons du FPI, exceptés Mamadou Koulibaly et le chef de l’Etat, étaient présents.
Les initiateurs de la cérémonie avaient prévu de faire de cette rencontre une grande fête.
C’était mal connaître les jeunes de la FESCI.
Ils se signalent d’abord à l’entame de la cérémonie.
Assis au fond de la salle, les éléments de Serges Koffi Bi, secrétaire général de la FESCI, se font remarquer une première fois par le vacarme qu’ils créent.
Le maître de cérémonie a du mal à se fait entendre.
Nullement impressionnés par la présence de la première dame et autres personnalités, les éléments de la FESCI perturbent la rencontre.
Pour les calmer, l’on fait appel à Blé Goudé et Serge BI Koffi présent de la salle.
Les deux leaders en pleine cérémonie quittent leur siège et se dirigent au fond de la salle pour calmer les jeunes.
L’intervention de Charles Blé Goudé et de Serges Bi Koffi réussit à faire redémarrer la cérémonie.
Après ces petites minutes d’interruption, les invités étaient loin d’imaginer ce que les éléments de la FESCI leur réservaient.
A partir de cet instant tout part très vite.
Et c’est la publication du bureau du congrès national de la résistance pour la démocratie qui créé l’étincelle et mettre le feu à une atmosphère chauffé par la FESCI.
A l’annonce des membres de ce bureau présidé par Bernard Dadié, la salle se transforme presque en ring.
Les étudiants de la FESCI mécontent de ne voir figuré le nom de leur secrétaire général Serges Bi Koffi parmi les membres crient leur colère.
Les projectiles sont sur la table d’honneur et sur les personnalités.
Dans leur colère les éléments de la FESCI n’épargnent aucune personnalité.
Elles sont toutes proprement conspuées.
Les étudiants mettent un point d’honneur à solder leur compte.
De fait les étudiants qui disent avoir été à la pointe aussi de la lutte patriotique trouvent injuste que leur chef ne soit pas présent dans cette instance patriotique qui est la contre balance du RHDP.
Furieux donc les étudiants ont proférés et menaces.
La première dame n’a rien pu faire pour les calmer.
Au contraire sa garde rapprochée était plutôt préoccupée à la sécuriser face aux étudiants qui devenaient de plus en plus violents.
Le président du RPP, Laurent Dona Fologo a eu pour son compte.
Il a reçu toutes sortes de jurons et d’invectives.
Séri Gnoleba, Eric Kahé, Ahoua N’guetta et autres anciens barons du PDCI n’ y ont pas échappé.
Pendant plus d’une heure les étudiants ont bloqué la cérémonie et ont fait leur show fait d’injures.
« Nos ennemies nous regardent ne faîtes pas cela » ont lancé des personnalités pour calmer les jeunes.
Rien n’y fit.
Finalement Serges Bi Koffi qui a assisté sans broncher va prendre la parole pour mettre fin au cafouillage orchestré par ses éléments.
C’est seulement suite à ses appels, que les étudiants vont se résoudre à laisser la cérémonie se poursuivre.
Débutée aux envions de 11 heures, elle a pris fin vers 14 heures.
La suite des échauffourées a continué chez le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan.
Des jeunes qui scandaient « On est fatigué.
On ne veut plus être patriotes ; donnez-nous notre argent », se sont rendus dans le quartier où habite le patron du FPI.
Pascal Affi N’Guessan a bousculé son emploi du temps pour recevoir la bande des mécontents des jeunes présents à l’hôtel Ivoire.
En chef de parti, il a tenté de calmer les jeunes.
Simone Gbagbo, Affi, Fologo, Blé Goudé hués et insultés par la FESCI :
Le monstre se rebelle contre son maître
Tu aimerais bien ca , hein , n'est-ce pas ? mais ca ne se passera pas comme ca .
Le Temps est venu pour les intructeurs d'instruire le peuple , et malgré les ratés du début , we will make it , by any means necessary .
Pour instruire le peuple , ca prend du temps , de la patience et de l'energie , c'est ce que tu vois .
Tout au long du chemin beaucoup parmis ceux que tu as vu partiront ,parcequ'ils croiront qu'il y a du pecul à se faire , beaucoup encore se décourageront parcequ'ils voudront que les choses aillent vite , beaucoup seront des traites par appat du gain , ect...exactement comme dans les débuts du multipartisme , mais ceux qui resteront , ceux-là , libéreront ce pays , et c'est ca l'important, et malgré les mauvaises langues style Benny .
Il y a un mot tellement beau en anglais pour les gens de ton accabit , et ce mot c'est Hater , et je trouve qu'il te va assez bien , comme tu le devines , ce nom decoule du mot Hate pour Haine , mais un Hater , c'est un genre haineux , mais un peu plus cru , du style haineux cru et sans repos , What's up Hater , still petting around ? .
On va vers devandougou que tu le veuilles ou pas , nous est devant . _________________ "Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
Des partis et mouvements pro-Gbagbo forment un "Congrès de la résistance pour la démocratie" (Xinhuanet 03/03/2006)
Des partis politiques et des mouvements "patriotiques" proches du président Laurent Gbagbo ont formé jeudi à Abidjan un "Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD)".
Ces partis politiques et mouvements ont réaffirmé leur "pleine adhésion aux valeurs et principes fondateurs de l'Onu et de l'Union africaine", et ont convenu "librement" de "se lier par un contrat de solidarité appelé 'Charte de la résistance pour la démocratie'".
Ce rassemblement vise à unifier les différents "partis et mouvements pour la libération nationale" en vue de "créer un cadre d'actions concertées pour la restauration de la souveraineté nationale et de la démocaratie en Côte d'Ivoire", selon les termes de la charte, signée par une vingtaine de partis et mouvements.
Ces partis et mouvements "entendent conjuguer leurs efforts et actions de lutte en vue d'obtenir le désarmement de la rébellion, la réunification du territoire national et l'organisation d'élections libres et transparentes", selon le texte.
Les parties signataires de cette charte comprennent notamment le Front populaire ivoirien (FPI, parti au pouvoir), l'Union démocratique et citoyenne (UDCY, parti de Mel Eg Théodore), le Rassemblement pour la paix (RPP, fondé par Laurent Dona Fologo), l'Alliance des "jeunes patriotes" (mouvement de Charles Blé Goudé), l'Union pour la libération totale de la Côte d'Ivoire (mouvement d'Eugène Djué).
Depuis septembre 2002, la Côte d'Ivoire traverse une grave crise politico-militaire, le pays étant divisé en deux avec le nord contrôlé par une rébellion armée. Les mouvements " patriotiques", formés par les partisans du président Laurent Gbagbo, et souvent liés au parti au pouvoir, se justifient par "la lutte de résistance à la rébellion armée et la défense des institutions républicaines". Fin
lutte contre l’impérialisme français: La FESCI honore la galaxie patriotique
Unité pour combattre l’impérialisme, tel est le signe sous lequel était placé la journée hommage aux leaders de la Jeunesse patriotique organisée hier, par la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) au Complexe sportif de l’Université de Cocody. Et la cérémonie a tenu toutes ses promesses. Tous les leaders de la galaxie patriotique ou presque étaient présents. Charles Blé Goudé, chef de l’Alliance des jeunes patriotes qu’on disait en conflit avec les membres de la Coalition nationale des résistants de Côte d’Ivoire (CONARECI), était présent, entouré de Damana Pickas, conseiller du président du FPI et de Koffi Serges, secrétaire général de la FESCI. A leurs gauche, Idriss Ouattara, président des agoras et parlements de Côte d’Ivoire et Jean-Yves Dibopieu de Solidarité africaine (SOAF).
Pour Blé Goudé, ”c’est la preuve de la solidarité entre tous les mouvements et associations patriotiques”.
Réfutant l’information selon laquelle il est à couteaux tirés avec ses frères de la CONARECI, Blé Goudé a longuement salué l’initiative de la FESCI, qui a réuni, le temps d’une journée, les leaders patriotiques. Cependant, il reconnu que, dans toute famille, il peut avoir quelques différends entre les enfants. Mais, pour lui, l’essentiel est la libération de la Côte d’Ivoire.
Sur ce point, tous sont d’accord. “Il faut lutter pour le désarmement, l’organisation des élections”, a poursuivi Damana Pickas, affirmant que cette journée de reconnaissance à la jeunesse patriotique est arrivée à point nommé. “La Côte d’Ivoire est debout grâce à la résistance de la jeunesse”, a-t-il déclaré.
Pour sa part, Koffi Serges a déclaré que, cette journée est également dédiée au président de la République, Laurent Gbagbo, qui œuvre pour l’indépendance vraie du pays. “Il est l’espoir du peuple”.
“A travers cette manifestation, nous voulons dire à la communauté internationale que plus que jamais la jeunesse est mobilisée et soudé pour libérer le pays. Et que la révolution du peuple passera malgré les crimes de la France”, a dit le secrétaire général de la FESCI.
Vêtus de tee-shirts portant les écriteaux “ONU, des sanctions on s’en fout!” ou encore “FESCI, une force incontournable”, des milliers de jeunes gens e tjeunes filles ont effectué massivement le déplacement au Complexe sportif de l’Université de Cocody où ils ont chanté et dansé des heures durant. Des propos hostiles contre la France et Chirac ont également fusé.
Plusieurs artistes en vogue tels que les Giz, Paul Madys, Soum Bill et autres ont fait vibrer le public.
La jeunesse a bénéficié du soutien des aînés tels que M. Kuyo Téa Narcisse, chef de cabinet du président Laurent Gbagbo, et des députés Marie-Odette Lourougnon et Martine Djibo Aya.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Inscrit le: 12 Oct 2005 Messages: 1346 Localisation: Abidjan / Ouagadougou / Bruxelles / Paris / Tours
Posté le: Lun 13 Mar 2006 09:52 Sujet du message:
gnata a écrit:
Il y a un mot tellement beau en anglais pour les gens de ton accabit , et ce mot c'est Hater , et je trouve qu'il te va assez bien
Comme souvent Gnata tu présumes....tu présumes beaucoup et énormément de ce que je suis et de ce que je pense...en fait...tu te dessines l'ennemi dont tu as besoin. Malheuresement je peux t'assurer que cela ne me correspond en rien. Tu te trompes de cible, je ne suis pas un ennemi de la CI.
Mon seul but était de montrer qu'il était tout aussi facile de sortir 3 articles pour que 3 articles contre. La propagande...c'est çà qui nous tue...d'où qu'elle vienne.
Pour ce qui est de la Haine, j'ai déjà exprimé bien des fois à quel point justement je ne haissais personne en CI. Contrairement à toi qui par contre ne rate pas une occasion pour cracher ton venin.
Moi je suis de plus en plus persuadé que la haine justement est l'impasse absolu dans notre problème. On est tous frères, haïr d'autres ivoiriens c'est tomber dans un piège.
Ca veut pas dire qu'on nie les problèmes...
Ca veut pas dire que je fais rien...
Devantdougou ? La bonne blague Moi je vous y attends depuis un moment déjà là-bas crois moi !
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