Grioo.com   Grioo Pour Elle     Village   TV   Musique Forums   Agenda   Blogs  



grioo.com
Espace de discussion
 
RSS  FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

GRIPPE Aviaire (enfin!)... en Afrique

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet       grioo.com Index du Forum -> Politique & Economie Africaines
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
hazy
Grioonaute


Inscrit le: 27 Déc 2005
Messages: 26

MessagePosté le: Jeu 09 Fév 2006 13:28    Sujet du message: GRIPPE Aviaire (enfin!)... en Afrique Répondre en citant

Dans un communiqué de ce jour, l'Organisation internationale de la santé animale (OIE) annonce que « les autorités nigériennes, ce 8 février 2006, ont officiellement informé l'Organisation internationale de la santé animale (OIE) de la manifestation de la grippe aviaire sur des volailles au Nigéria. Selon ce rapport, la grippe aviaire a touché une batterie de poules pondeuses de l'Etat de Kaduna dans le village de Jaji, dans la partie nord du pays. "

Suivent les déclarations à la télévision de ces " spécialistes" qui affichent tous leur "grand désarroi" et leur "grande inquiétude", avec des trémolos plein la voix,et des larmes de crocodiles ( ce qui est de circonstance, concernant l'Afrique ).
Quand on sait les ravages causés par le Sida, sur ce continent

" Rompre le silence autour du SIDA

L'AFRIQUE ET LE SIDA : cf ) DEVELOPPEMENT DURABLE

http://www.wagne.net/devdur/dossier/dossier09.htm

" Les chiffres sont effrayants. Un peu plus de 34 millions d'adultes et d'enfants étaient porteurs du VIH/SIDA à travers le monde. 94% environ d'entre eux vivent dans les pays en développement: près de 25 millions en Afrique Subsaharienne (soit 74% du total mondial). Soit une augmentation de 6 millions an quatre ans (ils étaient 19 millions en 1996. Les taux d'infection par le VIH nouvellement acquise en Afrique est plus élevé chez les jeunes hommes et les jeunes femmes âges de 15 a 24 ans. Des enfants nés porteurs du VIH dans le monde, plus de 90% sont nés en Afrique noire. La plupart de ces enfants développent le Sida et meurent au bout de quelques années."

On est en droit de s'intérroger sur la sincérité de ces "spécialistes",surtout lorsqu'une suspicion (légitime), subsiste encore sur l'apparition de cete maladie au sein su continent Noir.
Cette Afrique Noire dont les démographes, et autre "spécialistes" de l'afrique noire,encore connus sous le terme " d'Africanistes", prédisent avec éffroi, depuis 40 ans, l'EXPLOSION ! de la natalité .
Si ces "specialistes" avaient vu juste, l'Afrique Noire devrait compter entre 2 Milliards et 2,5 milliards d'hab en 2006,. Avec ses 750 ou 800 millions actuellement , on est loin, très très loin du compte !!! n'est-ce pas messieurs les spécialistes ?
Donc si cette TERRIBLE ! nouvelle (comme vous le prétendez...)qu'est l'arrivée du H5N1 en Afrique Noire , pouvait appaiser vos angoisse concernant la natalité des populations d'Afrique subsaharienne, cela aurait au moins ça de "bon".
Quelle aubaine, alors que le VIH n'est pas encore vaincu, le H5N1 décide de faire son entrée dans le continent noire.
De quoi apaiser au moins pour un temps vos angoisses, et calmer vos fantasmes, concernant ces populations dont on ne veut nulle part, et contre la venu desquelles notre cher monde dévloppé et civilisé se prémuni, a l'aide de législations et de mesures policières de plus en plus draconniennes et, éfficaces.
Quand enfin reconnaitrez vous que la natalité Africaine n'est plus un problème, mais que peut être dans un avenir pas si lointain , c'est la MORTALITE Africaine, dépassant déja très largement votre foutue DENATALITE de pays riches, qui devrait poser problême ? Je dis bien " devrait "
Vous devriez plutôt dire :
" la grippe aviaire, est ENFIN arrivée en Afrique Noire"

et ajouter :
" nous aiderons de notre mieux nos (amis) Africains, nous enverrons des stocks de TAMIFLU que nos ONG se chargeront de distribuer, et plus tard quand nous aurons trouvé un vaccin, au besoin grace à ceux d'entre ces pauvres bougres, qui auront résisté, nous dsitriburons ces vacicns, gratuitement ou à faible coût à nos (amis ) Africains "
Bandes d'hypocrites, Messieurs les "specialistes" et autres Responsables "zokcidantaux" !!!
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Katana
Bon posteur


Inscrit le: 23 Déc 2005
Messages: 669

MessagePosté le: Jeu 09 Fév 2006 14:08    Sujet du message: Répondre en citant

Rien à ajouter,

J’ai aussi ressenti ce « soulagement » des journalistes « civilisé » lors de l’annonce de l’apparition du virus sur le sol africain, dans le pays le plus peuplé d’Afrique (comme par hasard).

Ils n’ont même plus besoin de cacher leurs sentiments maintenant.
_________________
"Nous avons accepté l'inacceptable"
JP Bemba
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
hazy
Grioonaute


Inscrit le: 27 Déc 2005
Messages: 26

MessagePosté le: Ven 10 Fév 2006 19:03    Sujet du message: Répondre en citant

By RFI



D'après l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, l'arrivée de la grippe aviaire en Afrique risque d'avoir des conséquences Depuis le 10 janvier, plus de 40 000 volailles auraient déjà succombé au très pathogène virus H5N1 dans un élevage du village de Jaji, au nord du Nigeria, dans l’Etat de Kaduna. L’épidémie de grippe aviaire confirmée, de nouveaux cas ont été signalés, en rafale par les autorités, au nord et au centre du pays.

L’alerte internationale a seulement été lancée le 8 février, soit au moins un mois après le déclenchement de l’épidémie de grippe aviaire, dans un pays africain densément peuplé, connu pour le laxisme de son administration et dont les consommateurs à très faibles revenus se disputent déjà les premières volailles mortes, bradées sur les marchés. Jeudi, la police nigériane a bouclé l’élevage de Jaji en attendant une aide internationale pour endiguer une épizootie aux conséquences potentiellement incalculables pour le continent.

Evil or Very Mad
Citation:
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Kennedy
Bon posteur


Inscrit le: 14 Mar 2005
Messages: 994
Localisation: T.O

MessagePosté le: Ven 10 Fév 2006 19:24    Sujet du message: Répondre en citant

Il etait temps en effet
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
iwdi
Grioonaute


Inscrit le: 29 Nov 2005
Messages: 79

MessagePosté le: Ven 10 Fév 2006 20:00    Sujet du message: Répondre en citant

C'est vrai qu'ils sont soulagés que l'Afrique soit enfin touchée.
Seulement je dis à ces ces jaloux de notre continent que l'afrique est solide et forte.Nous avons survécu à beaucoup de péril et nous suvivrons .
Q'ils sa rassurent nous sommes là et serons tjs là.


"...le monde n'est jamAis fini, il vient juste de commencer..." Aimé CESAIRE
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Pakira
Super Posteur


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 1750

MessagePosté le: Ven 10 Fév 2006 20:12    Sujet du message: Répondre en citant

At Last, the Bird Flu...

Not a few people prayed for the bird flu epidemic to ignore Nigeria. But news from northern parts of the country confirm that that is an unanswered prayer. The dreaded bird flu is here after all. And we may have all be chewing it in our meals all this long.
Dr. Lami Lombin, executive director of the Nigerian Veterinary Research Institute (NURI), Jos said that the flu had been here for a while. Samples sent to a laboratory in Italy, confirm that the Type A flu virus was implicated in tests. The samples are from the Sambawa Farms in Jaji, Kaduna State, owned by current Sports Minister, Samaila Sambawa.
All around Jaji, and parts of Kaduna and Kano states, there is anxiety. People are worried about what may happen next. The reason why people worry for their lives is principally that the virus also affects humans and has steadily claimed some lives in China, Turkey and other parts of Asia. Logically, such a life-threatening public health problem is bound to stir deep fear in the citizens who live around those communities.
For the whole country, there is reason for deep worry. The reason is not a fear that our world should be totally inured from pestilence and disease. People understand perfectly that pestilence and disease in whatever form are facts of human existence. What troubles people is the awareness that our public health infrastructure is often incapable of responding to such outbreaks. Beef for that worry was provided by Lombin., when she said the outbreak was reported late. "We were only called in when things were quite serious and out of hand," she said. "The record of the operation of the farm was poor and many unprofessional practices were on there."
Let us take the story from the beginning. News of the outbreak of the bird flu, has been on for a while. But in our typical fashion, Nigerians prefered to treat it as some fable. But in fairness to the government, the federal executive council (FEC) did discuss the issue and set up a task force on the outbreak of the bird flu. It was a good news items for government, in terms of the perception of having set up an early-warning and monitoring system. But it seems that it ended there.
It did not appear (except we were not told) that the committee began it task in the first instance. At least, it was missing in the story of the discovery of the flu at Sambawa Farms. The late discovery of the presence of the flu, is a first sign that even if monitoring systems were put in place, they were either not activated or failed altogether.
Now, the danger is also in the consequence of that failure. Because we failed to monitor, we can conclude that there are no structures to control the epidemic. Lombin gave a hint of that, in reference to the "bad' practices at the farm. Because the farm sourced the birds from everywhere and even open markets as alleged, nobody is sure of the source of the flu. Again, nobody is sure where birds from the Sambawa Farms had been sold. The lack of certainly on where to begin to trace the problem, has potential to cause us all sleepless nights. So, how long and how far away are we from incidence of humans affected by the flu? Do we have the capacity to monitor? Or Control? Or treat victims?
Television conveys to us, examples of how the matter can be handled. In China, Turkey, Thailand and elsewhere, we see public health officials in protective gear, move from house to house, neighbourhoods and farms to fumigate and slaughter birds, that may be vectors of the diseases. Even with the advantage of time, have we been able to import such gears, vaccines and medicines? Which hospital has the capacity to determine which fever is a result of contact with the virus or our old malaria?
If he decides to lead from behind, it needs to said that it does not appear that the public health department of the health ministry, will not disappoint, as in the past.
What the government needs to do is to draft the military to take control of the situation. To fight this epidemic involves, a massive effort which the military has capacity to handle. Let the government mobilise all it can as quickly as possible to deal with the matter. Deaths from the virus have been relatively low. So we expect that Nigeria's case may not be different. But we need not take anything for granted. What is required is direct intervention, more men and materials to deal the task of isolating and slaughtering birds in areas that are vulnerable. The worst is that Nigeria's fate is made difficult because not all poultry are in farms. But we can do a great deal to minimise the danger.

http://www.thisdayonline.com/nview.php?id=40336
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Pakira
Super Posteur


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 1750

MessagePosté le: Ven 10 Fév 2006 20:14    Sujet du message: Répondre en citant

Bird Flu: Another 60,000 Fowls Die

US donates $25m in support
By Moses Jolayemi, Paul Ohia, Cyprian Aiteobhor in Lagos, Agaju Madugba in Kaduna and Kingsley Nwezeh in Abuja, 02.10.2006

A large-scale slaughtering is underway at the Sambawa Farms where thousands of chickens have reportedly died of bird flu as another 60,000 fowls yesterday died from the outbreak of the deadly disease.
A team of Nigerian experts is heading for the farm, owned by Sports Minister Saidu Balarabe Sambawa, in Kaduna State to carry out the killings.
Agriculture Minister Adamu Bello said all birds at any farm where suspicious deaths had occurred would be killed.
In a quick response to arrest the situation, the United States Government yesterday donated $25 million to support the Federal Government’s fight against the dreaded bird flu disease.
In addition, US has offered technical assistance in a bid to contain the disease recently detected in Kaduna, Kano and Plateau States as well as the provision of 2000 protective suits to be used in the affected areas.
This was disclosed by the Deputy Chief of mission of the US Embassy in Abuja, Mr Thomas Furey when he paid a courtesy call on the Minister of Agriculture and Rural Development, Alhaji Adamu Bello in Abuja.
Technical assistance, according to him, would be offered through the US Center for Disease Control in Kenya. The team in Kenya, he said was being deployed to Nigeria to work with WHO and also establish a testing laboratory for quick surveillance activities.
In his response, the minister thanked the US Government for its show of concern and willingness to offer assistance while assuring that the Federal Government was doing all in its power to arrest the situation
International experts were reported yesterday to be heading for Kaduna, as well as Kano and Jos where the other deaths took place as government officials are investigating whether the deaths of thousands of chickens in the two neighbouring states were also caused by the bird flu.
Chickens started dying in the area four weeks ago, raising fears that bird flu could have spread across Nigeria - and to neighbouring countries - before it was confirmed on Wednesday.
Quarantines and other restrictions are only now being imposed on farms near where the chickens have died.
Dr David Nabarro of the World Health Organisation (WHO) told the BBC the virus "might be quite widespread".
"If it's in Nigeria it might also be in other countries that are less well-equipped."
He said governments and ordinary people would have to take "very, very strong precautions" to protect themselves and stop the disease spreading.
Sambawa reportedly told the BBC's Adamu Yusuf that he suspected the outbreak was down to "sabotage", possibly by disgruntled former workers at the farm, which used to have 40,000 chickens.
The sports minister was said to have spoken by telephone from the African Cup of Nations in Egypt, where he saw Nigeria lose in the semi-finals on Tuesday.
The agriculture minister has suggested illegal poultry imports may be behind the outbreak.
The disease may also have been spread by migrating birds according to reports.
The World Health Organisation (WHO) has expressed its readiness to respond to requests from Nigeria for support but warned against slaughtering, defeathering, butchering, and preparation for consumption of diseased poultry.
In a statement yesterday from the regional office in Brazzaville, Congo, WHO said it is ready “to respond to requests from Nigeria for support, including assessment teams and the provision of essential supplies and equipment”. It added that infectious disease staff at WHO’s regional office in Harare, Zimbabwe held an emergency meeting yesterday to assess the situation, plan a response, and evaluate the possible risk to other African countries.
WHO added that a team of experts experienced in the investigation of outbreaks has been placed on standby noting that the country lies along a flight route for birds migrating from central Asia.
“Although all evidence to date indicates that the virus does not spread easily from birds to humans, careful monitoring of the situation is warranted.
Experience in several other countries has shown how quickly the H5N1 virus can spread and become firmly established in poultry. The ability of this virus to cause rare but severe disease in humans is well documented.” WHO added.
Meanwhile, the Kaduna State governor, Alhaji Ahmed Mohammed Makarfi, has raised a response committee to carry out further investigatons into the outbreak of the bird flu virus at Sambawa Farms, as consumers of poultry products continue to patronise poultry markets in the metropolis.
Inuagurating the committee at the Government House yesterday, Makarfi directed that all commercial poultry farms and their staff should be tested for the virus while asking all medical centres to be on the alert and watch out for patients who may have symptoms of the disease.
Makarfi who noted that the bird flu issue is not as alarming as people think also noted that the Sambawa Farms bird virus was actually detected in January 2006 following which the place was quarantined while specimens were taken for laboratory analysis results of which were confirmed last weekend.
But Secretary of the Kano state branch of Poultry Association of Nigeria, Alhaji Auwalu Haruna, told the News Agency of Nigeria (NAN) yesterday in Kano that more chickens were likely to die.
He, therefore, appealed to both federal and state governments to take a decisive action to arrest the situation.The state Director of Veterinary Services, Dr Salihu Jibrin, said samples from the infected birds had been sent to Ahmadu Bello University, Zaria, and the Veterinary Research Institute, Vom, near Jos, for analysis.
In a related development, desperate chicken farmers are slaughtering their birds and selling them to the public at give-away prices to reduce their losses.
NAN reports yesterday said hawkers have taken to the major streets in the metropolis selling chickens at N150 each. However, most residents are refusing to buy.
The National Emergency Management Agency (NEMA) has however advised Nigerians not to panic about the recent outbreak, saying that relevant emergency management agencies are already handling the situation.
A statement by NEMA's Information Officer Mr Ibrahim Farinloye said the risk from bird flu "is generally low to most people because the viruses infect only those in close contact with the infected birds, as such there is no single case of human infections reported in the country so far."
The statement, however, advised Nigerians to look out for flu-like symptoms in human ranging from fever, cough, sore throat and muscle aches to eye infections, pneumonia, and severe respiratory diseases.
NEMA added that eating well cooked poultry meat has never been reported to pose any danger to humans and as such there is no cause for alarm.
"Studies have suggested that the spread of avian influeza viruses from one ill person to another has been reported very rarely ,and transmission has not been observed to continue beyond the infected person," the statement added.
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Benny Da B'
Super Posteur


Inscrit le: 12 Oct 2005
Messages: 1346
Localisation: Abidjan / Ouagadougou / Bruxelles / Paris / Tours

MessagePosté le: Mar 14 Fév 2006 18:01    Sujet du message: La grippe aviaire, ennemie du vaudou Répondre en citant

La grippe aviaire, ennemie du vaudou

COTONOU (Reuters) - Les sacrifices vaudou de poulets vivants risquent de transmettre le virus de la grippe aviaire aux prêtres de ce culte animiste largement répandu au Bénin.

La présence du virus H5N1 est attestée depuis la semaine dernière au Nigeria. Au Bénin voisin, où est né ce culte, les autorités ont mis en garde les prêtres vaudou.

"Nous avons identifié les groupes à risque, y compris les féticheurs et les adeptes du culte vaudou qui parfois tuent les animaux avec les dents", annonce Guillaume Hounsou-vé, chargé de l'élevage au ministère de l'Agriculture, dans un entretien accordé à Reuters.

Des moutons, des chèvres et d'autres animaux sont parfois utilisés dans les cérémonies vaudou mais ce sont les poulets qui sont le plus souvent offerts en sacrifice aux dieux. Et les prêtres du rite les décapitent avec un couteau ou avec les dents. Dans les deux cas, ils s'exposent au sang des poulets, l'un des moyens de contamination des êtres humains par les oiseaux malades.

Depuis sa réapparition fin 2003, la forme humaine de la grippe aviaire a fait quelque 90 morts en Asie.

Ces derniers jours, Hounsou-vé et d'autres fonctionnaires béninois ont mis au point un plan d'action pour prévenir la maladie. "Nous ferons des messages ciblés et surtout dans les régions où il y a des 'couvents'", dit-il en allusion aux lieux sacrés utilisés pour les rites vaudou.

On estime que 60% des 7 millions de Béninois pratiquent le vaudou.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Imab19
Grioonaute régulier


Inscrit le: 18 Avr 2005
Messages: 332

MessagePosté le: Mar 14 Fév 2006 18:55    Sujet du message: Re: La grippe aviaire, ennemie du vaudou Répondre en citant

Benny Da B' a écrit:
La grippe aviaire, ennemie du vaudou

COTONOU (Reuters) - Les sacrifices vaudou de poulets vivants risquent de transmettre le virus de la grippe aviaire aux prêtres de ce culte animiste largement répandu au Bénin.

La présence du virus H5N1 est attestée depuis la semaine dernière au Nigeria. Au Bénin voisin, où est né ce culte, les autorités ont mis en garde les prêtres vaudou.

"Nous avons identifié les groupes à risque, y compris les féticheurs et les adeptes du culte vaudou qui parfois tuent les animaux avec les dents", annonce Guillaume Hounsou-vé, chargé de l'élevage au ministère de l'Agriculture, dans un entretien accordé à Reuters.

Des moutons, des chèvres et d'autres animaux sont parfois utilisés dans les cérémonies vaudou mais ce sont les poulets qui sont le plus souvent offerts en sacrifice aux dieux. Et les prêtres du rite les décapitent avec un couteau ou avec les dents. Dans les deux cas, ils s'exposent au sang des poulets, l'un des moyens de contamination des êtres humains par les oiseaux malades.

Depuis sa réapparition fin 2003, la forme humaine de la grippe aviaire a fait quelque 90 morts en Asie.

Ces derniers jours, Hounsou-vé et d'autres fonctionnaires béninois ont mis au point un plan d'action pour prévenir la maladie. "Nous ferons des messages ciblés et surtout dans les régions où il y a des 'couvents'", dit-il en allusion aux lieux sacrés utilisés pour les rites vaudou.

On estime que 60% des 7 millions de Béninois pratiquent le vaudou.

pathétique!!! Que fais-tu sur ce site??? Bon sang!!!!
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Benny Da B'
Super Posteur


Inscrit le: 12 Oct 2005
Messages: 1346
Localisation: Abidjan / Ouagadougou / Bruxelles / Paris / Tours

MessagePosté le: Mar 14 Fév 2006 20:11    Sujet du message: Répondre en citant

Bah déjà je t'aide à passer tes nerfs, c'est pas si mal non ? Wink

Sinon, si tu étais un peu moins aveuglé par le fait de me tomber dessus en permanence tu aurais constaté que je n'ai fait aucun commentaire sur cette info. Je l'ai transmise point.

Si elle te gêne commente là.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Benny Da B'
Super Posteur


Inscrit le: 12 Oct 2005
Messages: 1346
Localisation: Abidjan / Ouagadougou / Bruxelles / Paris / Tours

MessagePosté le: Mar 14 Fév 2006 21:27    Sujet du message: Répondre en citant

U N I T E D N A T I O N S

Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
West Africa Regional Office

Briefing note on Avian Influenza outbreak in Nigeria
13 February 2006

Outbreak in Nigeria

On 8 February Nigeria officially announced cases of the highly pathogenic avian influenza virus H5N1 in poultry in the village of Jaji located in the Northern State Kaduna. The outbreak, which is the first of its kind in Africa, was confirmed by the FAO and the World Organization for Animal Health (OIE) Laboratory for Avian Influenza in Padova (Italy). The Nigerian Minister of Agriculture announced on 8 February that all suspected birds nationwide would be killed and buried in order to contain the outbreak and that the Federal government had set aside the sum of 1.5 billion naira (USD 11.5 million) for compensation at a rate of 250 naira (USD 2) per bird killed to all those whose birds were affected and would be killed.

FAO has advised veterinary services in Nigeria to eliminate the outbreaks through immediate humane culling and to strictly control the movement of people and animals from and to bird flu infected. FAO and the World Organization for Animal Health dispatched to Nigeria a mission composed of veterinary experts to Nigeria to assess the situation and define the origin of the outbreak. In addition, FAO will also send two local experts to the affected region to advise local authorities on control measures.

WHO is in contact with the Nigerian authorities in order to assist in assessing the situation, planning a response and examining risks for other African countries. WHO expects that full information about the virus in Nigeria will be available shortly and allow for an assessment of risks to human health.

On 9 February the United States Government offered technical assistance to Nigeria and announced that USAID is donating the sum of US $25 million and 2,000 protective suits to be used in the affected areas. Technical assistance will also be offered through the United States Centre for Disease Control which will deploy a team to Nigeria to work with WHO and also establish a testing laboratory for quick surveillance activities.

The African Development Bank has already committed $10 million to support government structures and has earmarked an additional $50 million to cover additional needs to be released after consultations with concerned countries.




I. Context

The highly pathogenic avian influenza virus may cause severe socio-economic problems for poultry farmers in Nigeria and throughout West Africa. The avian influenza virus poses an immediate and potentially severe threat to animal and human health in West Africa.

• First, the spreading outbreak of animal disease (epizootic) jeopardizes agriculture and food industries, the livelihoods of smallholders and food security. Since the first reports of H5N1 outbreaks in Asia in late 2003 nearly 140 million domestic poultry have globally been killed by the virus or destroyed to control its spread. Economic losses to the Asian poultry sector are estimated at around $10 billion.

• Second, although no confirmed human cases have been reported in West Africa, and the probability of humans being infected with avian influenza directly from birds is still extremely low according to FAO, H5N1 is globally continuing to cause sporadic human cases. As of 9 February 2006 the total number of confirmed human cases of Avian Influenza A/(H5N1) reported to WHO is of 166 and 88 of these died .

• Third, while the H5N1 virus is easily transmissible in animals, all human cases registered in Europe and Asia are thought to have been contracted from exposure to infected birds. At this time there is no sustained evidence of human to human transmission. However, the virus may evolve into a form that is easily transmissible in humans. In such a case, the virus could lead to a global human influenza pandemic with catastrophic social and economic consequences.


II. Current response

Within the framework of the global strategy for response developed under the leadership of the World Bank, the FAO, WHO, the World Organization for Animal Health (OiE), initiatives undertaken by Governments, the UN and the World Bank in West Africa includes:

At a regional strategic level, on 9 February 2006, the Special Representative of the Secretary-General for West Africa, Mr. Ahmedou Ould-Abdallah, met with Heads of UN regional offices and other donor agencies in Dakar, Senegal, as part of his regular consultations with the UN system in the sub-region. Discussions focused on the outbreak of avian flu in Nigeria and the potential impact of this epidemic on the sub-region. Concern was expressed at the possibility of a rapidly spreading crisis in a region already facing threats of severe malnutrition, especially in Sahelian countries. Agencies briefed on their respective contingency planning with regards to the avian flu epidemics.

The country which may be of greatest concern is Niger, bordering on the areas affected in Nigeria, and where the Government estimates that some 2.2 million people are already vulnerable at various degrees to food insecurity during the upcoming lean season. In Niamey, the Government of Niger announced on 9 February that a permanent crisis cell for avian influenza has been set up to monitor the situation and develop an action plan for the next three months and a National Prevention and Response strategy for Avian Influenza has been developed (16,282,810 USD, 3 years programme). The UN has also developed a Contingency Plan which includes a response to a pandemic situation (89,400 USD).

In Senegal the Government developed a National Prevention and Response Plan for Avian Influenza in October 2005 (3,485,012 USD, or 2,295,012 USD in case of no human infection) and OCHA, WHO, FAO and UNICEF met in Dakar on 8 February to further develop prevention, preparedness and response plans. This led to the consolidation of a UNICEF, WHO and FAO AI Contingency Plan for Senegal (2,378,933 USD).

In November 2005, the Government of Mali prepared an emergency plan for Avian Influenza prevention and response (1,007,809 USD).

In Guinea a two-day seminar coordinated by FAO and WHO with the support ot USAID took place on 9-10 February. The Ministers of Agriculture and Health as well as donors and the UNCT participated. The Government expressed great concern over the socio-economic impact that an outbreak in Guinea would have, particularly on the most vulnerable populations. FAO, WHO, OCHA and other organisations will work together to prepare an internal contingency plan.

In Sierra Leone the Government developed a draft Plan of Action for the Prevention and Control of Avian Influenza in November 2005 (521,263 USD).

In Mauritania the UN Country Team developed a Security Plan for UN Staff in December 2005 (54,427 USD).

Other countries are in various stages of preparation and the response situation will be updated in the next briefing.

III. Resource mobilisation

The recognition that there are significant resource gaps within countries – and within the main technical agencies that support national efforts - prompted the Government of China to offer to host an International Pledging Conference on Avian and Human Influenza in Beijing in mid-January 2006. Both the European Commission and the World Bank co-sponsored the event. The international community pledged a total amount of USD 1.9 billion to fight against Highly Pathogenic Avian Influenza and prepare for a possible human influenza pandemic.

In comparison, the World Bank estimates that a pandemic of avian influenza among humans could cost the global economy US$800 billion a year. Although there are great uncertainties about the timing, virulence and general scope of a future human flu pandemic, based on the experience of SARS in East Asia, an avian flu pandemic among humans could cause a two percent loss of global gross domestic product (GDP) - representing around US$800 million over a whole year.

IV. Coordination mechanisms and response strategies

Within the United Nations system FAO, in close collaboration with the World Organisation for Animal Health (OIE), is the lead supporter of efforts to monitor and contain avian flu. Similarly, WHO and its health partners, are to the fore in mobilizing action to prepare for a potential pandemic and the threat this represents for the health of millions. At the end of September 2005, the Secretary General appointed a UN System Influenza Coordinator, Dr. David Nabarro, to bring the UN system together and to help ensure that communities and countries receive optimal support.

The overall global strategy for response to the current situation developed under the leadership of the World Bank, the FAO, WHO, the World Organization for Animal Health (OiE) is to ensure the world is better able

(a) to tackle the current H5N1 avian influenza epizootic and have a good chance of preventing the emergence of an influenza pandemic,

(b) if prevention fails, to implement effective action to contain the pandemic, and

(c) if containment fails, to be able to respond well to the pandemic’s impact on human survival, societies, economies and governance.

Globally the goal is being pursued through a two track strategy:

1. Taking action now to control highly pathogenic influenza viruses in animals, during pandemic alert phase 3 , by enhancing surveillance, detection and eradication to prevent an animal outbreaks; mobilize communities and the private sector by establishing compensation mechanisms capable of reducing economic losses in the poultry sector; raising public awareness and fostering community resilience to limit sporadic human cases and diminish the likelihood of an eventual human influenza pandemic; and, mobilize additional resources needed to respond to livelihood shocks and increases in vulnerability.

Action: Improved detection, surveillance and control through strengthening veterinary structures. National, regional and international actors to implement urgent, intense and sustained interventions to (a) contain and respond to avian influenza outbreaks; (b) reduce the impact on agriculture, the livestock industry and small-holder livelihoods; and (c) to reduce the incidence of human infection with avian influenza.

2. Enhance preparedness on the basis that preventive efforts may not be successful and expand coordinated to ensure that all stakeholders are ready to work together for containment and response as the pandemic alert phase is increased to 4 and beyond.

Action: Prepare to minimise the impact of the next pandemic(s) by immediately supporting the implementation of multi-sectoral initiatives for Governments, local and regional institutions, commercial and voluntary partners, the media, international organizations and other stakeholders to contain a possible human influenza pandemic.

Within the context of the IASC, OCHA will examine the potential impact of a pandemic on existing programmes and facilitate necessary contingency planning. At a regional level, OCHA is committed to establishing a set of common assumptions and goals to help different agencies plan their contributions to any humanitarian response that may be needed. In this regard, OCHA works in close collaboration with regional offices of FAO, WHO, UNICEF, UNDP and WFP.


V. Conclusion: Broadening the Preparedness measures

Enforcing preparedness in view of the aforementioned situation suggest that the new “cluster approach” adopted by the Inter-Agency Standing Committee is fully implemented with the main focus being on strengthening national response capacities – governments and non-government organizations - to reflect the regional dimensions of the Nigeria outbreak with regard to containment strategies for an eventual human epidemics as well as measures to preserve the livelihood of millions of poor farmers in a context plagued by chronic food insecurity.

OCHA is of the opinion that the following aspects must be taken into consideration when planning and implementing:

a. The existence of strong regional institutions (development banks, economic and political organizations, UN agencies and non-UN specialized technical agencies and NGOs) must be capitalized through stronger working-level coordination at regional level to take stock of regional dynamics that characterized West Africa and support inter-State cooperation. Coordination has a key role to play in limiting the impact of constant population movements; curtailing illegal smuggling due to porous borders; as well as in monitoring and reducing non-ethical market behaviours as demonstrated during the food crisis of 2005 in Niger.

b. The relatively weak capacity of public health systems as illustrated during the recent cholera outbreak of 2005 suggests a two-track approach: immediate deployment of emergency teams to support the governments in surveillance, detection and eradication and a comprehensive and practical support to ensure community involvement with the support of national and international NGOs.

c. The already harsh economic situation in rural West Africa – half of the 26 least developed countries in the World are in West Africa – and the chronic food insecurity, may affect the will of rural farmers and private sector poultry actors to react swiftly. Governments must immediately put into place a coordinated and transparent compensation mechanism in full consultation donors, the UN, civil society organisations, community-based associations and private sector representatives.

d. The lack of data on the socio-economic impacts (poultry sector, tourism, food security, nutrition…) suggest that economic partners of affected West African countries initiate a joint review with concerned governments to assess medium term needs and implement a plan of action aiming at reinforcing community resilience and offsetting the losses to be incurred by the private sector.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
asher001
Grioonaute 1


Inscrit le: 15 Déc 2005
Messages: 220

MessagePosté le: Mar 14 Fév 2006 22:59    Sujet du message: Répondre en citant

Ce qui m'a choqué, mais bon je suis habitué maintenant; c'est l'information de la grippe aviaire que j'avais entendu aux infos;
"la forme de la grippe aviaire se trouvant au Nigéria est plus virulente......"
en fait dès que quelque chose toute l'afrique, ça devient une spécificité africaine , qui est différente; la violence des africains dans les guerres qui est différentes des autres peuples; l'instinct sanguinaire, ancestrale des africains. le virus du sida qui est plus virulent en afrique; ya qquelques années de cela, à l'époque de la vache folle des scientifiques anglais avaient même déclaré que c'était des gazelles importés d'afrique (pour les zoos) qui avaient amené la maladie de la vache folle. Les exemples sont nombreux, suis sur que vous pouvez compléter la liste.
et aussi les abeilles africaines tueuses aux états unis qui ont été à l'origine de pas mal de films....
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Cathy
Super Posteur


Inscrit le: 18 Juil 2005
Messages: 1281
Localisation: première à gauche

MessagePosté le: Mer 15 Fév 2006 11:21    Sujet du message: Répondre en citant

Il y a un truc qui m'échappe!

La grippe aviaire est arrivée sur le continent africain, lorsque j'ai entendu l'nfo à la télé, je me suis dis et merde : "comment va t'on faire pour protéger sa population?" Votre réaction me fais sourire, ce virus est apparu pour la première fois en Chine si je ne m'abuse, pensez -vous que les chinois (qui représentent la menace économique du siècle pour l'occident), à l'apparition de ce virus se sont souciés du ton emprunté par les journalistes occidentaux pour annoncer la nouvelle? Ils se sont organisés pour empêcher les contagions.

Vous, tout ce qui vous préoccupent, c'est le ton, l'hypocrisie des journalistes à l'annonce de cette nouvelle...vous êtes curieux tout de même, très curieux! Je m'attendais, de la part d'un groupe éclairé, une réflexion sur une organisation du genre, collecte de vaccins, de masques ect...

Parfois en vous lisant, je ne peux m'empêcher de secouer la tête de gauche à droite et de doite à gauche. Il ne vous manque qu'un salon et une tasse de thé. Costume, cravate, jambe croisée, petit doigt vers le ciel lorsque vous attrapez la tasse et le tour est joué! Je vous présente les nouveaux intellos Kamits. Fini les King, les panthers etc...qui se mouillaient. La nouvelle génération se veut chic choc Mr. Green Ma mère aime à dire "palé francè pa di l'esprit"
_________________


"- A quoi est due la chute d'Adam et Eve ?
- C'était une erreur de Genèse."
(Boris Vian / 1920-1959)

http://alliance-haiti.com/
http://lacuisinedumonde.free.fr/
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
asher001
Grioonaute 1


Inscrit le: 15 Déc 2005
Messages: 220

MessagePosté le: Mer 15 Fév 2006 12:00    Sujet du message: Répondre en citant

Pour l'info; j'étais la dernière fois à table avec plusieurs médecins, il ya un mois de cela environ; il était vraiment intéressant d'entendre ce qui se passe au niveau des directives qu'ils ont reçus en cas de contamination d'un client (on ne dit plus patient...).
On leur demande d'évacuer immédiatement la salle d'attente et de donner à tout le monde un masque.... ce qui les faisait bien rigoler, car quel médecin va acheter des masques qui coutent chers et les empiler dans leur salle d'attente. Concernant le médicament Temiflu(ya une faute certainement), il est loin d'être au point et suscite bien des contreverses.
Tout ceci signifie qu'en cas d'une épidémie a grande échelle en France rien n'est encore fait à l'heure actuelle. La longueur d'avance que possedent les pays occidentaux face çà cette maladie c'est les moyens mis en oeuvres pour diagnostiquer des malades, et leur capacité à éliminer les animaux malades avec les normes d'hygiène adéquates.

le problème causé par la grippe aviaire et autres maladies en afrique dépendent avant tout de la capacité de réagir des gouvernement. Il y a des gens qui travaillent à cela, mais pour ceux qui ont déjà mis leur pied ne serait ce une fois en Afrique savent que la réalité d'ici n'est pas la réalité de là bas.
Le nigéria est un pays riche, et est tout à fait capable d'acheter et mettre en place ce qui est nécessaire pour controler cette maladie. Malheureusement nous savons tous que la pierre d'achoppement des états africains depuis 4 siecles concerne sa sécurité dans tous les domaines :militaitres, scientifiques, médecines etc...

Il y a des gens qui font un travail sur le terrain en afrique, je pense que la premiere choses à faire est d'essayer d'établir des contacts avec des personnes vivant en afique et de s'y rendre régulièrement pour ceux qui ne l'ont pas encore fait. Car la réalité de l'afrique n'est pas la réalité de l'occident.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
hazy
Grioonaute


Inscrit le: 27 Déc 2005
Messages: 26

MessagePosté le: Sam 18 Fév 2006 11:39    Sujet du message: Répondre en citant

Cathy tu as entièrement raison lorsque tu dis
Citation:
pensez -vous que les chinois (qui représentent la menace économique du siècle pour l'occident), à l'apparition de ce virus se sont souciés du ton emprunté par les journalistes occidentaux pour annoncer la nouvelle? Ils se sont organisés pour empêcher les contagions.


Le fait est évident, et parlent d'eux mêmes. Ce n'est un secret pour personnequ la Chine ( comme l'Inde ) représentent a defaut de la menace comme tu dis, en tous les cas le défi du prochain quart de siecle pour l'Occident

Ce ne sont pas des causeries de salon que de stigmatiser l'hypocrisie de la Presse Occidentale sur ce sujet, car la mise en place des moyens pour faire face à cette pandémie annoncée

Pour ma part, je ne fais partie d'aucun groupe éclairé
Citation:
Je m'attendais, de la part d'un groupe éclairé, une réflexion sur une organisation du genre, collecte de vaccins, de masques ect...

Je vois la situation telle qu'il m'est donné de la connaitre, par le biais des médias. Il n'en demeure pas moins que sur le fond la encore ta position est juste.
Même si elle est quelque peu romantique.
Car soyons sérieux, devant la déficience en équipement sanitaires de prévention et de traitement, si une telle pandémie devait se déclarer, il faut bien reconnaitre que les conséquences seraient catastrophiques ( le mot est faible) pour ce continent déja si durement touché.
Ne te fais pas trop d'illusions, sur ce que serait la solidarité de l'occident , déja si préoccupée , et qui vit dans une térreur non dissimulée, à l'idée d'un tel fléau, pouvant s'abattre sur le sol Européen.
Ce ne sont pas non plus des discussions de salon que de faire remarquer que l'Afrique ne pourra une fois de plus (hélas!) qu'assister impuissante aux ravages, en implorant le ciel et, en tablant pour s'en sortir, sur la pitié et la commisération de ceux qui seront déja fort occupés a lutter contre l'épidémie chez eux.
Car l'Afrique n'est pas dans la position de l'Inde ou de la Chine qui comme on l'a vu pour le Sida,se permettent de défier l'occident , en "cassant" les brevets de certains médicaments afin de les produire eux mêmes à moindre coût. De ce point de vue, seul l'Afrique du Sud a pu dans une faible mesure imiter cette voie.

Tu dis: Fini les King, les panthers etc...qui se mouillaient.
[/quote]

Oui et là encore tu as milles fois raison, mais les King, les Panthers etc... dont les luttes furent si dures, avaient peut-être une autre motivation et aussi un autre environnement.
Les noirs américains qui ont déja fait tant de chemin sur la route de leur libération ( il en reste encore a faire) Possedent une industrie pharmaceutique, des laboratoires de chimie et biologie qui leur sont propres, (ne parlons même pas de leur position dans les cosmétiques...)
Même comparé à la nation noire américaine, la position de l'Afrique noire est carricaturale, hélas!
J'en sais quelque chose, étant d'une mère guadeloupéenne et d'un père Afro-américain.Ce qui fait de moi...un "français"lol!
Conclusion : Face a cette térrible menace, il faut agir certes ( responsables politiques, techniciens de santé etc.) Mais aà ton niveau, à mon humble niveau, que pouvons nous faire, si ce n'est dénoncer cette hypocrisie qui perce dans tous les propos de la presse occidentale, concernant l'arrivée de cette grippe en Afrique.
Mais attend, le pire est sans doute à venir,au niveau scénario catastrophe.Les mesures drastiques préventives dont tu entend parler à longueur de journée concernant les vaccinations d'animaux, les confinements des élevages, la surveillance des couloirs de migration des oiseaux, s'accompgneront de d'autres mesures...si l'épidémie venait a vraiment se déclarer en Afrique .
Les controles aux frontières des populations sud sahariennes qui sont déja les plus sévères au monde ( car les noirs sont en train de devenir ceux dont personne ne veut nulle part ) se durciront alors dans des proportions que tu ne peux pas imaginer ! Car chaque individu qui passerait aux travers des mailles du filet, serait un vecteur potentiel.
Crois moi Cathy, on n'a pas fini d'en parler .
Maintenant pour ce que tui envisages, Bravo! et agis dans ce sens si tu es mèdecin, ou si tu es dans la catégorie des personnele de santé.
Sinon prie le BonDieu, pour que les incontournables O.N.G viennent au secours du continent Noir, comme pour le Sida.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
iwdi
Grioonaute


Inscrit le: 29 Nov 2005
Messages: 79

MessagePosté le: Sam 18 Fév 2006 13:38    Sujet du message: Répondre en citant

Hazy arrête ton hystérie.

Le scénario catastrophe que tu déblateres n'arrivera jamais en Afrique . Rassure toi. Il ya quelques cas recencés au Nigeria...il y'en aura d'autres dans quelques semaines dans un autres pays africain...et apres?
Ce que tu ignores c'est que tous les pays africains surtout ceux d'Afrique de l'Ouest sous l'égide du nigeria se mobilisent avec leur moyen pour faire face.Seulement en occident , on aime montrer une Afrique qui ne bouge pas et qui attend leur aide.Celà est faux.99% des africains n'ont jamais beneficié de l'aide de l'occident.Ce sont des gens qui vivent du fruit de leur travail et qui ne comptent meme pas sur leur etat à fortiori sur de l'aide occidentale....

C'est aujourd'hui que tu decouvres qu'on ne veut des noirs nulle part?
Nous on le saivait depuis longtemps.Q'ils ferment leur frontiere et qu'ils interdisent les noirs de venir chez eux , peut etre que ceci permettra enfin aux noirs de refuser les blancs chez eux.Et à ce moment là , nous ferons des comptes et on verra qui perdra au change.

Car un expatrié occidental en Afrique touche en salaires , avantage et primes l'équivalent de 100 galériens et smicards africains en europe.Je te donne l'exemple de cette banque Française installée au sénégal où 4 expatriés français gagnaient autant que 200 salariés sénégalais de cette banque.
Tout ça sans tenir compte d'énormes profits que réalisent et rappatrient les multinationales occidentales.Je rêve le jour où les européens diront publiquement qu'ils ne veulent plus d'africains chez eux. Ce sera un évenement accélérateur d'histoire.

Souvenez-vous la catastrophe annoncée en Afrique au debut des années 90 à cause du sida! Ils disaient que la population en afrique allait baisser en l'an 2000.Aujourd'hui l'Afrique n'a jamais été aussi peuplée.Et chaque année l'afrique met au monde plus de bébés que l'europe (est et ouest) et l'Amérique du Nord réunies et plus de 90% de ces bebes sont bien portant loin des clichés véhiculés par la presse occidentale.De toute façon pour moi les chiffres du sida sont artificiellement gonflés en Afrique.ILs font des extrapolations qui n'ont aucune crédibilié.Quand il s'agit de l'Afrique , c'est tjs la même stratégie : exagerer les catastrophes et minimiser ou ignorer les réussites..

Et entre nous c'est quoi la grippe aviaire face à la tuberculose ou le paludisme? Un pet de chat !

C'est pas la grippe aviaire qui va émouvoir notre Afrique éternelle!!!!
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
fredo_dilo
Grioonaute 1


Inscrit le: 25 Jan 2006
Messages: 103

MessagePosté le: Sam 04 Mar 2006 23:42    Sujet du message: Répondre en citant

Je découvre le topic... et je vois qu'il est à la hauteur de la psychose que propage les médias...

Le sujet a été soulevé récemment sur la liste anglaise sur l'argent colloïdal (http://groups.yahoo.com/group/colloidalsilver2/ avec 2450membres!). Le H5N1 est apparement un virus monocellulaire, l'argent colloidal devrait s'avérer efficace. Un membre de HongKong disait ne pas avoir été inquiété en prenant quotidiennement de l'argent.

L'argent colloidal c'est quoi?

Le Docteur Valnet en parle à peine dans son livre "la santé par les fruits, les légumes et les céréales":
"L'argent est bactéricide. On a, depuis longtemps, étudié les propriétés bactéricides de l'eau mise en contact avec ce métal.
Indiqué dans les infections (pulmonaires, grippales, intestinales, rénales...) sous la forme des granions d'argent."

Les dernières études démontre une efficacité hors du commun dans diverses pathologies . L'argent colloidal est un oligoélément, mais c’est également un antibiotique naturel puissant. Il élimine un très grand nombre de bactéries pathogènes, y compris des souches résistantes aux antibiotiques chimiques, ainsi que bon nombre de virus et de parasites. Le produit a été utilisé dans toute sorte de cas, entre autre: malaria, infections mycobactériennes de la peau, infections vaginales, infections des voies urinaires, angines, pharyngites, blénnorragies, conjonctivites, infections des voies respiratoires inférieures, problemes de nez et de sinus. Les tests démontrent une efficacité in vitro pour le staphilocoque doré...
Préparé et administré correctement, il ne présente aucune toxicité et ne produit aucun effet secondaire.

L’usage médical de l’argent métallique remonte à la plus haute antiquité. Ce qui est nouveau, ce sont les techniques qui permettent de fabriquer soi-même un argent colloïdal de très bonne qualité, pour un prix de revient modique.

Voila un topic sur onnouscachetout:
http://www.onnouscachetout.com/forum/index...?showtopic=5756

Voila la liste yahoo:
http://fr.groups.yahoo.com/group/argentcolloidal/


L'argent colloïdal peut-etre asssocié au DMSO (10% de DMSO, 90% d'argent)... mais c'est quoi le DMSO ?

Le Diméthyl Sulfoxyde (DMSO), issu de l'industrie du bois, est un
composé connu depuis de nombreuses années pour ses propriétés en tant
que solvant. Il est très bien absorbé par l'organisme, quelle que soit
sa voie d'administration, et favorise la pénétration cutanée de
nombreux xénobiotiques. Ses propriétés en tant que piège à radicaux
libres in vitro ainsi que son action anti-inflammatoire, associées à
sa large distribution tissulaire, in vivo, suscitent de nombreux
intérêts. Toutefois, les mécanismes de ses effets antioxydants ainsi
que ceux impliqués dans ses effets sur les différents facteurs de
l'inflammation demeurent méconnus. De nombreuses autres propriétés
biologiques sont par ailleurs observées lors de son administration par
voie générale.

Le produit est très bon marché, ce qui explique qu'il n'interesse pas
l'industrie pharmaceutique...

Le champ d'application du DMSO est relativement vaste:

- utilisation en interne de MSM (un dérivé oxygéné du DMSO)

- utilisation externe de DMSO pour ses qualités propres, mais
également pour son pouvoir pénétrant. Il est utilisé fréquement en
support pour d'autres produits. Je pense notament à l'argent colloïdal
(90% d'argent, 10% de DMSO).

- réalisation de teintures de divers plantes, plus efficace que les
teintures classiques.

...

Franchement, si le risque de mutation du virus aviaire existe, l'arsenal thérapeutique naturel sera à la hauteur

... et je ne parle pas de l'urinothérapie, de la phito, de l'aroma, du jeûne holistique Very Happy

Je ne m'inquiète pas du tout Very Happy

Fredo
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chabine
Super Posteur


Inscrit le: 02 Mar 2005
Messages: 3040

MessagePosté le: Dim 05 Mar 2006 05:04    Sujet du message: Répondre en citant

hazy a écrit:
Sinon prie le BonDieu, pour que les incontournables O.N.G viennent au secours du continent Noir, comme pour le Sida.

En effet, cette stratégie s'est avérée très payante dans le cas de l'épidémie de SIDA, n'est-ce pas... Prier le "Bon Dieu" de la personne (pas le tien) et croire que les ONG Occidentales sont là pour te sauver... C'est bien connu... Rolling Eyes
Tu en as d'autres comme ça, hazy ? Confused

Sinon, merci de ramener un peu de sérénité, frédo-le-toubib Wink
Moi non plus je ne suis pas inquiète, côté phytothérapie, on m'a chaudement recommandé l'anis étoilé, base du médicament Tamiflu :

http://www.medecines-douces.com/impatient/330fev06/grippe_aviaire_anis_etoilee.htm

Autres tuyaux :
http://www.medecines-douces.com/impatient/330fev06/grippe_aviaire_defenses.htm

http://www.medecines-douces.com/impatient/330fev06/grippe_aviaire_virus_h5n1_plantes.htm

Juste comme ça, et parce que je suis un peu bête sur les bords : une question me taraude :

- l'épidémie de grippe aviaire vient d'Asie, right ?
- ce sont les oiseaux migrateurs qui sont les vecteurs de propagation, ok ?
- le Nigeria, c'est bien le pays le plus peuplé d'Afrique, celui qui monte le plus en puissance politiquement à l'échelle continentale, sans parler de ses ressources pétrolières, on est d'accord ? Il se trouve bien en Afrique de l'OUEST, jusqu'à preuve du contraire (on ne m'aurait pas menti ?)

Alors, ceci étant posé, comment se fait-il que les oiseaux porteurs de la maladie traversent l'Océan Indien, et presque tout le continent d'Est en Ouest SANS SE POSER, pour arriver, plouf plouf maman-a-dit, PILE POIL au Nigéria ? Confused

Excusez-moi, je suis un ti peu couillone, mais là, franchement, ça m'échappe... Shocked
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
fredo_dilo
Grioonaute 1


Inscrit le: 25 Jan 2006
Messages: 103

MessagePosté le: Dim 05 Mar 2006 13:17    Sujet du message: Répondre en citant

Salut Chabine Smile

Fredo-le toubib??? pas vraiment, mais la medecine occidentale classique m'a tellement déçu que je cherche maintenant à assumer complètement ma santé.

C'est bien de rappeller la nécessité de renforcer l'organisme ...merci pour les liens que tu donnes Very Happy
L'hygiène de vie est également importante (alimentation, sport...)

T'es pas du tout couillone Very Happy , Le foyer épidémique du nigéria proviendrait d'importations de volailles asiatiques...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chabine
Super Posteur


Inscrit le: 02 Mar 2005
Messages: 3040

MessagePosté le: Lun 06 Mar 2006 03:15    Sujet du message: Répondre en citant

fredo_dilo a écrit:
T'es pas du tout couillone Very Happy , Le foyer épidémique du nigéria proviendrait d'importations de volailles asiatiques...


Mais siiiiiiiiiiii, je dois être un ti peu couillone quand même, hein, parce que je comprends toujours pas...

Vu au JT de RFO Martinique ce soir :

TROIS Canards sauvages retrouvés morts du côté du Robert
Arrow Réaction des services vétérinaires départementaux : on incinère, 3 canards, c'est pas assez pour faire faire des analyses... Shocked

Rappelez-moi combien de volatiles sont morts dans l'Ain lors de l'apparition du virus en Gaule, déjà ? Confused

Regardez l'interview du brillantissime Directeur de cet organisme dans le JT de RFO Martinique du 5 mars, c'est cons-ter-nant... Shocked
http://martinique.rfo.fr/#

Il y déclare notamment que 3 canards c'est pas assez, même si c'est vrai qu'il suffit d'un volatile pour déclencher l'épidémie, mais dans ce cas, la Martinique étant une île, celà aurait rapidement tué beaucoup plus d'oiseaux que celà... Rolling Eyes

Donc on attend une hécatombe d'oiseaux avant de prendre des mesures, bieeeeeeeeeennnnn... C'est parti pour être aussi efficace qu'à la Réunion avec le Chikyngunya... Confused

Certes, nos racines africaines font que nous évitons systématiquement de toucher à une poule morte placée à un carrefour (quimbois, quimbois... Confused), mais que vont devenir les combats de coqs ? L'heure est grave... Rolling Eyes
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chabine
Super Posteur


Inscrit le: 02 Mar 2005
Messages: 3040

MessagePosté le: Dim 12 Mar 2006 13:57    Sujet du message: Répondre en citant

Chabine a écrit:
Vu au JT de RFO Martinique le 6 mars 2006 :

TROIS Canards sauvages retrouvés morts du côté du Robert
Arrow Réaction des services vétérinaires départementaux : on incinère, 3 canards, c'est pas assez pour faire faire des analyses... Shocked


Rappelez-moi combien de volatiles sont morts dans l'Ain lors de l'apparition du virus en Gaule, déjà ? Confused

Regardez l'interview du brillantissime Directeur de cet organisme dans le JT de RFO Martinique du 5 mars, c'est cons-ter-nant... Shocked
http://martinique.rfo.fr/#

[b]Il y déclare notamment que 3 canards c'est pas assez, même si c'est vrai qu'il suffit d'un volatile pour déclencher l'épidémie, mais dans ce cas, la Martinique étant une île, celà aurait rapidement tué beaucoup plus d'oiseaux que celà...
Rolling Eyes [/b]


Nous y sommes... Shocked mais l'info ne filtre pas...

Bondamanjak a écrit:
LA GRIPPE AVIAIRE AUX BAHAMAS ?
mars 11th, 2006

La nouvelle vient de tomber comme un coutelas sur un coco nain. Y-a-t-il à s’inquiéter ? La grippe aviaire serait présente aux Bahamas… Cette information, que nous mettons au conditionnel, est en pleine mutation puisque nous avons également appris que les autorités préfectorales en Martinique, soucieuses du principe de précaution, auraient déjà rencontré des professionnels du secteur avicole. Eh oui, il vaut mieux prévenir, guérir, etc. D’autre part, on aurait trouvé des oiseaux morts en Martinique… Pour l’heure, on ne s’affole pas. On mène l’enquête. A suivre.


L'Economiste* a écrit:
Les USA se préparent à l’arrivée de la grippe aviaire

· Le H5N1 a muté génétiquement en atteignant l’Europe

Les Etats-Unis s’attendent à l’arrivée d’oiseaux migrateurs infectés par le virus H5N1 et prennent toutes les mesures pour s’y préparer, tout en intensifiant leurs efforts internationaux pour contenir l’épizootie dans le monde. Outre le fait que l’épizootie se répand de façon accélérée dans un nombre croissant de pays, le virus (H5N1) a évolué et la souche (initiale) originaire du Vietnam est génétiquement différente de celle infectant les volailles en Europe. Pour tenter de contenir l’épizootie et une possible pandémie humaine, la stratégie du gouvernement américain consiste en une étroite collaboration avec la communauté internationale, a indiqué la directrice des Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Cette stratégie repose sur le principe selon lequel une menace apparaissant n’importe où sur la planète est une menace pour les Etats-Unis rendant essentiels de bons réseaux de surveillance pour permettre une détection précoce et une intervention rapide. Les CDC disposent de bureaux techniques dans 45 pays et construisent 18 plateformes régionales autour du globe. Elle a reconnu qu’il y avait «de nombreux trous dans le système de surveillance» et plusieurs pays en Asie et en Afrique sont sans laboratoires. Une grande partie des 334 millions de dollars que les Etats-Unis ont promis à la conférence sur la grippe aviaire à Pékin en janvier doivent combler cette lacune et aider les pays en développement à se préparer à l’épizootie et à des infections humaines.
Le directeur de l’Usaid a expliqué qu’il utilisait en Afrique les réseaux des ONG pour éduquer les populations et avait déjà distribué 1,5 million de kits dans les pays en développement contenant, entre autres, des masques, des gants et des désinfectants. Rappelons que la semaine dernière, des oiseaux morts ont été découverts aux Bahamas. Une enquête est en cours pour déterminer s’ils étaient porteurs du virus H5N1. Si tel est le cas, ce serait les premiers cas détectés sur le continent américain.


*Quotidien marocain d'information (désolée, j'ai BIZARREMENT pas trouvé d'infos ailleurs... Confused

Citation:
Rappelons que la semaine dernière, des oiseaux morts ont été découverts aux Bahamas. Une enquête est en cours pour déterminer s’ils étaient porteurs du virus H5N1. Si tel est le cas, ce serait les premiers cas détectés sur le continent américain


Cette enquête prend BIZARREMENT du temps... Confused (plus d'une semaine ??? Shocked A QUI on veut faire croire ça ??? Evil or Very Mad
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon


Dernière édition par Chabine le Dim 12 Mar 2006 16:56; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Soundjata Kéita
Super Posteur


Inscrit le: 06 Mai 2005
Messages: 1655
Localisation: Au sein de mon Empire

MessagePosté le: Dim 12 Mar 2006 15:34    Sujet du message: Répondre en citant

Maintenant que les Etats-Unis entre en scène, nous pouvons désormais parler de Première Grippe Mondiale.


Hotep, Soundjata
_________________
La vérité rougit l'oeil, mais ne saurait le transpercer


Pour la Renaissance du Gondwana
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chabine
Super Posteur


Inscrit le: 02 Mar 2005
Messages: 3040

MessagePosté le: Dim 12 Mar 2006 15:40    Sujet du message: Répondre en citant

Soundjata Kéita a écrit:
Maintenant que les Etats-Unis entre en scène, nous pouvons désormais parler de Première Grippe Mondiale.


Hotep, Soundjata

Et la grippe espagnole, au siècle dernier ? Et puis tu ne vas tout de même pas accorder de crédit à Bondamanjak et à l'Economiste du Maroc, m'enfin ? Officiellement, les Amériques ne sont pas encore touchées... Rolling Eyes

Sinon, Chronique officielle d'une épidémie annoncée :

Citation:
La liste des pays touchés
NOUVELOBS.COM | 07.03.06 | 10:40


Voici la liste des pays dans lesquels le virus H5N1 a été détecté, ainsi que la date de la première découverte:

EN ASIE

- Corée du Sud (19 décembre 2003)
- Vietnam (8 janvier 2004)
- Japon (12 janvier 2004)
- Thaïlande (23 janvier 2004)
- Cambodge (24 janvier 2004)
- Laos (27 janvier 2004)
- Indonésie (2 février 2004)
- Chine (4 février 2004)
- Malaisie (7 août 2004)
- Russie, Sibérie (23 juillet 2005)
- Kazakhstan (2 août 2005)
- Mongolie (12 août 2005)
- Turquie (13 octobre 2005)
- Irak (2 février 2006)
- Azerbaïdjan (9 février 2006)
- Iran (14 février 2006)
- Inde (18 février 2006)
- Géorgie (24 février 2006)

EN EUROPE

- Roumanie (15 octobre 2005)
- Croatie (26 octobre 2005)
- Ukraine (5 décembre 2005)
- Grèce (11 février 2006)
- Italie (11 février 2006)
- Bulgarie (11 février 2006)
- Slovénie (12 février 2006)
- Autriche (14 février 2006)
- Allemagne (14 février 2006)
- France (19 février 2006)
- Hongrie (21 février 2006)
- Slovaquie (23 février 2006)
- Bosnie (27 février 2006)
- Suisse (1er mars 2006)
- Pologne (6 mars 2006)

EN AFRIQUE

- Nigeria (8 février 2006)
- Egypte (17 février 2006)
- Niger (27 février 2006)

_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chabine
Super Posteur


Inscrit le: 02 Mar 2005
Messages: 3040

MessagePosté le: Dim 12 Mar 2006 15:54    Sujet du message: Répondre en citant

Maintenant, Chronique NON OFFICIELLE d'une épidémie programmée :



Dossier sur la grippe aviaire · 1/2
Le point de vue de médecins


Beaujolais et vaccin nouveaux
Par les Dr Alain ROSE-ROSETTE & Dr Marc VERCOUTERE


Chaque année, tel le « Beaujolais nouveau », le vaccin contre la grippe, « gratuit » pour les personnes de plus de 65 ans, nous est annoncé à grand renfort publicitaire et médiatique. Ce vaccin nouveau est préparé à partir des données de l'OMS en fonction de la grippe de l'année précédente en Extrême Orient.

Il s'agit d'un vaccin à virus vivants - qui peut donc à tout moment gagner en virulence - atténués par le formaldéhyde ou la betapropiolactone (cancérigènes). La culture de virus fait appel à des embryons d'oeufs cancérisés sur sérum de veau qu'aucun scientifique ne peut écarter dans la transmission possible de la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Un dérivé mercuriel - le Thiomersal - est utilisé comme conservateur. Impliqué dans les troubles du comportement, les laboratoires s'étaient pourtant engagés à le retirer en 1999 à la suite d'études de toxicité effectuées par les Agences européenne et américaine du médicament. Des antibiotiques, comme la Néomycine ou la Gentamycine sont également présents dans ce vaccin.

Une efficacité incertaine à géométrie variable !
Le virus de la grippe étant particulièrement mutagène, le vaccin doit donc être renouvelé chaque année sans certitude que sa nouvelle mouture corresponde exactement au virus de la prochaine épidémie. L'efficacité du vaccin reposant sur la présence d'anticorps spécifiques varie de 20 à 65% selon les études pour les personnes âgées et tend même à diminuer avec le temps. Les sujets ayant été précédemment infectés (ou vaccinés), pro­duisent en effet des anticorps contre le premier type de virus qu'ils ont ren­contré, plutôt que contre les souches contenues dans un vaccin ultérieur. C'est le « péché originel » des immunologistes.

De plus, l'augmentation du nombre de ces anticorps spécifiques induits par le vaccin peut entraîner une baisse de l'immunité, voire son effondrement comme dans le sida.

The Lancet du 10 août 1974 révélait ainsi que « les résultats jusqu'à présent obtenus démontrent que l'offre annuelle d'une injection du vaccin dans la vaste industrie n'a pas entraîné une réduction significative de la maladie ».

Vingt ans plus tard, une étude de l'INSERM confirmait la survenue d'une grippe chez 20 à 60% des vaccinés ainsi que la supériorité de l'immunité naturelle qui protégeait bien plus longtemps.

Alors que 77% des 300 pensionnaires d'une maison de retraite de Colombie-Britannique avaient été vaccinés contre la grippe, 28 d'entre eux, ainsi que de nombreux membres du personnel lui-même vacciné à 57%, contractèrent, quatre à huit semaines plus tard une grippe de type B apparenté à B/Yamanashi, c'est-à-dire la même souche que celle utilisée pour la mise en route du vaccin administré en novembre 2000. Un antiviral, le Tamiflu, administré aux pensionnaires de l'un des services touché par les huit prermiers cas de grippe n'a pas empêché la survenue de 20 autres cas dans les autres services de l'établissement (réf : Epidemiology Services, B.C. Centre for Disease Control, Vancouver, Agence de santé publique du Canada, relevé des maladies transmissibles, vol 27-05, 1er mars 2001).

En 1994, la Caisse d'assurance maladie de Loire Atlantique constata en voulant étendre la vaccination à 43 000 assurés sexagénaires que ces derniers consultaient davantage et dépensaient plus de médicaments que les sexagénaires non vaccinés. Commentant cette étude, Libération, du 11 octobre 1994, reconnaissait que « l'efficacité du vaccin reste difficile à évaluer ».

Évaluation tellement difficile à chiffrer que pour la campagne 2001-2002, TF1 annonçait 2.500 décès chaque année en France par la grippe, tandis qu'Antenne 2 espérait une réduction de la mortalité annuelle de 7.500 personnes avec la vaccination !

Pour justifier cette campagne, faisant notamment appel à d'illustres comédiens ou à Mr Cinéma, les experts en marketing font référence au spectre de la grippe espagnole de 1918 - d'origine aviaire - responsable de 20 millions de décès, se gardant bien de préciser que cette pandémie avait été sept fois plus meurtrière chez les soldats américains vaccinés que chez les civils non vaccinés.

Ces mêmes experts se gardent bien d'évoquer l'aventure tragique de la vaccination de masse contre la grippe aux USA en 1976, qui coûta 135 millions de dollars et fut suspendue en raison de la survenue de 197 paralysies générales et 100 décès, le National Inquirer accusant publiquement le gouvernement de négligence grave.

La toxicité de la vaccination minimisée...
Aucune étude épidémiologique sérieuse n'étant menée en France, les encéphalites, les syndromes de Guillain Barré, les pneumonies gravissimes, les décès à court terme et même les cancers pulmonaires apparaissant dans les suites du vaccin, notamment dans les maisons de retraite (notamment les 9 décès à Sevran en janvier 2004), sont bien entendu ignorés et occultés tout comme l'exacerbation des attein­tes bronchiques, de l'asthme et du diabète, ainsi que le risque potentiel de transmission de l'ESB ou le risque de choc anaphylactique qui suppose du matériel de réanimation à disposition lors de l'injection.

Quid, du mercure, de l'aluminium, de la bétapropiolactone, du formaldéhyde, qui, à la faveur de la perméabilisation de la barrière hémato-méningée induite par l'océan de radiations électromagnétiques parasites dans lequel nous baignons, pénètrent maintenant dans notre cerveau pour y exercer leurs action neurotoxique et cancérigène...

Quid, de la sélection de virus plus « virulents » et agressifs, par le jeu du constant phénomène de commutation, pouvant ultérieurement faciliter l'explosion de nouvelles maladies émergentes tels le Sras ou la grippe aviaire pour laquelle les résistances aux anti-viraux ne cessent de se développer.

Bien entendu, les interférences entre le virus vaccinal de la grippe et le résultat des tests du sida sont occultés. Pourtant le New England Journal of Medecine du 9 mai 1996 avait déclaré que « la réplication du VIH est augmentée après administration du vaccin grippal à des patients infectés par le VIH. De plus, la vaccination semble augmenter la susceptibilité à l'infection in vitro des lymphocytes des personnes non infectées », voire leur susceptibilité à d'autres infections.

En dehors de la notion de sida, le fabricant du vaccin Influvac reconnaît également ce risque sous forme de « réponses faussement positives aux épreuves sérologiques utilisant la méthode Elisa pour détecter les anticorps contre HIV1, hépatite C, et surtout HTLV1. Infirmées par le Western Blot, ces réactions transitoires faussement positives seraient dues à la réponse IgM induite par la vaccination ».

Y aurait-il donc des perturbations immunitaires - heureusement transitoires - après le vaccin contre la grippe ? Quant à la nature de ces perturbations et leurs conséquences éventuelles, le silence est de rigueur devant les intérêts économiques en jeu...

Publications scientifiques sur les effets secondaires des vaccins contre la grippe



Vaccination et mutations
Par les Dr Alain ROSE-ROSETTE & Dr Marc VERCOUTERE

Face au risque d'éclosion de nouveaux foyers de grippe aviaire dans les pays les plus touchés : « seule une vaccination systématique des volailles domestiques permettra de réduire au plus vite la pression infectieuse ». Cette stratégie défendue par tous les experts de l'OMS et de la FAO ne tient pas compte de l'instabilité génétique des virus grippaux de type A impliqués dans la grippe aviaire.

Ces virus ont en effet tendance à subir en permanence des modifications antigéniques fréquentes lors de leur réplication chez l'homme ou chez l'animal et sont donc bien adaptés pour échapper aux défenses immunitaires de l'hôte dont l'organisme est momentanément affaibli par les stimulations antigéniques. Ces virus de type A, y compris les sous-types de différentes espèces, peuvent échanger, c'est-à-dire « réassortir » leur matériel génétique et fusionner, voire récupérer le bagage génétique d'un virus mort.

C'est le phénomène constant de commutation, aboutissant à la création d'un nouveau sous-type, différent des virus dont il est issu et contre lequel les populations n'ont aucune immunité, y compris vaccinale, contre cette évolution antigénique.

Le docteur Mohammed Kher Taha, directeur adjoint du centre de référence du méningocoque à l'Institut Pasteur a récemment exprimé son angoisse devant ce mécanisme constant : « Dans l'évolution des infections à méningocoques, il y a un aspect qui nous fait très peur, ce sont les changements dans les types de bactéries apparus à l'occasion des campagnes de vaccination massives. Ainsi, en Tchéquie, après les campagnes de 1993, -mais aussi en Grande-Bretagne à l'issue de la vaccination de 20 millions de britanniques en 2000 - on a vu arriver des infections à méningocoque B, certains C ayant commuté vers les B. Ce phénomène de commutation dans lequel la bactérie se détruit et échange son bagage génétique avec les bactéries voisines se produit constamment. Ce qui change tout, c'est la sélection, par le vaccin, de nouveaux variants virulents et invasifs. » (Cf, UFC Que choisir, février 2003).

Ce phénomène a été également observé pour les virus, notamment avec les vaccins contre la rougeole, la coqueluche, la grippe ou la polio :

Les laboratoires SmithKline Beecham ont ainsi dressé pour la première fois en 1994 un constat alarmant de la vaccination systématique : « Les rougeoles ont été dix-huit fois plus nombreuses aux Etats- Unis en 1990 (27 672 cas) qu'en 1983, malgré une vaccination systématique contre la maladie depuis 1978. Ainsi, dix-huit épidémies ont été recensées parmi les populations scolaires très immunisées (71% à 99,8%) et pas moins de 77% des rougeoles déclarées sont apparues chez des élèves vaccinés. L'échec d'une vaccination préscolaire se traduit donc par une transformation paradoxale de la rougeole en maladie des vaccinés. » (Cf Jama, 1995, déclaration du laboratoire SKB ; Briss PA, Fehrs LJ, Parker RA, Wright PF, Sannella EC, Hutcheson RH, et al., « Sustained transmission of mumps in a highly vaccinated population: assessment of primary vaccine failure and wainning vaccine-induced immunity» In Journal of Infectious Disease, 169: 77-82,1994)
De même, des cas de coqueluche chez des adultes jeunes anciennement vaccinés en contact avec leurs jeunes enfants nouvellement vaccinés ont été observés.
« La réplication du VIH est augmentée après administration du vaccin grippal à des patients infectés par le VIH. De plus, la vaccination semble augmenter la susceptibilité à l'infection in vitro des lymphocytes des personnes non infectées », voire leur susceptibilité à d'autres infections (Réf : New England Journal of Medecine du 9 mai 1996).
Depuis une dizaine d'années, de nombreux cas de poliomyélites ont été observés lors de campagnes de vaccination contre cette maladie en Ouganda, en Albanie, aux USA... Après avoir obtenu la confirmation d'une mutation de l'un des virus vaccinaux responsable de cas de polio aux Caraïbes, Roland Sutter, directeur du service d'éradication de la polio au CDC d'Atlanta a été catégorique : « Il est clair que la sonnette d'alarme a été tirée. Notre problème est de savoir si l'heure est grave ou non. » (Courrier international, n° 536 du 8 février 2001).
La sonnette d'alarme n'ayant manifestement pas été entendue, l'heure est assurément grave. En méconnaissant les conditions concentrationnaires des élevages de volailles ou de porcs, en occultant l'océan de radiations électromagnétiques parasites mutagènes dans lequel nous baignons, la stratégie actuelle instaurée par les autorités sanitaires dans un climat proche de la psychose entretenue par certains experts de l'OMS ne peut que profiter à la grippe aviaire et... aux laboratoires.

Avec la sélection de germes virulents et agressifs induits par ces vaccinations, voire par les anti-viraux, un nouveau tsunami sanitaire, diffusé par les oiseaux migrateurs, risque d'exploser avec la transmission interhumaine potentielle du virus de la grippe aviaire, de celui de la grippe équine ou d'autres virus comme celui du Sras...



Une catastrophe programmée
Par les Dr Alain ROSE-ROSETTE & Dr Marc VERCOUTERE


« Sommes-nous à la veille d'une catastrophe mondiale résultant du passage imminent dans l'espèce humaine d'un virus grippal hautement pathogène d'origine animale ? Est-on au contraire en train de noircir, à l'envie, une situation épidémiologique, et ce alors même qu'aucun expert au monde ne peut raisonnablement prédire comment elle pourra évoluer à court, moyen ou long terme ? »
Le Monde du 29 septembre 2005


Le franchissement de la barrière des espèces chez l'homme et... chez le chien
Depuis son apparition en 1997, le virus de la forme hautement pathogène de la grippe aviaire a entraîné l'abattage de près de 140 millions de volailles, essentiellement en Asie du Sud-Est. Il a contaminé plus de 110 personnes en deux ans, dont une soixantaine de cas mortels, essentiellement chez des éleveurs, en contact très étroit avec leurs volailles.

C'est maintenant au tour du chien d'être contaminé par le virus de la grippe du cheval. Contrairement à l'homme chez lequel aucune contamination interhumaine ne semble avoir été observée pour l'instant, le virus équin est contagieux chez le chien entraînant depuis un an d'importantes épidémies dans plusieurs états américains. De juin à août 2004, l'épidémie a ainsi touché plus de 10 000 chiens dans les champs de course au Texas, dans le Kansas. en Virginie-Oc­cidentale et en Floride. Entre janvier et mai 2005, sur sept champs de course de Flo­ride, et de nombreux autres en Arizona. Massachusetts, Ala­bama, Kansas, West Virginia et le Wisconsin, on estime qu'elle a touché 20 000 chiens de course supplémentaires.

L'identité génétique entre le virus du cheval et celui du chien s'élève à 96%, alors qu'entre les souches aviaires, porcines ou humaines, elle n'est, pour l'instant, que de 80 à 94%. C'est sans doute la raison pour laquelle, en passant chez le chien, le virus H3N8 de la grippe du cheval continue à se propager et se transmettre d'un chien à un autre avec une mortalité entre 5 et 8%. (Réf. : Le Figaro du 29 septembre 2005).

« Tuer la maladie à la source »
Il existe énormément de souches différentes de virus aviaires, certains peu pathogènes, retrouvés chez les oiseaux migrateurs qui n'infecteraient pas facilement l'homme, et d'autres hautement pathogènes comme le virus H5N1. « Pour l'instant, martèle Philippe Vannier, directeur de la Santé animale et du bien-être des animaux à l'Afssa, nous ne sommes absolument pas à l'aube d'un scénario catastrophe (...) j'estime que l'on n'a pas la preuve que les migrateurs puissent être des porteurs sains de formes hautement pathogènes (...) Certes, la faune sauvage est fortement touchée par le virus H5N1 mais on l'a isolé uniquement chez des oiseaux morts - et pour cause avec une telle virulence ! -. Pour l'heure, aucune souche hautement pathogène n'a été détectée chez des migrateurs sains ».

Ces propos « rassurants » semblent pourtant être contredits par la survenue certaine de grippe aviaire H5N1 en Turquie et en Roumanie, suggérant un lien direct avec les récents virus trouvés en Russie, Mongolie et Chine « véhiculés » par des oiseaux migrateurs résistants (AFP, 13 octobre 2005).

Ce qui justifierait les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé animale qui exhorte les autorités sanitaires à « mettre le maximum de fonds dans la lutte contre la maladie animale dans tous les pays où elle existe, pour tuer la maladie à la source et par là même éviter la possibilité de mutation du virus et son adaptation à l'homme ».

La toute récente stratégie mondiale de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture visant au contrôle progressif de la grippe aviaire nécessiterait 100 millions de dollars sur trois ans. Mais « en l'absence des financements nécessaires, le cycle de l'infection de la grippe aviaire, qui se développera chez les volailles cet hiver, ne sera pas stoppé » vient de déclarer Joseph Domenech, vétérinaire en chef à la FAO. Or, seuls 20 millions de dollars ont à ce jour été promis par différents bailleurs de fonds.

Pour tous les spécialistes de médecine vétérinaire dans les pays les plus touchés, « seule une vaccination systématique des volailles domestiques permettra de réduire au plus vite la pression infectieuse. » Le Vietnam vient ainsi de lancer un ambitieux programme de vaccination et de surveillance post-vaccinale de toutes les volailles élevées dans les provinces à risque, mais faute de 10 millions de dollars supplémentaires, cette opération ne pourra être menée à son terme.

Paradoxalement et contrairement aux discours officiels incitant à la mobilisation, les pays industriels - éloignés pour l'instant des foyers de grippe aviaire, mais pas de ceux de la grippe équine - préfèrent constituer à prix d'or des réserves d'un traitement antiviral qui n'a pas pourtant pas encore fait pleinement la preuve de son efficacité tandis que la résistance à ces antiviraux s'est accrue de façon inquiétante depuis dix ans (Réf., : Bright R et coll. : « Incidence of adamantane resistance among influenza A (H3N2) viruses isolated worldwide from 1994 to 2005 : a cause of concern. » Lancet, 2005). Les Etats-Unis auraient ainsi passé une commande record de ce médicament, le Tamiflu, du laboratoire Roche, pour un montant de plus de 1 milliard de dollars, tandis que la France disposerait d'un stock de 14 millions de traitements individuels.

Ces mêmes pays investissent également dans « des stocks massifs de vaccins en cours de production, vaccins dont rien n'indique qu'ils seraient d'emblée protecteurs contre le nouveau virus si ce dernier devait émerger à partir de l'actuel H5N1 ». Particulièrement coûteuses, toutes ces mesures préventives conseillées par l'OMS « ont pour effet quasi-mécanique de réduire celles qui, en toute logique - pasteurienne -, devraient les précéder » (Réf. : Le Monde, 29 septembre 2005).

Ce qui n'empêche pas ces mêmes pays de vacciner régulièrement l'homme et les animaux d'élevage (porcs, poulets..) ou de compagnie contre la grippe et bien d'autres maladies. En raison du caractère mutagène du virus de la grippe, un rappel annuel (chez l'homme) et biannuel chez le cheval est même recommandé.

Face à la survenue probable d'une pandémie de grippe aviaire, ces mesures ne seraient que palliatives, puisque les experts eux-mêmes reconnaissent que la seule incertitude résiderait dans son délai d'apparition. Preuve s'il en est que dette coûteuse politique amorcée est vouée à l'échec...

La vaccination contre le virus de la grippe aviaire : mythe ou réalité ?
Naturellement, nos milliards de bactéries et virus font partie intégrante de la vie. Seules des perturbations - notamment électromagnétiques parasites d'évolution exponentielle depuis une vingtaine d'années - dans les relations avec notre environnement proche ou lointain peuvent les rendre pathogènes pour des organismes affaiblis.

Tous les virus grippaux de type A impliqués dans la grippe aviaire, la grippe canine ou la grippe humaine sont génétiquement instables. Ils ont en effet tendance à subir en permanence des modifications antigéniques fréquentes lors de leur réplication chez l'homme ou chez l'animal et sont donc bien adaptés pour échapper aux défenses immunitaires de l'hôte dont l'organisme est momentanément affaibli.

Ces virus de type A, y compris les sous-types de différentes espèces, peuvent échanger, c'est-à-dire « réassortir » leur matériel génétique et fusionner, voire récupérer le bagage génétique d'un virus mort. C'est le phénomène constant de commutation, aboutissant à la création d'un nouveau sous-type, différent des virus dont il est issu et contre lequel les populations n'ont aucune immunité, y compris vaccinale, contre ce nouveau sous-type.

Le docteur Mohammed Kher Taha, directeur adjoint du centre de référence du méningocoque à l'Institut Pasteur a récemment exprimé son angoisse devant ce mécanisme constant : « Dans l'évolution des infections à méningocoques, il y a un aspect qui nous fait très peur, ce sont les changements dans les types de bactéries apparus à l'occasion des campagnes de vaccination massives. Ainsi, en Tchéquie, après les campagnes de 1993, on a vu arriver des infections à méningocoque B, certains C ayant commuté vers les B. Ce phénomène de commutation dans lequel la bactérie se détruit et échange son bagage génétique avec les bactéries voisines se produit constamment. Ce qui change tout, c'est la sélection, par le vaccin, de nouveaux variants virulents et invasifs. » (Cf, UFC Que choisir, février 2003).

Ce phénomène a été également observé avec le vaccin contre la polio. Après de nombreux cas d'épidémies de poliomyélites survenues, depuis de nombreuses années, lors de campagnes de vaccination contre cette maladie, Roland Sutter, directeur du service d'éradication de la polio au CDC d'Atlanta a récemment reconnu après la survenue de cas de polio au cours d'une campagne de vaccination aux Caraïbes : « Il est clair que la sonnette d'alarme a été tirée. Notre problème est de savoir si l'heure est grave ou non. » (Courrier international, n° 536 du 8 février 2001).

Dans le cadre des fusions génétiques et du constant phénomène de commutation, ces vaccins anti-grippaux, ainsi que les autres vaccins viraux, voire les traitements anti-viraux, seraient-ils capable, - dans les conditions d'élevage intensif déprimant le système immunitaire - de sélectionner des virus plus agressifs et virulents dont les nouvelles caractéristiques génétiques permettraient le franchissement de la barrière des espèces comme c'est le cas avec la grippe aviaire et l'homme, la grippe équine et le chien, sans oublier le Sras, momentanément éteint ?

Devons-nous nous préparer à une épidémie de grippe comparable à celle de la grippe espagnole en 1918-1919, qui aurait été également d'origine aviaire, avec transmission inter-humaine, selon une récente étude scientifique américaine qui s'est bien gardée de rappeler que cette pandémie avait été sept fois plus meurtrière chez les soldats américains vaccinés que chez les civils non vaccinés ? (Réf. : « Vaccination condemned », Eleanor McBean, 1985)

Les laboratoires pharmaceutiques seraient-ils, une fois de plus, les seuls à tirer profit de cette catastrophe programmée, ainsi que le soulignait le Washington Post du 5 décembre 2002 devant la « spéculative » menace bioterroriste lors de la guerre d'Irak ?




Les antiviraux Tamiflu et Relenza sont-ils efficaces ?
Par le Dr Marc VERCOUTERE


Selon un rapport de l'Office canadien de coordination de l'évaluation des technologies de la santé (OCCETS), le Tamiflu et le Relenza ne seraient pas plus efficaces qu'un placebo dans le traitement préventif et curatif de la grippe (rapports technologiques de janvier et novembre 2001).

Alors que, depuis deux ans, la grippe aviaire restait circonscrite en Asie du Sud-est, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) multiplie depuis février 2005 les messages d'alerte auprès de la communauté internationale sur le risque d'une pandémie de grippe aviaire.

Bons élèves, les pays riches « préemptent des stocks massifs de vaccins en cours de production », contre un virus qui, par la sélection de virus plus virulents et agressifs, aura toujours une longueur d'avance.

Ces mêmes pays constituent également à prix d'or des réserves d'un médicament antiviral, « l'oseltamivir (Tamiflu) -qui - est, avec le zanamivir (Relenza), le seul antiviral actif sur le virus A/H5N1 »(expérimenté sur quelques dizaines de personnes !) selon la Direction générale de la santé. Les américains ont ainsi passé une commande pour 1 milliard de dollars, la France ou l'Angleterre se contentant chacun de plus de vingt à 40 millions de traitements individuels en prévention d'une éventuelle pandémie*.

« En contact permanent avec l'Oms » et spéculateur avisé, le laboratoire Roche, qui avait acheté en 1999 la licence de cet antiviral, doublera en 2005 sa production après l'avoir déjà multipliée par deux en 2004. Il prévoit ainsi un chiffre d'affaires de 660 millions de dollars, amputé, il est vrai, d'un don de 3 millions de traitements individuels consenti à l'Oms le 24 août dernier, c'est-à-dire la veille de la réunion des services vétérinaires des vingt-cinq Etats membres de l'Union européenne.

Si le Tamiflu « n'a pas encore fait pleinement la preuve de son efficacité » dans le traitement de la grippe aviaire, et alors que le premier cas de résistance vient d'être signalé, son efficacité, pourtant reconnue par les instances sanitaires dans le traitement préventif et curatif de la grippe, est totalement remise en cause par un rapport de synthèse d'études réalisé par l'OCCETS.

Parmi 117 sources de référence, les auteurs de l'étude ont retenu six essais cliniques menés durant la période de pointe de la saison grippale entre 1997 et 1999 et qui se conformaient aux critères d'admissibilité. 1735 personnes dont 469 dites « à risques de subir des complications » ont participé à cette étude en double aveugle, placebo contre Tamiflu.

Dans le cadre de l'estimation commune de tous les essais cliniques, plus de 70 % des participants étaient âgés de 18 à 65 ans et en bonne santé par ailleurs.

Cette méta-analyse ne démontre pas de réduction statistiquement significative des taux d'hospitalisation et de mortalité chez les participants traités par l'oseltamivir par rapport aux participants sous placebo.
Les auteurs sont arrivées aux mêmes conclusions concernant les complications comme l'otite, la sinusite, la bronchite ou la pneumonie.
Seule la reprise de l'activité est légèrement plus rapide avec le Tamiflu, tandis que, à l'inverse, les effets secondaires seraient légèrement plus élevés avec le placebo !
Un seul cas de résistance au Tamiflu avait été signalé sur 175 prélèvements. Un rapport sommaire de la FDA ne laisse cependant aucun doute sur les cas de résistance qui ne seraient pas tous signalés.

Pour être complet, tandis que le Relenza est contre-indiqué avant l'âge de 16 ans, le Tamiflu l'est avant l'âge d'un an ; des études chez le jeune rat ayant montré qu'à des doses importantes, le Tamiflu se retrouve dans le cerveau avec une mortalité importante.

Une autre étude, réalisée par l'OCCETS en janvier 2001, concernant le zanamivir en arrive aux mêmes conclusions. « Pour un régime gouvernemental d'assurance-maladie, il en coûterait plus cher pour distribuer du zanamivir à toute la population que les avantages qui en découleraient », selon l'un des auteurs du rapport, Bruce Brady, économiste de la santé.

En se faisant le VRP des laboratoires pharmaceutiques, qui ne sont pas des modèles de vertu comme en témoignent les affaires récentes du Vioxx, du Prozac « guère plus efficace qu'un placebo » mais responsable de nombreux suicides et homicides..., l'Oms serait-elle toujours « le bateau ivre de la santé publique » ?

Rapport complet de l'OCCETS sur le Tamiflu : L'oseltamivir dans le traitement de la grippe présumée
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon


Dernière édition par Chabine le Dim 12 Mar 2006 16:53; édité 2 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chabine
Super Posteur


Inscrit le: 02 Mar 2005
Messages: 3040

MessagePosté le: Dim 12 Mar 2006 16:12    Sujet du message: Répondre en citant

La suite (toujours non officielle) :

Dossier sur la grippe aviaire · 2/2
Le point de vue de professionnels de la nature



Les protecteurs des oiseaux en ont ras-le-bol des informations mensongères !
Communiqué de Presse de la Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux


Bruxelles: La Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux (LRBPO) tient, une nouvelle fois, à réagir face aux nombreuses informations mensongères que les médias se complaisent à transmettre et à amplifier. Les oiseaux migrateurs sont à nouveau montrés du doigt comme étant responsable des nouveaux cas de présence du H5N1 en Turquie, le virus ayant récemment tué à plusieurs reprises.

Tout comme en octobre et novembre dernier, en pleine migration automnale de millions d'oiseaux sauvages, ceux-ci sont à nouveau accusés par certains, avec un relais important et malheureux de nombreux médias, d'être responsables de la propagation du virus H5N1.

Et pourtant, toutes les preuves sont réunies pour assurer que les oiseaux migrateurs n'y sont pour rien. Et cela pour trois raisons principales :

Arrow La propagation du virus H5N1 n'a en aucun cas suivi une route migratoire aviaire. Aucun oiseau ne migre de la Chine vers l'Europe, suivant un tracé parfaitement horizontal. Par contre, le tracé de la progression du virus correspond à la route principale commerciale humaine entre l'extrême Orient et l'Europe, ce qui correspond plus ou moins à la ligne de chemin de fer de l'Orient Express. Il semble donc évident que ce sont des activités humaines (transport de marchandises, légal ou non) qui soit à l'origine de la propagation.
Arrow Aucun oiseau capturé lors des contrôles actifs (scientifiques et chasseurs) n'a été déclaré porteur du virus. Hors, il s'agit de plusieurs dizaines de milliers d'oiseaux migrateurs prélevés parmi les espèces les plus sensibles. De plus, de nombreux scientifiques affirment que, vu la violence de ce virus précis (H5N1), aucun oiseau porteur ne pourrait avoir la force suffisante pour entamer une migration.
Arrow La toute grande majorité des oiseaux migrateurs sont arrivés sur les sites d'hivernage. Ceux passant par l'Europe sont en Afrique. Hors, aucun cas de peste aviaire n'y a encore été décelé. (depuis, c'est fait, la grippe aviaire est donc arrivée en Europe APRES l'Afrique, cherchez l'erreur... Rolling Eyes )
Pour les protecteurs des oiseaux sauvages, il est impératif de mettre un terme à cette désinformation qui nuit gravement à l'avifaune sauvage. Il est grand temps de se focaliser sur les risques et les facteurs réels de cette propagation. Alors que certains médias continuent à relayer l'accusation envers les oiseaux migrateurs, peu d'entre eux (sinon aucun) ont commenté les images récentes provenant de Turquie. On pouvait y voir des hommes de la sécurité alimentaire, vêtus d'un équipement de protection maximum, courir après des oiseaux de basse-cour en compagnie de jeunes enfants pieds et mains nus. D'autres gosses jouaient même avec des cadavres d'oiseaux.
Pourquoi est-il donc utile de chercher une fausse cause au développement de l'épidémie alors que la vérité est évidente. Tout comme pour la Thaïlande et la Chine auparavant, les autorités turques ont démontré leur totale incompétence à gérer le problème de la peste aviaire et, une nouvelle fois, les oiseaux migrateurs sont montrés du doigt, jouant le rôle du parfait bouc émissaire.

A quand des informations sérieuses ?

Hugues FANAL
Directeur



Les élevages industriels sont à l'origine de la crise
Communiqué de presse du 2 mars du GRAIN


Un communiqué de presse du 2 mars du GRAIN, une organisation non gouvernementale internationale (ONG) dont le but est de promouvoir la gestion et l'utilisation durables de la biodiversité agricole fondées sur le contrôle exercé par les populations sur les ressources génétiques et les connaissances locales.

La grippe aviaire n'a vraiment rien de nouveau. Elle coexiste plutôt paisiblement avec les oiseaux sauvages, les élevages de volaille à petite échelle et les marchés de volaille vivante depuis des siècles. Mais la vague de souches extrêmement pathogènes de grippe aviaire qui a décimé la volaille et tué des gens à travers la planète ces dix dernières années est sans précédent - comme l'est l'industrie multinationale avicole aujourd'hui.

Les petits élevages avicoles et les oiseaux sauvages sont injustement rendus responsables de la grippe aviaire qui affecte actuellement plusieurs parties du monde. Un nouveau rapport de GRAIN montre comment l'industrie avicole multinationale est à l'origine du problème et devrait être au centre des actions menées pour maîtriser le virus.

L'expansion de la production avicole industrielle et des réseaux commerciaux ont créé les conditions idéales à l'apparition et à la transmission de virus mortels comme la souche H5N1 de la grippe aviaire. Une fois qu'ils ont pénétré dans les élevages industriels surpeuplés, les virus peuvent rapidement devenir mortels et se développer. L'air vicié par la charge virale est transporté sur des kilomètres à partir des fermes infectées, pendant que les réseaux d'échanges commerciaux intégrés répandent la maladie par les nombreux transports d'oiseaux vivants, de poussins d'un jour, de viande, de plumes, d'oeufs à couver, d'oeufs, de fumier de volaille et d'alimentation animale.

« Tout le monde se focalise sur les oiseaux migrateurs et les poulets de basse-cour comme étant le problème, » indique Devlin Kuyek de GRAIN. « Mais ils ne sont pas les vecteurs effectifs de la forme fortement pathogène de la grippe aviaire. Le virus les tue, mais il est peu probable que ce soit eux qui le propagent. »

Par exemple, en Malaisie, le taux de mortalité par le H5N1 chez les poulets des villages est seulement de 5%, indiquant que le virus a du mal à se propager dans les petits élevages de poulets. Les manifestations de H5N1 au Laos, qui est entouré par des pays infectés, se sont seulement produites dans quelques fermes industrielles du pays, qui sont fournies par des établissements d'incubation Thai. Les seuls cas de grippe aviaire dans la volaille de basse-cour, qui couvre plus de 90% de la production du Laos, se sont produits à côté des fermes industrielles.

Les gouvernements des pays de l'Union Européenne ont répondu à la découverte des cygnes, des oies et des canards morts infectés avec des mesures sévères obligeant à l'enfermement des volailles. Maintenant, ils sont bien embêtés car la première et seule manifestation significative de contamination de volaille domestique s'est déclarée dans un gros élevage industriel de dindes en France, où les 11 000 volatiles étaient confinés, totalement séparés des oiseaux sauvages.

« Il apparaît de plus en plus évident, comme on l'a vu aux Pays-Bas en 2003, au Japon en 2004, en Egypte en 2006, que la grippe aviaire mortelle se déclare dans les grosses fermes industrielles et qu'ensuite elle se propage, » explique Kuyek.

Le cas de contamination nigérienne qui s'est déclaré au début de l'année a commencé par une seule ferme industrielle, appartenant à un membre du Conseil des Ministres, éloignée des axes principaux de déplacements des oiseaux migrateurs mais elle était connue pour importer des oeufs à couver hors réglementation. En Inde, les autorités locales indiquent que le virus H5N1 est apparu et s'est répandu à partir d'une ferme industrielle appartenant à la plus grande compagnie avicole du pays, les couvoirs Venkateshwara.

La question cruciale est de savoir pourquoi les gouvernements et les agences internationales, comme l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), ne font rien pour enquêter sur la manière dont les fermes industrielles et leurs sous-produits, tels que l'alimentation animale et le fumier, propagent le virus. Au lieu de cela, ils se servent de la crise comme une occasion d'industrialiser davantage le secteur avicole. Les initiatives se multiplient pour interdire la volaille en plein air, pour évincer les petits producteurs et pour réapprovisionner les fermes avec des poulets génétiquement modifiés. Le réseau de complicités avec une industrie prise dans une série de dénis et de dissimulations semble total.

« Les agriculteurs perdent leurs moyens d'existence, les poulets locaux sont éliminés et quelques experts déclarent que nous sommes à l'aube d'une épidémie humaine qui pourrait tuer des millions de personnes, » conclut Kuyek. « Quand les gouvernements réaliseront-ils que pour protéger la volaille et les personnes contre la grippe aviaire, ils doivent les protéger contre l'industrie avicole mondiale ? »

Le rapport entier, « Qui est le dindon de la farce ? Le rôle central de l'industrie avicole dans la crise de la grippe aviaire », est disponible sur le site : http://www.grain.org/briefings/?id=195

Contact : Devlin Kuyek, GRAIN, à Montréal, Tél : +1 514 2737314, Email : devlin (at) grain.org, Web : http://www.grain.org



Les oiseaux migrateurs ne sont pas les "rats du ciel"
Communiqué de Presse du 26/01/06 de la Ligue pour la Protection des Oiseaux


Considérés trop souvent comme principaux vecteurs du H5N1, les oiseaux sauvages sont peu à peu transformés en "rats du ciel". La LPO condamne ce processus dommageable à l'égard d'une biodiversité extrêmement fragile.Elle tient à rappeler le rôle majeur joué par le transport illégal d'oiseaux sauvages ou domestiques dans ce dossier.

Quelques réalités mésestimées

L'hivernage des oiseaux en Afrique

Durant l'été 2005, alors que des oiseaux migrateurs de zones contaminées (Sibérie, Asie), s'apprêtaient à quitter leurs aires de nidification pour leurs quartiers d'hivernage, en Afrique, au Moyen Orient, mais également vers l'Australie, on nous prédisait l'émergence de nouveaux foyers aviaires sur ces différentes destinations, et l'hécatombe de nombreux oiseaux sauvages. En réalité, il n'en a rien été, en Afrique mais également en Australie et Nouvelle Zélande.

Nigeria
La confirmation, le 08 février 2006, du virus de la grippe aviaire H5N1 au Nigeria concernait, initialement et exclusivement, des élevages industriels de volatiles. A ce jour, au Nigeria, aucun oiseau sauvage contaminé n'a été trouvé. Il ne peut être exclu que le réservoir originel de ces foyers est le négoce de volailles provenant de Chine et de Turquie. Selon le laboratoire de référence de l'Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) et le Fonds des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la souche isolée du virus au Nigeria présente les mêmes caractéristiques génétiques que celle découverte en Turquie, qui elle-même s'apparente à la souche du lac chinois de la province de Qinqhai, foyer d'origine de la maladie.*

Espagne
Le 15 février 2006 à Benidorm, dans la province d'Alicante en Espagne, 2 tonnes de volailles ont été saisies. Importées illégalement de Chine, elles ont été acheminées en Espagne par camion. Il semble que leur destination finale devait être des restaurants chinois.

Ces mouvements de volailles peuvent participer gravement à la diffusion du virus à travers les pays et même les continents. Ils démontrent l'importance des contrôles aux frontières pour démanteler des réseaux de commerce illégaux. Ceci alors même que «La mondialisation a transformé le poulet en espèces migratrices et les mouvements des poulets autour du monde se produisent 365 jours par an, à la différence des migrations saisonnières des oiseaux sauvages» pour reprendre l'affirmation de Leon Bennun, directeur de Birdlife international.

Le trafic des oiseaux d'ornement
Le commerce illégal des oiseaux d'ornement à destination de la France est actuellement estimé à plus de 4 millions d'individus chaque année. Ce chiffre correspond également au nombre d'oiseaux légalement commercialisés, ce qui représente près de 8 millions d'oiseaux en tout.

Parmi les oiseaux recherchés, on constate que de nombreux passereaux sont originaires d'Asie du sud est et de Chine, tandis que les perroquets viennent principalement d'Afrique de l'ouest et de Tanzanie. De même, d'autres espèces proviennent d'Amérique du sud.

En conséquence, sans nier l'éventuel rôle des oiseaux migrateurs, la LPO souligne que, malgré la réglementation mise en ouvre pour gérer la crise, il paraît évident que le non-respect involontaire des mesures de précaution doit également être pris en compte dans l'analyse de la situation.

Allain Bougrain Dubourg Président de la LPO




Compléments de rédaction :

* Le Ministre de l'agriculture du Nigeria M. Adamu Bello a d'ailleurs déclaré lors d'une conférence de presse "Chaque jour des oiseaux arrivent au Nigeria de Chine, de Turquie, et de l'Europe mais aussi d'Amérique latine". Ce dernier a également ajouté "le Nigeria est exposé à l'importation illégale de volaille par la population rurale, qui déplace les volailles d'un endroit à l'autre et les passe en contrebande dans le pays ce qui pourrait avoir participé à la propagation du virus". Il a également rapporté ces propos au journal Nigeria's Guardian "nous pensons que quelqu'un a pu avoir importé ou fait de la contrebande d'oiseaux souillés".

Pour nous contacter :
Par e-mail : lpo@lpo.fr

Par courrier :
La Corderie Royale - BP 90263
17305 Rochefort cedex (France)
Tél.(+33)05.46.82.12.34
Fax(+33)05.46.83.95.86

Source : Agir pour l'environnement n°164



Epizootie de grippe aviaire - Les oiseaux sauvages accusés à tort
L'avis de Birdlife International


Grippe aviaire : la réalité s'envole
Selon le Dc Leon Bennun, ( BirdLife International) les oiseaux sauvages sont accusés à tort de propager la grippe aviaire alors que des intérêts personnels dissimulent la réalité : la responsabilité de cette propagation incombe aux techniques modernes d'élevage. Les demandes de battues et de destruction des sites de nidification menacent, dit-il, de provoquer l'extinction de certaines espèces rares et n'empêchera pas la propagation de la maladie.

Pendant la deuxième semaine de février, l'Europe de l'ouest a déclaré ses premiers cas de contamination par le virus H5N1 de grippe aviaire chez des oiseaux sauvages. En Italie, Grèce et Slovénie, plus de 25 cygnes sont morts ; dés la St Valentin on déplorait aussi la mort de cygnes sauvages en Autriche et en Allemagne.

Les responsables de réserves naturelles, les éleveurs de volailles, et les autorités sanitaires s'attentent à l'extension de cette épidémie.

Alimentés d'une part par des articles de presse alarmistes et d'autre part par des tentatives par les agences gouvernementales de camoufler la responsabilité des élevages, des appels sont lancés pour prendre des mesures drastiques contre les populations d'oiseaux sauvages.

Je pense que ces mesures menaceront certaines espèces d'extinction, sans que cela n'ait d'effet sur le développement de l'épizootie de grippe aviaire.

Attraper les responsables
Il est fort probable que les cygnes qui meurent actuellement en Europe de l'ouest soient arrivés récemment venant de la Mer Noire, poussés vers le sud et l'ouest par le gel les empêchant de se nourrir.


Ils ont pu attraper la maladie d'autres animaux sauvages ; mais cela est peu probable étant donné les dizaines de milliers d'oiseaux d'eau testés négatifs au H5N1 cette dernière décennie.

Ils ont probablement attrapé le virus dans les fermes, avant de migrer, soit auprés de volailles infectées soit des déjections de celles-ci. Les cygnes pâturent souvent les champs cultivés et ont de fortes chances d'être rentrés en contact avec les déjections des volailles utilisées comme fertilisant.

Si les oiseaux sauvages avaient répandu la maladie à travers les continents, il y aurait des traces d'apparition d'épidémies le long des voies de migration. Il n'en a rien été.

La théorie "de l'oiseau sauvage" répandant le virus H5N1 ne fournit pas non plus d'explication pourquoi certains pays situés sur ces voies de migration en Asie ont échappé à la contamination, alors que leurs voisins ont subis des épidémies à répétition.

Ce qui est étonnant, c'est que des pays comme le Japon et la Corée du Sud, qui imposent des contrôles stricts sur l'importation et les déplacements des volailles d'élevage, après quelques épidémies de départ, n'en ont plus subies aucune. Myanmar a été épargné.

En fait, des pays qui n'ont pas développé d'élevages intensifs ont été eux aussi épargnés. La FAO (Organisation de l'ONU pour l'Alimentation et l'Agriculture) a rapporté qu'au Laos, 42 des 45 zones infectées étaient des zones d'élevages intensifs.

Evolution mortelle
Les virus de la grippe aviaire particulièrement virulents sont rares chez les oiseaux sauvages.

Mais, dans les poulaillers industriels, la grande concentration de volailles, l'exposition constance aux déjections , à la salive et aux sécrétions fournissent les conditions idéales pour la reproduction, la mutation, la recombinaison et la sélection, à partir desquels des catégories extrêmement dangereuses de virus peuvent évoluer.

En ajoutant les mauvais diagnostics répétés, les dissimulations par l'industrie et les gouvernements, la vente et transformation sous l'effet de panique de volailles infectées, on a l'explication de pourquoi le H5N1 est maintenant endémique dans certaines parties du sud est asiatique.

En prenant en compte avant et après les déclarations d'épidémie en Asie, de la nature globale de l'industrie d'élevage de volailles, et les mouvements internationaux de volailles vivantes et de produits issus des volailles, on a le mécanisme le plus plausible de propagation du virus entre des endroits qui ne sont pas liés par les déplacements des oiseaux migrateurs.

Les épidémies, par leur caractère et le moment où elles se sont déclarées, ne correspondent pas aux mouvements des oiseaux sauvages ; mais, selon ces critères, elles ont souvent suivi les routes principales des échanges commerciaux.


La thèse comme quoi les mouvements de volailles ont joué un rôle majeur dans la propagation de la maladie est corroborée par une analyse des souches virales publiée récemment dans le journal américain "Proccedings of the National Academy of Sciences".

Certaines des organisations qui essaient de surveiller et contrôler la grippe aviaire telles que la FAO, semblent réticentes à attirer l'attention sur le rôle joué par l'élevage intensif, à cause de l'impact sur les économies nationales et sur l'accès à des ressources bon marché de protéines.

Destruction insensée
A cause de cela et pour d'autres raisons, le rôle des migrations des oiseaux sauvages dans la transmission de la maladie a été exagéré, et la presse l'a sensationnalisé.

Dans certain pays il y a eu un effet négatif sur la conservation des oiseaux, avec des demandes de destruction de populations entières, l'assèchement des marécages, et la destruction des sites de nidification.

En fait, les épidémies de H5N1 chez les oiseaux sauvages ont disparues d'elles-mêmes sans destruction ni intervention humaine.

Certains oiseaux les plus menacés courent un grand danger. Mais il y a aussi des possibilités réelles de dommages aux écosystèmes dont dépendent certaines personnes et économies.

Alarmant pour ceux qui craignent une épidémie de grippe aviaire humaine, cette vision déformée, implique aussi que les bonnes questions ne sont pas posées, et que les mesures de protection les plus efficaces ne seront peut être pas prises.

BirdLife International demande qu'une enquête indépendante sur la propagation du H5N1 soit conduite, étudiant le rôle de l'industrie globale de l'élevage de volailles, et établissant des cartes des élevages officiels et non officiels ainsi que les routes du commerce de volailles en liaison avec l'éruption des épidémies.

C'est peut être aussi le moment de se pencher sur la façon dont le monde se nourrit et de décider si le prix payé en terme de risque pour la santé humaine et pour la biodiversité de la planète par le développement des méthodes d'élevage moderne n'est pas trop élevé.

Le DC Léon Bennun est directeur d'information, science et politique de BirdLife International.
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chabine
Super Posteur


Inscrit le: 02 Mar 2005
Messages: 3040

MessagePosté le: Dim 12 Mar 2006 16:19    Sujet du message: Répondre en citant

Chabine a écrit:
Juste comme ça, et parce que je suis un peu bête sur les bords : une question me taraude :

- l'épidémie de grippe aviaire vient d'Asie, right ?
- ce sont les oiseaux migrateurs qui sont les vecteurs de propagation, ok ?
- le Nigeria, c'est bien le pays le plus peuplé d'Afrique, celui qui monte le plus en puissance politiquement à l'échelle continentale, sans parler de ses ressources pétrolières, on est d'accord ? Il se trouve bien en Afrique de l'OUEST, jusqu'à preuve du contraire (on ne m'aurait pas menti ?)

Alors, ceci étant posé, comment se fait-il que les oiseaux porteurs de la maladie traversent l'Océan Indien, et presque tout le continent d'Est en Ouest SANS SE POSER, pour arriver, plouf plouf maman-a-dit, PILE POIL au Nigéria ? Confused

Excusez-moi, je suis un ti peu couillone, mais là, franchement, ça m'échappe... Shocked


Ayééééééééé, j'ai compris... Idea

Citation:
Le Ministre de l'agriculture du Nigeria M. Adamu Bello a d'ailleurs déclaré lors d'une conférence de presse "Chaque jour des oiseaux arrivent au Nigeria de Chine, de Turquie, et de l'Europe mais aussi d'Amérique latine". Ce dernier a également ajouté "le Nigeria est exposé à l'importation illégale de volaille par la population rurale, qui déplace les volailles d'un endroit à l'autre et les passe en contrebande dans le pays ce qui pourrait avoir participé à la propagation du virus". Il a également rapporté ces propos au journal Nigeria's Guardian "nous pensons que quelqu'un a pu avoir importé ou fait de la contrebande d'oiseaux souillés".


Non, non, ça ne me rappelle rien... Confused

_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chabine
Super Posteur


Inscrit le: 02 Mar 2005
Messages: 3040

MessagePosté le: Dim 12 Mar 2006 16:29    Sujet du message: Répondre en citant

A méditer...

Qu'est-ce que la MEATRIX ?
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet       grioo.com Index du Forum -> Politique & Economie Africaines Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum



Powered by phpBB © 2001 phpBB Group