Ndanie Grioonaute
Inscrit le: 02 Mar 2004 Messages: 93
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Posté le: Sam 01 Avr 2006 22:31 Sujet du message: Les vrais faux casseurs |
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TEMOIGNAGE PERSONNEL
Ce message est un témoignage personnel relatif aux évènements de la manifestation parisienne du mardi 28 mars du mouvement pour le retrait du CPE.
Les premiers cortèges arrivent Place de la République à 16 heures 30. La Place de la République est le lieu officiel de la dispersion de la manifestation. Je quitte une première fois la Place de la République à 17 heures. A ce moment là, la situation est relativement calme. A 18 heures, les chaînes de télévision d’information en permanence montrent des images de véritables émeutes urbaines. Ce n’est pas en mai 1968 à Paris, ce n’est pas dans le moment même à Washington, à Moscou ou à Pékin, c’est dans le moment même Place de la République à Paris. Je suis alors à 15 minutes à pied de la Place de la République, je fais demi tour et j’arrive pour la deuxième fois Place de la République à 18 heures 30 . A ce moment là, la situation est encore relativement calme.
D’abord, la Place de la République est absolument inaccessible. D’énormes barrages de police ferment hermétiquement les voies d’accès à la Place de la République, à l’exception du Boulevard Beaumarchais par où arrive le flot des cortèges de la manifestation. Ces barrages, ce ne sont pas seulement des fonctionnaires en uniforme, ce sont des camionnettes de police en épi et en quinconce.
Deuxièmement, de temps en temps, des équipes de quatre ou cinq des fameux faux casseurs vrais officiers de police en civil en jeans, baskets, foulards et capuches passent à travers les barrages des fonctionnaires de police en uniforme. Au milieu des équipes de faux casseurs vrais flics en civil, il y a un vrai manifestant les menottes aux mains, certains sont debout, les flics en civil en traînent d’autres par les bras, d’autres par les jambes.
Troisièmement, cinq mètres derrière les flics en uniforme et en civil, il y a les médias internationaux. Il y a le camion de transmission par antenne satellite de l’agence « Associated Press » (AP), l’une des plus importantes agences de presse internationales, les journalistes sont les journalistes du bureau de Paris d’AP, leur camion porte une plaque d’immatriculation allemande. A l’intérieur du camion, il y a une batterie de cinq écrans de contrôle de télévision, un grand écran et quatre petits écrans, et ces écrans montrent les images des affrontements entre manifestants et policiers, Place de la République, à vingt mètres du camion, de l’ autre côté des barrages de police.
Les manifestants spectateurs habitants du quartier regardent les images des écrans de contrôle et discutent tranquillement entre eux. Un manifestant parle d’un jeu de billard à trois bandes entre les manifestants, la police et les médias. Son voisin flic en civil lui fait une réponse selon laquelle il manque une personne, le manifestant spectateur. Cette fois ci, le manifestant spectateur, c’est moi, et je ne suis pas totalement spectateur.
Je quitte pour la dernière fois ce jour là la Place de la République à 19 heures 30. A ce moment là, le flot des cortèges de la manifestation arrive toujours Boulevard Beaumarchais. |
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kony Grioonaute
Inscrit le: 02 Déc 2005 Messages: 84
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Posté le: Dim 02 Avr 2006 06:24 Sujet du message: |
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je vois plus ou moins où tu veux en venir avec ce genre de message...ce qui t'es arrivé est peut être vrai (j'ai lu un témoignage similaire ici :http://endehors.org/news/10036.shtml, mais c'est raconté de façon tellement étrange, sans conclusion ou mise en perspective que ça rend ton propos très pauvre et même suspect...
on a l'impression que tu veux dire quelque chose,mais qu'en même temps tu veux pas le dire...bref c'est très confus !
je renvoie les gens intéressés vers le lien posté ci-dessus, où on peut lire un témoignage très surprenant sur le thème posté par Ndanie... |
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