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[Pakira]

Comment l’UA et Banny préparent la mascarade électorale

Désarmement et Identification – Le porte-voix de l’Union africaine (UA) Dénis Sassou Nguesso vient de faire une proposition indécente aux Ivoiriens. Il se situe dans la droite ligne que Dramane Ouattara pour qui ses poulains ne doivent déposer leurs kalachnikovs qu’en obtenant de façon simultanée leur pièce nationale d’identité.

Pour illustrer le rôle d'Ali Baba, il est très important de commenter aussi celui des 40 voleurs. Il est donc convenable de dire : Ali Baba et les 40 voleurs ... Pour mettre également en évidence l'impasse dans laquelle se trouve le désarmement avec le Premier ministre Charles Konan Banny, il est judicieux d’évoquer : Konan Banny et les 19 recommandations des rebelles .... Konan Banny et le désarmement, l'identification de façon concomitante ou Konan Banny et les ingrédients de la mascarade électorale .... La grande question qui se pose est de savoir s'il pourra ou non satisfaire ces diverses exigences des rebelles. S'il les satisfait, les élections n'auront aucune crédibilité face au peuple ivoirien et à la communauté internationale – s’il y en a encore une. Certains comme Djédjé Mady insistent sur le désarmement et l'identification de façon concomitante ; le Président Sassou Nguesso vient récemment d'abonder dans le même sens alors que dans la zone des rebelles et un peu partout sur le territoire, circulent de fausses pièces d'identité ivoiriennes. Si le Premier ministre Konan Banny accepte et met en application précipitamment cette idée qui manque de logique et de cohérence, les règles du jeu électoral seront faussées à la base. Selon Djédjé Mady, il est hors de question de mettre le désarmement au grenier et de s'occuper de l'identification. Il est également hors de question de mettre l'identification au grenier en vue de traiter la question du désarmement. Au regard de ces affirmations politiciennes, posons les questions suivantes : quelle sera la réaction d'un mercenaire malien, burkinabé ou guinéen muni d'une pièce d'identité ivoirienne falsifiée – ou qui n’en possède même pas – que l’agent recenseur refuse d'identifier comme étant un Ivoirien susceptible de prendre part à l’élection présidentielle ? Quelle sera également la réaction de ce même rebelle qui constate que l’agent recenseur refuse d'identifier comme Ivoiriens les civils burkinabé, maliens et guinéens, véritable «bétail électoral» sur qui compte Dramane Ouattara et ses alliés pour gagner les élections ? Il est clair que dans ces circonstances, ce rebelle et ses compagnons refuseront à l'unanimité de déposer les armes. Et, avant l'intervention des Français et éventuellement des Casques bleus, les rebelles auront déjà mis des balles dans les têtes des agents recenseurs qui refuseraient de leur reconnaître la citoyenneté ivoirienne. La rébellion aura repris la guerre de la France... La logique recommande donc que le désarmement se fasse en premier lieu pour garantir la paix et la sécurité. Désarmer est un simple geste qui consiste à déposer l'arme qu'on détient illégalement en vue de renoncer à la barbarie. L'identification est en revanche une étape un peu complexe parce qu'elle donne à vérifier aussi l'authenticité des pièces présentées d'abord et identifier ensuite le concerné comme étant un Ivoirien qui a le droit de vote. C'est cette voie que le Premier ministre Konan Banny et le Président Sassou refusent de suivre pour ne pas rendre les élections crédibles et acceptables. L’objectif de leur parrain étant de créer une mascarade électorale en vue de donner le pouvoir à l’un de ses valets. C’est pourquoi le chef du gouvernement feint d’ignorer la mission qui lui a été définie par la résolution 1633 : «désarmer, réunifier le pays, identifier et organiser les élections» dès la formation de son gouvernement. Persister dans la mise en œuvre de l’identification en même temps que le désarmement, c’est conduire les Ivoiriens au suicide collectif.

http://news.abidjan.net/presse/courrierabidjan.htm
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"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"