Posté le: Jeu 13 Avr 2006 14:05 Sujet du message: Comment rentabiliser son épouse
Citation:
CAMEROUN - Comment rentabiliser son épouse
Pour arrondir leurs fins de mois, certains Camerounais n’hésitent pas à envoyer leur femme “travailler dur” sur les trottoirs des villes européennes. Enquête sur un phénomène en plein essor.
Les affaires marchent pour les nombreuses officines de transfert d’argent de Yaoundé, la capitale du Cameroun. Parmi les nombreux clients qui fréquentent ces établissements, il est un groupe particulièrement intéressant : les maris des femmes parties à l’étranger pour gagner de l’argent dans la prostitution. Tendez l’oreille pendant que ces messieurs parlent à leur épouse sur leur portable : ils exultent en apprenant combien ils peuvent s’attendre à recevoir.
Ces scènes sont de plus en plus fréquentes à partir du mois de juin : c’est le début de l’été en Europe, saison à laquelle les Camerounaises partent travailler comme prostituées (les destinations les plus recherchées sont apparemment la Suisse, la France, le Luxembourg, la Belgique, l’Italie, l’Allemagne et l’Espagne). La salle des départs des aéroports de Yaoundé et de Douala grouille d’épouses faisant leurs adieux.
“Je peux vous dire ce que je vais faire en France. Mon mari me dit que j’ai un corps superbe et que je dois en tirer profit pour le bien de ma famille”, nous raconte, un peu gênée, une contractuelle du gouvernement de 39 ans, rencontrée à l’aéroport de Yaoundé. “Mon mari a comparé notre triste situation à celle d’une famille amie qui a deux voitures et une grande maison, et il a suggéré que je parte là-bas pour ‘travailler dur’.” Et d’ajouter : “Ma collègue, qui fait ça depuis un moment, est partie il y a trois semaines et est censée me montrer les ficelles du métier. Elle m’a vraiment encouragée à tout faire pour partir tenter ma chance là-bas.”
“Les femmes refusent de dénoncer leur mari”
Selon nos informations, une femme peut se faire jusqu’à 20 000 dollars [16 300 euros] pendant son séjour en Europe. Le salaire moyen mensuel d’un fonctionnaire camerounais est légèrement inférieur à 200 dollars. “C’est la deuxième fois que j’envoie ma femme faire son chemin là-bas. J’ai un ami qui mène la grande vie, et il a suggéré qu’on se lance dans ce ‘business’, confie un brocanteur. Il m’a convaincu que les courbes de ma femme allaient faire complètement craquer les Blancs, qui aiment bien ce genre-là. Je ne savais pas trop comment en parler à ma femme, mais, comme nos problèmes ne s’arrangeaient pas, j’ai fini par mettre cartes sur table et elle a accepté.”
Cette pratique s’est répandue dans la population quand l’effondrement des prix des matières premières a entraîné un déclin économique au Cameroun, à partir de 1986. “Cette crise a provoqué une faillite morale de certains maris. Ils ont perdu tout scrupule. Certains hommes deviennent les proxénètes de leur femme. Ils pensent qu’ils gagneront beaucoup d’argent en l’envoyant se prostituer au loin”, explique Colette Djuidjeu, une sociologue qui enseigne à l’université de Yaoundé II.
Selon le droit camerounais, toute personne coupable de proxénétisme encourt une peine de six mois à cinq ans de prison et une amende pouvant atteindre 190 dollars. Cependant, aucun mari n’a encore été traduit en justice pour avoir encouragé sa femme à se livrer à la prostitution.
“Nous avons envoyé une lettre au ministère de la Femme et de la Famille à propos de ce problème, en particulier parce que certaines sont revenues avec le sida”, explique Samirat Ntiaze, la présidente du Cercle d’encadrement et de formation des femmes et des jeunes, une organisation non gouvernementale de Yaoundé. “Notre association voudrait faire quelque chose, ajoute-t-elle, mais les femmes refusent trop souvent de dénoncer leur mari pour ces agissements barbares.”
Même son de cloche dans les administrations gouvernementales. “Nous faisons prendre conscience aux femmes des risques qu’elles courent. Mais cette pratique repose en général sur le consensus, et certaines ne veulent pas coopérer pour démanteler les réseaux de maris proxénètes”, confie Clotaire Mbembe, une assistante sociale du ministère de la Femme et de la Famille. Elle n’est pas en mesure d’estimer le nombre de femmes impliquées dans cette forme de prostitution.
Certaines de ces femmes ne reviennent jamais
Selon les autorités, la plupart des Camerounaises qui font une demande de passeport affirment aller en Europe pour voir un parent malade ou pour suivre un traitement médical. Aux consulats de Suisse et d’Allemagne, on sait que nombre de femmes qui demandent un visa se prostitueront une fois en Europe. Mais on n’a aucun moyen d’identifier les prostituées potentielles, dont les demandes remplissent en général les critères exigés pour l’obtention d’un visa.
On raconte également que certains fonctionnaires et policiers poussent leur épouse à avoir des relations sexuelles avec leur supérieur pour obtenir une promotion ou se concilier les bonnes grâces de celui-ci.
Certaines femmes réussissent toutefois à renverser la situation aux dépens de leur conjoint. “J’ai l’impression que certaines en profitent parfois, confie Samirat Ntiaze. Parce qu’il y en a qui partent et ne reviennent jamais.”
Sylvestre Tetchiada
Mail & Guardian Janv 2006
Euh, que dire ? _________________ La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA
Posté le: Jeu 13 Avr 2006 18:26 Sujet du message: Re: Comment rentabiliser son épouse
Slt
Citation:
Ces scènes sont de plus en plus fréquentes à partir du mois de juin
Ouais. mais cette fois ci ca va etre festival avec le mondial 2006.
Citation:
Selon nos informations, une femme peut se faire jusqu’à 20 000 dollars [16 300 euros] pendant son séjour en Europe.
Il m’a convaincu que les courbes de ma femme allaient faire complètement craquer les Blancs, qui aiment bien ce genre-là. Je ne savais pas trop comment en parler à ma femme, mais, comme nos problèmes ne s’arrangeaient pas, j’ai fini par mettre cartes sur table et elle a accepté.
Ça c'est quand elles sont vraiment canons cad jeune fraiche de +- bonne famille et innocentes , sans cela elle ne gagngent même pas assez pour subvenir a leur besoins.Surtout que le marché est déja inondé par les filles de l'est.
Citation:
Cette pratique s’est répandue dans la population quand l’effondrement des prix des matières premières a entraîné un déclin économique au Cameroun, à partir de 1986. “Cette crise a provoqué une faillite morale de certains maris. Ils ont perdu tout scrupule. Certains hommes deviennent les proxénètes de leur femme.
Sans parler des des réseaux mafieux internationaux qui recrutent de part le monde et qui n'hésitent pas à s'adresser aux parents et maris de ces filles.
Posté le: Lun 24 Avr 2006 11:42 Sujet du message: Peuple maudit : d'après les médias et certains textes sacrés
je pense qu'un tel article est une bombe (à l'instar de tous ceux qui traite de ce genre de thème). Ce genre d'article contribue à la manipulation de la masse. Ceux sont des armes qui justifient la politique d'immigration ignoble et xénophobe d'homme comme M. Sarkozy. Ce genre d'article vise à nous salir, nous humilier, et participe à ce que nous nous détestions chaque jour un peu plus, et concevions notre avenir que par le prisme d'une tragique fatalité.
Cette article semble nettement influencer le lecteur en lui faisant percevoir que la prostitution est le proxénétisme des maris envers leur femme s'érige comme une alternative quasi incontournable vu la misère et le désespoir qui règne en afrique (dans ce cas précis au Cameroun). Tout laisse subtilement penser qu'on a à faire à un véritable système généralisé,(voire légitimé). Les hommes prostitue leur femme, comme les noirs avant le commerce triangulaire sont sensé s'être vendu entre eux (ce qui semble être présenté par l'histoire écrite par les anciens maître comme une circonstance atténuante au crime perpétré par l'occident lors de l'esclavage).
Ainsi demain entendra-t-on peut être dire :
"c'est normal qu'on traite ces femmes "d'africains" comme des putes, eux même ont l'habitude de prostituer leur femme (dans leur coutume)".
le danger de ce genre d'article, c'est qu'il crée l'amalgame appuyé par les fantasmes hérités des périodes esclavagistes et coloniales où les noirs étaient considérés commes des sauvages, cannibales, puants qui d'après M. Zémour et Pétré Grenouilleau n'ont aucune conscience de la fraternité noire.
Cette article fait dans la surenchère en nous prouvant qu'en plus nous n'avons aucune conscience "amoureuse". Et à terme, sans doute nous prouvera t-on que nous sommes dépourvu de sentiment tout court, et qu'à ce titre, M. Sarkozy et sa bande ont raison de nous traquer comme des animaux. Car en bref, nous n'avons pas d'âme.
Sachez qu'en en arrivant à cette conclusion, la boucle sera bouclée. Car c'est ce même postulat qui a légitimé l'esclavage de notre peuple. La chasse est ouverte !!! Tout le monde le sait sauf la proie.
Pour moi le danger d'un tel article intervient lorqu'il n'est pas accompagné d'un minimum d'analyse ou d'esprit critique. Je m'explique :
Il y a quelques années à l'époque ou M. Gildas présentait son émission à midi sur Canal +, il y avait une semaine sur le Sida en Afrique dans les infos.
J'ai été stupéfait et révolté d'entendre et de voir un sujet qui précisait qu'en Côte d'ivoire, un instituteur sur deux avait le Sida.
Là j'ai eu conscience qu'on était victime d'une manipulation à grande échelle sur le plan des statistique du sida. Car un instituteur n'est pas n'importe qui dans une société. Il est celui qui transmet le savoir. Alors si 50% de cette communauté instruite est atteinte du Sida, qu'en est il du "bas peuple". Comment font ils pour maitriser de tel chiffre de ressencement alors même qu'il néglige l'Afrique et sa population. Pourtant ils ont le temps d'user de l'argent pour recenser les malades du sida en afrique, mais pas pour guerrir, même un minimum d'entre eux. Plutot morbide non !
Tout cela pour dire qu'avec ses chiffres ahurrissant et affolant que personne ne maitrise rééllement dans l'exactitude, je pense qu'on éduque les africains (à travers leur jeunesse) et le monde entier à considérer que nous sommes une génération sacrifiée dont le destin tragique est scellé. Ainsi notre jeunesse ne peut pas se projeter sereinement dans l'avenir (en Afrique). Et chercheront à quitter, à abandonner ce tombeau à l'echelle d'un continent. Etat d'esprit qui soit dit en passant profite au projet d'une "immigration choisie" au détriment d'une "immigration subie" ou le projet semble clair :
Vider l'Afrique de ses cerveaux ou force vives, pour n'y laisser que des cadavres ou futurs cadavres. MORTEL le projet NON ???
J'en reviens à notre article. Le lien entre les deux et qu'on éduque le monde et les africains en premier lieu à avoir le même regard fataliste.
Comme pour la Cote d'ivoire, on ne parle pas de maris en difficulté financière issus du "bas peuple", dont on pourrait penser que la misère et l'ignorance explique sans l'excuser qu'ils accèdent malheureusement à de tels alternative comme ça arrive parfois en France.
Non on vous parle de familles "modèles" africaines, instruites dans lesquelles l'homme et la femme ne sont rien d'autres que des cadres. Ce qui nous laisse imaginé que ce système doit être encore plus répandu dans des familles africaines qui n'ont pas un tel statuts (sous entendu une telle éducation), et sont issues du "bas peuple". Une fois encore on nous prouve que nous ne valons pas mieux que des crevettes (surtout au cameroun quand on connait l'origine du nom) qui elles aussi semblent dépourvues de conscience.
Et c'est par ce même procédé, cette arme de destruc(tura)tion massive des cerveaux noirs et non noirs que l'on cherche à trouver des circonstances atténuantes à ce qui a probablement été le plus grand crime contre l'humanité. A condition que nous entrions toujours dans cette catégorie de privilégiés.
En effet, des hommes comme pétré Grenouilleau prétendent que nous nous sommes vendus entre nous avant que les occidentaux ne s'adonnent ausport internationnal qu'est l'esclavage. Mais est il possible d'envisager un débat contradictoire :
Quelles était la définition éthimologique et sémantique de ce qu'il appelle esclavage en afrique ? Car jusqu'à preuve du contraire ce n'est pas un mot d'origine africaine.
Avions nous la même conception de ce qu'ils appellent esclavage ? Et dans ce cas les deux pratiques peuvent elles être comparé (par exemple peut on comparer l'esclavage et le servage, même s'il ya parfois des similitudes ?)
Ensuite reste la question des proportions. Par exemple on parle de 0,7 millions de sidaique en france ou en europe et de 28 millions en afrique. On voit bien que si nous parlons de la même maladi. Toutefois les proportions rendent le sujet plus grave en fonctions du continent ou la maladie sévit différement.
Il en est pour ainsi dire de même, on aligne des faits à la même hauteur sans tenir compte des proportions. Comme si chaque vol commis dans notre société méritait la même peine. Ce n'est pas le cas, on prend en compte les circonstance atténuante ou aggravant et les proportions. Il doit en être de même quand on traite d'un sujet aussi grave que l'esclavage.
Pour moi, loin de vouloir nier les faits qui nous sont présentés sont présenté sur une des facette de la réalité sociale camerounaise, je dénonce la généralisation, le caractère systèmique qui y est subtilement exprimé. Comme on prétend qu'au même titre que l'occident, l'afrique avait érigé l'esclavage en système.
Dans le même registre, je dénonce l'instrumentalisation qui est faite du Sida en Afrique (même s'il nous nuit gravement). tout comme je dénonce la dérive criminelle et mensongère qui est faite dans la présentation de notre rapport prétendument inné à l'esclavage.
A croire que nous sommes plus proche des animaux que des humains, et que c'est pour ça que nous prostituons nos femmes, vendons (voire mangeons) nos soeurs et frères. Et le comble de tous ça c'est qu'apparement nos pratiques sexuelles sont dépouvus de conscience à l'instar des bonobos, ce qui expliquerait l'espèe de BING BANG statistiques qui crée un écart sans fond entre les Sidaique en Afrique (terre de la sauvagerie), et le Sida en Europe (terre de civilisation).
Ces articles qui prétendent nous éduquer nous manipule, voire pire, ils nous donnent des arguments pour qu'on participe à notre autodestruction. Car ce qui y est sous entendu c'est :
"à quoi bon continuer à vivre dans ces conditions, mieux vaut en finir, tout est contre nous, nous sommes maudits. Les médias et Même des texte sacrés comme la bible le confirment !!!
Et oui, encore et toujours le fameux "Courrier Internationale", véritable organe de propagande eurocentriste raciste et antikamite comme c'est pas permis.
Posté le: Lun 24 Avr 2006 18:59 Sujet du message: Re: Peuple maudit : d'après les médias et certains textes sa
anc a écrit:
je pense qu'un tel article est une bombe (à l'instar de tous ceux qui traite de ce genre de thème). Ce genre d'article contribue à la manipulation de la masse. Ceux sont des armes qui justifient la politique d'immigration ignoble et xénophobe d'homme comme M. Sarkozy. Ce genre d'article vise à nous salir, nous humilier, et participe à ce que nous nous détestions chaque jour un peu plus, et concevions notre avenir que par le prisme d'une tragique fatalité.
Cette article semble nettement influencer le lecteur en lui faisant percevoir que la prostitution est le proxénétisme des maris envers leur femme s'érige comme une alternative quasi incontournable vu la misère et le désespoir qui règne en afrique (dans ce cas précis au Cameroun). Tout laisse subtilement penser qu'on a à faire à un véritable système généralisé,(voire légitimé). Les hommes prostitue leur femme, comme les noirs avant le commerce triangulaire sont sensé s'être vendu entre eux (ce qui semble être présenté par l'histoire écrite par les anciens maître comme une circonstance atténuante au crime perpétré par l'occident lors de l'esclavage).
Ainsi demain entendra-t-on peut être dire :
"c'est normal qu'on traite ces femmes "d'africains" comme des putes, eux même ont l'habitude de prostituer leur femme (dans leur coutume)".
le danger de ce genre d'article, c'est qu'il crée l'amalgame appuyé par les fantasmes hérités des périodes esclavagistes et coloniales où les noirs étaient considérés commes des sauvages, cannibales, puants qui d'après M. Zémour et Pétré Grenouilleau n'ont aucune conscience de la fraternité noire.
Cette article fait dans la surenchère en nous prouvant qu'en plus nous n'avons aucune conscience "amoureuse". Et à terme, sans doute nous prouvera t-on que nous sommes dépourvu de sentiment tout court, et qu'à ce titre, M. Sarkozy et sa bande ont raison de nous traquer comme des animaux. Car en bref, nous n'avons pas d'âme.
Sachez qu'en en arrivant à cette conclusion, la boucle sera bouclée. Car c'est ce même postulat qui a légitimé l'esclavage de notre peuple. La chasse est ouverte !!! Tout le monde le sait sauf la proie.
Pour moi le danger d'un tel article intervient lorqu'il n'est pas accompagné d'un minimum d'analyse ou d'esprit critique. Je m'explique :
Il y a quelques années à l'époque ou M. Gildas présentait son émission à midi sur Canal +, il y avait une semaine sur le Sida en Afrique dans les infos.
J'ai été stupéfait et révolté d'entendre et de voir un sujet qui précisait qu'en Côte d'ivoire, un instituteur sur deux avait le Sida.
Là j'ai eu conscience qu'on était victime d'une manipulation à grande échelle sur le plan des statistique du sida. Car un instituteur n'est pas n'importe qui dans une société. Il est celui qui transmet le savoir. Alors si 50% de cette communauté instruite est atteinte du Sida, qu'en est il du "bas peuple". Comment font ils pour maitriser de tel chiffre de ressencement alors même qu'il néglige l'Afrique et sa population. Pourtant ils ont le temps d'user de l'argent pour recenser les malades du sida en afrique, mais pas pour guerrir, même un minimum d'entre eux. Plutot morbide non !
Tout cela pour dire qu'avec ses chiffres ahurrissant et affolant que personne ne maitrise rééllement dans l'exactitude, je pense qu'on éduque les africains (à travers leur jeunesse) et le monde entier à considérer que nous sommes une génération sacrifiée dont le destin tragique est scellé. Ainsi notre jeunesse ne peut pas se projeter sereinement dans l'avenir (en Afrique). Et chercheront à quitter, à abandonner ce tombeau à l'echelle d'un continent. Etat d'esprit qui soit dit en passant profite au projet d'une "immigration choisie" au détriment d'une "immigration subie" ou le projet semble clair :
Vider l'Afrique de ses cerveaux ou force vives, pour n'y laisser que des cadavres ou futurs cadavres. MORTEL le projet NON ???
J'en reviens à notre article. Le lien entre les deux et qu'on éduque le monde et les africains en premier lieu à avoir le même regard fataliste.
Comme pour la Cote d'ivoire, on ne parle pas de maris en difficulté financière issus du "bas peuple", dont on pourrait penser que la misère et l'ignorance explique sans l'excuser qu'ils accèdent malheureusement à de tels alternative comme ça arrive parfois en France.
Non on vous parle de familles "modèles" africaines, instruites dans lesquelles l'homme et la femme ne sont rien d'autres que des cadres. Ce qui nous laisse imaginé que ce système doit être encore plus répandu dans des familles africaines qui n'ont pas un tel statuts (sous entendu une telle éducation), et sont issues du "bas peuple". Une fois encore on nous prouve que nous ne valons pas mieux que des crevettes (surtout au cameroun quand on connait l'origine du nom) qui elles aussi semblent dépourvues de conscience.
Et c'est par ce même procédé, cette arme de destruc(tura)tion massive des cerveaux noirs et non noirs que l'on cherche à trouver des circonstances atténuantes à ce qui a probablement été le plus grand crime contre l'humanité. A condition que nous entrions toujours dans cette catégorie de privilégiés.
En effet, des hommes comme pétré Grenouilleau prétendent que nous nous sommes vendus entre nous avant que les occidentaux ne s'adonnent ausport internationnal qu'est l'esclavage. Mais est il possible d'envisager un débat contradictoire :
Quelles était la définition éthimologique et sémantique de ce qu'il appelle esclavage en afrique ? Car jusqu'à preuve du contraire ce n'est pas un mot d'origine africaine.
Avions nous la même conception de ce qu'ils appellent esclavage ? Et dans ce cas les deux pratiques peuvent elles être comparé (par exemple peut on comparer l'esclavage et le servage, même s'il ya parfois des similitudes ?)
Ensuite reste la question des proportions. Par exemple on parle de 0,7 millions de sidaique en france ou en europe et de 28 millions en afrique. On voit bien que si nous parlons de la même maladi. Toutefois les proportions rendent le sujet plus grave en fonctions du continent ou la maladie sévit différement.
Il en est pour ainsi dire de même, on aligne des faits à la même hauteur sans tenir compte des proportions. Comme si chaque vol commis dans notre société méritait la même peine. Ce n'est pas le cas, on prend en compte les circonstance atténuante ou aggravant et les proportions. Il doit en être de même quand on traite d'un sujet aussi grave que l'esclavage.
Pour moi, loin de vouloir nier les faits qui nous sont présentés sont présenté sur une des facette de la réalité sociale camerounaise, je dénonce la généralisation, le caractère systèmique qui y est subtilement exprimé. Comme on prétend qu'au même titre que l'occident, l'afrique avait érigé l'esclavage en système.
Dans le même registre, je dénonce l'instrumentalisation qui est faite du Sida en Afrique (même s'il nous nuit gravement). tout comme je dénonce la dérive criminelle et mensongère qui est faite dans la présentation de notre rapport prétendument inné à l'esclavage.
A croire que nous sommes plus proche des animaux que des humains, et que c'est pour ça que nous prostituons nos femmes, vendons (voire mangeons) nos soeurs et frères. Et le comble de tous ça c'est qu'apparement nos pratiques sexuelles sont dépouvus de conscience à l'instar des bonobos, ce qui expliquerait l'espèe de BING BANG statistiques qui crée un écart sans fond entre les Sidaique en Afrique (terre de la sauvagerie), et le Sida en Europe (terre de civilisation).
Ces articles qui prétendent nous éduquer nous manipule, voire pire, ils nous donnent des arguments pour qu'on participe à notre autodestruction. Car ce qui y est sous entendu c'est :
"à quoi bon continuer à vivre dans ces conditions, mieux vaut en finir, tout est contre nous, nous sommes maudits. Les médias et Même des texte sacrés comme la bible le confirment !!!
Le pacificateur
Très bonne analyse.
Pourquoi les médias ne s'interressent pas aussi au phénomènequi devient banal de l'échangisme en Europe ou des hommes offrent gratuitement leurs femmes à autrui et vice versa?
Il y a bien des sociologue et autres "doctorants" qui pourraient nous pondre des thèses à propos!
Toujours ses fantasmes a propos d'une soit disante amoralité des africains!
Le Cap d'Agde, le bois de Boulogne, l'industrie de la pornographie, les parkings sont ils des lieux crées fréquentés par les seuls africains? _________________ Mentalité de la cueuillette=sida économique
« nan laara an saara » :
"Si on se couche, on est mort" . Joseph Ki-Zerbo
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