grioo.com

[TjenbeRed]

C'est déjà presque terminé. On annonce des centaines de morts. Et des forces françaises qui ne seraient là que pour protéger les ressortissants français (contre les sauvages cannibales je présume).

Et le pétrole tchadien ? Et le grand démocrate Idriss DEBY ami de la France ? Et les ressortissants français sont au Tchad pour y faire quoi ?
_________________
"Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)

Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]

[Kainfri]

Qu'est-ce qu'on s'en fout qu'elle ait les mains propres ou sales?
Le vrai problème c'est que les africains continuent de la laisser faire ce qu'elle veut.

Les asiatiques ont eu l'indépendance en même temps que nous quasiment, l'Inde pas très longtemps avant, mais aujourd'hui ils sont réellement indépendants tandis que nous on cherche juste à passer d'une domination occidentale à une domination chinoise en attendant quelle autre domination?

Il faut virer tous les suppôts des occidentaux et toutes leurs manoeuvres ne serviront plus à rien

[Benny Da B']

** Mode Provok ON **

Et pourquoi la France devrait-elle avoir les mains propres ?

Pourquoi les Africains sont il toujours en attente d'un comportement "digne" de la part d'une puissance étrangère ?

Pourquoi les Africains sont ils les seuls qui ont gobés le discours sur l'amitié entre les peuples français et africains ?

** Mode Provok OFF **

Ce que je veux dire par là c'est qu'il faut qu'on arrête de s'effaroucher en permanence sur quelque chose qui est normal. Je dis normal pas au sens de la morale bien sur, mais au sens de la realpolitik qui gère les nations.

De Gaulle l'a bien résumé en disant que les nations n'ont pas d'amis, elles n'ont que des intérêts. Pourquoi est ce que cela ne rentre pas ?

En quoi ce que fait la France est si différent de ce que font les Russes dans toute l'Asie centrale et en europe de l'Est (l'exemple récent des soutiens en bielorussie au dictateur réelu...)

...de ce que font les US au Moyen Orient ou en Amérique du Sud (j'ai même pas besoin de donner les exemples)

ou de ce que font les Chinois dans toute l'Asie (Cf. le soutien à la Corée du Nord...les rebelles maoistes au Népal par exemple sont soutenus pas qui ?)

C'est des logiques de puissance et moi personnellement ca ne m'étonne pas vraiment.

C'est genant bien sur et il faut trouver les moyens mais surtout les attitudes qui permettront de rentrer dans des relations plus normales entre nations. Il est clair qu'il faut lutter pour casser cette politique!

Ce qui m'ennuie par contre c'est qu'on ait toujours un coup de retard...toujours dans la dénonciation outragée...OK...la Francafrique a été mise à nue...mais ca c'était au siècle dernier (je sais elle est facile )...il faudrait peut etre penser maintenant à agir en conséquence.

Les Nations défendent leur intérets "by any means necessary" pour paraphraser quelqu'un. Ca peut aller jusqu'au moins noble..c'est clair.
Mais pour autant la France a un souci...conserver une place le haut possible dans le concert des nations...ca la stresse...elle agit en conséquence.

C'est à croire qu'il n'y a que nous qui avons avalé le discours sur l'Humanisme inné des Français...

On dirait des enfants qui viennent de découvrir que le Père Noël n'existe pas

[HALAIN]

Le Soir(quotidien belge), 14 avril 2006 : Du Darfour au Tchad : la
contagion des conflits

Colette Braeckman

Il n'y a pas de crise isolée en Afrique : les frontières chevauchées
par les groupes ethniques sont tellement perméables et les autorités
étatiques tellement faibles que tout conflit de quelque envergure
entraîne nécessairement des répercussions dans les pays voisins. Non
seulement les réfugiés affluent, mais les guerriers trouvent des
sanctuaires et des alliés, les armes circulent... Autrement dit,
chaque conflit porte en lui un potentiel de déstabilisation
régionale. C'est pour cela que les interventions étrangères sont si
délicates car à tout moment elles risquent de s'enliser ou de
déraper. Ainsi le dispositif militaire français Epervier, qui
soutient le président tchadien Deby depuis quinze ans, se trouve-t-
il aujourd'hui en première ligne, accusé d'avoir bombardé des
positions rebelles et donné au pouvoir des informations
stratégiques, tandis que l'opposition tchadienne accuse Paris de
vouloir maintenir coûte que coûte des élections dont le résultat est
connu d'avance.

Même si le président Deby réussit à vaincre les forces rebelles, sa
victoire ne peut être que provisoire. En effet, le Tchad souffre lui
aussi d'une maladie propre à l'Afrique où l'on voit des chefs d'Etat
arrivés au pouvoir par la force se donner un vernis démocratique
puis modifier à loisir la Constitution de leur pays afin d'obtenir
un nouveau mandat. Et de prolonger leur terme au-delà des délais
prescrits. Ces distorsions au profit du pouvoir en place provoquent
la fureur de l'opposition et, la voie de l'alternance étant fermée,
génèrent de nouvelles rébellions et d'autres violences. Faut-il
rappeler qu'au Rwanda, la France était déjà tombée dans un tel
piège, accompagnant jusqu'au pire un régime discrédité et qu'en
Afrique francophone, du Tchad au Gabon et du Togo au Cameroun, sous
couvert de stabilité et d'unité nationale, elle soutient des régimes
qui reposent sur des scrutins piégés et accumulent des rancoeurs de
leurs opposants respectifs.

La crise du Tchad est représentative du malaise qui règne dans
l'Afrique francophone où le système démocratique n'est souvent
qu'une façade. Ce malaise est d'autant plus dangereux que les enjeux
pétroliers attirent désormais d'autres intervenants, qui pratiquent
la déstabilisation sans frontières...

Colette Braeckman
_________________
" Triste époque que celle où il est plus difficile de briser un préjugé qu'un atome " ( Albert Einstein )

[Pakira]

Que diable nous veut la France néo - colonisatrice et sauveur des dictateurs?

Que diable nous veut la France néo - colonisatrice et sauveur des dictateurs?
Editorial de Lalé

Les troupes néo - coloniales françaises, bouclier des dictateurs Africains, viennent une fois de plus, de sauver le régime honni du Général Idriss Deby Itno en pilonnant les positions des forces du F.U.C pour stopper leur marche sur N'Djamena. De toutes les façons, ce n'est certainement pas fini avec les assauts des forces de l’opposition armée tchadienne. Il ne fait aucun doute que les forces du FUC, du SCUD et des autres mouvements rebelles qui cherchent à débarrasser du Tchad du tyran Idriss Deby Itno reviendront à la charge. Ils l'ont déjà prouvé dans un passé récent après la bataille de Adré, Moudeina, Haraze - Mangeigne,...Malgré que le régime crie victoire aujourd’hui et jure avoir le contrôle de la situation, rien n’est moins sur. Il est plus que jamais menace et il va sans dire que la partie n’est pas terminée. La menace plane toujours sur le dictateur tchadien qui se retrouve de plus en plus fragilisé malgré que les forces colo. Son repris risque d’être de courte durée puisque les sources proches du FUC parlent présentement d’un repli tactique.
On se pose alors la question de savoir pourquoi la France est intervenue militairement dans le conflit qui, faut-il le rappeler, est Tchado - Tchadien en dépit de la propagande du régime de N'Djamena qui cherche à faire porter la responsabilité de cette déconfiture par le Soudan. Que diable nous veut cette France qui a du mal à rompre avec son sombre passé colonial ? Pourquoi donc cette position de la France partiale de la France de Jacques Chirac et de DeVillepin? La France, donneur de leçons dit « condamner toute prise de pouvoir par les armes » alors que cette même France à aider Deby à prendre le pouvoir en 1990 par les armes. Cette même France a encouragé, conseillé et soutenu Idriss Deby Itno dans son projet diabolique de modifier la constitution pour un troisième mandat, contre la volonté des Tchadiens. Cette France partiale n’a même pas osé lever le petit doigt pour protester contre cette violation flagrante de la lettre de la constitution tchadienne. Aujourd’hui, cette même France s’insurge contre ce quelle appelle « prise de pouvoir par les armes ». N’est-ce le deux poids deux mesures ? N’est-ce pas suspect ? Cet écart d’attitude illustre bien que la politique africaine est absolument à géométrie variable. Elle montre donc clairement l’incohérence notoire de la politique étrangère de la France vis-à-vis du Tchad. Deby partira tôt ou tard.L’après Deby risque de marquer la fin de la présence Française au Tchad. En effet, les Tchadiens non nullement besoin des colons qui continuent à se croire qu’ils sont dans les années 30, 40 ou 50. Après Deby, il va falloir carrément revoir les accords de coopération qui lient le Tchad à la France pour éviter que les Français se croient dans leur jardin privé. Ou on est souverain et on décide de notre avenir ou on ne l’est pas. La France devrait plier bagage des que Deby est viré car les Tchadiens n’ont nullement besoin d’une base militaire française qui sert à protéger plus les intérêts Français que ceux du peuple Tchadien.
Après la fin des combats qui ont opposé les forces du FUC aux forces de la France-Afrique, on est en droit de se poser quelques questions. L’une de ces questions est la raison principale du soutien sans condition de la France Chiraquienne au régime dictatorial de Idriss Deby Itno. Eh bien c'est un secret de polichinelle. En effet, sans son "pré - carré" Africain (une vraie mafia dirigée par des dictateurs nommés par la France pour protéger ses intérêts), la France n'est rien sur le plan international. Sans l'Afrique et ses ressources qu’elle pille à volonté, la France ne sera jamais une puissance. Qu’on se dise la vérité en face. L’or, le pétrole, le fer, le bois, le café, le cacao, le coton, pour ne citer que ces quelques ressources sont pompés du continent Africain pour assurer le bonheur des Français. La France ne s’en sortirait pas si on lui coupe les vivres. C'est cette peur morbide de perdre sa zone d'influence et son grenier qui pousse la France à s’aligner avec les dictateurs qui se moquent du bonheur et du bien-être de leurs peuples et lui donnent carte blanche pour pomper nos ressources.
Avec l’implication très claire des forces françaises stationnées au Tchad dans les combats et les déclarations sans vergogne des responsables français qui ne cachent pas leur soutien à Deby en dépit de son rejet par le peuple Tchadien, désormais les différentes forces rebelles Tchadiennes ne devraient plus faire dans la dentelle si elles voient des soldats français. Ces forces ne devraient plus hésiter un seul instant pour en découdre avec le bras armé de la mafieuse France-Afrique si la France s’hasarde encore à intervenir aux cotés des forces de Deby. Il ne serait pas surprenant et ce serait de bonne guerre si les rebelles tchadiens s’en prennent aux forces françaises qui se comportent comme la soldatesque de Idriss Deby Itno. La France assumera entièrement les conséquences de son gangstérisme et son voyoutisme d’Etat caractérisés par son ingérence dans le bourbier Tchadien. L’interventionnisme de cette France coloniale risque de marquer définitivement la perte du Tchad par la France, après celle de la Cote d’Ivoire. Décidément, Charles Gble Goudé et les jeunes patriotiques de Cote d’Ivoire avaient parfaitement raison de s’en prendre à la France. La jeunesse Tchadienne devrait en faire autant pour signifier à la France qu’elle doit nous foutre la paix.
La France ne doit pas être surprise des conséquences désastreuses de sa mauvaise politique africaine et son ingérence dans ce conflit tchado-tchadien que Idriss Deby Itno veut internationaliser en accusant le Soudan. Un homme averti en vaut plusieurs et la France a été au moins avertie. Y en a vraiment marre de cette vilaine France, défenseurs des dictateurs pillards et criminels sans scrupules.


http://www.alwihdainfo.com/articles/voir_art.php?idart=2725
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

[youngsoldier]

[haylé]

15/04 :Tchad: Le combat des forces du bien contre les disciples du mal :

Le combat des forces du bien contre les disciples du mal :

soit celui du peuple tchadien contre Deby et son parrain Chirac tous les deux unis par le mal.
Deby est un psychopathe qui pratique le terrorisme d’état. Chirac est un conseiller actif qui soutient militairement et idéologiquement Deby. Qu’ont-ils en commun? Un quota éthique bas dont l’association produit un effet toxique qui défie l’imagination la plus fertile. Quelles sont les visées occultes des deux hommes? Rwanda 2. Le premier prépare les conditions de réalisation du génocide tchadien et le second est un probable récidiviste. Le président français, Jacques Chirac, est conseiller d’un pédophile, dictateur, faussaire des billets de banque, trafiquant de drogue, génocidaire. Chirac se reconnaît bien en Deby et lui offre officiellement et fièrement son soutien. Plusieurs fois par jour, ils se communiquent par téléphone comme pour communier les malheurs qu’ils font vivre aux tchadiens. Voila notre Ben Laden et Ayman Al Zawiri. Quel est le lien pertinent qui unit les quatre hommes? ils sont l’incarnation du mal . Ils pratiquent tous le terrorisme. Les deux premiers ont pris l’option de terrorisme d’état puisqu’ils ont certains mandats politiques et les deux derniers ont choisi l’option concentration internationale.
Nous, tchadiens, tenons à informer la communauté internationale que si ces deux êtres ignobles, Deby et Chirac, ne cessent pas de persécuter les femmes, les enfants et les vieillards tchadiens qui ont combattu Hitler au cote de la France alors nous appliquerons la formule « A chaque tchadien son français ». Cette formule sera appliquée en légitime défense contre la persécution planifiée du peuple tchadien. Puisqu’il n’y a pas de différence morale significative entre le malheur d’un français t ou celui d’un tchadien, nous attribuerons le même sort que nous réserve la politique française aux français par principe d’égal traitement .Chirac sera tenu seul responsable des éventuels chaos à cause de sa politique de déstabilisation et de colonisation. Nous ne sommes pas encore arrivés là et nous ne voulons pas être forcés à cette extrémité mais nous sommes bien inspirés d’un concept nouveau que nous nous réservons le droit d’application au moment que nous choisirons. Par ailleurs, seule la politique française menée au Tchad est condamnable et non tout le peuple français. Aux éventuelles extrémités causées par cette politique d’autruche de la France à l’égard du Tchad, nous les considérons d’avance comme des effets collatéraux de la politique Chiraquienne au Tchad.


Je compte les prisonniers

Dites-le à Deby que nous comptons les prisonniers. Il a annoncé 287 prisonniers lors de l’attaque de Ndjamena le 12 avril. Ces prisonniers sont présumés en bonne santé puisqu’ils n’ont pas été blessés et étaient capables d’une opération commando la veille de leur arrestation. Si à l’avenir il manque un prisonnier alors Deby sera tenu pour seul responsable. Cela va s’ajouter automatiquement aux nombreux crimes qu’il a commis depuis son adolescence et qu’il continue de commettre. Dites-lui qu’il prie pour que cette salope de France ne le lâche pas.

Le gars de mandoul



Source: Alwihda -
_________________
« Réduire l'être humain aux dimensions arithmétiques de l'indication de croissance, du taux d'intérêt ou du coût de la Bourse est presque criminel » Joseph Ki-Zerbo

[Katana]

Le piège tchadien
LE MONDE | 17.04.06 | 14h10 • Mis à jour le 17.04.06 | 14h10

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3212,36-762428,0.html

Que fait la France au Tchad ? Les soldats français de l'opération "Epervier", qui ont permis au président Idriss Déby d'échapper à un coup d'Etat le 14 mars, lui ont à nouveau prêté main-forte pour faire échec à l'assaut d'une rébellion qui, soutenue par le Soudan, a porté le feu jusqu'au centre de N'Djamena le 13 avril. Officiellement, la mission des 1 300 soldats français se limite à "conforter la capacité" de l'armée tchadienne et à "garantir la souveraineté" du Tchad. Ils ne sont pas intervenus dans les combats, assure Paris.

C'est évidemment faux. Il n'est pas nécessaire de faire feu pour éventuellement inverser le cours d'une bataille. En l'occurrence, les missions "de renseignement et d'appui" ont joué un rôle décisif. L'armée tchadienne a été informée d'heure en heure de l'avancée des colonnes rebelles survolées par les Mirage français. De plus, il y a eu au moins un tir, un "tir de semonce", dit-on à Paris, d'un avion français contre les rebelles. Le message est clair. L'engagement français aussi.

La France se trouve désormais dans une situation périlleuse. Non seulement elle ne dit sans doute pas tout ce qu'elle fait au Tchad, mais elle ne dit pas pourquoi elle le fait. Protéger les 2 000 Français vivant dans le pays ? Soutenir un président élu et internationalement reconnu ? Disposer d'une base stratégique au coeur de l'Afrique ? Contrer l'influence américaine ? Contenir les visées soudanaises et libyennes ?

La réalité est que la France soutient un président Déby contesté pour avoir changé de Constitution afin de se maintenir au pouvoir, considéré comme un des champions de la corruption en Afrique, et fort peu aimé par les Tchadiens. S'il s'agissait de soutenir la démocratie, pourquoi ne pas avoir encouragé une société civile qui réclame depuis des mois l'ouverture d'un dialogue politique ? A deux semaines d'un scrutin présidentiel boycotté par l'opposition et combattu par les rebelles, l'impasse est flagrante.

La réalité est que la logique néocoloniale de la "Françafrique" continue de tourner à vide alors même qu'on la prétend abandonnée. L'attitude française à N'Djamena contredit de façon flagrante la doctrine diplomatique officielle, qui consiste à confier progressivement à l'Union européenne et aux organisations régionales africaines la gestion des questions de sécurité.

Peut-être faut-il défendre le pouvoir tchadien, mais encore faudrait-il en débattre et expliquer pourquoi. Or on a l'impression, comme au Rwanda en 1990, comme en Côte d'Ivoire en 2002, que la France s'en va-t-en guerre sans en donner les raisons ni aux Français ni aux Africains. Ce n'est pas prendre parti pour les rebelles que de réclamer de la France des éclaircissements sur sa politique au Tchad, avant qu'elle ne tombe, de nouveau, dans un piège sur le continent noir.
_________________
"Nous avons accepté l'inacceptable"
JP Bemba

[haylé]

[Edité par la Modération : les incitations à la haine et au meurtre ne sauraient être tolérées sur cet espace.
1er avertissement avant exclusion]
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« Réduire l'être humain aux dimensions arithmétiques de l'indication de croissance, du taux d'intérêt ou du coût de la Bourse est presque criminel » Joseph Ki-Zerbo

[Pakira]

La France recolonise le Tchad par le Président Deby interposé ! Et c’est depuis 1990




Quelques faits :

La France a amené le Président Deby au pouvoir au Tchad en décembre 1990. Avant la chute de l’ex Président Hissene Habré, l’armée française était bel et bien sur le territoire tchadien. Malgré les accords militaires qui liaient la France au Tchad, le dispositif militaire français n’a pas trouvé commode de respecter les engagements. Pendant le théatre d’affrontements entre les forces armées nationales tchadiennes et les rebels dirigés par le Colonel Idriss Deby (nous nous excusons du manque d’usage du nom de famille « Itno » puisqu’à l’époque ce ne fut pas le cas) les militaires français n’ont fourni aucun renseignement aux forces armées nationales tchadiennes.

Hissène Habré est renversé et la prise en ôtage du Tchad fut celée. Recolonisation ou confiscation du pouvoir ! Peu importe l’appelation. Tout ce qui se mettait en œuvre comme semblant de processus démocratique était une mascarade pure et simple, un trompe l’oeil. A plus d’un titre, les élections étaient toujours controversées. Grâce à la malfaisance des ingénieurs français assaisonnés par l’immoleur Premier ministre Pascal Yoadimnadji, les résultats étaient toujours prévisibles. Imaginez à qui profitaient-ils ?

Rappelons nous que cela se passait au 20ième siècle

Beaucoup ont cru que la Françafrique allait faire mieux à la veille du nouveau millénaire. Nous voici dans le nouveau millénaire et force est de constater que la recolonisation se précise. Le dernier mandat du Président Idriss Deby tirait à sa fin. Il se rendit en France et avec l’avale du Président Chirac, engagea la procédure de la modification de la constitution tchadienne pour s’éterniser au pouvoir. Réellement, c’est la colonisation qui s’ancre. Le président Chirac ordonne aux petits agents de la recolonisation (petits députés qui prennent en ôtage le parlement tchadien) qui trouvent leur compte à partir des miettes d’organiser la honteuse comédie de la modification de la constitution.

Le peuple se met en colère et refuse de jouer à la prolongation de l’occupation de M. Chirac au Tchad. Les amis de M. Chirac tels que Lol Mahamat Choua, Alingue Baweyeu et Ibni Oumar Mahamat Saleh multiplient leur voyage en France pour en dissuader l’Elysée. Rien à faire. C’est le peuple (il voulait dire par le biais des petits députés à sa solde) qui en a décidé et M. Chirac n’y peut rien. Remarquons ici que la référence au peuple est directement liée à la majorité du MPS. Comme le parlement était aussi à la solde de M. Chirac, l’alibi est de taille. Il suffirait de montrer du doigt que la démocratie bât son plein au Tchad et comme les députés sont les élus du peuple, il n’y a pas d’alibi plus beau. Dieu sait dans quelle condition sont élus les députés MPS.

Revenons à la situation actuelle

Nous apprenons davantage sur les intentions du Président Chirac et son engagement ferme pour défendre M. Deby . Le Président Chirac défend M. Deby contre vents et marées. Le jeu de la recolonisation se fait de plus en plus beau et beaucoup de citoyens français se posent mille et une question sur l’entêtement de M. Chirac.

Voici ce que tout le monde a entendu sur le journal radio de RFI de 14 :30 heures TU du 14 avril. Selon le général Dubois, porte-parole du Ministère françafricain de la défense, il y a deux bases militaires au Tchad. Celle à l’est se trouve à Abéché. Elle fut activée en juillet/aout 2004. Selon le Général Dubois, elle sert de relais pour assurer la sécurité des réfugiés. La deuxième base se trouve à Ndjamena à côté de l’aéroport. En ce moment, elle patrouille la zone à l’intérieur. Le Général Dubois annonce qu’il n’y a pas eu déploiement.

Par rapport aux raisons qui expliquent l’engagement du Président Chirac, voici ce qui le fameux journaliste de RFI, Christophe Boisbouvier a dit :

L’armée française a été à la limite de l’engagement militaire en faveur du Président Deby. Il rappelle trois faits principaux :

1. coup de sommation contre les forces du FUC

2. transport par des avions français des militaires tchadiens aux zones de combat y compris le Président Deby lui-même

3. fourniture des photos et renseignements au Président Deby, chose que la France a catégoriquement refusé de faire quand le rebel Deby se battait contre Hissène Habre

A la lumière de savoir les raisons principales de cet engagement, M. BOISBOUVIER de rappeler que c’est en récompense à M. Deby pour sa fidélité à l’égart de la France. Contrairement à l’attachement de l’ancien Président Goukouni à la Libye ou celui de l’ancien Président Habre aux Etats-Unis d’Amérique, le Président Deby est resté fidèle à la France. En plus de cela, le Président Chirac voit d’un très mauvais œil Tom Erdimi ou Mahamat Nour.

Le Président sait bien que le peuple tchadien est fatigué des années de pouvoir de son poulain mais comme en bon colonisateur, le peuple doit arracher sa victoire. Il apporte son soutient inconditionnel à M. Deby et çà s’arrête là. Jamais une victoire pour l’indépendance n’a été octroyée de bon gré. C’est toujours après de longues et meurtrières guerres. Le Tchad n’est pas différent.

Il n’est pas à écarter que cette recolonisation puisse finir avant la fin du mandat du Président Chirac. Au cas ou elle devrait durer jusqu’à ce point, le Président Chirac n’en tirera pas profit. Il ne peut en aucun étouffer tout un peuple. Sa machine de propagande atteindra sa limite. Envoyer Laurent Koro et les autres dans les plus profonds coins du Tchad pour signaler que le pays est en paix atteindra ses limites dans les jours à venir. Espérons que le peuple français se ressaisisse et refuse le chemin dangereux sur lequel l’embarque le Président Chirac. Ça vaut la peine de revoir les accords d’amitié et de les utiliser dans le contexte d’état à état. Mieux vaut tard que jamais !

La rédaction de tchadnews

http://www.lale-online.com/politique_djime_adoum_15042006.html
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"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

[Pakira]

France-Tchad: La haine des citoyens anti-armée française est perceptible au Tchad


Après avoir sauvé de justesse et in extremis Idriss Deby Itno d’un vrai ou faux « coup d’Etat », l’armée française et l’ambassadeur de France à Ndjaména sont à nouveau au devant de l’actualité politique tchadienne. Cette fois, ils sont reprochés et indexés d’avoir participés
activement et militairement pour apporter leur soutien à un régime fortement désapprouvé et contesté par une proportion importante des populations tchadiennes agacées.

En effet, l’armée française en usant délibérément de cet accord de coopération militaire signé entre le Tchad et la France, accord datant de 1975, et non encore actualisé, elle a manifestement contribué à empêcher l’avancée des rebelles tchadiens venus courageusement aux portes de la capitale tchadienne.
Cette armée étrangère a livré des renseignements militaires aux troupes d’Idriss Deby, bombardant aveuglement les positions des rebelles, elle qualifie et justifie ses actes de coup de semonce.
Pour nous,ce coup de semonce qui détruit des chars et véhicules, tue et endeuille des Tchadiens est interprété comme une ingérence totale et un parti pris aux côtés d’un camp contre un autre pour un conflit de nature interne, il est donc répréhensible.

Aujourd’hui, la haine anti-armée française est perceptible et grandissante au niveau de l’ensemble des catégories socioprofessionnelles tchadiennes.

Les comités de résistance à l’instar des patriotes en Côte d’Ivoire naissent à Ndjaména comme dans le reste de nos régions où les véhicules de l’armée française sont poursuivis à coup de pierres par de jeunes enfants comme des grandes personnes. Cela atteste bien entendu, la conséquence immédiate et logique de la politique tchadienne de l’Elysée à laquelle doivent s’attendre l’ambassadeur de France et les troupes françaises présents au Tchad.


Si jamais la France ne reconsidère pas dans les jours à venir sa politique et son soutien à Deby, elle doit s’attendre davantage à la montée vertigineuse des contestations populaires tchadiennes qui vont s’étendre jusqu’au niveau des paisibles ressortissants Français exerçant au Tchad comme des coopérants. Et la France risque alors à nouveau de se retrouver dans un bourbier tchadien comme en Côté d’Ivoire où elle peine de s’en sortir.

Au regard de ce développement de la haine anti-française, nous pensons donc que les officiels Français ont tout intérêt de prendre acte et d’y regarder à deux fois pour agir contre les éventuelles reprises des hostilités militaires qui s’annoncent.


Par Makaila Nguebla
Activiste pour le Changement Politique
Et la Résistance Citoyenne
Diaspora Tchadienne
Membre de la rédaction d’Alwihda

http://www.alwihdainfo.com/articles/voir_art.php?idart=2852
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"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
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nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
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mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

[Pakira]

Tchad: La folle chevauchée du FUC stoppée par la France (correspondant)

Spectaculaire, fulgurante, folle…, les qualificatifs ne manquent pas pour évoquer l’attaque et l’avancée des rebelles du Front uni pour le Changement démocratique(FUC) sur la capitale.

Tout commence le dimanche 9 avril dernier au sud-est du pays. Les rebelles qui ont jusque-là habitué l’opinion aux attaques des localités frontalières suivies de retrait, annoncent, en milieu de journée, l’attaque et la prise de Haraz-Mangueigne, localité située au sud-est, presque à la frontière avec la RCA. Pendant que l’opinion croit à une énième et épisodique attaque sans suite, suivie donc de retrait, les rebelles annoncent en début de soirée la chute d’Amtiman et d’Aboudéia dans le Salamat. Démenti du gouvernement tchadien par ses voix autorisées, les ministres de la Communication et de la Défense qui s’affichent, à l’occasion, en généraux de la guerre des ondes que se livrent parallèlement les porte-parole des deux camps. Les rebelles ont été repoussés par des renforts de l’armée envoyés dans la région, affirmeront-ils. Deux habitants et le gouverneur de la région joints par des confrères de RFI lèvent un voile sur le mensonge des rebelles qui ne contrôleraient rien. Y allant de ses remarques, un des confrères affirme l’impossibilité pour les rebelles de prendre Aboudéia sans passer par Amtiman.

Non sans concéder cependant qu’à Haraz-Mangueigne la situation reste confuse malgré les dénégations du gouvernement qui martèle avoir la « situation sous contrôle. » L’absence de précisions fait tomber la fièvre et les commentaires avec l’avantage du doute pour les gouvernementaux. Pendant ce temps, les rebelles fourbissent, dans le silence, leurs armes pour passer à l’attaque deux jours plus tard. Ainsi, ils attaquent dans la matinée du mardi 11 avril 2006 Mongo dans le centre du pays. Autour de 12 heures locales, on apprend de sources dignes de foi la chute Mongo, la capitale du Guéra aux mains des rebelles du FUC. Lorsque la nouvelle tombe enfin sur les téléscripteurs et que des stations telles RFI et BBC en font leur info principale, deux colonnes rebelles montent chacune sur Bitkine et Ati. Avec pour objectif avoué de couper l’axe N’Djamena-Abéché et ainsi tout renfort venant des deux points. Vers 15 heures locales, ce mardi, ils atteignent Bitkine. A ce stade, plus aucun doute ne subsiste, les rebelles contrôlent bien l’axe Amtiman-Aboudéia car, comme noté ci haut, ils ne peuvent être à Mongo sans être passés par là. Mais la colonne montée à Bitkine n’entend pas en rester là. Dopés par leur avancée presque sans résistance des loyalistes et se souvenant aussi sans doute de décembre 90 où devant l’avancée des troupes du MPS, un certain Hissein Habré n’a pas attendu que les rebelles arrivent aux portes de N’Djamena pour prendre ses jambes au cou, ils succombent à l’idée de foncer sur la capitale. Ils mettent alors le cap sur Melfi, dans le Chari Baguirmi qu’ils atteignent dams la soirée. Mais en chef de guerre, téméraire, IDI n’est pas HH pour prendre les jambes au cou. Car il sait d’avance qu’une fois sorti de N’djamena, son sort sera désormais lié à celui de Hissène Habré. Déby n’a aucune chance de s’en sortir puisque les associations de défense de droit de l’homme l’attendent de pieds fermes. 25000 personnes tuées durant son règne, le président tchadien sait qu’il doit répondre aux crimes contre l’humanité…C’est pourquoi, en « sentinelle la plus avisée » qui « vendrait chère sa tête », il se résout à se défendre. « Je dois me défendre jusqu’à la dernière balle », a ainsi déclaré à RFI. Fini les plaisanteries de mauvais goûts, on ne parle plus maintenant de défendre le pays ni les institutions, mais défendre son sort. Aussi son ministre de la Défense, général sur le terrain et aussi sur les ondes, annonce depuis l’est que des troupes convoyées sur le front auparavant dégarni, ont repoussé les rebelles anéantis, affirmant que « la situation est totalement sous contrôle ! » La guerre des ondes semble à son pic du coté gouvernemental car en réalité rien ne semble aussi arrêter les rebelles qui gagnent du terrain.

De Bitkine, ils gagnent Bokoro et tour à tour les localités sur l’axe menant à N’Djamena. Des contacts entre les français et les rebelles ont bien eu lieu et un marché a été conclu quelque part dans un des maquis de la rébellion avant même que la rébellion n’arrive à Mongo. La rencontre a même été immortalisée par un spot vidéo. « Sans le feu vert de la France, les rebelles ne se seraient pas aventurés à progresser vers N'djamena », a affirmé un responsable de la rébellion.

Mais attention, les français sont en discussion avec toutes les parties en conflit. C’est l’occasion pour se positionner et arracher ce qu’ils veulent. Les rebelles du Fuc n’ont pas compris que les français n’ont pas encore dit leur dernier mot et c’est pourquoi ils continuent à progresser jusqu’à Moyto, où les français leurs ont demandé de stopper leur progression vers la capitale. En ce moment, la possibilité d’une discussion avec Déby est prévue. Pour la première fois, les proches de Déby évoquent un départ négocié et Chirac aurait proposé l’évacuation en France du président Deby en compagnie de sa famille « S’il le souhaite, il pourra vivre en exil en France, tout au moins dans un premier temps », selon Jeune Afrique Intelligent.

Du côté des rebelles du Fuc, une divergence surgit.

Pendant que le chef d’état major Mahamat Issa, un homme très expérimenté, demande à ses troupes d’arrêter momentanément la progression, le président du Fuc le capitaine Mahamat Nour était très intransigeant. Il est allé jusqu’à donner ordre à ses militaires du même ethnie, les Tama, de foncer sur la capitale et occuper la Présidence. Ordre reçu. Contré le gré de leur chef d’état major, le gros de troupes décide de continuer leur avancée par des sentiers détournés et ce mercredi en milieu de matinée, on les annonce à Ngama. Informée de la progression des rebelles, le président tchadien supplie les français d’intervenir. Officiellement, les forces françaises sont renforcées par le contingent de Libreville pour la protection de leurs ressortissants, or, elles étaient un moyen de pression sur les deux parties et pourquoi ne pas apporter un coup de pouce à Idriss Déby au cas où il cède aux exigences françaises.

Il faut dire aussi que parmi une des grosses erreurs du Fuc c'est aussi la réponse à la télévision arabe Aljezeera d'un de ses leaders, une demi heure avant l'intervention des forces françaises. Qui sera le président? "c'est le président du Fuc Mahamat Nour" a ainsi répondu sèchement Ali Akhbach, président du CDR, un des leaders du Fuc. Une bêtise, pense un proche du Fuc. Les responsables du Fuc devaient parler de la démocratie et pas imposer une personne à la tête de l'état. Puis la France n'aurait jamais accepté que la capitaine Mahamat Nour soit à la tête de l'état tchadien. Mahamat Nour est accusé par les associations de défense des droits de l’homme d’avoir recruté des combattants tamas pour lutter aux côtés des soldats soudanais et des miliciens arabes djandjawids contre les rebelles du Darfour. « C’est totalement faux », dit l’un de ses porte-parole, le Dr Albissaty. « C’est une propagande grossière de Déby Itno pour salir notre mouvement. » Il reste que beaucoup s’interrogent sur ses relations avec Musa Hilal, le chef de la milice djandjawid la plus redoutée et le numéro un sur la liste noire établie par le département d’État américain au sujet des massacres au Darfour. (voir JAI du 17 avril 2006). Accusé de crime ou pas, les tchadiens veulent s’en débarrasser de Déby et n’accordent aucune importance à cela. « Mahamat Nour a quitté le collège, il a un problème sérieux de communication car il bégaie…dès l’instant où il rassure qu’il n’a pas l’intention de devenir président, c’est déjà bien », a affirmé un membre du Fuc.

Revenons à la situation de N’djamena...

Acculé dans la matinée du 13 avril 2006 par les forces rebelles, il aurait approuvé sur pression de l’Elysée, en échange d’une garantie de son pouvoir, de céder le reste de l’exploitation du Doba s’il le faut, car le Tchad c’est la France. Déby a su convaincre même par des mensonges et le message envoyé aux occidentaux était fort: "Si la rébellion réussissait à renverser le régime, le pétrole ne coulerait bientôt plus vers l’Atlantique à destination des Etats-Unis, mais via le Darfour vers Port-Soudan, et de là vers la Chine. 85% du pétrole soudanais, produit principalement dans le sud, sont destinés à la Chine", une information publiée par le journal allemand Süddeutsche Zeitung.

La capitulation fut suivie tout de suite par des frappes chirurgicales contre la colonnes du Fuc. Paris appelle les frappes des « tirs de semonce » Et comme les français étaient en contact permanent avec le chef d'état major du Fuc, le colonel Mahamat Issa, il s'agit maintenant de le liquider, pulvériser sa voiture. Ainsi, la première bombe lui a été destinée en guise de remerciement pour service rendu. Car grâce au Fuc, la France obtient ce qu'elle veut. Peut importe les centaine des cadavres laissés sur place. Il suffit de démentir cela face à l’incapacité de tchadiens de prouver le contraire. Après tout personne n’a été en mesure de prouver l’implication de la France dans les événements de Rwanda.

Le coup de semonce ? oui simple coup de semonce. Ceci pour donner « un message politique », indique le porte-parole du ministère français de la Défense, Jean François Bureau, « pour leur dire que nous sommes présents et déterminés( !?) », ajoutera un peu plutard aux journalistes de TV5 Monde, le colonel Mansion, commandant d’Epervier au Tchad. Allez-y comprendre quelque chose. Les rebelles affirment catégoriquement avoir été pilonnés par les avions français. Les arguments de Paris semblent convaincre difficilement l’opinion surtout tchadienne. Malgré cela, certains officiers rebelles sur le terrain, semblaient optimistes et refusent de prononcer le mot « bombardement ». « Ne parlez pas de bombardement puisque nous sommes en discussions avec les français », a déclaré un officier supérieur, lors d’un entretien téléphonique avec Ahmat Yacoub, Directeur d’Alwihda. Vous êtes oui ou non bombardés par l’aviation française ? Non pas bombardés mais perturbés par les avions français qui survolent à basse attitude au dessus de nous, a ainsi déclaré à Alwihda, un autre officier, proche du chef d’état major.

Des témoignages concordants et persistants font même état de la participation de ses éléments aux combats qui ont opposé ce jeudi à l’aube les loyalistes aux rebelles aux portes de la capitale. Des témoignages s’accordent à dire qu’un habitant de la zone de l’assemblée nationale où les combats ont eu lieu, a été tué par un obus lâché par un hélicoptère français. Gali Guindja Ngoré Robert, c’est son nom, menuisier sexagénaire, aurait été fauché dans son lit par l’obus ayant percé son toit, sa femme et son petit enfant, eux, grièvement blessés, ont été transportés à l’hôpital, selon ces témoignages qui reviennent sans cesse sur leur cas.

Des blancs auraient été aperçus lors des combats, rapportent de nombreux jeunes gens qui confondant les loyalistes aux brassards rouges aux rebelles triomphant, sont sortis pour les acclamer et manifester leur joie. Mal leur en a pris car certains, dans la confusion, seraient aussi faits prisonniers au nombre des rebelles. Lesquels rebelles dont certains, partis de leurs positions de la veille, à savoir Dourbali et Ligna, ont pu entrer en ville, lors des combats à l’arme lourde déclenchés le jeudi à l’aube vers 5h locales.

Entrés par l’Assemblée nationale qu’ils confondaient au palais rose, parce que ne connaissant pas la ville(le président Déby l’aura affirmé, ndlr), ces rebelles pour la plupart jeunes, seront pris sous le feu nourris des loyalistes qui prendront finalement le dessus dans cette partie. « Leur tombeau les a appelés », dira alors ironiquement le président Idriss Déby Itno triomphant qui affirmera que la situation est totalement sous contrôle, renchéri en cela par ses ministres et lieutenants. Mais les N’Djaménois se souviennent qu’ils ont, depuis la lancée des rebelles, affirmé cela jusqu’à ce que ces derniers ne soient repoussés qu’aux portes de la capitale non sans un appui significatif du dispositif Epervier.

C’est dire à quel point les esprits ne sont pas du tout rassurés. Ceci d’autant plus que des sources concordantes soutiennent que les rebelles sont restées non loin de la capitale, sur le pied de guerre. Prêts à en découdre à tout moment, promettant de ne pas faire dans la dentelle. Des lendemains incertains, ainsi donc promis…

Tchad/Correspondant d'Alwihda

http://www.alwihdainfo.com/articles/voir_art.php?idart=2854
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"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

[Pakira]

Deby est le Problème, la Défaite est Tchadienne et la Responsabilité Française




Si Deby est le Problème, la Défaite est Tchadienne et la Responsabilité Française

La déroute des éléments du Front Uni pour le Changement (FUC) par les forces loyales à Deby et le commandement de l’Opération Épervier au centre de N’djamena le 13 avril 06 regorge de leçons pour tout le monde. Elle prouve à suffisance que les Tchadiens sont incompréhensibles dans leur brouhaha face à ce qui les opprime. Quoique Deby fusse abandonné par parents, amis et fidèles serviteurs, les Tchadiens, eux, ont agi contre leurs propres intérêts face à leur ennemi de l’heure, Deby Itno, à travers leur silence complice. Si le Coup était raté, les Tchadiens, eux, n’ont pas su profiter de l’occasion pour imposer le changement qu’ils veulent en « douceur » ou bien exprimer leur ras-le-bol contre Deby Itno et dénoncer l’ingérence criarde de la France lors de cet événement. C’est comme si la France, par le truchement de son Ambassade à N’djamena et le détachement de l’Opération Épervier, a pion sur rue, et peut continuer éternellement à faire la pluie et le beau temps en sautant et maintenant les dictateurs-libérateurs qu’elle veut au Tchad. Le hic dans cette crise d’avril 06 c’est le comportement indigne de ces soi-disant « leaders politiques » qui préfèrent attendre tranquillement leur « boycott pacifique » des élections présidentielles du 3 mai 06 que de bondir sur le travail de Titans accompli par les éléments du FUC, et en achever par tous les moyens à leur disposition. Ainsi, le microcosme politique tchadien de N’djamena s’est infligée une défaite en attendant l’autre du 3 mai sans le savoir à travers cette fuite en avant devant l’histoire. Sont-ils aussi complices de cet événement coordonné de bout en bout par l’Ambassadeur de France au Tchad et l’aile armée de cette ambassade, l’Opération Épervier, pour monter les enchères à Deby Itno ?

Dans la même foulée, les foyers de tensions qui se sont généralisés un peu partout dans le pays pour réclamer le départ de Deby Itno se sont éteints d’eux-mêmes quand les vaillants combattants du FUC faisaient leur percée vers N’djamena. Nous savons tous que Deby représente un grand danger pour le bonheur des Tchadiens. Mais, vu ce qui venait de se passer le 13 avril 06, disons que si Deby Itno est le nœud du problème tchadien, la défaite des éléments du FUC est directement imputable à tous les Tchadiens qui n’ont pas su prêter main forte à leur action et profiter de l’occasion pour exprimer leur ras-le-bol à la France qui a tourné la situation en faveur de son protégé, le Président Deby Itno ; parce que les intérêts français primaient et étaient garantis au dernier moment.

Sinon que dire d’un peuple martyrisé qui ne sait jamais dire non à ce qui l’opprime ! Peut-être les uns se disaient-ils intérieurement pourquoi applaudir une énième fois les coqs de mêmes crêtes que Deby qui vont sûrement employer les mêmes méthodes de gestion du pays. La réponse se trouve dans le volte-face au moment de « négociations » entre les rebelles et l’Ambassade de France « pour assurer la sécurité des 1200 Français au Tchad » avant leur entrée à N’Djamena. Comme quoi, les 9 millions de Tchadiens étaient assimilés à rien du tout ! Il est clair que le comportement des politico-militaires alliés ou non du FUC témoigne à suffisance ce que les rébellions et leurs leaders poursuivent à travers leurs désaccords d’avec Deby : prendre sa place et en jouir. La préoccupation des Tchadiens viendra après !

Ainsi, les guerres et conflits au Tchad ont des aspects redondants qu’il est parfois indéniable à l’observateur averti de douter du mobile nationaliste ou démocratique de la part de ceux qui les créent et les font sur le terrain. Il y a certainement des guerres qui sont fondées et justes (genre self-défense ou droit des peuples à disposer d’eux-mêmes/ réagir contre ce qui les opprime etc.). Mais celles qui se passent au Tchad ont toujours une coloration personnalisée, ethnicisée et souvent gérée de l’extérieur (par le Soudan, la Libye, la France, les USA etc.). Le fondement de tout cela se résume par le vide étatique orchestré par la colonisation française et l’incapacité des politiques Tchadiens à trouver une structure étatique intermédiaire capable de contenir toutes leurs différences et tendances politiques. Cela conduit à ce que les tchadiens eux-mêmes, qu’ils soient politiques ou non, qualifient de manque de volonté politique, mauvaise fois ou encore tares de la classe politique tchadienne.

Les rébellions et partis politiques au Tchad ne sont que des faire-valoir avec une existence égale à celle d’un feu de paille. Les Tchadiens sont habitués à vivre des héros et chefs de guerres qui n’ont jamais répondu à leurs aspirations, ou du moins leurs attentes. Le temps de guerre fini et voilà qu’ils se voient déçus par leurs héros-débonnaires. Hier c’étaient Kamougué, Acyl, Goukouni, et Habré. Deby n’est que le dernier libérateur, porteur du message démocratique clé-en-main qu’il froisse à tout bout de champs. Pour ce faire, les politico-militaires et politicards tchadiens sont des gens sans dévouement patriotique. Ils ont peu la carrure de rassembleurs politiques dont la jeunesse tchadienne en a besoin pour le moment. Par conséquent, le problème du Tchad actuel est un problème de manque de leadership et à la génération montante d’en créer son Léviathan de leader politique tchadien si elle veut être partie prenante de la lutte pour la paix dans ce pays. Aussi, les forces du changement se trouvent-elles beaucoup plus à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur. C’est a dire qu’il serait toujours une peine perdue que d’imposer quelqu’un de l’extérieur aux 9 millions de Tchadiens de l’intérieur qui subissent au jour le jour la situation de pourriture qui gangrène le pays. Car il nous faut celui-là qui connaisse « les réalités tchadiennes » pour avancer cette fois-ci !

Depuis l’indépendance du pays jusqu'à l’arrivée du MPS au pouvoir en 1990, le pays est déstabilisé sur des querelles de personnes érigées en idéologies et programmes politiques par ethnies, clans et « races » interposées pour décimer les populations qui croient toujours à ces faux-fuyants. Un pays qui ne se gouverne pas meurt (Kane, 1968). Et le Tchad, notre Tchad, meurt sous nos yeux du fait du manque de leaders-martyrs et de la cécité des Tchadiens à identifier eux-mêmes ce qui les opprime, les divise ou les pousse hors de leur pays. Les leaders dont nous disposons en ce moment ne sont que des leaders-débonnaires, mercantiles, sans foi. Car pour eux, il faut que les Tchadiens meurent pour qu’eux accèdent au pouvoir et en jouissent, pas le contraire ! Alors, ils préfèrent créer la frousse, la politisation des différences ethniques et distiller le sentiment de mort inutile en tous ceux qui s’engagent patriotiquement pour le pays afin de les décourager pour perpétuer leur jouissance macabre de la situation. Malgré leurs multiples coalitions, unions, tables rondes et retrouvailles, les responsables de l’opposition tchadienne, toutes tendances confondues, ne s’entendent jamais à trouver un programme politique commun pour le présenter au peuple tchadien. Ils attendent toujours la France et ses experts pour leur proposer le programme politique qui doit unir tous les Tchadiens. En attendant, chacun d’eux préfère avoir Deby comme programme politique que de porter le Tchad sur ses épaules.

Pourtant il y a eu des Tchadiens qui ont réfléchi et fait des propositions politiques conséquentes pour faire avancer les choses. Mais, hélas, personne n’a daigné exploiter leurs publications ou propositions parce que ce n’est pas venu/écrit par un Nassara/Ndarda. Eu égard à tout ce que nous venons de vivre en avril 06, Peut-on encore Sauver le Tchad ? (N’Gangbet, 1984). Cette question posée par un éminent tchadien à tout le monde et personne ne trouve pas toujours de réponse. Le Tchad est reconnu de part le monde pour la bravoure de ses fils, y compris la France. Cependant, il est marrant de voir que les Tchadiens ne sont pas capables depuis des années de s’entendre eux-mêmes à gérer politiquement leur pays aussi bien que leurs différends créés de toutes pièces. Puisque les guerres et conflits entre Tchadiens ne servent qu’à masquer le vrai problème que tous les Tchadiens éprouvent – manque de leadership et volonté politique de vivre dignement dans leur pays- ne faudrait-il pas passer à ce dernier acte : s’entendre et s’asseoir pour diagnostiquer les maux qui gangrènent le Tchad/les Tchadiens ! Les conférences et rencontres organisées jusqu'à là à propos ne sont que des « kermesses de désordre » ou l’organisateur est à la fois juge et parti. Comme tous les politico-militaires tchadiens demandent une table ronde, à eux d’organiser la leur en attendant que celle du genre Marcoussis ne leur tombe sur la tête depuis l’Elysée, Le Quai d’Orsay ou le Palais de Djambal Ngato.

Il faut que les Tchadiens sachent ce qu’ils veulent réellement en faire de leur pays. Il est temps qu’ils se connaissent après 40 ans de guerres et conflits de déstabilisation et destructions inutiles. Le pouvoir national n’est pas une propriété d’un chef de tribu Zaghawa, Gorane, Tama ou Sara. C’est l’union de ces entités qui constitue le pouvoir moderne, dit démocratique. C’est reconnu que « Quand les gens sont socialement conscients, les faits et choses agissent favorablement pour eux ». Le manque d’orientation et de canalisation des différentes forces, dites forces vives, pour mener à bien tout combat ou lutte politique fait énormément défaut au Tchad. Tout est clanisé, ethnicisé, familiarisé et relativisé pour que toute action d’ordre national n’ait pas lieu. Pour preuve, il y a eu tant de rébellions et de mouvements armés dans le pays qui n’ont pu canaliser les forces de leurs militants et/ou soldats pour arriver à s’exprimer sans heurts sur le terrain politique ou militaire. Certains chefs de partis ne songent pas à la relève.

Les colons et journalistes français ont tellement habitué les tchadiens aux clichés ethniques et « racistes » qu’il est difficile pour eux de faire confiance à un compatriote-patriote tchadien sans coloration ethnique ou raciale de prétendre à la magistrature suprême du pays à l’heure actuelle. Au lieu de demander l’idéologie politique d’un politique tchadien, c’est plutôt son ethnie qu’on demande pour savoir son idéologie politique. La preuve en est encore que quand les éléments du FUC étaient à mille kilomètres de N'djamena, personne ne s’intéressait ni à l’ethnie ni à l’idéologie politique/militaire du mouvement et de son chef. Voilà le temps de négociations fini et les portes de N'djamena franchies qu’on nous présente leur chef Mahamat Nour comme étant de l’ethnie Tama, donc ennemi des uns et des autres. Sachant qui fait et défait les chefs d’Etat au Tchad, on comprendra qu’aucune guerre ni aucun conflit au Tchad n’a de caractère national ou nationaliste, excepté le fameux Tchad-Libye des années 80.

Quand Deby crie au voleur parce que le Soudan soutient une rébellion tchadienne, c’est qu’il n’a qu’une courte mémoire et ne sait par où il a pu entrer à N’djamena. Se rappelle-t-il des hordes de Soudanais-soudanais qu’il a fait envahir le pays durant les 5 premières années de son régime et qu’il a fallu le courage des Tchadiens pour les botter hors du Tchad ? La condamnation du Soudan n’est qu’un trompe-œil pour ceux qui ont la cécité politique des affaires du Tchad. Alors, la question n’est pas de dire que le Soudan soutient le FUC, mais plutôt, pourquoi les « seigneurs de guerres » au Tchad viennent-ils toujours du Soudan? L’échec du FUC est à mettre sur le dos des Tchadiens eux-mêmes et sur les politico-militaires en particulier. Deby n’est pas le problème, mais les Tchadiens le sont dans leur majorité. Au lieu de s’unir pour renverser le régime, les politico-militaires se sont désolidarisés de la progression du FUC. Ne faudrait-il pas revoir la manière dont ces politico-militaires manipulent l’opinion nationale soi-disant qu’ils prennent les armes pour lutter contre une injustice, alors qu’ils ne cherchent qu’à assouvir leurs propres désirs une fois le pouvoir acquis ? Je ne crois pas qu’un Tom, Hissein, Sabour, Mahamat ou Laoukoura politico-militaire tchadien partage pleinement les douleurs et aspirations des Tchadiens, surtout ceux de l’intérieur !

Les Tchadiens doivent se méfier des libérateurs, surtout des libérateurs politico-militaires. Ils doivent mener leur propre combat de libération sans les tambours de la RFI ni les interpositions et médiations de la France pour que cela aboutisse à un bon résultat pour tous. C’est à dire bannir les préjugés et clichés auxquels nous sommes habitués et créer des conditions ou bien faire en quelque sorte que tout combat ne soit pas une affaire d’individus, de famille, d’ethnie ou d’un clique quelconque de personnes en mal de pouvoir - quoique je reconnaisse l’importance et la place que peuvent occuper ces entités dans l’amorce de tout changement socio- politique au Tchad.

C’est un peu naïf de ma part, mais il est indéniable que de problèmes d’individus, de familles et parfois « d’ethnies » et d’amis ont basculé le Tchad sur des terrains politiques avec effusions gratuites de sang de Tchadiens tout court. Aujourd’hui, le problème Tchadien n’est plus confessionnel, linguistique ou historique. Ces concepts sont des pures manipulations. C’est un problème de vide politique créer par les politiciens pour survivre sur le dos du peuple. « ...l’identité ethnique n’est pas un danger pour le Tchad. Ce sont surtout les politiciens qui entretiennent ou fomentent les conflits de tribus et de régions pour des profits personnels » (Al-Mouna, 1996). Le problème reste intact, parce que mal abordé, orienté et pensé par tous sans exception. Il est temps de le réaborder, de le réorienter et de le repenser en faisant des propositions concrètes afin que le mal soit exorcisé à jamais. Cela demande un peu de courage car chacun doit se faire violence pour canaliser ses énergies et pensées tout en examinant les préjugés et vérités préfabriquées qui tiennent certains en otage ou bien qui ont trompé tous sans exception à plonger le pays dans ce chaos que nous vivons.

Laounodji M. Monza, Silver Spring, MD, USA, laoumonzal@yahoo.fr

http://www.lale-online.com/politique_laounodji_monza_29042006.html
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"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

[Pakira]

Washington, DC ce 28 avril 2006 : Manifestation de protestation et de condamnation de la politique néo -coloniale de la France au Tchad: un succès.


http://www.lale-online.com/actualites-tchad_manif_USA_28042006.html
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"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
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mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

[TjenbeRed]

[TjenbeRed]

[Pakira]

France: CHIRAC a le dos au mur

Depuis les indépendances jusqu'à nos jours tous nos dirigeants sont les valets de la France colonisatrice. Aucun chef d'état ne peut dire non aux autoritées françaises, sinon c'est le coup d'état
Le 13avril 2006, voilà que DEBY est vomi par tout le peuple TCHADIEN , CHIRAC avec son mercenaire mansion viennent une fois de plus sauver son fauteuil avec un mensonge grossier, c'est seulement un coup de semance ou semonce.
Chirac tout le peuple français connait ton incapacité à gérer la france, laisse les africains traiter leur problème et occupe toi de ta france natale qui a aussi tant de problèmes.Incapable de solutionner le problème des banlieux,incapable de vite trouver la solution au problème du CPE mais toujours capable à gérer les problèmes sous d'autres cieux.Avec ton premier ministre VILLEPIN; vous avez sauvé deby pour vos intérets personnels mais comme vous êtes les spécialistes des coups bas DIEU voit les souffrances des Tchadiens, vous étale dans cette sale affaire d'enquête concernant votre homme à abattre SARKOZY.

Donnez vous la mort et laissez les Tchadiens règler le compte deu sanguinaire Deby.Pourquoi dans les Etats Anglophones, il n y apas tant de micères mais chez les francophones, c'est l'éternel recommencement.Laissez nous à se débarasser de nos dictateurs pour la survie de nos peuples respectifs.QUAND CHIRAC, honteusement déclare qu'il ne veut pas d'un pouvoir issu d'un coup d'état mais comment DEBY est arrivé au pouvoir en 1990.En 2003, n'est ce pas Chirac qui a demandé à son ami Deby d'utiliser tous les moyens pour chasser PATASSE qui est trop encombrant pourla france.QUE Chirac ne prenne pas les Tchadiens pour des primitifs au 21e siècle.
Nous demandons à Chirac de faire attention sinon les français qui vivent au TCHAD connaitront les mêmes problèmes de la côte d'ivoire car trop c'est trop............................
NGARBOUI BERET LESSOUH

http://www.alwihdainfo.com/articles/voir_art.php?idart=3043
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"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

[Pakira]

:Que Dieu vous maudit observateurs internationaux (ou Haut serviteur internationaux)

Par rapport aux mensonges que cette communauté Internationale à travers ces soit disant observateurs ou haut- serviteurs au régime de Deby ont apporté comme témoignage sur les ondes des radios internationales par rapport au déroulement des élections du 3 mai 2006 au Tchad.
D’abord ces hauts serviteurs n’ont même pas eu le temps matériel pour faire le tour du Tchad profond. Ils sont arrivés au Tchad le jour et la veille des élections, compte tenu de la situation sécuritaire du pays (Psychose des événements du 13/04/06). Le Tchad ne se résume pas en un seul Quartier des militants du Président alliés de Deby (candidat Mahamat Abdoulaye) d’où les photos publiées sur le Net de nos sœurs Kredas en ai la preuve, mais c’est plutôt 1.284.000 Km2. Ces hauts serviteurs peuvent-ils nous donner leurs impressions sur le scrutin à l’Est du Tchad notamment à Mongo, Ati, Biltine, Abéché etc… ?
Croyez moi dans les bureaux de vote de ces villes il n’ y a avait qu’entre 10 à 20 personnes et composé essentiellement des femmes et des jeunes enfants parfois même pas en âge de voter. Est-ce que nos illustres hauts serviteurs ont vu le vote de la partie militaires Tchadiennes envoyé dans le cadre de la SEN-CAD à Abéché par exemple? Ces cinquantaines d’éléments armés étaient embarqués dans des voitures envoyés par le MPS à leur domicile, accompagné des militants MPS, ils ont sillonné la quasi-totalité des bureaux de vote et ont exprimé leurs voix plus de 20 fois pour ne pas exagérer. Où est la transparence ? où est le bon déroulement ? où est le taux de participation de +70% ?

Observateurs internationaux ou hauts serviteurs internationaux, l’histoire de ce pays vous jugera, au lieu de chercher à consolider les bons rapports d’amitié et de fraternité entre vos pays respectifs et le Peuple Tchadien martyr, vous préférez plutôt plaire à un dictateur dont les jours sont plus ou moins comptés.

Le Peuple Tchadien est conscient de vos magouilles et caution des fraudes que vous êtes entrain d’opérer à son détriment en encourageant le maintien de Deby par l’augmentation du taux de participation aux élections.

Que Dieu vous maudit observateurs internationaux (ou Haut serviteur internationaux).

Correspondant Alwihda
http://www.alwihdainfo.com/articles/voir_art.php?idart=3041
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"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

[Pakira]

Tchad-Election: c’est un non événement, selon le Rafd

Rassemblement des Forces Démocratiques

N/Réf :

Objet :

Communiqué

Deby a tenu à organiser ses élections et il a eu pour son compte : le boycott a été massif et le désaveu cinglant.
A N’Djamena, certains bureaux n’ont pas enregistré plus de trois à quatre électeurs, le MPS a été obligé de transporter des femmes et enfants pour meubler le bureau où Deby devrait voter ; des centaines des mini bus ont été affrétés pour transporter les mêmes électeurs d’un bureau de vote à un autre. Le taux de participation à N’Djamena oscille entre 10 et 15%. La situation est plus catastrophique dans les villes comme Moundou, Kelo ou Abéché. Il faut signaler qu’au delà d’Abéché, les élections n’ont pas carrément eu lieu. A Goz beida, Am Timan, Kyabé, Sarh, la présence de la rébellion aux alentours à dissuader plus d’un de sortir.
Bref, sur l’ensemble du territoire, c’est fut un véritable camouflet. Seuls Deby et ses protecteurs semblent ne pas s’en apercevoir.

Le Rassemblement des Forces Démocratiques (RaFD) a déjà fait connaître sa position par rapport aux pseudo élections organisées par Deby avec l’appui multiforme de la France. Pour le RaFD, c’est un non événement.
Ceux là qui ont poussé contre vents et marées, Deby à organiser ces élections, doivent en tirer toutes les conséquences.
Et maintenant, on nous parle de dialogue ; de quel dialogue s’agit il ? S’il s’agit d’un dialogue autour d’un forum national qui mettra en place une transition, laquelle transition déboucherait sur des élections libres et transparentes, le RaFD, fidèle à ses engagements et en concertation avec l’ensemble des forces politiques de l’intérieur et de l’extérieur s’inscrira dans une telle démarche.
Par contre, si par dialogue, Deby et ses protecteurs entendent des ralliements comme souvent c’est fut le cas, alors, le RaFD appelle à la poursuite de la lutte sous toutes ses formes.
Par la même occasion, le RaFD appelle à l’unité consciente et concertée de toute l’opposition dans sa diversité pour poursuivre la lutte jusqu’à l’avènement d’un régime véritablement démocratique.


Allafoza Loni, Porte parole

http://www.alwihdainfo.com/articles/voir_art.php?idart=3035
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"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

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nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
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[Pakira]

La France indéfectible et indésirable

«Il faut que la France se souvienne de la Côte-d'Ivoire. Au Tchad, les rebelles s'en prendront au gouvernement et les Tchadiens aux Français», alerte un jeune homme d'un quartier de N'Djamena. La foule se rapproche. «Chirac veut absolument maintenir Déby au pouvoir. Mais qu'il nous laisse tranquille, s'énerve un professeur à bicyclette.Nous pouvons nous-mêmes choisir notre président, Déby ou un autre.»

Des paroles qui reflètent une certaine rancoeur envers l'indéfectible soutien de la France au président tchadien, matérialisé par une présence militaire imposante : plus d'un millier d'hommes sont présents dans le cadre de l'opération Épervier. Le 12 avril, lorsque les rebelles du FUC fonçaient vers la capitale, un Mirage français a tiré un coup de semonce, officiellement «500 mètres à l'avant de la colonne». Mais plusieurs sources accusent Paris d'avoir été plus loin, ce que l'état-major français dément. Paris a toutefois reconnu avoir aussi fait du renseignement sur les positions rebelles et du transport de troupes gouvernementales. Si aucun incident antifrançais n'a été signalé, quelques jours après les combats, un hebdomadaire d'opposition titrait : «La France néocolonialiste tue 500 Tchadiens.» Des appels à la haine contre les Français publiés sur un site d'opposition politico-militaire, très lu, ont suscité l'inquiétude des quelque 1500 ressortissants français sur place. Depuis quelque temps, l'ambassade de France recommande d'être prudent, de ne pas sortir de chez soi lors des manifestations, comme celle du 1er mai.

http://www.lale-online.com/actualites-tchad_France_Indesirable_03052006.html
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"tout nèg a nèg

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sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
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[africaination]

Le gars de Mandoul défenseur des droits tchadiens ouvre sont blog sous l’adresse crimeautchad.over-blog.com . Ce activiste qui est connu pour sa prise de position contre le régime de Deby Itno et contre la présence militaire française au Tchad tente de vouloir réveiller la conscience Tchadienne et celle du monde entier sur les abus de pouvoir, la corruption et le colonialisme français. Après avoir publié plusieurs de ses textes sur Tchad actuel, Alwihda, Tchad-net.com et Lale online, ils semblent vouloir rassembler ses publications sur un blog. Il faut être fier qu’il y ait encore des gens qui combattent pour les droits à la liberté et à l’autonomie des pays africains.

[Olmeque]

[Olmeque]

[Olmeque]

ça me rappelle une histoire, tout ça...le marquis de Machiavel, vous connaissez?? Le gars dure, qui se cache derriere son representant, que la population ne supporta plus, et qui debarque pour le supprimer en sauveur et donneur de leçon, alors qu'il etait son executant. Probablement qu'il faudrait apprendre cette histoire au lycéens africain aussi.