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Quand la révolution, aux Amériques, était nègre...

 
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Auteur Message
Soundjata Kéita
Super Posteur


Inscrit le: 06 Mai 2005
Messages: 1655
Localisation: Au sein de mon Empire

MessagePosté le: Sam 15 Avr 2006 22:10    Sujet du message: Quand la révolution, aux Amériques, était nègre... Répondre en citant

Rencontre / Débat autour du livre : Quand la révolution, aux Amériques, était nègre.. - samedi 4 février 2006 de 17 à 19h00 à l'Espace Culturel BE ZOUK


Caraïbes noirs, negros franceses et autres oubliés de l'Histoire...
Un livre de Nicolas Rey


Langue : Français
Éditeur : Karthala (1 octobre 2005)
Collection : Hommes et Sociétés
Format : Broché - 102005 pages
ISBN : 2845866240
Dimensions (en cm) : 16 x 2 x 24
Prix : 24,70 €


1802. Napoléon engage le rétablissement de l'esclavage aux Antilles et dans toutes les colonies françaises. Ses armées sont laminées à Saint-Domingue (l'indépendance d'Haïti est proclamée en 1804) tandis qu'elles l'emportent sur les résistants républicains de Guadeloupe.

1802. Cette année-là les negros franceses et les Caraïbes noirs respectivement chassés de Saint-Domingue et de Saint-Vincent, îles des Antilles sous influence française, fondent Livingston au Guatemala, en plein territoire espagnol d'Amérique centrale.

Lien de cause à effet ?
Pure coïncidence ? Hasard ou caprice de l'Histoire ?

Entre tradition orale et documents d'archives (France, Guadeloupe, Martinique, Amérique centrale, Cuba, Venezuela), recueillis durant plusieurs années, l'auteur de cet ouvrage fait alors une découverte qui fera date. Derrière l'arbre que représente la fondation de Livingston au Guatemala par des Noirs issus des Antilles, il y a deux cents ans, se cache une forêt : celle de l'histoire de lutte de descendants d'africains mais aussi d'Amérindiens, qui furent à l'échelle d'une vie, de toutes les révolutions -indépendance, américaine, révolutions française et haïtienne, luttes de libération latino-américaines emmenées notamment par Bolivar -pour arracher puis conserver leur liberté, en pleine période de l'esclavage.

Suivre à la trace ces hommes hors du commun offre aussi l'occasion de voir sous un autre jour les alliances et les conflits entre les maîtres -Espagnols, Anglais, Français -qui se disputaient le service des Noirs rebelles utilisés comme troupes auxiliaires, pour l'emporter dans le nouveau Monde. Mais qui s'est donc le plus servi de l'autre pour arriver à ses fins ?

Révolution dans les révolutions.
Quand la révolution, aux Amériques, était nègre...



Biographie

Nicolas Rey est docteur en sociologie du développement (La Sorbonne, IEDES), il a enseigné en université, notamment à Paris et à Genève. Après plusieurs années d'investigation en Guadeloupe, son pays maternel et en Martinique, il a souhaité étendre ses recherches, des îles au contient américain. Cet ouvrage en anthropologie historique est le premier volume de sa thèse, intitulée Les ancêtres noirs révolutionnaires dans la ville caribéenne d'aujourd'hui : l'exemple de Livingston, Guatemala.

Informations pratiques :
Le Samedi 4 Février 2006 de 17 à 19h00
A l'Espace Culturel BE ZOUK
36 bis rue de Montreuil - 75011 PARIS
M° Faidherbe-Chaligny, ligne 8
Téléphone 01 43 67 67 17



http://www.gensdelacaraibe.org/Actualite/LaCaraibedansleMonde/2006/01/30/2138.shtml

Et pour en savoir plus sur le sujet, lire intégralement la page suivante ainsi que les liens donnés en bas de pages :
http://www.palli.ch/~kapeskreyol/bibliographie/rey1.php


Hotep, Soundjata
_________________
La vérité rougit l'oeil, mais ne saurait le transpercer


Pour la Renaissance du Gondwana
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Chabine
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Inscrit le: 02 Mar 2005
Messages: 3040

MessagePosté le: Ven 21 Avr 2006 05:48    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.afrocubaweb.com/eugenegodfried/chirino.htm


José Leonardo Chirino et Josef Caridad Gonzales
Chefs africains venezueliens de la revolution libertaire de 1795


Eugène Godfried
Journaliste/auteur
Spécialiste de la Caraïbes
Radio Havanne Cuba
Radio CMKS – Guantánamo, Cuba
10/05

JOSÉ LEONARDO CHIRINO était un Zambo libre, très lié aux Hollandais qui traffiquaient sur le littoral de Venézuela. Il vivait de la contrebande .

JOSEF CARIDAD GONZALES était un Africain de la (tribú) nation Loango, établi très jeune à Coro après sa fuite de Curaçao, favorisait l’entrée des africains fuyant l’esclavage insulaires. Coro et la zone de Falcon comme tout la côte de Vénézuela et Colombie étaient les territoires où les marrons des îles prôches comme Curaçao, Bonaire, entre autres, se réfugaient. Il faut aussi se rappeler que en août 1795 il y avait eu une Grande Révolution a Curaçao sous la direction de Tula, Pedro Wacao, Bazjan Karpata et Louis Mercier. Cette lutte a été écrasée par les forces coloniales hollandaises. A ce moment Hollande était un état satelite de la France connue comme la République Batave.

Une rébellion de descendants d’africains se propagea au Coro en 1795, dans une région entièrement consacrée à la production sucrière. Les planteurs, là aussi n’avaient pas voulu appliquer le nouveau Code Noir “Carolino´de 1789. Ils avaient réussi à obtenir en 1794 son interdiction. La révolte intéressa plus de trois cents nègres et mulâtres, conduits par deux affranchis, Josè Leonardo Chirino et Jozef Caridad Gonzales .

Les origines de ce soulèvement remonteraient à l’activité du africain Cocofio qui, depuis 1770, propageait la rumeur dans cette règion, d’une cédule qui supprimait l’esclavage. Après sa mort en 1792, ce battage autour de la libérté des esclaves fut repris par les africains cimarrons venant des colonies hollandaises, françaises et anglaises. Plusieurs centaines de ces cimarrons fuyant les colonies étrangères s’étaient en effet refugiés dans la région de Coro où existaient plusieurs filières de passage pour les esclaves insulaires.

Le 10 mai 1795, la région de Coro s’embrassa. Plusieurs haciendas furent pillés, les propiétaires blancs qui tentèrent de résister furent tuès. Les insurgés se répandirent dans la ville de Coro pour la saccager. Ils avaient proclamé ouvertement leurs objectifs:

1) l’application de la “loi des Français”, c’est à dire l’établissement d’une république démocratique;
2) la liberté des esclaves et l’abolition de l’esclavage;
3) la suppression des tributs payés par les indiens (demora) et des impôts comme (“alcabala”);
4) l’élimination de l’aristocratie blanche .

D’une part, ces luttes ont créée la base pour les activités quelques années après quand Franscisco de Miranda et ensuite Simón Bolívar et d’autres qui appartenaient a l’aristocratie eurocentriste ont décidés de s’engager au processus de liberation du territoire connue maintenant comme Vénézuela, Colombie, Perou, Bolivie et Ecuador. Donc, l’indépendence a été conquis sans la total abolition de lésclavage. Par exemple, l’esclavage était aboli à Vénézuela en 1850 et Simon Bolívar mourrait en 1830 à Sainte Marthe, Colombie.

D’une autre part, José Leonardo Chirino et Josef Caridad Gonzales représentaient les catégories sociaux exploités et humillés qui voulaient la rupture ideologique avec la métropole en exigeant en même temps l’indépendence et l’abolition de l’esclavage ainsi comme la fin du racisme. Leur conscience de solidarité international confirme qu’ils font partie des premiers précurseurs de l’intégration de la Caraïbes dans la lutte pour la paix et la égalité.
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
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Chabine
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Messages: 3040

MessagePosté le: Mar 25 Avr 2006 17:04    Sujet du message: Répondre en citant


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"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
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maxine
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MessagePosté le: Mar 25 Avr 2006 18:01    Sujet du message: Répondre en citant

Vous savez dans le même genre de rapt historique, mais pour un peuple différent, le monde ignore que la premièer constitution démocratique (c'est à dire séparation des pouvoirs, camérisme et éléctions) du monde (enfin du monde occidental, pour le reste je sais pas) n'était pas la constitution américaine mais la constitution.... dévinez... CORSE !

Et oui en 1755, pendant la brève période d'indépendance de mon beau pas, Pascal Paoli a écrit une constitution aevc un parlement, des éléctions au vrais suffraeg universel c'est à dire avec le droit de vote des FEMMES (parce que le suffrage universel de 1848 qui exclut la moitié des citoyens en raison de sons sexe, voilà une belle preuve du communautarisme inconscient blanc et masculin de la culture occidentale et dont l'universalisme n'est que le pitoyable cache sexe). Après le renversement de cette république PAscal Paoli est parti aux US ou ses réflexions et son texte ont servi de base aux "pères fondateurs" de la constitution US de 1776.

Comme quoi le rapt historique, c'est bien tout le monde qui en a été victime. San compter que la stigmatisation du Corse, l'éardication de la langue... ca va... Saviez-vous qu'en 1982 il était encore interdit, dans notre beau pays des droits de l'homme de chanter en corse en public, et que els concerts qui se faisaient sur des champs privés étaient dispersés apr les CRS à coup de matraque ?


C'set un peu hors sujet, mais ça montre bien la propension de la culture occidentale à occulter tous les apports autres que les siens.
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Chabine
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MessagePosté le: Mar 25 Avr 2006 18:04    Sujet du message: Répondre en citant

Très intéressant, maxine (petite cachotière ! "Précisons que je suis blanche", certes, mais CORSE, ça explique tout ! Wink )
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"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
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Benny Da B'
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MessagePosté le: Mar 25 Avr 2006 18:09    Sujet du message: Répondre en citant

Ah bon les Corses c'est pas des occidentaux ?
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maxine
Grioonaute 1


Inscrit le: 03 Aoû 2005
Messages: 119

MessagePosté le: Mar 25 Avr 2006 18:11    Sujet du message: Répondre en citant

Pour ne plus rien cacher je sui blanche, corse et féministe... Wink ca commence à faire beaucoup

Et ce n'est pas anodin, car beaucoup de grilles d'analyse féministes m'ont servi pour décoder les mécanismes de sujetion/infériorisation des noirs. L'occultation historique de l'Afrique procède aussi de mécanismes similaires à ceux de l'occultation du rôle des femmes. Et ce qui est intéressant c'est que découvrir les analyses afrocentriques permet de ne pas sombrer dans le "maternalisme" féministe... bien que je sois assez dubitative sur l'affirmation d'une afrique majoritairement matricarcale et donc accordant la pouvoir aux femems. En effet on confond souvent matrilinéarité (flialtion par la mère et les oncles avec un pouvoir notamment économique et politique toujours dans les mains des hommes, les frères, et des femmes toujours dépendantes mais non plus des maris mais des frèers, oncles...) et matriarcat, ou là le pouvoir est aux mains de femmes. Ceci pour moi ni l'un ni l'autre ne sont souhaitables, égalité, égalité Wink

Mais je cesse là le hors sujet.
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maxine
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MessagePosté le: Mar 25 Avr 2006 18:14    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Ah bon les Corses c'est pas des occidentaux ?


Mais si, mais ce furent les dominés des occidentaux, ils ne repréentaient donc pas, à l'époque, la culture occidentale dominante, en tout cas ils n'en faisaient pas partie.
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Chabine
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MessagePosté le: Mar 25 Avr 2006 20:25    Sujet du message: Répondre en citant

Benny Da B' a écrit:
Ah bon les Corses c'est pas des occidentaux ?

Pourquoi cette question (un peu déplacée), Benny ? Confused
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"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
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