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CONSEIL MONDIAL DE LA DIASPORA PANAFRICAINE (C.M.D.P.)

REPONSE A NOTRE FRERE PATRICK KARAM,
Président du Collectif des Antillais Guyanais Réunionnais et Mahorais.

Le 4 mai 2006.

Cher frère, Patrick Karam,

Je suis rentré, il y a peu, de Côte d’Ivoire où j’ai passé quelques jours dans le feu de l’action, en compagnie de notre frère Christian Lara, illustre artiste et acteur de notre mémoire collective (film « 1802 »), au secours de la Côte d’Ivoire, actuellement à feu et à sang.

Le secrétariat du Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine vient de me faire part de ton analyse à propos du « CRAN », une analyse que je trouve exceptionnellement lumineuse, pertinente, profondément pédagogique, humaniste, pour tout dire, lucide, par rapport au « CRAN » que nous avons cru, au départ, être un plus et même par nos encouragements par rapport à l’initiative, c’est-à-dire, un élargissement pour amplification de ce que représente, pour nous, de tous les temps, les « associations doyennes » les plus connues, parce que pionnières de notre combat historique de réhabilitation dont les plus vénérées, pour notre mémoire collective, sont à la connaissance du Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine, le Collectif des Antillais Guyanais Réunionnais et Mahorais, le Comité Marche du 23 Mai, la Fédération des Associations des Originaires d’Outre – Mer, l’Association Métropolitaine des Elus Originaires d’Outre – Mer que nous aimons bien, et parmi les illustres inspirateurs et fondateurs du Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine et de la Société Savante des Encyclopédistes africains, notre frère, le regretté savant, Georges Nicolo, Ingénieur au Commissariat à l’énergie atomique.

C’est dire que, dès qu’une association sort du label national citoyen et de l’expression panafricaniste, comme nous le disait récemment notre Doyen Aimé Césaire, à l’occasion de la Marche commémorative du 16 au 21 mai 2005, à la Martinique, sous l’égide du Mouvement International pour les Réparations (M.I.R.), conduite par notre frère, Garcin MALSA, Maire de Sainte – Anne, on ne peut que tomber dans l’inhibition intellectuelle et morale pour s’enliser, comme les nouveaux venus, dans nos réseaux associatifs, à l’exemple du « CRAN », qui veut plus paraître qu’être, frisant ainsi l’arrivisme qui tue le réalisme qui prend en compte les éléments actifs revivifiants, au triple plan, culturel, psychologique et sociopolitique.

En clair, nous sommes des noirs de peau, mais pas des noirs de sang, le sang étant rouge universellement et originellement dans le NOIR, comme dans le BLANC et dans le METIS, et surtout pas des noirs d’esprit et encore moins, des noirs de cœur ou noirs de vision, nous sommes des noirs lumineux, transparents, pour l’amour et la dignité.

Aussi, le Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine ne peut qu’encourager les analyses hautement éducatives, à l’exemple de ton communiqué de presse, que nous diffusons pour large sensibilisation sur le site « Mémoire d’Afrique » : http://africa.smol.org, en souhaitant que les animateurs du « CRAN » n’en fassent pas l’ECRAN et sachent s’assagir pour agir plus efficacement, pour l’amour, la dignité et la fraternité retrouvés ou ambitionnés et constamment recherchés.

A très bientôt de tes nouvelles, et à tous, mon affection d’encouragements pour que le combat continue.
Fraternellement.

Professeur Kapet de BANA, Compagnon physique de :

1)Frantz FANON dans la guerre de Libération de l’Algérie (1959- 1960),
2)Joséphine BAKER, notre sœur pionnière des grandes vedettes mondiales qui nous a rejoint en Algérie dès après l’Indépendance, avec ses nombreux enfants du monde, accueillie par le Président BEN BELLA (1963),
3)Georges NICOLO, fondateur de la Société Savante des Encyclopédistes africains (1990),
4)Marcel MANVILLE, Fondateur du Cercle Frantz FANON, Fort-de-France (1993)
5)Christiane TAUBIRA, Maryse CONDE, Joseph FANON, dans le procès de Christophe Colomb contre la traite négrière comme Crime contre l’Humanité – Fort-de-France - Martinique (1993),
6)Joby Valente, Joss Rovelas, à la Conférence Mondiale des Nations Unies à Durban (Afrique du Sud) contre le racisme et la xénophobie et reconnaissance de la traite négrière comme Crime contre l’Humanité (2001),
7)Garcin MALSA, Fondateur du Mouvement International pour les Réparations (M.I.R.), Maire de Sainte – Anne (Martinique), organisateur de la Marche pour les Réparations (2005),
8)Alain MANVILLE, avocat plaidant du Collectif d’avocats du procès de la Réparation introduit par le Mouvement International pour les Réparations (M.I.R.) et le Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine (C.M.D.P.) (2005),
9)Et fils spirituel du Doyen Aimé CESAIRE, célèbre auteur du Discours universel sur le colonialisme (de tous les temps et éternellement)

Restons unis et positifs dans l’amour et la fraternité pour notre mémoire commune.

CONSEIL MONDIAL DE LA DIASPORA PANAFRICAINE
85, Bd Saint - Michel - 75005 Paris tel/fax : 01.43.25.80.50.
site Internet : http://africa.smol.org e-mail : africa@smol.org

[Chabine]

Gwadaman, la Charte du forum interdit d'utiliser 2 pseudos différents pour une même personne.

Ce topic va donc être effacé sous peu, le temps que tu prennes connaissance de ce message.

Par ailleurs, compte sur moi pour vérifier qui est ce "Professeur", soi-disant proche de la liste de personnes citées, du moins celles qui sont en vie (la prochaine fois, il devrait vérifier les noms de ceux qui nous ont quittés pour éviter d'écrire n'importe quoi ).

Un soi-disant "proche" de MALSA, TAUBIRA, Joby VALENTE, Joss ROVELAS, qui apporte son soutien à KARAM, c'est la BLAGUE de l'année, non mais franchement (le 1er avril, c'était il y a un mois... )

Non, sérieux, vous en avez d'autres, comme ça ?
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon

[kawou74]

Je me posais aussi les mêmes questions que toi Chabine. Comment ce monsieur membre d'une association panafricaine peut soutenir Karam alors que les idées de Karam sont justement à l'opposé des idées de son association. Karam n'a jamais été de coeur avec les africains et ne les considèrent ni plus ni moins que comme des rivaux des antillais. La contradiction est vraiment flagrante et la supercherie evidente.

[ARDIN]

[Hannibal]

De toute façon, si Karam était honnête avec lui-même, il n'a qu'à rejeter ce soutien morbide d'autant qu'il considère que le Peuple Noir n'existe pas.
Le Panafricanisme est l'idéal qui prône le rassemblement et la solidarité du Peuple Noir dans le Monde.
Si Karam et ses acolytes en font la publicité, c'est qu'ils ne réculeront devant rien pour tromper la vigilance du monde.

C'est pathétique !
_________________
« C’est la Voix des sans-voix pour dénoncer ceux qui se croient au-dessus de la Loi. Et qui se prennent pour le Roi des Rois. Les Martyrs sont morts pour la Résistance. Ils ont payé très cher pour notre Indépendance. Ce Chant pour leur exprimer notre reconnaissance. Oui, ce cri d’alarme pour nous révolter. » : Méway

[Chabine]

[Black Shadow]

Mais somment se peut-il qu'il existe encore des afros qui ignorent ce dinausore de Kapet de Bana? Ce clown est connu de tous ceux qui gravitent autour des associations africaines à Paris. Il est si peu crédible que j'ai toujours eu l'impression qu'il est un évadé de Sainte Anne, ou alors qu'il a perdu la tête dans les géoles d'un père ubu des indépendances. Je ne sais pas mais en matière de crédibilité, on peut franchement trouver mieux. Ceux qui n'ont jamais rencontrer un affamé prêt à vendre père et mère peuvent se representer mentalement à quoi ressemble notre cher Professeur.
_________________
Il dit
le griot à la langue pendante
" vous irez plus loin encore
dans la forêt blanche
des bétons entassés
et vous pleurerez
dans les quartiers boueux
d'une ville sans refuge "
Il dit aussi
le griot nouveau
" regardez !
il est des hommes
que les révoltes étreignent ".

Véronique Tadjo, Laterite, Paris, Hatier, coll. "monde noir", 1984.