grioo.com

[egalite]

http://www.survivreausida.net/a6986

L’équipe de l’émission a appris par voie de presse l’« officialisation » d’une plate- forme interassociative sur la prévention à la mairie de Paris (1).

Il est urgent de fédérer et développer les actions de prévention pour répondre aux besoins de toutes les personnes qui n’ont pas les moyens matériels ou sociaux pour se protéger.

Mais, selon les associations qui l’ont créée, « les premières actions de la plate-forme seront orientées, en priorité, vers les populations gays » (2).

Ce choix, s’il est cohérent avec l’histoire des associations qui animent cette « plateforme », ne l’est pas au regard de l’épidémiologie des contaminations à VIH en Ile-de-France.

En effet, en 2004, une découverte de séropositivité sur 3 (32%) concerne une personne issue de l’immigration, et en Ile-de-France, c’est même une découverte sur deux. Ces pourcentages sont stables entre 2003 et 2004.

Source:
http://www.invs.sante.fr/publications/2005/actualites_vih_sida_ist/synthese.pdf

Les homosexuels masculins représentent 24% des découvertes de séropositivité en 2004, pourcentage qui a augmenté entre le 1er semestre 2003 (19%) et le second semestre 2004 (27%). Cette augmentation est particulièrement importante à Paris, mais elle est aussi observée dans l’ensemble des autres départements.

Les familles du Comité réclament une prévention qui s’adresse équitablement à toutes les populations sur le front du sida, en fonction des besoins et non pas de la place dans la hiérarchie sociale.

http://www.survivreausida.net/a6986

[GONDWANA]

Le deuxième lien est interessant.Au-delà de ton titre sensationnel ,il m'étonne que tu n'aies pas été intrigué par les "chiffres" proposés.

Car si je compte bien la population dite d'origine sub saharienne je ne crois pas qu'elle dépasse les 4 millions de personnes dans une population qui en fait 60.
Donc quand on dit par exemple que dans une population à risques comme celle des drogués on note des baisses significatives d'infection de l'ordre de 20 à 40% , et que dans le même temps la population noire puisqu'il s'agit encore d'elle voit ses chiffres bondir,je me dis que quelque chose cloche.
Les résultats que je lis donne donc 50% de séropos qui sont noirs ,25 % d'homos masculins ,et 17% de blancs non homos.Le "reste" normalement devrait échoir aux drogués donc 8% et non les 2% annoncés.

Je voudrais bien savoir comment une population qui vit dans le même conditionnement médiatique de prévention et qui représente le 15ème de la population fait dans une ville comme Paris pour avoir une prévalence 50 fois supérieure à peu près par rapport à la population blanche hétérosexuelle.
Je me demande comment des drogués qui par définition sont les plus exposés par leurs conditions sanitaires se retrouvent avec des baisses de prévalence .
De deux choses l'une soit le rapport est faux ,soit on nous cache des choses sur le VIH.
Je note aussi une distinction faite entre le VIH 1 non B dont serait plus porteurs les Noirs avec le VIH 1 B.
De tels écarts(qui semblent confirmés d'après le lien dans les autres capitales européennes et notamment le Royaume Uni) devraient légitimement pousser le monde médical à se poser la question sur une sur-virulence, un pouvoir pathogène plus grand en ce qui concerne le VIH 1 non B.
Et le pourquoi de cette sur-virulence.
Qu'on ne vienne surtout pas nous sortir l'argument du "Noir au sang chaud" qui ne peut pas se retenir le temps de mettre une capote où qui multiplie les partenaires car il ne s'agit ici que d'un stéréotype raciste et que vient contredire violemment d'ailleurs la baisse de cas de SIDA chez les drogués.
Une partie du rapport donne 44% d'augmentation dans la population originaire du sub-Sahara et 52% de baisse pour la population française.
Les épidémiologistes ont le devoir de trouver une explication et non de se contenter de venir plaquer des chiffres.

[GONDWANA]

[iwdi]

Tout ce sont des conneries.Je ne crois pas à ces chiffres qui sont destinés uniquement à jeter de l'anathème sur les africains;
Tous ces chiffres sont archinuls