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Menace militaire US sur le VENEZUELA

 
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Nomade
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MessagePosté le: Lun 22 Mai 2006 00:35    Sujet du message: Menace militaire US sur le VENEZUELA Répondre en citant

Après les hélico, le Venezuela envisage d'acheter des SU-25 (avions de guerre).


Menacer a tout moment par les états-unis (qui pourrait travailler par rebellions interposés), Hugo Chavez se donne les outils pour parfaire sa réforme sociales et économiques.

Moralement parlant, est-ce le dure coté de la réalité politique mondiale pour un président tiers mondiste (comme les pays africains)? Est-ce ça le realpolitik? Je pense que oui... D'un autre coté, il y a surement des pauvres qui meurent de faim au vénézuela....

Est-ce ca qui attends un président africains qui travaillerais réélement pour son peuple?


-----------------------------------------------------------

Le Venezuela envisage d'acheter des armes russes

MEXICO, 20 mai - RIA Novosti. Le Venezuela envisage de lancer des négociations sur l'achat d'armes russes au cours de la prochaine visite du ministre vénézuélien de la Défense à Moscou prévue pour juillet, selon l'ambassadeur du Venezuela en Russie Alexis Navarro Rojas.

Le gouvernement vénézuélien souhaite remplacer les F-16 américains vieux de vingt ans par des chasseurs Su-25 russes et coopérer avec la Russie dans l'espace, a indiqué l'ambassadeur cité par l'agence vénézuélienne Cadena Global.

La plupart des F-16 vénézuéliens sont actuellement cloués au sol faute de pièces de rechange. Les Etats-Unis ont récemment interdit la vente d'armes au Venezuela, mais ils avaient cessé d'exporter les pièces sensibles pour F-16 vers le Venezuela bien avant de décréter l'embargo, affirme le ministre de la Défense Orlando Maniglia. La formation des pilotes pose désormais des problèmes pour l'armée de l'air du pays, selon lui.

Le Venezuela a acheté plusieurs dizaines d'hélicoptères, y compris militaires, et 100.000 fusils d'assaut Kalachnikov à la Russie au début de 2006 provoquant l'indignation de Washington.

Le président du pays Hugo Chavez a informé les autorités russes de son intention de se rendre en Russie en août prochain, selon l'ambassadeur de Venezuela à Moscou.

http://fr.rian.ru/world/20060520/48377672.html
http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=2713
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Chabine
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MessagePosté le: Lun 22 Mai 2006 02:18    Sujet du message: Re: Après les hélico, le Venezuela envisage d'acheter des SU Répondre en citant

Nomade a écrit:
Menacer a tout moment par les états-unis (qui pourrait travailler par rebellions interposés),

Mieux que ça, ils sont carrément déployés MASSIVEMENT dans la Caraïbe :
http://www.grioo.com/forum/viewtopic.php?t=6459

Encore vu un navire militaire croiser au large des côtes Nord-Ouest aujourd'hui (il allait vers le sud...) Shocked CE NE SONT DONC PAS DU TOUT DES BLAGUES. Concentration des manoeuvres avec des forces de l'OTAN prévues DANS DEUX JOURS. Officiellement.

CHAVEZ est VRAIMENT menacé et nous sommes aux 1ères loges Sad

Nomade a écrit:
Hugo Chavez se donne les outils pour parfaire sa réforme sociales et économiques.

Moralement parlant, est-ce le dure coté de la réalité politique mondiale pour un président tiers mondiste (comme les pays africains)? Est-ce ça le realpolitik? Je pense que oui... D'un autre coté, il y a surement des pauvres qui meurent de faim au vénézuela....

Ils meurent moins qu'avant, tu peux en être sûre. Et puis, préfères-tu qu'ils meurent sous les bombes US ? Confused

Nomade a écrit:
Est-ce ca qui attends un président africains qui travaillerais réélement pour son peuple ?

C'est une devinette ? Mr. Green
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"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
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Chabine
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MessagePosté le: Lun 22 Mai 2006 04:09    Sujet du message: Répondre en citant

Je me suis permise de rebaptiser le topic, Nomade, pour le suivi des événements sur ce pays.

Traduction à partir de ce lien :

http://noticias.canalrcn.com/noticia.php3?nt=30583
Citation:
Les Forces Militaires vénézuéliennes ont entamé une série de manoeuvres anti-invasion

Caracas, Venezuela, 19 mai (RCN) - Cette décision a été prise un jour après que le président, Hugo Chavez dénoncerait un plan du Gouvernement américain pour attaquer son pays et pour la premiére fois ont été utilisés les hélicoptères achetés à la Russie.

Chavez a dénoncé que le gouvernement de George Bush projette d'attaquer son pays, c'est pourquoi et, depuis la plus grande raffinerie du monde, située à Paraguana, au Nord-Ouest du Vénézuéla, les Forces Armées ont effectué des manoeuvres anti-invasion.

L'entraînement est une réponse aux exercices militaires que l'Armée américaine a effectués il y a quelques semaines dans des eaux des Caraïbes et à l'interdiction de Washington de vendre des armes au Vénézuéla.

Pendant la journée il a été simulé le survol d'avions F-16 et le postérieur débarquement de troupes ennemies dans des villages côtiers.

La stratégie présente plusieurs exercices pour produire une réaction rapide civique devant une possible attaque dans la zone.

Pour la première fois des militaires de la Force Aérienne du Vénézuéla ont piloté les hélicoptères russes MI-17 acquis par le gouvernement vénézuélien il y a quelques jours, tandis qu'on a appris que Caracas espère négocier avec la Russie l'achat de nouveaux avions militaires de guerre.

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Dernière édition par Chabine le Mar 23 Mai 2006 01:08; édité 1 fois
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Nomade
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MessagePosté le: Lun 22 Mai 2006 04:32    Sujet du message: Répondre en citant

Chabine a écrit:
Je me suis permise de rebaptiser le topic, Nomade, pour le suivi des événements sur ce pays.

Pas de problème. Mais, je veux seulement répété mon titre ici soit: Après les hélico, le Venezuela envisage d'acheter des SU-25 (avions de guerre).

Car, au dela du sort réservé au Vénézuela (qui m'interesse beaucoup). Je veux mettre de l'avant sur ce forum Africain, les moyens concrets qu'utilise Chavez pour parfaire ses réformes et protéger son peuple.
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Chabine
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MessagePosté le: Lun 22 Mai 2006 04:48    Sujet du message: Répondre en citant

Nomade a écrit:
Chabine a écrit:
Je me suis permise de rebaptiser le topic, Nomade, pour le suivi des événements sur ce pays.

Pas de problème. Mais, je veux seulement répété mon titre ici soit: Après les hélico, le Venezuela envisage d'acheter des SU-25 (avions de guerre).

OK, c'est fait Wink

Peut-être que la nature va nous donner un coup de pouce Smile : les vols entre le Vénézuéla et les USA ont été suspendus suite à l'entrée en éruption du volcan de la Soufrière de MONTSERRAT :
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2006/05/21/AR2006052101296.html

Moyen, pour une bonne visibilité en vol ! Very Happy Twisted Evil Cool


Allez, vais tâcher de dormir en oubliant le bruit des avions qui passent en ce moment même... Sad Arrow
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cricongo
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MessagePosté le: Lun 22 Mai 2006 08:38    Sujet du message: Répondre en citant

aller camarade hogo chavez mene ton peuple a une vie meilleure et tant que tu seras dans cette logique nous cricongo nous te soutiendrons contre tous ceux qui te diffament...
je ne comprend pas comment cette droite fasciste d amerique du sud peut pretendre etre un bienfait pour nos frere d amerique latine quand on sait tout le mal qu ils ont fait a ce continent...
resiste camarade car de plus en plus de personne sont avec toi dans ton combat...
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Nomade
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MessagePosté le: Lun 22 Mai 2006 11:59    Sujet du message: Répondre en citant

Il faut ajouter cependant, que toute les réformes de Chavez sont plus facile à réaliser avec ses nombreux gisements de pétroles dans son pays, qui lui permettent d'acquérir des devises étrangères sans trop de difficultés. Bien sur, au moins lui ils prends le contrôle de cette mannes nonétaire pour le bien de son peuple. Il faudrait dire cela a ces présidents Africains de pays grands producteur de pétroles, qui préférent laissé ça (profit de l'exploitation du pétrole) aux multinationales occidentales (Total, Shell, etc). Au lieu, de se monter une compagnie d'exploitation de pétrole locale et de prendre le contrôle sur cette ressource au besoin.
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Chabine
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MessagePosté le: Mar 23 Mai 2006 02:22    Sujet du message: Re: Menace militaire US sur le VENEZUELA Répondre en citant

Nomade a écrit:

Menacé a tout moment par les états-unis (qui pourrait travailler par rebellions interposés), Hugo Chavez se donne les outils pour parfaire sa réforme sociales et économiques.


Un exemple des manoeuvres de sape téléguidées par les USA : les agissements des milices de paramilitaires colombiens qui assasinent des paysans (surtout les leaders de mouvements associatifs et politiques) dans le Sud-Ouest du Vénézuéla : 1700 assassinats ces 2 dernières années ! Evil or Very Mad

http://www.vheadline.com/readnews.asp?id=58023

Citation:
Colombian paramilitaries murdered 1,700 people in south-western Venezuela

Green Left Weekly (Jim McIlroy & Coral Wynter): Paramilitaries infiltrated across the border from Colombia have murdered 1,700 people in the south-western region of Venezuela over the past two years, according to Luis Tascon, the May 5 daily Diario Vea reported.

Tascon is a deputy in the National Assembly, which is composed entirely of supporters of socialist President Hugo Chavez following elections last December.

Among those killed were more than 40 leaders of peasant organizations, as well as social movement activists and members of Venezuela’s armed forces.
Peasant activists have been targeted for assassination since the Chavez government passed a land reform law in 2001 opening the way for the redistribution of land holdings that exceed 5000 hectares and are being left idle or under-utilized by their owners. So far, more than 2 million hectares have been redistributed to landless poor farmers.

Tascon added that about 50 Venezuelans, mainly cattle farmers and businesspeople, remain kidnapped by these paramilitaries. The majority were seized in Tachira state and taken to Colombian territory.

Iris Varela, also a National Assembly deputy from Tachira, claimed the state is suffering a wave of paramilitary assassinations. Among the victims are city as well as country dwellers. In the previous week in the town of Urena, two people who had close links with the Chavista mayor and were involved in the development of social programs in that area were murdered. The social programs are a key component of the Bolivarian revolution being led by Chavez, which is redistributing the nation’s wealth to benefit the poor majority.

In late April, eight people were shot dead in a house after they were involved in attempts to counter the influence of paramilitaries in the area. Workers, bus and truck drivers and other small businesspeople have been forced to pay protection money ... called the “vaccine” ... to the paramilitary gangs.

Varela made her accusations in the National Assembly on May 3, calling on the government to take action over this serious threat. There has also been paramilitary activity in the states of Merida, Barinas, Zulia and Apure.
On May 5, a meeting of national and state government authorities was held in the Tachira capital San Cristobal, involving police, the attorney-general and the state governor, to discuss a plan of action on the crisis. They urged the president to declare an exceptional situation in the state of Tachira, which they blamed on intervention generated by Plan Colombia ... the US-backed military offensive against insurgent guerrilla forces in that country, under the guise of fighting drug barons.

Tascon added that the national and regional governments must take convincing measures to stop the paramilitaries before they become a real power and take control of territory through their campaign of fear and terror, reported Diario Vea. He said that the paramilitary gangs sought to penetrate all levels of society, which is the general strategy sponsored by Plan Colombia, to try to destroy the Bolivarian revolution.

According to a report in the May 8 Diario Vea, Varela said: “I have sufficient proof to make the accusation that in Tachira there are paramilitaries who have entered Venezuela under the protection of the United Nations High Commission for Refugees.” Varela explained that groups of Colombian paramilitaries have threatened legal refugees and forced them to act as agents for the paramilitaries in order to destabilize Venezuela.

In addition, a special commission of the National Assembly against assassinations, attacks and disappearances of peasants, indigenous people and fishers has been investigating the deaths of various citizens in the state of Barinas. Deputy Braulio Jose Alvarez said that “There exist groups and forces that are dedicated to conspiracy, para-militarism and assassination. Many of them take the express orders of the big landowners," the May 8 daily Ultimas Noticias reported.

Alvarez indicated that the zones most vulnerable to infiltration by paramilitary rebel groups are south of Lake Maracaibo ... Tachira, Barinas, Apure and Portuguesa. He called on the police to urgently pursue investigation of these crimes, and urged small and medium producers not to be frightened of the paramilitary gangsters, and to refuse to pay the “vaccine."

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Chabine
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MessagePosté le: Mar 23 Mai 2006 04:12    Sujet du message: Répondre en citant

http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=28244

mardi 23 mai 2006 (01h48) :
Le Maire de Londres soutient le Venezuela

Ce n’est pas un choix difficile. Tous ceux qui croient en la justice sociale et en la démocratie doivent soutenir Chávez et le Venezuela.
de Ken Livingstone traduction : Numancia Martínez Poggi

Le président vénézuélien Hugo Chávez du Venezuela sera aujourd’hui le deuxième chef d’Etat -après la Reine- a être reçu à la Mairie de Londres. Pour parler des transformations sociales en cours au Venezuela, les qualifications politiques souvent nécessaires dans notre monde imparfait peuvent être laissées de côté. Il est clair comme de l’eau de roche de quel côté se trouvent le droit et la justice. Pendant des années les gens ont demandé que le progrès social et la démocratie avancent main dans la main, et c’est exactement ce qui est en train de se produire au Venezuela.

Cela mérite donc le soutien non seulement des défenseurs du progrès social mais de tous les authentiques défenseurs de la démocratie dans le monde. Le Venezuela dispose d’énormes richesses pétrolières qui n’ont, jusqu’à aujourd’hui, que très peu bénéficié à la population. Maintenant, pour la première fois dans ce pays de plus de 25 millions, un service de santé efficace est organisé. 17 millions de personnes ont eu accès à la santé gratuite pour la première de leur vie. L’analphabétisme a été éliminé. 15 millions de personnes ont pu accéder à des aliments, à des médicaments et d’autres produits essentiels, à des prix abordables. 250 000 opérations des yeux ont été financées pour libérer de la cécité autant de personnes. Ce sont d’extraordinaires là réalisations concrètes.

Il n’est donc guère surprenant que Chávez et ses alliés aient remportés 10 élections en huit ans. Ces victoires ont été obtenues malgré les medias privés, largement contrôlés par les opposants au gouvernement. A l’occasion de la visite de Chávez, des militants d’extrême droite ont affirmé qu’il est une sorte un dictateur.

Les opposants à la démocratie ce sont ceux qui ont organisé un coup contre Chávez, événement rendu par les images de l’extraordinaire documentaire « La Révolution ne sera pas télévisée ». C’est un film qui change littéralement des vies. Par change une équipe de tournage se trouvait dans le palais présidentiel lors du coup militaire d’avril 2002 contre le président Chávez. Les événements sont filmés minute après minute.

Des tireurs anti-chavistes liés aux organisateurs du coup ont tiré sur une manifestation chaviste. Comme les armes sont assez courantes au Venezuela, certains parmi la foule ont répondu aux coups de feu. Les télévisions états-uniennes ont monté ces images, en supprimant les tireurs qui tiraient sur la foule chaviste, pour les manipuler et pour pouvoir affirmer que c’est les manifestants anti-chavistes qui avaient été attaqués.

Un million de personnes sont descendues dans les rues de Caracas pour demander la libération de Chávez. Le moment où l’armée a lâché les organisateurs du coup pour se rallier aux manifestants est montré dans le film.

Que les Tories de Londres boycotte la rencontre avec Chávez aujourd’hui montre combien a peu changé le Parti conservateur de David Cameron. Cela contraste bien entendu avec la célébration du tortionnaire meurtrier Général Augusto Pinochet. Pour justifier leur position, de façon complètement ridicule, ils comparent Chávez à Staline. Parfois il est nécessaire de choisir le moindre de deux maux. La Grande-Bretagne a combattu aux côtés de Staline contre Hitler. Mais avec Chávez le choix n’est pas difficile du tout. Il conduit un projet progressiste et il accomplit cela de par le mandat des urnes.

Le refus de George Bush de respecter le choix du peuple vénézuélien montre que son gouvernement n’est au vrai pas du tout intéressé par la promotion de la démocratie.

Jamais depuis le coup de 1973 qui a mené Pinochet au pouvoir les peuples n’ont dû faire face à un choix aussi important à l’échelle internationale. Au Venezuela des millions de personnes luttent pour sortir leur pays de la pauvreté. Ils le font par des moyens qui sont parmi les plus démocratiques du monde. Cela peut nous inspirer.

Aujourd’hui on s’oppose au Venezuela dans une grande mesure sur la base de mensonges. Nous devons nous assurer que les Vénézuéliens n’auront pas à faire face à quelque chose de pire. Soutenir le Venezuela est le devoir de tous ceux qui défendent le progrès, la justice et la démocratie.

Ken Livingstone
Maire de Londres
mayor@london.gov.uk

http://www.guardian.co.uk/commentisfree/story/0,,1774918,00.html

De : Ken Livingstone
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Chabine
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MessagePosté le: Mar 23 Mai 2006 19:50    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.prensa-latina.cu/article.asp?ID=%7B927CC3E1-423F-4D9B-A2F5-0E3D536451A9%7D)

Les Etats-Unis dirigent un nouvel exercice militaire dans les Caraïbes


Willemstad, 23 mai - Des Effectifs de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (l'OTAN), dirigés par les Etats-Unis, ont commencé aujourd'hui les manoeuvres militaires Joint-Caribe Lion 2006, avec pour siège principal Curaçao, à seulement 50 kilomètres du Vénézuéla.
Près de quatre mille soldats des Etats-Unis, la Hollande, la Belgique, le Canada et la France se déplaceront dans les Caraïbes pendant 23 jours, avec six mille 500 soldats que le Pentagone a apportée à la zone depuis le début d'avril
.

Bien que la Hollande assume la direction de ces monumentales manoeuvres, des groupes sociaux, politiques et des gouvernements de la région attirent l'attention sur la forte présence militaire américaine, à laquelle ils attribuent des fins d’intimidation.

Mercredi, en indiquant la sortie de trois bateaux de guerre depuis Norfolk, en Virginie, le Commando Sud a informé que les actions seront conduites par le commandant de la II Nuée Amphibie, Donna Looney.

Avec des vols de reconnaissance aérienne, des mesures de profondeur et de l'analyse de terrain, les Etats-Unis pourrait être en train d’évaluer ses possibilités de succès dans une incursion de guerre contre un certain pays du secteur, coïncident analystes.

Le navire d'assaut amphibie Bataan, la frégate porte-missiles Taylor et le navire digue de débarquement Fort McHenry, avec deux mille soldats à bord, agiront sur l'île française de Guadeloupe et sur la base de Hato, connue en Curaçao comme localisation de sécurité coopérative.

"Officiellement, cette opération militaire n'a aucune signification politique. Officieusement, cependant, l'exercice pourrait être interprété comme un signal politique visant à Hugo Chávez ", a souligné la page numérique news.caribseek.com.

Toutefois, y précise-t-on, bien que des navires de guerre néerlandais prennent part toutes les années à des manoeuvres de guerre internationales, "c'est un exercice de grande envergure" qui testera un nombre considérable de tanks Leopard et navires américains.

Entretemps, le gouvernement vénézuélien a souligné que ces manoeuvres de guerre constituent une menace contre leur pays et Cuba.
La stratégie militaire américaine, basée les guerres préventives, part du critère qu'ils se croient en droit d'intervenir dans toute nation, a signalé le président Hugo Chávez.

Le Pentagone maintient depuis avril dans des eaux des Caraïbes un groupe de combat dirigé par le porte-avions nucléaire George Washington, qui inclut une centaine d'aéronefs, une croisière, un destroyer, une frégate misilística et plus de six mille 500 Marins.
Cet équipement, un de du plus puissants et sophistiqués de l'Armée américaine, prend part à la manoeuvre Partenariat des Amériques (Partnership of the Americas) jusqu'à fin mai.
Des forces spéciales de débarquement "formées pour l'incursion de territoire hostile et la destruction physique de l'ennemi" se sont déplacées par le Honduras, la République dominicaine, la Colombie, Curaçao, San Martin, Antigua, Carthagène des Indes, le Nicaragua, et le San Cristobal et Nevis.

La mission officielle est "de coordonner des activités contre le trafic personnes et drogues", version qui est interprétée comme pure façade dans divers cercles militaires et politiques.
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MessagePosté le: Mer 24 Mai 2006 01:45    Sujet du message: Répondre en citant

Merci beaucoup Chabine et Nomade de nous informer sur ce sujet qui m'avait completement échappé.

Je propose de faire une pétition genre chaine internationale en plusieurs langues afin de condamner les manoeuvres d'intimidations us et alliés dans la région.

Ce ne sera peut etre pas grand chose, mais ce sera au moins cela de fait déja.

Dites moi ce que vous pensez de l'idée.
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Chabine
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MessagePosté le: Mer 24 Mai 2006 01:50    Sujet du message: Répondre en citant

C'est normal que ça t'aie échappé, AUCUN MEDIA NE NOUS EN PARLE !!! Shocked Mad Evil or Very Mad

Pour finir de te gâcher la soirée (mais c'est pour la bonne cause) :
http://www.grioo.com/forum/viewtopic.php?t=6459

Je ne crois pas aux pétitions (si ce n'est que ça permet de ficher les gens). Par contre, je crois au pouvoir de l'information. A DIFFUSER LE PLUS LARGEMENT POSSIBLE ! Sad
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MessagePosté le: Mer 24 Mai 2006 02:07    Sujet du message: Répondre en citant

Ils se moquent de nous ces crétins.
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MessagePosté le: Mer 24 Mai 2006 02:30    Sujet du message: Répondre en citant

avancer a écrit:
Ils se moquent de nous ces crétins.

Là n'est pas la question, avancer. Fais un peu attention aux bruits de moteur dans les airs, ces jours-ci, tu noteras qu'il y en a bien plus que d'habitude. Et les navires de guerre, tu peux aussi les apercevoir au large des côtes... Sad

Je ne sais pas s'il faut se demander si on se moque de nous un peu, à peine, pas mal ou beaucoup. Par contre, je sais qu'il faut faire tourner l'info. Le plus vite possible Shocked
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MessagePosté le: Mer 24 Mai 2006 13:38    Sujet du message: Répondre en citant

Je sais bien que c'est la "com" qu'il faut faire sur ce genre de sujet.
Mais j'ai dis "Ils se moquent de nous ces crétins". Je fais allusion à l'hypocrisie des dirigeants français.
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MessagePosté le: Jeu 25 Mai 2006 06:46    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.voltairenet.org/article17133.html

Le rôle des médias dominants dans la stratégie militaire
Général Raúl Baduel : les États-Unis livrent une guerre de quatrième génération contre le Venezuela

par Rosée Miriam Elizalde et Luis Báez

Le général de division Raúl Isaias Baduel, commandant en chef de l’armée vénézuélienne, analyse le plan de subversion du Venezuela par les États-Unis. Après avoir tenté de renverser le président Chavez en organisant un coup d’État et avoir vainement fomenté son assassinat, ils livrent une guerre de quatrième génération dans laquelle les médias sont devenus des armes à part entière. En manipulant l’information, ils tentent de diaboliser le gouvernement aux yeux de la communauté internationale et de le délégitimer face à son propre peuple.
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27 mai 2005

L’École des Amériques

À quel moment de votre carrière dans l’armée vénézuélienne avez-vous commencé à prendre vos distances avec la doctrine militaire états-unienne ?

Général Raúl Baduel : Depuis l’académie militaire le sujet des échanges militaires entre les deux armées faisait débat. Cette relation, de manière évidente, visait à recueillir, coopter et subordonner nos officiers conformément aux intérêts des États-Unis, ceux de notre pays passant au second plan. C’était très visible, particulièrement, dans le haut commandement. Et les années nous ont donné raison. Au fur et à mesure, les liens des officiers vénézuéliens sont devenus plus étroits avec l’armée US et ses agences de sécurité.

Nous l’avons vu très clairement pendant le coup d’État d’avril 2002. J’appartiens, en outre, à une génération qui a vu avec sympathie la Révolution cubaine et ses figures emblématiques - Fidel, le Che. Indépendamment du fait que nous ne partagions pas leurs positions idéologiques, il y avait en effet une communion autour des idéaux de dignité. La dignité est un concept qui n’est parfois pas bien compris dans d’autres parties du monde, mais qui occupe une place prépondérante chez nous et je ne te parle pas seulement des Vénézuéliens, mais de ce peuple cosmique de latino-américains et de Caribéens que nous sommes. Celui qui ne comprend pas cela, ne peut pas non plus évaluer dans toute leur dimension les menaces qui planent sur nos pays avec les prétentions hégémoniques des États-Unis

Quelle influence a eu dans votre formation, les cours auxquels vous avez assisté à l’École des Amériques ?

J’ai suivi en 1993, pendant un an, un cours de commando et d’état-major à l’École des Amériques, à Fort Benning, en Géorgie. L’école a son histoire ténébreuse mais, pour être sincère, je n’ai pas remarqué dans ce cours cette atmosphère d’instruction « brutale » qu’on lui attribuait, probablement avec raison. Sa période la plus sinistre a été quand elle était située à Panama, ce fut alors la porte d’entrée de cette énorme pénétration états-unienne dans nos armées. Je me rappelle très bien de mon séjour là-bas, des manifestations permanentes devant l’école. Ils ont même maculé d’encre rouge la façade.

Il est vrai que c’est cette année-là que le rapport de la Commission Vérité de l’ONU a été divulgué. Les noms de dizaines de fonctionnaires d’Amérique centrale impliqués dans les crimes terribles de la guerre au Salvador y sont apparus. Plus de deux tiers des militaires mentionnés ont séjourné à l’École des Amériques. Il y avait alors beaucoup de polémiques et nous étions au fait de celles-ci. Mais pour être juste, je n’ai pas perçu durant cette année où je suis resté la-bas un quelconque indice que les officiers étaient formés à la torture ou même à d’autres actes criminels. En effet je peux dire que quelques compagnons états-uniens, avec lesquels j’ai cultivé une bonne amitié, m’ont alerté, presque à la fin de mon séjour, que j’avais été soumis à une surveillance permanente pendant tout mon séjour dans ce pays, pour mes antécédents d’officier rebelle, lié au Mouvement bolivarien.

Bloc régional de pouvoir

Il y a une proposition dans les cercles alternatifs sur la possibilité d’une intégration militaire dans un « Bloc régional de pouvoir ». Cela est-il viable ?

C’est le projet de Heinz Dieterich, un ami qui m’a invité à diverses rencontres internationales sur ce sujet, et auxquelles je n’ai pu assister. Il a travaillé avec le général équatorien René Vargas Pazos. Il m’écrit régulièrement. Je lui ai dit que, pour moi, ce type d’intégration était nécessaire, mais en prenant garde de laisser de côté toute conception militariste qui remettrait en cause la dignité d’autres peuples. Nous devons favoriser l’intégration dans les domaines que notre Constitution nous impose, parmi lesquels la sécurité nationale, qui ont une importance au-delà des affaires strictement militaires et qui ont à voir avec l’existence même de l’État-nation.

Il semblerait que parmi les 100 plus grandes économies du monde, 51 ne sont pas des États, mais des entreprises multinationales. C’est pourquoi on parle de crimes corporatifs et des prédateurs corporatifs, qui ont une propension à ne pas reconnaître la souveraineté des nations et à délégitimer les sentiments nationalistes. Face à cela, il est indispensable d’avancer dans l’intégration sur le front économique, politique, social, culturel, scientifique, environnemental, géographique et militaire.

Ne serait il pas plus prudent de concentrer les efforts sur l’intégration économique de nos peuples, en soutenant l’ALBA, un projet très prometteur et permettant d’améliorer les conditions sociales dans nos pays ?

C’est clair. Je crois que nous devons engager un débat pour définir nos priorités. À mon avis la lutte pour notre indépendance économique, en relation avec le politique et le social, doit être notre objectif principal. L’être humain est le capital le plus important que nous ayons et c’est là notre priorité. Nombre des problèmes graves de nos pays proviennent de l’absence ou de la détérioration de l’éducation, mais les solutions pour nos peuples résident dans la possibilité offerte à tous d’y d’accéder. C’est fondamental, et je le dis sans esprit de polémique vis-à-vis de mon ami Heinz .

L’assassinat du président, une éventualité ?

La possibilité de l’assassinat du président du Venezuela est évoquée.

Nous avons passé en revue la situation dans laquelle se déroule notre processus et nous sommes sûrs que c’est une option à laquelle les États-Unis pourraient parfaitement recourir. C’est, peut-être, la seule option qui leur reste dans un contexte où ils ont déjà épuisé toutes les ressources pour nuire à la sécurité et à la défense du pays.

Quelles sont les autres options déjà appliquées ou en voie d’application ?

D’abord, la « guerre de quatrième génération ». Quand nous aurons l’occasion de mettre en perspective et d’analyser ce qui s’est passé dans notre pays depuis 1999 et jusqu’à ce jour, nous verrons alors avec une plus grande clarté que nous avons énormément souffert de ce type de guerre encouragée et financée par les États-Unis...

... une guerre où on applique toutes les méthodes déjà appliquées en Amérique latine avec la « guerre sale »...

Effectivement. Une guerre où il n’est pas nécessaire que deux camps, avec des armes conventionnelles, s’affrontent sur un théâtre d’opérations. L’histoire du Venezuela durant les six dernières années est en ce sens révélatrice de ce qu’il convient aussi d’appeler le « conflit asymétrique », qui n’est pas un concept nouveau, mais que nous avons pu observer ici très clairement : non seulement les journaux télévisés peuvent devenir une arme opérationnelle plus puissante que les divisions armées, mais en plus, la distinction entre guerre et paix, et les fronts ou les champs de bataille deviennent indéfinissables. Ce n’est pas un hasard si, dans notre Constitution, a été insérée une notion de coresponsabilité entre l’État et la société pour tout ce qui est relatif à la défense de la nation.

Une autre situation que nous avons analysée est celle du coup d’État. J’ironise parfois un peu, quand j’aborde le sujet, et que je dis que les jugements de la Cour de justice relatifs aux faits d’avril 2002 nous ont placé dans une situation sui generis : nous devrons inventer une nouvelle théorie du droit pour qualifier des actions de cette nature, avec un glossaire de termes mis à jour, le coup d’État n’en étant plus un, si on s’en remet à leur décision.

Par ailleurs, les preuves de l’ingérence des États-unis dans les événements inqualifiables du 11 avril sont écrasantes. Nous, à la 42e Brigade d’infanterie de parachutistes, à Maracay, nous avons réuni un grand nombre de preuves de cette participation, pendant les faits d’avril et après, parce que beaucoup de gens ont pensé que nous étions un canal approprié pour faire des compromis avec les putschistes et nous ont fourni des informations. De ce fait, nous avons des preuves de la participation états-unienne aux événements. Ici, à fort Tiuna, il y a des preuves plus que suffisantes de la présence d’officiers de la Mission militaire terrestre des États-Unis à Caracas...

Les noms de certains d’entre eux ont été publiés : le lieutenant-colonel James Rodgers, assistant de l’attaché militaire, et le colonel Ronald McCammon, officier des services de renseignement, ont fêté la « victoire » avec les militaires putschistes, au quartier général de l’armée, ce même 11 avril. Toutefois, les États-Unis l’ont nié catégoriquement...

Oui, mais il y a les registres des entrées et les sorties de fort Tiuna. Cela ils ne peuvent l’effacer, outre le témoignage de personnes qui les ont vus. Il y a des preuves, aussi, de la présence de navires et aéronefs états-uniens en territoire vénézuélien. Pour qui connaît un minimum les radars, il est évident que ce qu’ils enregistrent ne peut être inventé, ce à quoi il convient d’ajouter que nos radars ont été installés par les États-Unis. Ils savent parfaitement de quoi nous parlons et que nous ne mentons pas. Voyez-vous, il circule même une blague autour de tout cela : « Pourquoi il n’y a pas eu de coup d’État aux États-Unis ? Parce que dans ce pays ils n’ont pas d’ambassade américaine. »

Si on regarde avec attention ce qui s’est produit en avril 2002 au Venezuela, on peut affirmer que l’assassinat a déjà été tenté.

Évidemment. Le premier objectif de tout coup d’État est de déposer le Président par la voie violente. Si on repasse en revue l’histoire de l’Amérique latine, on trouvera bien des faits de cette nature auxquels les États-Unis ont pris part, avec succès. Parfois ils sont parvenus à tuer les présidents, mais il est des circonstances où il n’est pas nécessaire de faire disparaître physiquement le chef d’État pour l’assassiner politiquement.


Tuer un président n’est pas un crime

Le décret du Président Bush, signé après le 11 septembre, donne aux agents de la CIA l’autorisation, par ordre de l’exécutif et donc légalement, de tuer les chefs « terroristes » en vertu « de la sécurité de la Patrie » des États-unis. Je me souviens des déclarations à l’agence AP, en octobre 2003, de l’ambassadeur états-unien à Caracas d’alors, Charles Shapiro : « Ce n’est pas nécessairement un crime de tuer un président... »

Il s’agit là de pratiques et d’une morale très particulière de la classe dirigeante états-unienne. Pour notre part, nous faisons la différence entre le gouvernement de ce pays et le noble peuple états-unien. Je peux en parler, car j’ai le souvenir de l’affection de nombre d’amis états-uniens, particulièrement de quelques parachutistes. Ces pratiques me rappellent les paroles d’Ortega y Gasset : « Les États-Unis d’Amérique prêchent une morale qu’ils ne pratiquent pas ».

Tout cela a beaucoup à voir également avec une troisième hypothèse que nous avons envisagée concernant les États-Unis : la possibilité qu’ils provoquent une guerre régionale comme une extension des conflits internes des pays voisins, en particulier de la Colombie. Nous avions et avons avec raison le droit de faire part aux instances internationales du fait que le Venezuela se montre préoccupé de l’appui écrasant des États-Unis et du déséquilibre énorme des capacités de combat qu’ils ont créé et qu’ils accentuent encore, particulièrement en Colombie depuis l’entrée en vigueur de la Loi Patriotique.

L’achat d’armes par le Venezuela a provoqué une campagne de satanisation contre le gouvernement bolivarien aux Etats-Unis. Quelques analystes jugent que ce n’est pas par hasard qu’a été présenté au Sénat un projet de loi autorisant le département d’État à accélérer les efforts globaux pour éliminer et contrôler les armes conventionnelles.

Fort heureusement quelques voix raisonnables se sont élevées en Colombie pour déclarer qu’ils comprennent que le Venezuela investisse dans la protection de ses frontières. Tout le discours états-unien est très cynique autour de la militarisation du Venezuela, ce n’est pas nouveau. Pendant les cours que j’ai suivi à l’École des Amériques, je me souviens qu’une femme afro-américaine, un général trois étoiles et un conseiller du président Clinton pour les Affaires de sécurité, nous ont donné une conférence au cours de laquelle elle a parlé de la région en termes inacceptables. Durant l’année 93, cette dame disait les mêmes choses qui se répètent aujourd’hui. Je me suis vu contraint de lui répondre.

Qu’avez vous répondu ?

Sa conclusion était plus ou moins la suivante : « Pauvre Colombie, qui vit à côté du Venezuela et ne peut déménager ». Elle a par exemple dit, que les tensions à la frontière entre le Venezuela et la Colombie étaient fondamentalement dues, au fait que notre pays était le pourvoyeur d’armes des secteurs générateurs de la violence en Colombie, en particulier de la guérilla, pour qui nous étions un refuge et un sanctuaire. Quand elle a parlé du trafic de drogues, elle a également accusé le Venezuela d’être un important fournisseur de précurseurs chimiques, d’être un paradis pour le blanchiment d’argent, et d’être une voie privilégiée pour le transit vers d’autres pays, en particulier vers les États-Unis. Et d’ajouter que le Venezuela ne définissait pas clairement sa position vis-à-vis de la guérilla. J’étais interloqué, et évidemment je suis intervenu pour réfuter cela, en clarifiant que je ne m’exprimais pas au nom du gouvernement de mon pays. J’ai dit que nous regrettions beaucoup le problème interne colombien, que nous souhaitons, par les liens historiques de nos deux peuples, que ce conflit trouve une solution, mais qu’une telle décision est de la seule compétence des Colombiens.

Le Venezuela en revanche peut revendiquer de ne pas être la cible et la victime des actions de ces groupes violents. À une occasion, j’ai écouté le président Uribe reconnaître que la Colombie a le devoir - et cela me semble juste - de protéger ses corridors par où déborde la violence vers le Venezuela. Notre pays doit aussi être protégé et c’est ce que nous faisons. Il est frappant de constater cette propension à remettre en question notre droit à protéger notre souveraineté, et la raison est bien connue : on veut profiter de ce conflit comme casus belli pour intervenir dans notre pays.

C’est très dangereux. Je vous le dis : j’entends ce discours dans la bouche des officiels états-uniens depuis plus de dix ans, et aussi ces appels incessants à nous engager dans ce conflit. Ce qui serait une erreur grave. Je le répète : nous défendons le principe d’autodétermination et de souveraineté des peuples. La Colombie est un peuple frère et nous nous regrettons sa situation, mais ils sont les seuls à pouvoir la résoudre.

Le Cas Granda est une preuve de la manière dont les États-Unis peuvent générer un conflit, n’est ce pas ?

Oui, absolument. Que Dieu nous garde de tomber dans ce jeu pervers !


« Ennemi fictif »

À la suite de la dénonciation par le président Chavez d’une complot aux États-Unis pour l’assassiner, des secteurs de la droite à l’intérieur et hors du Venezuela ont réagi en disant que le gouvernement s’est créé un ennemi fictif pour en tirer des bénéfices politiques et que la discussion sur une possible intervention relève de la pure paranoïa. Qu’en pensez vous ?

Dans ce panorama hostile, nous avons aussi évalué l’éventualité de l’intervention militaire. Ce n’est pas de la paranoïa de nôtre part. Les exemples d’interventions militaires dirigées par les États-Unis et leur coalition sont en cours au Proche-Orient, et les instances internationales ne sont pas un facteur de retenue. Ils n’ont pas besoin d’un mandat du Conseil de la sécurité de l’ONU pour intervenir n’importe où dans le monde.

Quand j’entends parler ces marionnettes de ventriloque qui répètent ce que d’autres disent - par exemple que nous nous militarisons -, je les invite à consulter les œuvres de professeurs experts en la matière, comme Samuel Huntington, Noam Chomsky, John Berger et beaucoup d’autres théoriciens qui ont approfondis les concepts du militarisme et le prétorianisme. Lisez ce qu’ont écrit ces professeurs prestigieux - presque tous états-uniens - et comparez avec la situation vénézuélienne. Vous verrez alors clairement qui est militariste et prétorien, si c’est nous qui accomplissons notre devoir, ou ceux qui un jour ont envahi l’espace public pour exiger, au nom de la liberté et de la démocratie, la conciliation avec les positions états-uniennes. C’est cela la guerre de quatrième génération : neutraliser la population par le biais des médias que l’on contrôle, en convainquant notre peuple et le monde que le Venezuela de Hugo Chavez s’est transformé un État voyou.

Je ne sais pas si je vous l’ai déjà dit, mais pendant les événements d’avril 2002, un journaliste français était allé m’interviewer à Maracay. Il travaillait pour une chaîne de télévision, c’était un correspondant de guerre qui a travaillé sur beaucoup de théâtres d’opérations. Il m’a dit qu’en quittant la France il était convaincu de trouver un pays en guerre civile et m’a montré les bureaux de presse, où on disait que moi, le général Baduel, je massacrais le peuple. On parlait aussi de parachutistes attaquant des unités militaires et la population civile. Et il m’a commenté avec véhémence : « Ce que j’ai vu ici c’est tout le contraire : un peuple qui exige le retour du président de la République, qui fait irruption dans une caserne et il n’est absolument pas réprimé ». Malheureusement, tout le monde ne peut pas venir au Venezuela pour voir de ses yeux propres ce qui se passe.

Aujourd’hui la situation interne s’est stabilisée sur le plan politique, la Révolution s’est renforcée. Les adversaires eux-mêmes ont reconnu leur défaite. Toutefois, les autorités états-uniennes ont commencé l’année 2005 en désignant le Venezuela comme étant une « menace régionale, un gouvernement instable, et fournisseur peu sûr de pétrole ».

De par ma condition de soldat en activité, je dois prendre garde à ne pas faire de déclarations qui pourraient avoir une certaine connotation de partialité politique. Mais comme soldat qui a l’honneur d’être à la tête de l’armée vénézuélienne, je ne peux cesser d’évaluer les menaces qui planent sur les objectifs suprêmes et les intérêts de l’État vénézuélien. Nous sommes en accord avec Monsieur le président Hugo Chavez, en tant que chef d’État et commandant des forces armées nationales, une charge que le peuple lui a conférée légitimement. À la fin de l’année dernière, le président a énoncé la nouvelle donne stratégique pour la conduite de l’État vénézuélien. Il a fixé un objectif qui nous touche de manière directe. Il nous a chargé d’approfondir et d’accélérer la mise en place de la nouvelle stratégie militaire vénézuélienne, d’où se détachent trois lignes principales : le renforcement de la composante armée - cela ne signifie pas pour autant de tomber dans une course aux armements - l’union civique/militaire et la réserve.

C’est un mandat que nous a donné le peuple et que résume l’article 328 de notre Constitution. Là les Vénézuéliens nous ont donné une mission, qui se traduit en ces termes : garantir la souveraineté et l’indépendance de la nation, et assurer l’intégrité de l’espace géographique

Ils nous ont aussi dit comment la mener à bien : la défense militaire, la coopération pour le maintien de l’ordre intérieur et la participation active au développement national. Ces trois missions doivent être dans un équilibre dynamique et je peux vous assurer que le sentiment le plus profond des soldats de ce pays est que, nous sommes plus que des administrateurs de la violence légale et légitime de l’État vénézuélien, nous sommes des instigateurs de la paix, générateurs de paix sociale.

L’armée vénézuélienne et les autres forces amies ne sont pas une menace pour la région. Le gouvernement des États-unis le sait parfaitement. Elle seraient plutôt un mur de contention pour qui essaierait de contrecarrer les objectifs sacrés que notre peuple nous a confiés.
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"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
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Chabine
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MessagePosté le: Mer 31 Mai 2006 15:09    Sujet du message: Répondre en citant

Pour hispanophones (pas d'update en anglais et encore moins en français, désolée Sad ):

Les Pays latino-américains sur le point de constituer une intégration militaire régionale similaire à l'OTAN
http://www.rnv.gov.ve/noticias/?act=ST&f=2&t=33940
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Nomade
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MessagePosté le: Mer 31 Mai 2006 16:17    Sujet du message: Répondre en citant

citation de l'article: "The Venezuelan minister revealed that two Superpuma helicopters will be sent to Bolivia that will serve “to support to Bolivian aviation” Lire: Le ministre vénézuelien a révélé que 2 hélicoptaire Superpuma vont etre envoyé en Bolivie pour supporté leur aviation.

On voit déjà une premiere utilisation des fameux hélicoptaires. Message aux américains ici. Smile

On remarque aussi comment cette force militaire sud américaine tentera d'enlever la justification du combat contre les narco-trafiquant au américains qui utilisent cette justification pour déployé leur milices dans les eaux de cette région.

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Je pense que l'afrique devrait aussi se créé des forces régionales d'interventions militaire. Bien sur cela doit ce faire sans l'apport des occidentaux, comme cela semble le cas en Amerique du sud. L'union africaine (ou une union africaine quelconque) ne doit pas être une succursale de l'ONU, mais bien une entitié autonome ayant un controle complet sur ses activités.
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kiju
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MessagePosté le: Ven 02 Juin 2006 14:45    Sujet du message: Répondre en citant

Riots break out in southwestern Merida: Chavez' Revolution in immediate and serious danger ... challenging times for Latin America: for Venezuela, Bolivia and Peru...
University of Los Andes (ULA) professor Franz J. T. Lee writes: Riots and 'guarimbas' are running wild in southwestern Merida State, led by the delinquent student leader, United States CIA and "opposition" stooge Nixon Moreno.

Over the past few days, a small group of reactionary students of the University of The Andes, Merida ... with the probable aid of paramilitary forces smuggled into the university from inside the Faculty of Law & Political Science campus, opened fire at police forces guarding the streets, wounding twenty-six policemen ... three very seriously.


more at http://www.vheadline.com/readnews.asp?id=59105
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Chabine
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MessagePosté le: Ven 02 Juin 2006 19:09    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour cette info, kiju Wink

http://www.granma.cu/frances/2006/mayo/sabado13/21venezuela-f.html


DES PROVOCATIONS DE BUSH CONTRE LE VENEZUELA
Menace militaire et coups de bâton dans l’eau


PAR NIDIA DIAZ, de Granma international

DEPUIS le 4 avril dernier, l’administration fondamentaliste de George W. Bush répand les provocations dans les eaux des Caraïbes, poussant devant elle 6 500 marines, plusieurs porte-avions, un nombre impressionnant de chasseurs F-16, une paire de sous-marins nucléaires, et tout et tout¼ Selon le Pentagone lui-même, il s’agit par là de «faire face à des menaces non conventionnelles comme le trafic de drogues et de personnes.»

Pur mensonge que tout cela.

Les manoeuvres militaires des Etats-Unis dans la Caraïbe sont un simulacre d’agression armée contre la Révolution bolivarienne et une forme d’intimidation s’adressant aux nations qui participent, ou expriment le vœu de participer au processus d’intégration solidaire qui avance en Amérique latine et qui a le «tort» de remettre en question le modèle social, politique et économique imposé par Washington à toute la région.

S’il en était autrement, comment expliquer que la démonstration de force s’accompagne d’une recrudescence d’accusations contre le Venezuela révolutionnaire?

Pourquoi le Département d’Etat, de concert avec le Département de la défense (et cette concertation en dit long¼ ), accuse-t-il le pays andin d’être le point de transit clé du trafic de drogues partant de Colombie?

Pourquoi, dans sa doctrine de guerre asymétrique, l’Institut d’études stratégiques de l’Armée des Etats-Unis estime-t-il que le président Chavez et son processus bolivarien constituent la menace la plus grave et la plus redoutable depuis l’Union soviétique et le communisme?

Pourquoi le secrétaire d’Etat, Mlle Condoleezza Rice, avoue-t-elle dans un élan surprenant de sincérité que le Venezuela constitue le principal souci de l’Administration républicaine en Amérique latine?

Le même langage se retrouve, et ce n’est pas un hasard, dans des documents et des déclarations en provenance de la CIA et du Pentagone : le Venezuela, qui «mine la démocratie et tente de déstabiliser la région», figurerait sur la liste des nations à attaquer en priorité dans le cadre d’une guerre «préventive». Ceci est écrit dans le nouveau document de «Stratégie de sécurité nationale», présenté par George W. Bush le 16 mars dernier.

Et pour le cas où des doutes subsisteraient, le 28 avril dernier le secrétariat dirigé par Mlle Rice a accusé le Venezuela d’avoir pratiquement «interrompu sa coopération dans la guerre mondiale contre le terrorisme». Cynisme, ou immoralité, ou les deux à la fois?

Le rapport du secrétariat d’Etat fait sienne la bonne vieille doctrine en vertu de laquelle «qui n’est pas avec moi est contre moi» et avertit que «le président Hugo Chavez approfondit sa coopération avec les Etats fauteurs de terrorisme». C’est apporter de l’eau au moulin d’une opinion déjà conditionnée pour «justifier» une intervention armée contre la Révolution bolivarienne.

Il ne faut pas oublier qu’il y a à peine quelques jours, un des bateaux de guerre qui participent aux manœuvres militaires des Caraïbes a débarqué des effectifs dans l’île d’Aruba, à seulement 15 milles des côtes vénézuéliennes.

D’autre part, un article publié le 25 avril par El Tiempo de Colombia et repris par la journaliste Eva Golinger confirme que le sous-marin nucléaire USS Virginia a rôdé aux alentours des côtes vénézuéliennes en «mission d’espionnage et de soutien à la guerre contre le terrorisme». La même source rappelle que le directeur national des renseignements des Etats-Unis, John Negroponte, a admis dans une interview concédée à la revue Time que les corps de renseignement de ce pays augmentent leur présence et leur activité en des lieux où ils étaient relativement peu présents et où les choses auraient dégénéré depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, surtout en Amérique latine et en Afrique.

Le Virginia, ajoute Eva Golinger, abrite quatre lance-torpilles, des missiles Tomahawk et un abri pour équipement et véhicules des forces spéciales. Il est assez grand pour accueillir aussi un nombre élevé de troupes chargées de mener des «opérations spéciales».

Frustré par les échecs répétés qu’il a essuyés dans sa tentative de réduire la Révolution bolivarienne –grève pétrolière, coup d’Etat, campagne médiatique de discrédit, référendum révocatoire, élections générales et législatives—, l’impérialisme en appelle à sa ressource favorite: l’agression militaire.

Face à cette éventualité, le vice-amiral Armando Laguna a annoncé que la Marine vénézuélienne réalisera bientôt une «Opération de défense intégrale armée et patriotique» avec la participation de 13 500 effectifs, dont 3 500 seront des civils intégrés à des groupes de sauvetage, et d’autres proviendront de la nouvelle Réserve militaire et de la Garde territoriale.

L’opération a pour objectifs de renforcer la capacité de défense des Forces armées mais aussi de consolider l’union de civils et militaires et de susciter l’enrôlement dans la réserve et dans les forces de défense intégrale de la nation, a expliqué l’officier.

Il y a à peine quelques jours et dans ce contexte de manœuvres nord-américaines, le commandant-général de l’Armée, Raul Isaias Baduel, a souligné que le pays andin a la préparation qu’il faut pour repousser toute menace ou agression.Les Forces armées nationales (FAN) mesurent les dangers qui menacent la sécurité du pays, a déclaré Baduel dans la capitale de l’Etat de Guarico, San Juan de los Morros, où il assistait en qualité d’invité à la visite du nonce apostolique Giacinto Berlocco, informe l’agence PL.

Et il a averti, pour que nul ne s’y trompe, que les FAN suivent de très près tous les actes qui pourraient représenter un quelconque indice de menace contre le territoire national et ont évalué tous les scénarios possibles d’agression contre la sécurité vénézuélienne.

Quant au gouvernement des Etats-Unis, il est pris à son propre piège: sa vocation pour l’ingérence ne lui a pas permis de maintenir des relations de respect avec le Venezuela. Désespérant de pouvoir mobiliser un soutien populaire contre Chavez, il multiplie les coups de bâton dans l’eau au risque de susciter la riposte d’un peuple qui est devenu maître de ses propres destinées.
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MessagePosté le: Jeu 08 Juin 2006 01:20    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.lesogres.org/article.php3?id_article=2151

« Le Venezuela, ça concerne notre avenir à tous ! »

mercredi 7 juin 2006


Interview de Vanessa Stojilkovic à propos de son nouveau film Bruxelles-Caracas

PAR MICHEL COLLON

Pourquoi était-il important de faire un film sur le Venezuela ?

Vanessa. Parce qu’il s’y passe des choses extraordinaires ! Tous ceux qui visitent ce pays sont emballés. Alors qu’en Europe, par contre, nous sommes confrontés au pessimisme, au fatalisme « On ne peut rien changer ». Nous voyons la pauvreté qui avance. Peu de victoires.

Et au Venezuela, voilà des gens qui se mettent à changer la situation de leur pays, qui réalisent plein de choses. Et nos médias occidentaux n’en disent quasi rien, diffusant au contraire l’image faussée d’une sorte de dictature. Aurait-on intérêt à nous cacher ce qui se passe là, et même à le démoniser ?

Il faut savoir ceci : bien que le Venezuela soit depuis 80 ans un des plus importants exportateurs de pétrole, 60% des Vénézuéliens vivent en-dessous du seuil de pauvreté. C’est énorme. Pour une fois qu’un peuple rétablit son droit à profiter de ses ressources naturelles, ça vaut la peine de s’y intéresser de près.

Le Venezuela dérangerait ?

Vanessa. Evidemment, à cause du pétrole. Voilà un pays où les ressources naturelles sont mises au service du peuple, et non plus des multinationales. Pour certains, c’est le monde à l’envers ! En fait, là-bas, comme m’a dit une étudiante : « Maintenant, la pyramide s’est inversée pour que tous aient des droits. »

Comment t’est venue l’idée de ce film concrètement ?

Vanessa. Par hasard. J’avais beaucoup entendu parler du Venezuela et j’ai eu la possibilité de m’y rendre. Bon, j’ai pas voulu arriver les mains vides. Il se fait qu’à Bruxelles, je venais de réaliser quelques brefs « vidéo-trottoirs », mini-enquêtes auprès des gens pour savoir ce qu’ils pensaient de Bush, de l’Irak, de l’Europe... Alors, je me suis dit : « Je vais leur apporter une petite contribution : que pensent les gens d’ici à propos du Venezuela, quelle info ont-ils reçue, quelles questions se posent-ils ? » Je me suis dit qu’il serait utile, pour eux de savoir comment le Venezuela était perçu ici...

Que pensaient les Belges sur le Venezuela ?

Vanessa. Comme tous les Européens, je crois, il s’est avéré qu’une partie des gens étaient assez manipulés par ce qu’ils avaient entendu dans les médias. Ceci dit, presque tous étaient très ouverts et pleins de curiosité. Mais pessimistes aussi. Ils n’y croyaient pas. L’idée qu’une population puisse avoir son mot à dire, qu’elle aie un autre rapport avec son gouvernement, avec la politique, cette idée paraît ici impossible, utopique !

Et là-bas ?

Vanessa. Une fois arrivée au Venezuela, j’ai rencontré une révolution. C’est un pays où les gens sont enthousiastes, ils y croient, ils réalisent plein de choses, ils prennent les choses en main. Ca surprend juste après avoir entendu tout le pessimisme européen. Et pourtant, il y a encore dix ans, les Vénézuéliens aussi ne croyaient plus en la politique, pensant que jamais rien ne changerait, qu’ils étaient tous trop individualistes pour se mettre ensemble et changer les choses.

J’ai pu constater le niveau de conscience élevé des Vénézuéliens... Que ce soit sur les médias, le système social, la politique en général, le rôle des grandes puissances... Ce qui est nécessaire, si un peuple veut en finir avec la pauvreté, c’est de commencer par comprendre d’où elle vient. Et ils l’ont bien compris ! Eh oui, quand on les entend, on a envie qu’ici aussi, on puisse bénéficier de leurs expériences ! Je suis donc allée dans Caracas et j’ai fait parler les Vénézuéliens. Pour qu’ils répondent aux questions que se posaient les Belges - et tous les Européens je crois - à propos du Venezuela.

Bref, une sorte de ping-pong entre peuples...

Vanessa. Oui, et je crois qu’on se comprendrait beaucoup mieux, s’il y avait davantage de communication directe, entre les peuples. Mais nous ne pouvons pas tous y aller, donc j’ai fait l’inverse : j’ai rapporté des paroles vénézuéliennes, des vécus, des émotions, de l’espoir, des inquiétudes... Un peu de Révolution Bolivarienne, en fait. Pour sortir des clichés et préjugés inspirés par nos mass-médias.

Sur le terrain, la vie des gens s’améliore réellement ?

Vanessa. Oui, ça change, ça bouge beaucoup ! Chavez a donc rétabli le contrôle du pays sur ces ressources (qui auparavant filaient dans les coffres des multinationales et de quelques privilégiés, le pays ne touchait quasi rien). Cette mesure a permis de réaliser ce qu’ils appellent des « misiones ». Des réformes : éducation, alimentation, santé, travail, logement. Qui améliorent déjà et vont encore améliorer la vie des gens. Imaginez, en Amérique Latine, des quartiers très défavorisés et des bidonvilles dans lesquels il y a maintenant « des maisons d’alimentation » servant des repas gratuits, des « cliniques populaires » avec soins de santé d’excellente qualité et gratuits, des coopératives qui créent du travail sans patrons, notamment dans la construction.

Pourtant, il y a un coup d’Etat. Tout le monde n’est pas content ?

Vanessa. Une majorité est contente : les pauvres. Une minorité est absolument furieuse et essaie par tous les moyens de faire tomber Chavez. Les médias privés se déchaînent contre lui.

Cependant, à chaque élection, Chavez gagne avec encore plus de voix. Même des gens qui au début ne votaient pas pour lui, ont changé d’avis. Il a vraiment redonné un sens à la relation peuple-Etat. Les gens se sont réinsérés dans une activité politique en voyant que des choses peuvent changer.

Les mécontents, on les rencontre essentiellement dans les quartiers riches. Leur discours est creux. Pour eux : « Il y a moins de démocratie qu’avant », « C’est un dictateur », « Oui, peut-être que Chavez leur donne à manger et des médecins... » Mais apparemment, ce n’est pas ce que les élites d’Amérique latine attendent d’un président ! Rolling Eyes

Est-ce que nos médias d’ici refléteraient le seul point de vue des riches du Venezuela ?

Vanessa. Absolument ! Ils escamotent la majorité.

Ici, on présente généralement Chavez comme un dirigeant populiste et autoritaire. Le Venezuela est-il démocratique ?

Vanessa. Effectivement, certains Bruxellois interviewés m’ont dit que pour eux, Chavez est un dictateur populiste. Au Venezuela, j’ai entendu les deux versions. « Dictature autoritariste », me disait la minorité. « Super-démocratie, enfin, alors qu’avant c’était une dictature déguisée en démocratie », m’a dit la majorité. Finalement, au Venezuela, ça saute aux yeux : l’opinion qu’on a sur cette question dépend tout à fait de la classe sociale à laquelle on appartient.

Quand on va sur place, on entend qu’en réalité, la majorité de la population estime bénéficier d’une démocratie de meilleure qualité. Ce qu’ils appellent une « démocratie participative ».

Ca veut dire quoi ?

Vanessa. Avec la démocratie participative, le peuple participe aux décisions qui le concernent. Si les richesses du pays doivent appartenir au peuple, c’est aussi à lui de décider, tous les jours, comment on va les utiliser. Le gouvernement met à disposition du peuple des moyens pour réaliser des projets concrets au sein des communautés. Et ce sont les gens de la base, pas l’administration, qui doivent prendre les choses en mains et décider quels choix concrets, quelles priorités, comment sensibiliser la population, et tout ça avec l’aide de PDVSA, la compagnie pétrolière publique.

« Représentative », « participative » : la différence est importante ?

Vanessa. Oui, vraiment. Dans le film, plusieurs témoins expliquent bien comment ça se passait avant, au Venezuela, sous la démocratie représentative. Et au fond, c’était comme chez nous en Europe : on va voter tous les quatre ou cinq ans, et puis, les élus ne consultent pas les gens et font passer des lois dont ils n’avaient jamais parlé et dont personne ne veut : Bolkestein, CPE français... Nous avons vu plein d’exemples ces dernières années. Nous ne connaissons que trop bien ce type de démocratie « représentative » et élitiste.

Justement, le contrôle des élus ?

Vanessa. D’abord, ils ont pris une mesure, très simple : la Constitution prévoit la possibilité pour la population de demander un référendum révocatoire à mi-mandat pour n’importe quel élu. Même le président. Ca représente déjà un fameux contrôle.

Lors d’une projection privée, en avant-première, quelqu’un a dit : « Ce film est très beau, car il montre l’espoir des gens, leur vie qui change. Et ça nous redonne espoir à nous aussi : on peut continuer à se battre et obtenir quelque chose ! » L’enthousiasme des Vénézuéliens semble communicatif...

Vanessa. Oui, je crois. C’est un chouette compliment.

Qu’espères-tu pour ton film ?


Vanessa. Je souhaite surtout qu’il devienne pour chacun un instrument qu’on peut diffuser au maximum autour de soi. D’abord, il faut bien se rendre compte que le Venezuela est fortement menacé par Bush. On sait que le Chili et le Nicaragua ont vu leurs espoirs brutalement détruits par les Etats-Unis. Nous devons absolument défendre le Venezuela contre l’agression. Car ce pays, c’est une expérience importante pour résoudre les problèmes de pauvreté du tiers-monde. Il y a beaucoup de pays riches dont la population est pauvre...

Dans cette Amérique latine qui bouge si fort, Chavez est-il une exception ou un phare ?

Vanessa. Un phare, oui. Toute l’Amérique latine regarde vers Chavez. Si l’on pouvait voter pour lui dans d’autres pays, je pense qu’il aurait la majorité. D’ailleurs si on veut comprendre les problèmes de la Bolivie, de la Colombie, du Pérou et de toute l’Amérique latine, il faut bien comprendre le Venezuela.

En fait, le problème de l’Amérique latine, c’est le même partout. C’est un record mondial d’écart riches-pauvres. La conséquence du pillage colonial, puis du pillage par les multinationales. Donc, la « Solution Chavez » concerne tout ce continent !

Mais quand je parle de la pauvreté dans le monde, je pense aussi aux pays arabes riches en pétrole, et également aux pays africains : eux aussi victimes du pillage de leurs richesses. Je pense au Mali, je pense au Congo... Peut-être que c’est pour ça justement que Bush s’en prend au Venezuela ? Et c’est bien dommage que nos médias n’expliquent pas le fond de ce problème.

Défendre le Venezuela, c’est défendre le droit à l’alternative ?

Vanessa. Oui, je crois vraiment que c’est défendre notre avenir à nous aussi et pas seulement pour le tiers-monde. Ce que le Venezuela propose est applicable partout. Ce n’est pas seulement une question de pétrole. La question centrale est : « Au service de qui veut-on faire tourner l’économie d’un pays ? »

Oui, ça nous concerne tous. En fait, là-bas, ils sont en train d’expérimenter, de vivre une solution dont nous allons avoir besoin. Il faudra peut-être attendre qu’il y ait 60% de pauvres en Europe, je ne sais pas, mais en tout cas, il faut absolument défendre leur expérience, apprendre d’eux, penser à notre avenir.

Comment faire connaître cette expérience ?

Vanessa. En diffusant largement Bruxelles-Caracas. Un film, c’est un instrument idéal pour stimuler le débat très largement. Ca se regarde à plusieurs, ça favorise l’échange et la possibilité de créer des initiatives en commun. D’une part, on prépare une tournée de projections-débats en France, en Belgique, en Suisse, que je ferai en septembre-octobre. D’autres pays suivront, car le film sera traduit en six ou sept langues. D’autre part, on prépare un site du film avec forum de débats car les gens se posent beaucoup de questions sur Chavez, les USA, l’Amérique latine... C’est en étant diffusé largement que ce film trouvera son utilité. Ce qui permettra aussi d’avoir un budget pour le diffuser dans le tiers-monde.

Et réaliser d’autres films ?

Vanessa. Oui, il y a des projets. Et tout ça sera possible si nous aussi, comme les Vénézuéliens, nous arrivons à nous organiser.

Merci et beaucoup de succès à ce film !

MICHEL COLLON

POUR COMMANDER LE DVD (10 Euros), contacter l’auteur ou organiser des activités : nessa.kovic@skynet.be

ou répondre à ce mail à michel.collon@skynet.be
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"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
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