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Que se passe t-il au Mali?

 
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Pakira
Super Posteur


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 1750

MessagePosté le: Jeu 25 Mai 2006 15:31    Sujet du message: Que se passe t-il au Mali? Répondre en citant

Ca pue le pétrole,tous ça....

Mali: Des individus armés attaquent trois bases militaires dans le nord



23 Mai 2006
Publié sur le web le 24 Mai 2006

Bamako

Trois bases militaires du nord-est du Mali ont été attaquées par des individus armés dans la nuit de lundi à mardi, mais dans un souci d'apaisement, le Président Amadou Toumani Touré a souhaité qu'aucune action de représailles ne soit menée contre les Touaregs qui représentent six pour cent des 14 millions d'habitants que compte le pays.

En 1990, les régions désertiques du nord Mali, proches de la frontière algérienne, ont été le théâtre d'une rébellion sécessionniste touareg. Malgré l'accord de paix conclut en 1991, des troubles sporadiques ont été signalés dans la région jusqu'au milieu des années 90.

Dans un communiqué officiel publié mardi par le ministère malien de la Défense, le ministre a déclaré que des « individus armés à bord de véhicules 4x4 ont attaqué tôt ce matin les camps militaires N° 1 et N° 2 de Kidal », une localité située à 1 585 Kms de la capitale Bamako.

« Les forces armées et de sécurité ont reçu mission et moyen nécessaires pour ramener rapidement le calme », a souligné le communiqué.

Joint par téléphone, Yaya Dolo, chef de cabinet du gouverneur de Kidal, a confié à IRIN que l'armée a repoussé les assaillants et repris le contrôle de la ville, mais qu'il y a eu de nombreux morts.

A Menaka, une localité située à 400 Kms au sud de Kidal, des rebelles ont également attaqué la base militaire de la ville.

Selon le ministre de la Défense, « un officier du régiment de Menaka a fait défection », et à en croire Mohamed Raba, le correspondant à Menaka de l'Agence malienne de publicité (AMAP), « des éléments rebelles ont pillé la caserne et pris des armes et des munitions ».

« Une grande panique règne en ce moment dans la ville », a précisé M. Raba.

Les communications avec Kidal ont été coupées pendant plusieurs heures avant d'être rétablies en fin d'après-midi.

« Nous sommes terrés chez nous », a déclaré à IRIN Alhousseini Coulibaly, chef d'agence du programme d'appui au système éducatif de décentralisation (PASED) à Kidal. « Il est difficile de savoir ce qui se passe réellement dans la ville, mais les combats ont duré de 5 h à 11 h et on entend encore quelques tirs sporadiques ».

Aucun mouvement n'a revendiqué les attaques et les autorités civiles et militaires n'ont pu identifier les assaillants. Toutefois, selon une source militaire qui a requis l'anonymat, ces attaques seraient orchestrées par le Colonel Hassan Fagaga, un officier touareg qui avait fait une tentative de désertion au mois de mars dernier.

« C'étaient des tirs à l'arme lourde suivis de rafales », a expliqué Hamidou Diallo, un habitant de Kidal.

Selon certains travailleurs humanitaires présents à Bamako, des véhicules appartenant à des agences humanitaires auraient été volés, mais en raison de la confusion qui règne sur le terrain ces informations n'ont pas été confirmées.

La ville de Kidal se situe au pied des massifs de l'Adrar des Ifoghas, coincée entre l'Algérie et le Niger, au coeur des régions arides du nord. Peuplée de nomades et de commerçants, cette région est souvent en proie aux actes de banditisme et de contrebande.

Craignant des actions de représailles contre les populations Touaregs tamacheks, le Président malien Amadou Toumani Touré a lancé un appel au calme.

« Ceux qui ont aujourd'hui attaqué le poste militaire à Kidal ne doivent pas être confondus avec nos autres compatriotes tamacheks et autres qui vivent avec nous nos difficultés, qui ont choisi le Mali et la loyauté et qui ont les mêmes droits que nous ».

L'accord de 1991 ayant mis fin à la rébellion touareg mentionnait notamment une réinsertion des ex-rebelles dans l'armée et dans la vie civile, ainsi qu'un renforcement de l'éducation et des structures de soins de santé dans le nord-est et l'est du pays, en particulier.

http://fr.allafrica.com/stories/200605240148.html
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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Pakira
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Messages: 1750

MessagePosté le: Jeu 25 Mai 2006 15:34    Sujet du message: Répondre en citant

Mali: Des rebelles menacent le régime Toumani Touré



Le Potentiel (Kinshasa)

24 Mai 2006
Publié sur le web le 24 Mai 2006

Pierre Emangongo
Kinshasa

La rébellion Tuareg a occupé mardi la localité de Kidal située dans la région désertique du Nord-est du Mali. Ces rebelles reprochent au président Amani Toumani Touré d'avoir oublié les régions du nord dans le cadre du nouveau plan des investissements sur l'étendue du territoire malien.

La rébellion Tuareg menace le régime du président malien Amani Toumani Touré. Ces rebelles ont pris le contrôle mardi de Kidal, localité située dans la région désertique du nord-est du Mali, a rapporté Reuters qui cite des sources militaires maliennes. La raison principale de cette révolte tient, selon une source malienne contacté e par la rédaction du journal le Potentiel, au fait que les régions du sud ont été oubliées par le gouvernement dans le cadre du plan des investissements lancé par le régime de Bamako.

Pour la petite histoire, ces assaillants sont entrés dans la ville en début de matinée à bord de camionnettes équipées de mitrailleuses. «Ils ont occupé toute la ville», a déclaré à Reuters Jean-Pierre Tita, correspondant de l'agence malienne de presse à Kidal, localité située à plus d'un millier de kilomètres au nord-est de Bamako, près de la frontière avec l'Algérie.

Les assaillants, qui seraient commandés par un ancien officier déserteur de l'armée nationale, ont usé de camionnettes armées de mitrailleuses pour lancer l'assaut contre cette ville située au pied du massif de l'Adrar des Ifoghas, aux confins de l'Algérie et du Niger. «Ils ont pris l'ensemble de la ville», a confirmé à Reuters le correspondant à Kidal de l'Agence malienne de presse et de publicité, Jean-Pierre Tita.

Deux stations de radio locales ont été occupées et des véhicules saisis par les assaillants. Des coups de feu retentissaient toujours dans la localité sans que l'on sache si les affrontements ont fait des victimes. Kidal est au coeur du Nord désertique du Mali où des nomades touaregs s'étaient soulevés au début des années 1990 en affirmant être négligés et marginalisés par le pouvoir central.

Les deux camps ont fini par faire une paix prévoyant, notamment une intégration de combattants rebelles au sein de l'armée, mais sans faire taire totalement une agitation sporadique.

«DES DESERTEURS»

Pour les spécialistes de la question, la révolte touarègue n'est pas totalement supprimée et reste en sommeil dans ce pays sahélien enclavé qui est l'un des plus déshérités de la planète malgré son coton.

Selon une source militaire, les assaillants seraient des partisans du lieutenant-colonel Hassan Fagaga, un ancien officier et rebelle touareg qui a déserté avec un groupe d'hommes en février. «ll s'agit de partisans de Fagaga, de déserteurs», a précisé cette source sous le sceau de l'anonymat. D'après le correspondant de l'agence officielle, des renforts gouvernementaux ont été dépêchés à partir de Gao, une ville située sur la courbe du fleuve Niger à environ 300 km au sud-ouest de Kidal. Redoutant une infiltration des islamistes radicaux du Gspc en provenance de l'Algérie voisine, les Etats-Unis ont mis en place un programme d'aide et de formation de l'armée malienne à la lutte contre le terrorisme.

Le Mali est, à l'instar du Bénin, une école de la démocratie en Afrique que l'installation des institutions démocratiques devra être accompagnée d'un niveau de développement économique viable.

http://fr.allafrica.com/stories/200605240202.html
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Pakira
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MessagePosté le: Jeu 25 Mai 2006 15:37    Sujet du message: Répondre en citant

Mali: L'armée contrôle de nouveau la situation après l'attaque des rebelles touaregs


UN Integrated Regional Information Networks

24 Mai 2006
Publié sur le web le 25 Mai 2006

Bamako

Vingt-quatre heures après l'attaque des rebelles touaregs sur Kidal, la capitale de la région nord du Mali, les forces gouvernementales ont repris le contrôle de la ville.

Les rebelles, qui ont attaqué deux camps militaires à Kidal et une autre garnison à Menaka, plus au sud, se sont enfuis à bord de véhicules en apportant des armes et des munitions. Pour ramener le calme et renforcer la sécurité dans cette ville de l'extrême nord du Mali, coincée entre l'Algérie et le Niger, le gouvernement y a dépêché d'importantes troupes de l'armée régulière.

« La situation est sous contrôle mais il n'y a aucune activité dans la ville », a déclaré à IRIN le directeur de cabinet du Gouverneur de Kidal, Yaya Dolo.

Selon le communiqué publié mercredi en fin de journée par le ministère de la Défense, « l'attaque des camps N° 1 et 2 de la ville de Kidal, qui avait été rendue possible grâce à des défections et des complicités, a pris fin ».

« A l'heure actuelle, toute la localité de Kidal est entièrement sous le contrôle des forces armées », précise le communique signé du secrétaire général du ministère, le général Abdou Karim Diop.

Les rebelles touaregs, dont certains seraient des déserteurs de l'armée qui se battent pour améliorer le sort des populations de leur région, ont attaqué à l'aube des garnisons militaires et circulaient en ville à bord de véhicules équipés de mitrailleuses. Selon certains habitants, des échanges de tirs à l'arme lourde ont eu lieu toute la matinée et de manière plus sporadique en fin de journée.

Pour Nouhoum Togo, porte-parole du ministère de la Défense, il est impossible pour le moment de se prononcer sur le nombre de victimes.

Encore terrifiés, les habitants de Kidal n'osent pas se hasarder dehors.

« La psychose demeure et les gens sont hantés par la peur », a affirmé Assori Aicha Belco Maiga, présidente d'une association de promotion de la femme. « Dieu merci, nous n'avons enregistré aucune victime civile ».

Pour M. Maiga, l'instigateur de cette attaque est connu. C'est Hassane Fagaga - un Touareg - avec une bande d'ex-rebelles et des éléments qui ont été intégrés dans l'armée malienne.

Dans une déclaration à l' Agence France-Presse (AFP), le porte-parole « Ahmed » a revendiqué la responsabilité des attaques au nom du Lieutenant-Colonel Fagaga, un ex-rebelle qui avait intégré l'armée dans le cadre d'un accord de paix avant de faire désertion cette année.

« Nous ne voulons pas la guerre », a déclaré à l'AFP un porte-parole des rebelles. « Ce qui est important, c'est que le gouvernement engage tout de suite des négociations Notre région est pauvre et nous voulons qu'on la développe vite », a-t-il précisé. « Nous avons aussi des problèmes d'intégration au sein de l'armée malienne ».

A début des années 1990, la région désertique du nord du mali a été le théâtre d'une rébellion armée menée par des Touaregs, un groupe ethnique qui représente six pour cent des 14 millions d'habitants que compte le pays. Cette rébellion avait fait plusieurs centaines de morts et quelque 150 000 réfugiés. Et malgré l'accord de paix conclu en 1991, la région a connu des troubles sporadiques jusqu'au milieu des années 90.

Mardi, le Président malien Amadou Toumani Touré a lancé un appel au calme.

« Ceux qui ont aujourd'hui attaqué le poste militaire à Kidal ne doivent pas être confondus avec nos autres compatriotes tamacheks et autres qui vivent avec nous nos difficultés, qui ont choisi le Mali et la loyauté et qui ont les mêmes droits que nous ».

L'accord de 1991 ayant mis fin à la rébellion touareg mentionnait notamment une réinsertion des ex-rebelles dans l'armée et dans la vie civile, ainsi qu'un renforcement de l'éducation et des structures de soins de santé dans le nord-est et l'est du pays, en particulier.

http://fr.allafrica.com/stories/200605250214.html
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Pakira
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Inscrit le: 01 Mar 2004
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MessagePosté le: Jeu 25 Mai 2006 16:00    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.maliweb.net/news.php?pageid=4&cat=29&news_no=12493
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Chabine
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Messages: 3040

MessagePosté le: Jeu 25 Mai 2006 16:08    Sujet du message: Re: Que se passe t-il au Mali? Répondre en citant

Pakira a écrit:
Ca pue le pétrole,tous ça....


En effet... Evil or Very Mad

Le Mali producteur de pétrole en 2008 ?

Et devinez où se trouvent les gisements ? Dans le NORD, bien sûr... Mad
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
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