M.O.P. Super Posteur
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Posté le: Lun 22 Mai 2006 06:57 Sujet du message: La liberte d'expression africaine qui deroute les francais |
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Football : Michel Hidalgo hors jeu à Yaoundé
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Le Français a interrompu une conférence de presse vendredi dernier pour la qualité des questions.
Justin Blaise Akono
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http://www.quotidienmutations.net/mutations/35.php?subaction=showfull&id=1148273130&archive=&start_from=&ucat=35&
L'ancien entraîneur l'équipe nationale de France n'a pas eu besoin de mettre les gangs vendredi soir à la salle des conférences du ministère des Sports et de l'éducation physique (Minsep) pour éconduire la presse dans un échange qui avait plus l'air d'un combat que d'une communication. "Je vous remercie...", a déclaré Michel Hidalgo, moins de dix minutes après le début des échanges.
L'ancien entraîneur des "Bleus", 73 ans depuis le 22 mars dernier, n'a pas apprécié que son parcours personnel soit évoqué lorsque les médias ont voulu savoir quelle était la solution miracle qu'il venait proposer aux Camerounais, lui "qui a échoué avec les Coqs en coupe du monde 1978 en Argentine et en Espagne en 1982", selon un confrère. "Pensez ce que vous voulez", a-t-il répondu d'entrée de jeu, presque courroucé. "Je vis très bien, je n'attends rien, je ne suis pas venu prendre une place au Cameroun. C'est une mission exploratoire. Je vais en faire un rapport", a-t-il eu à répéter sans cesse. Les interventions du conseiller technique N°1 du ministère des Sports dans la conférence pour "recentrer les débats", selon Robert Ndzana, n'ont rien arrangé.
Le Français, à qui les médias ont demandé s'il est venu avec, dans ses valises, un entraîneur pour les Lions Indomptables, a considéré la question comme une accusation: "On m'accuse d'être venu avec un entraîneur. Il n'en est rien", s'est-il défendu, avant de relever qu'il n'y a pas eu de polémique lors de ses échanges avec les entraîneurs camerounais, quelques minutes seulement avant la conférence de presse. Or, selon certaines indiscrétions, ces échanges entre "le consultant" du ministère des Sports et les entraîneurs nationaux, entraîneurs de première et de deuxième division, ont plutôt été houleux.
Propositions
Dans l'après-midi, bien avant l'échange avec la presse, l'invité du ministre des Sports et de l'éducation physique était déjà à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). Michel Hidalgo, dans le souci de rappeler l'importance de sa présence au Cameroun, a indiqué au premier vice-président de la Fécafoot qu'il était là parce qu'il y aurait un problème d'hommes qui mine le football camerounais. Jean René Atangana Mballa a répondu, comme pour réfuter cette hypothèse : "ce sont les mêmes personnes qui ont gagné hier qui perdent aujourd'hui".
Dans son propos liminaire, le champion de l'Euro 1984 avec l'équipe de France, qui arrivait pour la première fois au Cameroun, a fait une kyrielle de propositions pour "permettre au football camerounais de reprendre sa place dans le gotha mondial". Selon Michel Hidalgo, il faut mettre en place les moyens et les hommes pour booster cette ambition. Car, "ce n'est pas une question de chance. Il faut une évolution et non un replâtrage", a-t-il estimé, avant d'ajouter que l'équipe nationale est le miroir de la mentalité d'un pays. Michel Hidalgo pense aussi qu'il faut revenir au système de la victoire à 2 points lors du championnat. Mais, avec un bonus d'un point lorsque le club a inscrit un grand nombre de buts. Arrivé au Cameroun jeudi dernier pour des séances de travail relatives à l'organisation et au développement du football, l'expert français a quitté Yaoundé hier en fin de matinée. _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie |
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