Inscrit le: 11 Déc 2004 Messages: 744 Localisation: Sith land
Posté le: Dim 28 Mai 2006 07:05 Sujet du message: Le Congo-Kinshasa, nouvelle cible de la téléfolie mobile
Assises en rang d'oignons, les jeunes filles comparent leurs téléphones portables. L'une montre aux autres sa récente acquisition, dans un étui en similicuir rose. «Tu l'as eu à combien ?» demande, admirative, une de ses amies.
La scène ne se passe pas à Paris mais à Kinshasa, capitale de la république démocratique du Congo (RDC), l'un des pays les plus pauvres du monde. Rosine, Shella, Lisette et les autres sont étudiantes, donc plutôt privilégiées. Surtout, pour les jeunes urbains congolais, le portable, «c'est indispensable». Dans les rues de Kinshasa, les vendeurs de cartes prépayées pullulent face à une demande inextinguible.
Immensité. Daniel tient comptoir en face d'un ministère. Ses clients affluent, achètent pour 1 ou 2 dollars d'unités. En RDC comme partout en Afrique, la plupart des usagers ne sont pas abonnés, mais se servent de cartes ou vont appeler dans un «télécentre». «Je vends bien, ça c'est sûr», constate Daniel, qui évalue à 5 dollars (3,91 euros) ses bénéfices quotidiens. Les petits commerçants des villages, seuls à posséder le précieux téléphone ou à acheter des cartes en ville, en font d'encore plus importants.
«C'est le seul moyen de pouvoir donner des nouvelles à sa famille», explique Lisette, originaire de l'est de ce pays grand comme quatre fois la France. «Ou de trouver du boulot», complète Rosine. Les jeunes Kinoises n'ont, de toute façon, pas le choix : il y a très peu de lignes fixes. «Avant, si on voulait prévenir quelqu'un, il fallait aller chez lui. Et parfois il n'était pas là», raconte Lisette. En ville, cela signifie des heures de transports aléatoires. En brousse, des semaines. Aujourd'hui, le mobile comble partiellement l'immense retard pris par le fixe : il y a dix fois plus d'abonnés à un service de téléphone cellulaire que de personnes rattachées à une ligne fixe.
La faute, en premier lieu, aux guerres civiles qui ont sévi entre 1996 et 2002. Les conflits ont causé la mort de plus de 4 millions de personnes, déplacé des centaines de milliers d'autres et mis le pays économiquement à genoux. Et ce sont surtout l'immensité du pays et l'inaccessibilité de certaines zones qui posent problème.
Concurrence. L'ex-Zaïre a pourtant été un précurseur en téléphonie mobile. L'un des premiers opérateurs du continent, Telecel, a été lancé dès 1985 par un homme d'affaires congolais d'origine rwandaise, Miko Rwayitare. Dix ans plus tard, la RDC est l'un des derniers gros marchés à prendre en Afrique. Il n'y aurait que 2 à 3 millions d'usagers de cellulaires sur plus de 70 millions d'habitants. On est loin des taux de pénétration de 20 à 30 % comme au Gabon ou au Maroc.
Deux gros opérateurs Vodacom et Celtel se sont lancés dans une course effrénée pour couvrir le pays et recruter des abonnés. Deux petits Poucets Oasis et Congo Chine Telecom ont suivi. Cette concurrence a une conséquence non négligeable pour les consommateurs : «Les tarifs sont parmi les moins élevés d'Afrique», assure un des acteurs du marché. Pourtant, à 0,24 dollar la minute en moyenne, les prix congolais ne sont accessibles qu'à une frange aisée de la population. L'interconnexion entre les différents opérateurs est en revanche plus onéreuse. Dans la capitale, il n'est pas rare de voir des hommes d'affaires jonglant avec deux ou trois téléphones, un pour chaque réseau... Dans les villages et les villes de l'intérieur du pays, le portable est plus rare mais tout aussi précieux. Gaël Campan, directeur général d'Oasis, résume sa mission : «Nous ne vendons pas seulement de la téléphonie, mais du lien social, de la communauté.» _________________ Domine ta peur et tu seras plus fort que la mort
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Posté le: Dim 28 Mai 2006 07:07 Sujet du message:
Les opérateurs pressés de défricher l'Afrique.300 millions d'usagers prévus en 2010 : la croissance est exponentielle
Dans la plupart des pays africains, la vétusté du fixe a ouvert un boulevard aux opérateurs de cellulaires. L'octroi de licences GSM et la libéralisation du secteur par les Etats, au début des années 90, ont permis d'investir un marché qui, aujourd'hui, est l'un des plus porteurs au monde.
1 000 %. Résultat : entre 1998 et 2003, le nombre d'abonnés a augmenté de 1 000 % pour frôler aujourd'hui les 100 millions, selon l'Union internationale des télécommunications (UIT).
Face aux «historiques» comme France Télécom au Sénégal ou Bouygues en Côte-d'Ivoire, des groupes indépendants ont émergé. Bon nombre d'observateurs estiment que l'enjeu des télécoms en Afrique est considérable : plus de 300 millions d'Africains pourraient être «branchés» d'ici à 2010. Les grandes manoeuvres ont donc commencé. Le suédois Millicon (présent au Congo avec l'opérateur local Oasis), créé par le fondateur du groupe Télé II, groupe phare dans de nombreux pays émergents, fait l'objet de rumeurs de rachat à plus de 5 milliards de dollars. Celtel, qui opère dans treize pays d'Afrique subsaharienne, a été racheté l'an dernier par le groupe koweïtien MTC pour 3,2 milliards de dollars.
Pole position. La plupart des grands groupes sont d'ailleurs africains. Vodacom, numéro 1 en Afrique du Sud, a resserré ses liens avec son partenaire britannique Vodafone. Quant à son compatriote MTN, qui revendique le leadership africain avec ses 23 millions d'abonnés, il vient d'ajouter à son portefeuille quatre nouveaux pays. C'est encore MTN qui a lancé, au début du mois de mai, une offre d'achat amicale de plus de 4 milliards d'euros sur le groupe Investcom, basé à Beyrouth. De quoi rafler une double pole position : en Afrique, mais aussi au Moyen-Orient _________________ Domine ta peur et tu seras plus fort que la mort
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Posté le: Dim 28 Mai 2006 17:01 Sujet du message:
C'est pas de moi c'est un extrait de liberation, la RDC est un pays riche mais que les vampire occidentaux aider des traitres politiciens congolais appauvrissent. _________________ Domine ta peur et tu seras plus fort que la mort
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Posté le: Mar 30 Mai 2006 07:20 Sujet du message:
Il faut un bon president voir un communiste qui nationalise tout et tu verras les congolais depasseront tout le monde. Mais il faudra batailler dur contre les predateurs, les fréres enemis etc. Moi je crois en l'Afrique. _________________ Domine ta peur et tu seras plus fort que la mort
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