3.000€ d'amende et un stage de citoyenneté ont été requis contre la responsable d'un salon de coiffure poursuivie pour "discrimination à l'embauche".
T rois mille euros d'amende dont mille avec sursis et l'obligation de suivre un stage de citoyenneté ont été requis mercredi 21 juin contre la gérante d'un salon de coiffure de Châteaubriand (Loire-Atlantique), accusée d'avoir refusé à deux reprises d'employer une jeune femme titulaire d'un CAP coiffure parce qu'elle était noire.
Huguette Rivaud comparaissait devant le tribunal correctionnel de Nantes pour "discrimination à l'embauche en raison d'une appartenance ethnique ou raciale". Le jugement a été mis en délibéré au 17 juillet prochain.
Le 22 novembre 2005, Clairmise Valton, une jeune femme d'origine haïtienne mariée à un Français, se rend dans un salon de coiffure de Châteaubriand pour y déposer un CV, mais la gérante lui répond alors qu'elle n'a besoin de personne. Le lendemain, la jeune coiffeuse se voit proposer par l'ANPE un remplacement d'un mois pour un congé-maladie dans ce même salon.
Etonnée, elle rappelle la gérante du salon en précisant qu'elle est la jeune femme qui est passée la veille. Cette fois, la patronne lui répond qu'elle a reçu assez de candidatures. Clairmise Valton demande alors à une de ses amies blanches de postuler à son tour.
Cette fois, la gérante du salon se montre intéressée et lui fixe un rendez-vous. La jeune femme prévient l'agence ANPE qui soupçonne tout de suite une discrimination raciale, prévient l'Inspection du travail et retire l'offre d'emploi.
"Pas de noir dans son salon"
L'enquête de l'inspection du travail indique que Huguette Rivaud "ne voulait pas de noir dans son salon". Des propos qu'elle tiendra à nouveau devant les gendarmes chargés de l'enquête et puis devant le substitut du procureur de Nantes. "Je recherchais une employée de couleur blanche parce que cela correspond mieux à mon type de clientèle", précise-t-elle dans les procès-verbaux, "je me sens mieux avec des gens de ma couleur". La gérante a refusé de commenter ses déclarations pendant l'audience, malgré les six demandes du président.
C'est une "chronique du racisme ordinaire", déplorait Me Marie-Emmanuelle Beloncle, l'avocate de Clairemise Valton et de l'association SOS racisme qui s'est portée partie civile, "la gérante a commis un acte raciste". "C'est peut-être une très gentille dame, mais c'est une dame raciste et ces deux affirmations ne vont pas ensemble".
"Le citoyen lambda est toujours raciste"
"J'ai presque honte, je représente la société, le citoyen lambda", assène quant à elle la procureure de la République, Martine Lambrechts, "et je constate que le citoyen lambda est toujours raciste. Un racisme ordinaire dont chaque jour des personnes sont victimes". "C'est comme pour la peine de mort", continue-t-elle, "quand on se dit 'pour', dans certains cas. Madame Rivaud est raciste, point barre".
Ce n'est pas du racisme, "elle se sent mieux avec des personnes de son coin, de sa région", a expliqué Me Stéphane Fouéré, l'avocat d'Huguette Rivaud, "elle veut travailler avec des personnes qu'elle sent proche d'elle et de sa clientèle. A CV égal, elle se portera vers des personnes de Châteaubriant".
"Je suis soulagée", confiait Clairemise Valton à la sortie de l'audience, "j'avais envie de quitter la France et mon métier à cause de cela, aujourd'hui, je suis venue pour ma fille et pour toutes les autres victimes. J'ai le sentiment d'avoir été entendue". (Avec AP)
3.000€ d'amende et un stage de citoyenneté ont été requis contre la responsable d'un salon de coiffure poursuivie pour "discrimination à l'embauche".
T rois mille euros d'amende dont mille avec sursis et l'obligation de suivre un stage de citoyenneté ont été requis mercredi 21 juin contre la gérante d'un salon de coiffure de Châteaubriand (Loire-Atlantique), accusée d'avoir refusé à deux reprises d'employer une jeune femme titulaire d'un CAP coiffure parce qu'elle était noire.
Huguette Rivaud comparaissait devant le tribunal correctionnel de Nantes pour "discrimination à l'embauche en raison d'une appartenance ethnique ou raciale". Le jugement a été mis en délibéré au 17 juillet prochain.
Le 22 novembre 2005, Clairmise Valton, une jeune femme d'origine haïtienne mariée à un Français, se rend dans un salon de coiffure de Châteaubriand pour y déposer un CV, mais la gérante lui répond alors qu'elle n'a besoin de personne. Le lendemain, la jeune coiffeuse se voit proposer par l'ANPE un remplacement d'un mois pour un congé-maladie dans ce même salon.
Etonnée, elle rappelle la gérante du salon en précisant qu'elle est la jeune femme qui est passée la veille. Cette fois, la patronne lui répond qu'elle a reçu assez de candidatures. Clairmise Valton demande alors à une de ses amies blanches de postuler à son tour.
Cette fois, la gérante du salon se montre intéressée et lui fixe un rendez-vous. La jeune femme prévient l'agence ANPE qui soupçonne tout de suite une discrimination raciale, prévient l'Inspection du travail et retire l'offre d'emploi.
"Pas de noir dans son salon"
L'enquête de l'inspection du travail indique que Huguette Rivaud "ne voulait pas de noir dans son salon". Des propos qu'elle tiendra à nouveau devant les gendarmes chargés de l'enquête et puis devant le substitut du procureur de Nantes. "Je recherchais une employée de couleur blanche parce que cela correspond mieux à mon type de clientèle", précise-t-elle dans les procès-verbaux, "je me sens mieux avec des gens de ma couleur". La gérante a refusé de commenter ses déclarations pendant l'audience, malgré les six demandes du président.
C'est une "chronique du racisme ordinaire", déplorait Me Marie-Emmanuelle Beloncle, l'avocate de Clairemise Valton et de l'association SOS racisme qui s'est portée partie civile, "la gérante a commis un acte raciste". "C'est peut-être une très gentille dame, mais c'est une dame raciste et ces deux affirmations ne vont pas ensemble".
"Le citoyen lambda est toujours raciste"
"J'ai presque honte, je représente la société, le citoyen lambda", assène quant à elle la procureure de la République, Martine Lambrechts, "et je constate que le citoyen lambda est toujours raciste. Un racisme ordinaire dont chaque jour des personnes sont victimes". "C'est comme pour la peine de mort", continue-t-elle, "quand on se dit 'pour', dans certains cas. Madame Rivaud est raciste, point barre".
Ce n'est pas du racisme, "elle se sent mieux avec des personnes de son coin, de sa région", a expliqué Me Stéphane Fouéré, l'avocat d'Huguette Rivaud, "elle veut travailler avec des personnes qu'elle sent proche d'elle et de sa clientèle. A CV égal, elle se portera vers des personnes de Châteaubriant".
"Je suis soulagée", confiait Clairemise Valton à la sortie de l'audience, "j'avais envie de quitter la France et mon métier à cause de cela, aujourd'hui, je suis venue pour ma fille et pour toutes les autres victimes. J'ai le sentiment d'avoir été entendue". (Avec AP)
ca lui apprendra à la veille pu%^ c'est bien fait pour sa gueule 3000 euros d'amende par contre le stage de citoyenneté faut voir en quoi ca consiste... a mon vis il lui faut plutot réapprendre à vivre a cette vieille truie _________________ ris et tout le monde rira avec toi pleure et tu seras seul à pleurer
3.000€ d'amende et un stage de citoyenneté ont été requis contre la responsable d'un salon de coiffure poursuivie pour "discrimination à l'embauche".
T rois mille euros d'amende dont mille avec sursis et l'obligation de suivre un stage de citoyenneté ont été requis mercredi 21 juin contre la gérante d'un salon de coiffure de Châteaubriand (Loire-Atlantique), accusée d'avoir refusé à deux reprises d'employer une jeune femme titulaire d'un CAP coiffure parce qu'elle était noire.
Huguette Rivaud comparaissait devant le tribunal correctionnel de Nantes pour "discrimination à l'embauche en raison d'une appartenance ethnique ou raciale". Le jugement a été mis en délibéré au 17 juillet prochain.
Le 22 novembre 2005, Clairmise Valton, une jeune femme d'origine haïtienne mariée à un Français, se rend dans un salon de coiffure de Châteaubriand pour y déposer un CV, mais la gérante lui répond alors qu'elle n'a besoin de personne. Le lendemain, la jeune coiffeuse se voit proposer par l'ANPE un remplacement d'un mois pour un congé-maladie dans ce même salon.
Etonnée, elle rappelle la gérante du salon en précisant qu'elle est la jeune femme qui est passée la veille. Cette fois, la patronne lui répond qu'elle a reçu assez de candidatures. Clairmise Valton demande alors à une de ses amies blanches de postuler à son tour.
Cette fois, la gérante du salon se montre intéressée et lui fixe un rendez-vous. La jeune femme prévient l'agence ANPE qui soupçonne tout de suite une discrimination raciale, prévient l'Inspection du travail et retire l'offre d'emploi.
"Pas de noir dans son salon"
L'enquête de l'inspection du travail indique que Huguette Rivaud "ne voulait pas de noir dans son salon". Des propos qu'elle tiendra à nouveau devant les gendarmes chargés de l'enquête et puis devant le substitut du procureur de Nantes. "Je recherchais une employée de couleur blanche parce que cela correspond mieux à mon type de clientèle", précise-t-elle dans les procès-verbaux, "je me sens mieux avec des gens de ma couleur". La gérante a refusé de commenter ses déclarations pendant l'audience, malgré les six demandes du président.
C'est une "chronique du racisme ordinaire", déplorait Me Marie-Emmanuelle Beloncle, l'avocate de Clairemise Valton et de l'association SOS racisme qui s'est portée partie civile, "la gérante a commis un acte raciste". "C'est peut-être une très gentille dame, mais c'est une dame raciste et ces deux affirmations ne vont pas ensemble".
"Le citoyen lambda est toujours raciste"
"J'ai presque honte, je représente la société, le citoyen lambda", assène quant à elle la procureure de la République, Martine Lambrechts, "et je constate que le citoyen lambda est toujours raciste. Un racisme ordinaire dont chaque jour des personnes sont victimes". "C'est comme pour la peine de mort", continue-t-elle, "quand on se dit 'pour', dans certains cas. Madame Rivaud est raciste, point barre".
Ce n'est pas du racisme, "elle se sent mieux avec des personnes de son coin, de sa région", a expliqué Me Stéphane Fouéré, l'avocat d'Huguette Rivaud, "elle veut travailler avec des personnes qu'elle sent proche d'elle et de sa clientèle. A CV égal, elle se portera vers des personnes de Châteaubriant".
"Je suis soulagée", confiait Clairemise Valton à la sortie de l'audience, "j'avais envie de quitter la France et mon métier à cause de cela, aujourd'hui, je suis venue pour ma fille et pour toutes les autres victimes. J'ai le sentiment d'avoir été entendue". (Avec AP)
ca lui apprendra à la veille pu%^ c'est bien fait pour sa gueule 3000 euros d'amende par contre le stage de citoyenneté faut voir en quoi ca consiste... a mon vis il lui faut plutot réapprendre à vivre a cette vieille truie
Pourquoi, vous frappez automatiquement au visage quand il est clair qu'on vous aime pas? Moi je me saurais pas acharné autant sur des gens qui n'en vaillent pas la peine.
Un proprietaire fait tjs ce qu'il veut des locataires....
3.000€ d'amende et un stage de citoyenneté ont été requis contre la responsable d'un salon de coiffure poursuivie pour "discrimination à l'embauche".
T rois mille euros d'amende dont mille avec sursis et l'obligation de suivre un stage de citoyenneté ont été requis mercredi 21 juin contre la gérante d'un salon de coiffure de Châteaubriand (Loire-Atlantique), accusée d'avoir refusé à deux reprises d'employer une jeune femme titulaire d'un CAP coiffure parce qu'elle était noire.
Huguette Rivaud comparaissait devant le tribunal correctionnel de Nantes pour "discrimination à l'embauche en raison d'une appartenance ethnique ou raciale". Le jugement a été mis en délibéré au 17 juillet prochain.
Le 22 novembre 2005, Clairmise Valton, une jeune femme d'origine haïtienne mariée à un Français, se rend dans un salon de coiffure de Châteaubriand pour y déposer un CV, mais la gérante lui répond alors qu'elle n'a besoin de personne. Le lendemain, la jeune coiffeuse se voit proposer par l'ANPE un remplacement d'un mois pour un congé-maladie dans ce même salon.
Etonnée, elle rappelle la gérante du salon en précisant qu'elle est la jeune femme qui est passée la veille. Cette fois, la patronne lui répond qu'elle a reçu assez de candidatures. Clairmise Valton demande alors à une de ses amies blanches de postuler à son tour.
Cette fois, la gérante du salon se montre intéressée et lui fixe un rendez-vous. La jeune femme prévient l'agence ANPE qui soupçonne tout de suite une discrimination raciale, prévient l'Inspection du travail et retire l'offre d'emploi.
"Pas de noir dans son salon"
L'enquête de l'inspection du travail indique que Huguette Rivaud "ne voulait pas de noir dans son salon". Des propos qu'elle tiendra à nouveau devant les gendarmes chargés de l'enquête et puis devant le substitut du procureur de Nantes. "Je recherchais une employée de couleur blanche parce que cela correspond mieux à mon type de clientèle", précise-t-elle dans les procès-verbaux, "je me sens mieux avec des gens de ma couleur". La gérante a refusé de commenter ses déclarations pendant l'audience, malgré les six demandes du président.
C'est une "chronique du racisme ordinaire", déplorait Me Marie-Emmanuelle Beloncle, l'avocate de Clairemise Valton et de l'association SOS racisme qui s'est portée partie civile, "la gérante a commis un acte raciste". "C'est peut-être une très gentille dame, mais c'est une dame raciste et ces deux affirmations ne vont pas ensemble".
"Le citoyen lambda est toujours raciste"
"J'ai presque honte, je représente la société, le citoyen lambda", assène quant à elle la procureure de la République, Martine Lambrechts, "et je constate que le citoyen lambda est toujours raciste. Un racisme ordinaire dont chaque jour des personnes sont victimes". "C'est comme pour la peine de mort", continue-t-elle, "quand on se dit 'pour', dans certains cas. Madame Rivaud est raciste, point barre".
Ce n'est pas du racisme, "elle se sent mieux avec des personnes de son coin, de sa région", a expliqué Me Stéphane Fouéré, l'avocat d'Huguette Rivaud, "elle veut travailler avec des personnes qu'elle sent proche d'elle et de sa clientèle. A CV égal, elle se portera vers des personnes de Châteaubriant".
"Je suis soulagée", confiait Clairemise Valton à la sortie de l'audience, "j'avais envie de quitter la France et mon métier à cause de cela, aujourd'hui, je suis venue pour ma fille et pour toutes les autres victimes. J'ai le sentiment d'avoir été entendue". (Avec AP)
ca lui apprendra à la veille pu%^ c'est bien fait pour sa gueule 3000 euros d'amende par contre le stage de citoyenneté faut voir en quoi ca consiste... a mon vis il lui faut plutot réapprendre à vivre a cette vieille truie
Pourquoi, vous frappez automatiquement au visage quand il est clair qu'on vous aime pas? Moi je me saurais pas acharné autant sur des gens qui n'en vaillent pas la peine.
Un proprietaire fait tjs ce qu'il veut des locataires....
oui mais la il s agit du droit fondamental de pouvoir travailler sans distinction de races et de sexualité la pauvre aurait du faire quoi alors fermé sa bouche et rester sans emploi ? _________________ ris et tout le monde rira avec toi pleure et tu seras seul à pleurer
3.000€ d'amende et un stage de citoyenneté ont été requis contre la responsable d'un salon de coiffure poursuivie pour "discrimination à l'embauche".
T rois mille euros d'amende dont mille avec sursis et l'obligation de suivre un stage de citoyenneté ont été requis mercredi 21 juin contre la gérante d'un salon de coiffure de Châteaubriand (Loire-Atlantique), accusée d'avoir refusé à deux reprises d'employer une jeune femme titulaire d'un CAP coiffure parce qu'elle était noire.
Huguette Rivaud comparaissait devant le tribunal correctionnel de Nantes pour "discrimination à l'embauche en raison d'une appartenance ethnique ou raciale". Le jugement a été mis en délibéré au 17 juillet prochain.
Le 22 novembre 2005, Clairmise Valton, une jeune femme d'origine haïtienne mariée à un Français, se rend dans un salon de coiffure de Châteaubriand pour y déposer un CV, mais la gérante lui répond alors qu'elle n'a besoin de personne. Le lendemain, la jeune coiffeuse se voit proposer par l'ANPE un remplacement d'un mois pour un congé-maladie dans ce même salon.
Etonnée, elle rappelle la gérante du salon en précisant qu'elle est la jeune femme qui est passée la veille. Cette fois, la patronne lui répond qu'elle a reçu assez de candidatures. Clairmise Valton demande alors à une de ses amies blanches de postuler à son tour.
Cette fois, la gérante du salon se montre intéressée et lui fixe un rendez-vous. La jeune femme prévient l'agence ANPE qui soupçonne tout de suite une discrimination raciale, prévient l'Inspection du travail et retire l'offre d'emploi.
"Pas de noir dans son salon"
L'enquête de l'inspection du travail indique que Huguette Rivaud "ne voulait pas de noir dans son salon". Des propos qu'elle tiendra à nouveau devant les gendarmes chargés de l'enquête et puis devant le substitut du procureur de Nantes. "Je recherchais une employée de couleur blanche parce que cela correspond mieux à mon type de clientèle", précise-t-elle dans les procès-verbaux, "je me sens mieux avec des gens de ma couleur". La gérante a refusé de commenter ses déclarations pendant l'audience, malgré les six demandes du président.
C'est une "chronique du racisme ordinaire", déplorait Me Marie-Emmanuelle Beloncle, l'avocate de Clairemise Valton et de l'association SOS racisme qui s'est portée partie civile, "la gérante a commis un acte raciste". "C'est peut-être une très gentille dame, mais c'est une dame raciste et ces deux affirmations ne vont pas ensemble".
"Le citoyen lambda est toujours raciste"
"J'ai presque honte, je représente la société, le citoyen lambda", assène quant à elle la procureure de la République, Martine Lambrechts, "et je constate que le citoyen lambda est toujours raciste. Un racisme ordinaire dont chaque jour des personnes sont victimes". "C'est comme pour la peine de mort", continue-t-elle, "quand on se dit 'pour', dans certains cas. Madame Rivaud est raciste, point barre".
Ce n'est pas du racisme, "elle se sent mieux avec des personnes de son coin, de sa région", a expliqué Me Stéphane Fouéré, l'avocat d'Huguette Rivaud, "elle veut travailler avec des personnes qu'elle sent proche d'elle et de sa clientèle. A CV égal, elle se portera vers des personnes de Châteaubriant".
"Je suis soulagée", confiait Clairemise Valton à la sortie de l'audience, "j'avais envie de quitter la France et mon métier à cause de cela, aujourd'hui, je suis venue pour ma fille et pour toutes les autres victimes. J'ai le sentiment d'avoir été entendue". (Avec AP)
ca lui apprendra à la veille pu%^ c'est bien fait pour sa gueule 3000 euros d'amende par contre le stage de citoyenneté faut voir en quoi ca consiste... a mon vis il lui faut plutot réapprendre à vivre a cette vieille truie
Pourquoi, vous frappez automatiquement au visage quand il est clair qu'on vous aime pas? Moi je me saurais pas acharné autant sur des gens qui n'en vaillent pas la peine.
Un proprietaire fait tjs ce qu'il veut des locataires....
oui mais la il s agit du droit fondamental de pouvoir travailler sans distinction de races et de sexualité la pauvre aurait du faire quoi alors fermé sa bouche et rester sans emploi ?
Non, je ne dis pas dans ce sens là...
Mais elle aurait du aller voir ailleurs, il y a du taf partout apres tout
Elle aurait trouvé mieux ailleurs.
3.000€ d'amende et un stage de citoyenneté ont été requis contre la responsable d'un salon de coiffure poursuivie pour "discrimination à l'embauche".
T rois mille euros d'amende dont mille avec sursis et l'obligation de suivre un stage de citoyenneté ont été requis mercredi 21 juin contre la gérante d'un salon de coiffure de Châteaubriand (Loire-Atlantique), accusée d'avoir refusé à deux reprises d'employer une jeune femme titulaire d'un CAP coiffure parce qu'elle était noire.
Huguette Rivaud comparaissait devant le tribunal correctionnel de Nantes pour "discrimination à l'embauche en raison d'une appartenance ethnique ou raciale". Le jugement a été mis en délibéré au 17 juillet prochain.
Le 22 novembre 2005, Clairmise Valton, une jeune femme d'origine haïtienne mariée à un Français, se rend dans un salon de coiffure de Châteaubriand pour y déposer un CV, mais la gérante lui répond alors qu'elle n'a besoin de personne. Le lendemain, la jeune coiffeuse se voit proposer par l'ANPE un remplacement d'un mois pour un congé-maladie dans ce même salon.
Etonnée, elle rappelle la gérante du salon en précisant qu'elle est la jeune femme qui est passée la veille. Cette fois, la patronne lui répond qu'elle a reçu assez de candidatures. Clairmise Valton demande alors à une de ses amies blanches de postuler à son tour.
Cette fois, la gérante du salon se montre intéressée et lui fixe un rendez-vous. La jeune femme prévient l'agence ANPE qui soupçonne tout de suite une discrimination raciale, prévient l'Inspection du travail et retire l'offre d'emploi.
"Pas de noir dans son salon"
L'enquête de l'inspection du travail indique que Huguette Rivaud "ne voulait pas de noir dans son salon". Des propos qu'elle tiendra à nouveau devant les gendarmes chargés de l'enquête et puis devant le substitut du procureur de Nantes. "Je recherchais une employée de couleur blanche parce que cela correspond mieux à mon type de clientèle", précise-t-elle dans les procès-verbaux, "je me sens mieux avec des gens de ma couleur". La gérante a refusé de commenter ses déclarations pendant l'audience, malgré les six demandes du président.
C'est une "chronique du racisme ordinaire", déplorait Me Marie-Emmanuelle Beloncle, l'avocate de Clairemise Valton et de l'association SOS racisme qui s'est portée partie civile, "la gérante a commis un acte raciste". "C'est peut-être une très gentille dame, mais c'est une dame raciste et ces deux affirmations ne vont pas ensemble".
"Le citoyen lambda est toujours raciste"
"J'ai presque honte, je représente la société, le citoyen lambda", assène quant à elle la procureure de la République, Martine Lambrechts, "et je constate que le citoyen lambda est toujours raciste. Un racisme ordinaire dont chaque jour des personnes sont victimes". "C'est comme pour la peine de mort", continue-t-elle, "quand on se dit 'pour', dans certains cas. Madame Rivaud est raciste, point barre".
Ce n'est pas du racisme, "elle se sent mieux avec des personnes de son coin, de sa région", a expliqué Me Stéphane Fouéré, l'avocat d'Huguette Rivaud, "elle veut travailler avec des personnes qu'elle sent proche d'elle et de sa clientèle. A CV égal, elle se portera vers des personnes de Châteaubriant".
"Je suis soulagée", confiait Clairemise Valton à la sortie de l'audience, "j'avais envie de quitter la France et mon métier à cause de cela, aujourd'hui, je suis venue pour ma fille et pour toutes les autres victimes. J'ai le sentiment d'avoir été entendue". (Avec AP)
ca lui apprendra à la veille pu%^ c'est bien fait pour sa gueule 3000 euros d'amende par contre le stage de citoyenneté faut voir en quoi ca consiste... a mon vis il lui faut plutot réapprendre à vivre a cette vieille truie
Pourquoi, vous frappez automatiquement au visage quand il est clair qu'on vous aime pas? Moi je me saurais pas acharné autant sur des gens qui n'en vaillent pas la peine.
Un proprietaire fait tjs ce qu'il veut des locataires....
oui mais la il s agit du droit fondamental de pouvoir travailler sans distinction de races et de sexualité la pauvre aurait du faire quoi alors fermé sa bouche et rester sans emploi ?
Non, je ne dis pas dans ce sens là...
Mais elle aurait du aller voir ailleurs, il y a du taf partout apres tout
Elle aurait trouvé mieux ailleurs.
il y a du taf partout????? presque %10 de chomage en France
et si ailleurs c'etait la meme chose
jusqu'ou faudrait il aller voir ?
3.000€ d'amende et un stage de citoyenneté ont été requis contre la responsable d'un salon de coiffure poursuivie pour "discrimination à l'embauche".
T rois mille euros d'amende dont mille avec sursis et l'obligation de suivre un stage de citoyenneté ont été requis mercredi 21 juin contre la gérante d'un salon de coiffure de Châteaubriand (Loire-Atlantique), accusée d'avoir refusé à deux reprises d'employer une jeune femme titulaire d'un CAP coiffure parce qu'elle était noire.
Huguette Rivaud comparaissait devant le tribunal correctionnel de Nantes pour "discrimination à l'embauche en raison d'une appartenance ethnique ou raciale". Le jugement a été mis en délibéré au 17 juillet prochain.
Le 22 novembre 2005, Clairmise Valton, une jeune femme d'origine haïtienne mariée à un Français, se rend dans un salon de coiffure de Châteaubriand pour y déposer un CV, mais la gérante lui répond alors qu'elle n'a besoin de personne. Le lendemain, la jeune coiffeuse se voit proposer par l'ANPE un remplacement d'un mois pour un congé-maladie dans ce même salon.
Etonnée, elle rappelle la gérante du salon en précisant qu'elle est la jeune femme qui est passée la veille. Cette fois, la patronne lui répond qu'elle a reçu assez de candidatures. Clairmise Valton demande alors à une de ses amies blanches de postuler à son tour.
Cette fois, la gérante du salon se montre intéressée et lui fixe un rendez-vous. La jeune femme prévient l'agence ANPE qui soupçonne tout de suite une discrimination raciale, prévient l'Inspection du travail et retire l'offre d'emploi.
"Pas de noir dans son salon"
L'enquête de l'inspection du travail indique que Huguette Rivaud "ne voulait pas de noir dans son salon". Des propos qu'elle tiendra à nouveau devant les gendarmes chargés de l'enquête et puis devant le substitut du procureur de Nantes. "Je recherchais une employée de couleur blanche parce que cela correspond mieux à mon type de clientèle", précise-t-elle dans les procès-verbaux, "je me sens mieux avec des gens de ma couleur". La gérante a refusé de commenter ses déclarations pendant l'audience, malgré les six demandes du président.
C'est une "chronique du racisme ordinaire", déplorait Me Marie-Emmanuelle Beloncle, l'avocate de Clairemise Valton et de l'association SOS racisme qui s'est portée partie civile, "la gérante a commis un acte raciste". "C'est peut-être une très gentille dame, mais c'est une dame raciste et ces deux affirmations ne vont pas ensemble".
"Le citoyen lambda est toujours raciste"
"J'ai presque honte, je représente la société, le citoyen lambda", assène quant à elle la procureure de la République, Martine Lambrechts, "et je constate que le citoyen lambda est toujours raciste. Un racisme ordinaire dont chaque jour des personnes sont victimes". "C'est comme pour la peine de mort", continue-t-elle, "quand on se dit 'pour', dans certains cas. Madame Rivaud est raciste, point barre".
Ce n'est pas du racisme, "elle se sent mieux avec des personnes de son coin, de sa région", a expliqué Me Stéphane Fouéré, l'avocat d'Huguette Rivaud, "elle veut travailler avec des personnes qu'elle sent proche d'elle et de sa clientèle. A CV égal, elle se portera vers des personnes de Châteaubriant".
"Je suis soulagée", confiait Clairemise Valton à la sortie de l'audience, "j'avais envie de quitter la France et mon métier à cause de cela, aujourd'hui, je suis venue pour ma fille et pour toutes les autres victimes. J'ai le sentiment d'avoir été entendue". (Avec AP)
ca lui apprendra à la veille pu%^ c'est bien fait pour sa gueule 3000 euros d'amende par contre le stage de citoyenneté faut voir en quoi ca consiste... a mon vis il lui faut plutot réapprendre à vivre a cette vieille truie
Pourquoi, vous frappez automatiquement au visage quand il est clair qu'on vous aime pas? Moi je me saurais pas acharné autant sur des gens qui n'en vaillent pas la peine.
Un proprietaire fait tjs ce qu'il veut des locataires....
oui mais la il s agit du droit fondamental de pouvoir travailler sans distinction de races et de sexualité la pauvre aurait du faire quoi alors fermé sa bouche et rester sans emploi ?
Non, je ne dis pas dans ce sens là...
Mais elle aurait du aller voir ailleurs, il y a du taf partout apres tout
Elle aurait trouvé mieux ailleurs.
hum... Châteaubriand (Loire-Atlantique) faut voir peut etre que le choix était limité tu sais à la campagen ou en province... et en plus si elle est noire ca limite... un propriétaire fait ce qu il veut des locataires, certes, mais pas hors du cadre de la loi et du non respect et du rejet d une personne sous prétexte qu elle est différente _________________ ris et tout le monde rira avec toi pleure et tu seras seul à pleurer
Posté le: Jeu 22 Juin 2006 13:59 Sujet du message:
Queen Pokou a écrit:
Si nous-mêmes on commence à leur donner raison, on va pas s'en sortir!!
Bravo à cette dame, je salue son courage!
c est clair pou lutter contre le racisme il faut donner au gens de séveres punitions financières (employeurs, propopriétaires de logements) et éduquer le peux de neuronnes qu ils ont ! bravo à cette femme et à la justice qui pour une fois fait son travail _________________ ris et tout le monde rira avec toi pleure et tu seras seul à pleurer
Posté le: Jeu 22 Juin 2006 14:41 Sujet du message:
lekunfry a écrit:
Kitano t'es blanc? LOL
non jsuis transparent je me fond dans ttes les populations lol ! pufffff l autre il est perdu _________________ ris et tout le monde rira avec toi pleure et tu seras seul à pleurer
Inscrit le: 20 Oct 2005 Messages: 22 Localisation: Mains en Europe, Coeur en Afrique, l'Oeil partout!
Posté le: Jeu 22 Juin 2006 14:43 Sujet du message: UN PAS EN AVANT, DEUX PAS EN ARRIERE!
Hotep!
Qui est gagnant dans ce genre d'histoire? ce ne sont pas ces 3000 euros ni
ce "stage de cytoyenneté" qui vont la convertir à l'Amour de la différence. Autant l'obliger à porter le fameux bracelet anti-racisme (moins efficace qu'un collier anti-puces)
http://www.grioo.com/forum/viewtopic.php?p=16072&sid=5c9094790867375e0665a80076f4a94d
Si on avait trouvé le remède à ce cancer mental çà se saurait et on l'aurait brevété pour le vendre en pharmacie.
Une des voies serait dabord de nous accepter nous mêmes avant de vouloir êtres acceptés partout. Ne pas se ridiculiser en "singeant" l'autre (coiffure, vêtements, arts,...), et surtout s'affairer à relever notre grand continent à l'image des chinois, indiens, européens,... plutôt que de croire que nos intérêts sont en dehors de chez nous. C'est la condition première pour se faire respecter de part le monde. Un autre regard, une autre image de notre Afrique, une reconnaissance de nos atouts.
Ne nous berçons pas d'illusions, qui peut croire qu'un salon africain accepterait de la même façon une coiffeuse européenne ou asiatique pour coiffer ses clients. Sans excuser personne chacun à aussi des impératifs économiques et ses préférences qui ne sont pas forcément du racisme.
En tant que coiffeuse je ne saurais trop conseiller à cette femme de promouvoir (& défendre) sa culture comme le font d'autres en développant ses talents vers sa culture d'origine. La coiffure africaine a tant à donner aux afro-descendants, dont beaucoup ignorent la propre nature de leurs cheveux, et aux autres cultures qui doivent aussi découvrir nos talents trop longtemps cachés. Faisons aussi du prosélytisme pour le compte de "Mama Africa!"
Posté le: Jeu 22 Juin 2006 21:05 Sujet du message: Re: UN PAS EN AVANT, DEUX PAS EN ARRIERE!
Horus Vision a écrit:
Hotep!
Qui est gagnant dans ce genre d'histoire? ce ne sont pas ces 3000 euros ni
ce "stage de cytoyenneté" qui vont la convertir à l'Amour de la différence. Autant l'obliger à porter le fameux bracelet anti-racisme (moins efficace qu'un collier anti-puces)
http://www.grioo.com/forum/viewtopic.php?p=16072&sid=5c9094790867375e0665a80076f4a94d
Si on avait trouvé le remède à ce cancer mental çà se saurait et on l'aurait brevété pour le vendre en pharmacie.
Une des voies serait dabord de nous accepter nous mêmes avant de vouloir êtres acceptés partout. Ne pas se ridiculiser en "singeant" l'autre (coiffure, vêtements, arts,...), et surtout s'affairer à relever notre grand continent à l'image des chinois, indiens, européens,... plutôt que de croire que nos intérêts sont en dehors de chez nous. C'est la condition première pour se faire respecter de part le monde. Un autre regard, une autre image de notre Afrique, une reconnaissance de nos atouts.
Ne nous berçons pas d'illusions, qui peut croire qu'un salon africain accepterait de la même façon une coiffeuse européenne ou asiatique pour coiffer ses clients. Sans excuser personne chacun à aussi des impératifs économiques et ses préférences qui ne sont pas forcément du racisme.
En tant que coiffeuse je ne saurais trop conseiller à cette femme de promouvoir (& défendre) sa culture comme le font d'autres en développant ses talents vers sa culture d'origine. La coiffure africaine a tant à donner aux afro-descendants, dont beaucoup ignorent la propre nature de leurs cheveux, et aux autres cultures qui doivent aussi découvrir nos talents trop longtemps cachés. Faisons aussi du prosélytisme pour le compte de "Mama Africa!"
Inscrit le: 25 Mai 2005 Messages: 3244 Localisation: Derrière toi
Posté le: Jeu 22 Juin 2006 23:27 Sujet du message:
un leuco kom vous dites a écrit:
Pour ne pas que vous sombriez dans le communautarisme et le racisme j'ai décidé de me joindre à vous : jesper pas etre interdit de discuter avec vous (on est pas au theatre de dieudo, on a le droit de parler avec vous nous les blancs non?)
D'entrée de jeu, le ton paternaliste...
Question : ça veut dire qu'avant ton arrivée mystique et majestueuse sur les forums de Grioo on était prêts à s'entretuer machette au poing, souris optique dans l'autre ?
Si tu poursuis sur ce ton inutilement condescendant (genre avant moi vous étiez perdus j'arrive pour sauver vos âmes), viens pas ensuite t'étonner d'être "aussi vite chahuté par les autres, à peine inscrit dans les forums".
Posté le: Ven 23 Juin 2006 07:11 Sujet du message:
Citation:
c est clair pou lutter contre le racisme il faut donner au gens de séveres punitions financières
Cette coiffeuse voulait juste quelqu'un qui ressemble à sa clientèle!
Il est clair qu'en donnant ce genre d'amendes à tout bout de champs, ça va rendre ceux qui ne l'étaient pas, racistes!
Posté le: Ven 23 Juin 2006 07:14 Sujet du message:
Dodi a écrit:
Citation:
c est clair pou lutter contre le racisme il faut donner au gens de séveres punitions financières
Cette coiffeuse voulait juste quelqu'un qui ressemble à sa clientèle!
Il est clair qu'en donnant ce genre d'amendes à tout bout de champs, ça va rendre ceux qui ne l'étaient pas, racistes!
sympa ta mentalité : un salon de coiffure blanc ils embauchent des blancs un salon de coiffure afro ils embauchent des afros... tu auras kiffé la ségrégation _________________ ris et tout le monde rira avec toi pleure et tu seras seul à pleurer
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