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Rêver la fin du Pacte colonial,par Mamadou Koulibaly.

 
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Pakira
Super Posteur


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Messages: 1750

MessagePosté le: Sam 17 Juin 2006 21:32    Sujet du message: Rêver la fin du Pacte colonial,par Mamadou Koulibaly. Répondre en citant

«Je vois bien que certains pays d’Afrique avec lesquels la France avait depuis toujours entretenu des rapports d’amitié paraissent aujourd’hui la rejeter. Ceux qui s’en prennent à la France et l’accusent de tous les maux, sont eux-mêmes dans le passé et ils semblent avoir besoin d’un bouc émissaire pour cacher leur propre incurie et s’inventent par ce nouveau mythe une légitimité de façade. Qu’ils trouvent eux-mêmes leur chemin. Peut-être nous retrouverons-nous plus tard.» Nicolas Sarkozy : Discours de politique africaine prononcé le 19 mai à Cotonou.

La vision et les pratiques

Dans un an environ, l’Afrique aura une réelle opportunité historique de redéfinir ses relations tumultueuses avec la France. Saura-t-elle profiter de cette aubaine ? Il faut l’espérer.
Malgré une fin de règne désastreuse, comme c’est le cas pour tous les chefs d’Etat français depuis 1958, Charles de Gaulle demeure pour les Français un homme exceptionnel. Il a su, au nom de la survie de la France, s’allier aux britanniques et aux américains quand c’était nécessaire, pour combattre le nazisme. De la même manière, au nom de l’intérêt de la France, il n’a pas hésité à renvoyer les Américains chez eux le moment venu, en leur demandant de fermer leurs bases militaires situées sur le sol français. Au delà du caractère historique qui découle de faits de guerre, de Gaulle a offert à la France la Vème République et l’a dotée de deux instruments majeurs qui apportent à la France, d’une part, sa grandeur et sa qualité de pays des droits de l’Homme à l’intérieur de ses frontières, et d’autre part, son reniement de soi et sa négation des valeurs universelles à l’extérieur de ses frontières, notamment dans les anciennes colonies.
Ces instruments ont deux composantes : une vision et une pratique. Mieux, une vision pour la France, et une pratique mafieuse pour l’Afrique. Un côté noble et une face sombre. Ces deux faces de la même pièce sont incarnées par deux hommes. De Gaulle s’est fait porteur de vision. Celle qui peut être fièrement brandie à la face du monde et consignée dans les manuels d’histoire destinés aux petits français. Cette vision s’est traduite dans les faits par, la volonté d’indépendance à l’égard de l’Américain libérateur, indépendance concrétisée par exemple par la sortie de la France de l’Otan, la dotation de la France de l’arme nucléaire, certes avec l’aide des Américains, et un certain rayonnement de la France dans le monde notamment en s’appuyant sur les anciennes colonies dans une relation fortement déséquilibrée à l’avantage notable de la France. La face moins glorieuse de la Vème République, celle des pratiques barbouzes que l’on s’évertue à taire est incarnée par le ténébreux Jacques Foccart. Les Africains se souviendront longtemps de lui. Au plus fort des coups d’Etat en Afrique, on disait que chaque coup de force était précédé d’un voyage de Foccart dans le pays concerné ou un pays voisin, avec son titre de secrétaire général à l’Elysée chargé de la Communauté. Pour le compte de la France et directement sous les ordres de de Gaulle, Foccart travaillait à la déstabilisation des pays africains, dans une période où ces pays étaient supposés avoir eu l’indépendance.
Aujourd’hui la France parle du rôle positif de la colonisation. Une loi a été même votée dans ce sens, avant d’être retirée sous le tollé général. Demain, elle parlera aussi sans doute du rôle positif de Licorne, en ce sens que cette force distribuait des boîtes de chocolats et kits scolaires aux petits ivoiriens. Occultant les atrocités qu’elle commet. Oubliant que cette force a assassiné des dizaines de jeunes ivoiriens et blessé plusieurs milliers, lors de l’exécution du coup d’Etat que Licorne voulait opérer en novembre 2004 contre le président Gbagbo que le peuple avait démocratiquement élu. Les Africains savent que la colonisation présente un bilan désastreux pour le continent. Et la néocolonisation en perpétue les effets néfastes par le biais de l’instrument honteux laissé en héritage par le colonisateur ; les accords de défense et de coopération. Les Français aussi savent que leurs gouvernements se sont salis en Afrique pour le nom de la France.
Mais ce qui est triste pour les Français, c’est que le départ de de Gaulle a porté un sérieux coup à la Vème République. Les présidents qui se sont succédés ont perdu le volet vision de la Vème République pour ne déployer leur énergie que sur l’aspect coup tordu. De plus, les pratiques sales de de Gaulle était plus orientées vers l’Afrique, préservant le sol français. Même si le tristement célèbre Service d’Action Civique (SAC) était là pour rappeler que le territoire français n’était pas tant à l’abri des pratiques malsaines. Comme en témoigne l’affaire Ben Barka. Célèbre opposant marocain assassiné à Paris par les barbouzes du SAC. De Pompidou à Chirac, l’absence de vision est totale. Même si Mitterrand a essayé quelques balbutiements sur la question.
En revanche, l’autre face de la Vème République a proliféré au fil du temps. Pompidou a eu son affaire Marcovich, Giscard d’Estaing a eu son opération Barracuda en Centrafrique et ses affaires de diamants. Mitterrand a eu son Rwanda et ses affaires d’écoutes illégales, sans oublier le côté obscur de sa vie privée dont il a fait lui-même une affaire d’Etat. Bien évidemment Chirac caracole en tête. En plus de la guerre qu’il a déclarée à la Côte d’Ivoire, on ne compte plus les affaires sales qui l’éclaboussent. Les emplois fictifs du RPR, les HLM de Paris, le compte bancaire crédité de 30 milliards de Fcfa au Japon, l’instrumentalisation des institutions de la République dans le feuilleton Clearstream sont quelques unes des affaires qui polluent la France.
Dans le paysage politique actuel de la France, Chirac est le dernier d’une lignée de dinosaures qui pratiquent depuis des décennies une prédation soutenue au détriment de l’Afrique. Il est maintenant évident pour tout le monde que les élections de mai 2007 se feront en France sans Chirac. Et les Français n’en sont pas mécontents. Bien au contraire. Mais, tous ceux qui prétendent aujourd’hui le remplacer dans la prédation de l’Afrique seront des prédateurs en culotte courte. Plus aucun n’aura son profil qui offre tous les attributs et tous les atouts de prédateur de l’Afrique. Hormis Jean Marie Le Pen, qui ne sera jamais président de la République française, aucun homme politique, de gauche comme de droite, n’a exercé des fonctions nationales depuis le temps de la décolonisation à ce jour. Une quarantaine d’années. Aucun d’entre eux n’a eu sous ses ordres le funeste génie de Foccart. Enfin, plus personne n’aura une main mise totale sur l’ensemble du réseau françafricain composé de gros financiers et de petits chefs d’entreprise, tous unis pour saboter le développement de l’Afrique dans un jeu de protectionnisme appauvrissant.
Chirac est pétri dans la gadoue des sales affaires politiques et du mépris de l’Afrique depuis ses débuts en politique. Ce ne sera pas le cas de son successeur. Le départ de Chirac, c’est la fin d’une époque. Le dernier parrain du clan devenu hors jeu, comme l’atteste déjà la fin de son règne. La toile françafricaine va se disloquer pour se recomposer en de multiples groupes de personnes. Chaque groupe ayant ses petits intérêts propres. Contrairement à la nébuleuse Al Qaïda, ces groupes vont se combattre du fait de leur divergence d’intérêt. Tels des gangs d’une cité, ils vont se neutraliser mutuellement. Mais si l’Afrique regarde ce jeu d’intérêt sans broncher, elle ne ramassera aucune mise à l’issue de la guerre des gangs.
Chirac exerce à l’évidence une ascendance significative sur plusieurs chefs d’Etat en Afrique francophone. Beaucoup lui doivent leur accession au pouvoir et d’autres leur maintien. Il y a comme une sorte de redevabilité, de retour d’investissement de leur part. Il paraît logique qu’à la disparition de Chirac de la scène politique, les effets de cette ascendance vont disparaître. Le nouveau locataire de l’Elysée n’aura plus les moyens d’exiger quoi que ce soit de ses obligés. Les présidents françafricains ont tissé avec Chirac une relation de type ‘‘je te tiens tu me tiens par la barbichette’’. Mais dès lors que Chirac ne peut plus tenir la barbichette de qui que ce soit, alors nos Chefs d’Etat endosseront seuls, de manière plus prononcée et plus évidente encore, la responsabilité de la dictature, si elle venait à survivre au départ du parrain Chirac.


Le rêve de l’après Chirac

Au pouvoir depuis près de quarante longues années pour le plus ancien, dans des Républiques qui prétendent exercer une démocratie, la dictature que font subir, les présidents de la Françafrique à leurs peuples ne sont plus à démontrer. Tout, ou presque, a été dit et écrit sur la question, même si on ne le dira jamais assez. Avec le départ de Chirac, la chèvre peut alors rompre sa corde. Mais encore faut-il que ces chefs d’Etat saisissent cette opportunité pour se refaire une image aux yeux de leurs concitoyens et aux yeux du monde. Pour mettre un terme à ce que l’on considère comme une fatalité, et faire mentir ceux qui pensent que la démocratie n’est pas faite pour les Africains. En effet, le remplaçant de Chirac n’ayant plus les mêmes attributs historiques, son influence sur ces présidents françafricains sera nécessairement moindre. Ils ne doivent personnellement rien au nouveau président français. La relation psychologique entre ce nouveau président et les nôtres sera plus équilibrée. La seule condition sine qua non à remplir est que ces chefs d’Etat, précédemment françafricains, opèrent une mue pour devenir patriotes africains, et qu’ils affichent la volonté de voir les relations entre la France et ses anciennes colonies se normaliser aux exigences de la démocratie et de la mondialisation. C’est une sortie honorable qui se présente à nos chers dictateurs. Nous pouvons nous permettre de rêver. Le rêve de Martin Luther King.
La fronde des présidents françafricains
Imaginons une seconde le président Omar Bongo, un baron avéré de la Françafrique, laisser sa fatuité de côté pour prendre la tête d’une fronde des présidents françafricains pour exiger du nouveau président français la fin des rapports de force et des coups tordus contre l’Afrique, et l’instauration d’une relation saine et moderne de peuple à peuple, d’Etat à Etat. Venu de l’intérieur de la Françafrique, cette fronde ne laissera pas une chance à la Françafrique. De plus, et ce n’est pas le moindre, les chefs d’Etat de cette fronde seront les premiers bénéficiaires de cette nouvelle posture qu’ils adopteront. Une vraie révolution interne. Cela constituerait le fait historique qui ferait oublier aux peuples les heures noires de la dictature subie. Les peuples seront même reconnaissants et feront de ces présidents ex-dictateurs des héros qui entreront alors dans l’histoire de manière positive et par la grande porte. L’exemple de Kérékou est là pour les encourager. Voué aux gémonies durant la conférence nationale de 1990, il revient dans l’arène politique pour être élu démocratiquement, par deux fois. Aujourd’hui, les Béninois retiennent que Kérékou est un démocrate et même un héros qui a permis au Bénin d’entrer en démocratie dans le respect des règles qui vont avec. C’est ce qui reste de Kérékou. Ses successeurs ont maintenant à bâtir une économie ouverte et libre de la tutelle française. Le peuple sait pardonner quand on revient à lui avec de meilleurs sentiments. Alors, que les Bongo, Wade, Compaoré, Tanja, Toumani Touré, Gnassingbé, Sassou, Biya, Déby, Bozizé et consorts profitent de l’opportunité que leur offre le départ de leur ami et parrain Chirac ! C’est une chance inouïe. Peut-être la dernière significative. Pour y arriver, ils doivent pouvoir lutter contre eux-mêmes pour accepter cette nouvelle donne, et ensuite faire face à leur entourage qui est grand bénéficiaire de leur maintien au pouvoir. Certes ce ne sera pas facile pour eux. Mais s’ils prennent la bonne décision, alors leurs peuples respectifs seront là pour les soutenir. Envers et contre tout, en faisant un trait sur le passé. Même un dictateur rêve d’être soutenu par son peuple. La grande question est de savoir si un président françafricain peut décider par lui-même de devenir républicain et patriote. Grande question. On ose le croire. Croyance naïve? Certainement pas. Cela s’est presque déjà vu. Le cas de Kérékou est là pour dire qu’un dictateur peut devenir ex-dictateur et se parer de nouveaux habits de démocrate. C’est un exemple. D’autres plus significatifs encore peuvent suivre. Les peuples les y encouragent. Et nous aussi.

La Côte d’Ivoire dans une espérance active

La Côte d’Ivoire a la chance d’avoir déjà amorcé sa mue dans ses relations avec la France qui oppose une lutte âpre, parce que Chirac ne veut pas lâcher le morceau. Comme pour les présidents françafricains mais pour d’autres raisons, Laurent Gbagbo doit profiter de l’arrivée du nouveau président français. En effet, le président qui sera élu en 2007 en France n’a aucune raison de vouloir assumer l’héritage du désastre politique de Chirac en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire. La situation sur le terrain est telle que la France ne peut espérer une sortie honorable qu’en laissant le jeu démocratique se dérouler selon les normes internationales et surtout selon la volonté du peuple de Côte d’Ivoire. Toute solution qui sort de ce cadre ne peut que conduire à un discrédit de la France. Novembre 2004 est là pour le rappeler à tous ceux qui pensent que la France peut encore faire tout et n’importe quoi en Côte d’Ivoire. En finir avec la crise ivoirienne sera un bon début pour le président fraîchement élu à Paris. Et en une pierre, ce nouveau président peut faire deux coups. A la fois procéder à la redéfinition des relations de la France à l’Afrique et s’en servir par la même occasion pour mettre un terme définitif aux pratiques mafieuses de la Vème République pour ne conserver que la dimension noble relevant de la vision politique que les Français associent à la mémoire de de Gaulle. Les Français sont d’ailleurs très demandeurs d’une moralisation de la vie politique de leur pays. Et ce sont les relations personnelles que Chirac entretient avec les chefs d’Etat africains, en lieu et place des rapports d’Etat à Etat, qui conduisent Chirac à toutes les dérives. Chirac se conduit en France comme le font les présidents africains dans leur pays, oubliant que la France a deux siècles de pratique de la démocratie, ce que n’ont pas nos pays. C’est cette ‘‘fromagièrisation’’ de leur République que les Français ne tolèrent pas. C’est pour cela qu’ils doivent jouer leur partition en faisant pression sur leur nouveau président élu en 2007 afin qu’il mette en place une nouvelle politique claire et équilibrée avec les pays africains pour le bien de la France et de l’Afrique. C’est un moment historique pour que les peuples d’Afrique et de France œuvrent ensemble pour un objectif commun. Comme cela a été le cas en 1939 lorsqu’il fallait faire face et combattre l’avancée du nazisme. Les Africains ont été prêts à sacrifier leur vie pour cela en 1939. Les Français le sont-ils en 2006, même si ce n’est pas au prix de leur vie ? Il faut l’espérer. Mais cela doit être une espérance active.
La conjugaison des efforts est déterminante
Depuis le début des années 90, nos pays on vu se développer sur le continent un grand mouvement d’émergence de la société civile. Le tissu associatif s’est densifié et son incursion dans le monde politique s’est accrue. Bien souvent, la société civile s’est opposée à nos chefs d’Etat pour dénoncer leur dictature et l’absence de démocratie. Et cela est une bonne chose. C’est ce que l’on attend d’une société civile consciente et responsable. Elle a beaucoup contribué à l’évolution des choses, malgré les entraves multiples, les intimidations exercées et les mauvais traitements infligés par les dictatures en place.
Mais avec l’échéance imminente du départ de Chirac qui pointe à l’horizon, la société civile de chacun de nos pays africains doit s’engager résolument dans une nouvelle lutte. Pas une lutte d’opposition frontale à la dictature. Non, mais une lutte d’accompagnement et de motivation du président de la République en place. Pas en tant que personne, mais en tant qu’institution. Et ce n’est pas un paradoxe, car soutenir l’institution ne veut pas dire adhérer à la dictature de celui qui incarne cette institution. Il faut donc aider nos présidents, envers et contre eux, sinon les pousser, à avoir le courage de dire au nouveau président français que l’heure a sonné pour une révision des accords coloniaux et autres pactes de la servitude.
Ce n’est pas une utopie de voir un dictateur avec la société civile de son pays sur la même longueur d’onde pour défendre une même cause. L’incongruité apparente de cette hypothèse n’a d’égale que l’ignominie du pacte colonial. Le débat doit être porté sur la place publique. Tout le monde doit s’impliquer. Le peuple doit s’en emparer dans un grand mouvement d’ensemble pour interpeller nos présidents. Des colloques doivent être organisés pour que le monde entier sache que les sociétés civiles de nos pays s’allient autour de nos présidents, futurs ex-dictateurs, dans une démarche commune, pour défendre une même cause : notre liberté dans l’avenir. Nous devons pouvoir organiser de grands rassemblements dans nos pays pour marquer notre soutien à nos présidents. La démarche peut sembler difficile et même antinomique à la raison d’être d’une société civile supposée défendre les intérêts de la société. Eh bien oui, cette démarche est bien destinée à défendre les intérêts en question. Il ne s’agit pas ici d’un problème de gouvernement et de partis d’opposition. Mais de l’intérêt général. Les partis d’opposition en Afrique doivent donc faire une trêve, en laissant la politique politicienne et participer à ce grand mouvement qui s’amorce et qui doit réunir autour du même objectif, tous les acteurs de la vie politique de nos pays. En cela, le rôle de l’armée est capital. Cette institution est si souvent instrumentalisée par nos dictateurs qui opposent les militaires aux peuples dont ils sont pourtant issus. C’est donc aussi l’occasion pour nos armées africaines de se réconcilier avec leurs peuples respectifs en soutenant le mouvement de rééquilibrage des relations avec la France. Pouvoir en place, partis d’opposition, armée, société civile et le peuple dans le même combat. N’est ce pas un beau rêve ?
Nous disposons d’environ un an pour nous préparer à cette échéance qui arrive tambours battants. C’est une occasion spéciale pour que l’Afrique s’invite dans le débat de la campagne présidentielle qui s’annonce en France. Peuples d’Afrique, nous devons mûrir nos réflexions et conjuguer nos efforts pour préparer et commencer progressivement la montée en puissance pour qu’au mois de mai 2007 nous soyons unanimement prêts à demander au président de la République française fraîchement élu de rétrocéder nos libertés confisquées. Il y va de l’intérêt de l’Afrique, mais il y va aussi de l’intérêt, non seulement de la France, mais de l’Europe entière qui se voit aujourd’hui soumise à une pression migratoire qui va crescendo et bien au delà de sa capacité d’accueil.

La France Chiraquienne fait-elle peur à l’Europe ?

La Liberté que nous réclamons aujourd’hui est celle qui permettra à nos pays d’asseoir le développement indispensable pour freiner et contenir les flux migratoires en direction de l’Europe. Lorsque des gens arrivent à la fois par milliers en Europe au péril de leur vie, nous sortons du domaine du flux migratoire normal propre aux sociétés modernes pour entrer dans une inconnue motivée par la survie et la recherche de dignité humaine par les candidats à ce type d’immigration. La seule option pour retenir ces personnes sur leur sol, est qu’elles y trouvent ce qu’elles sont supposées trouver en Europe. Cela doit constituer un signal fort pour les démocraties occidentales. La dégradation de la situation sociale dans la majorité des pays européens montre à suffisance que le pillage des ressources de l’Afrique ne suffit plus à produire la richesse nécessaire aux populations du Nord. La croissance ne suit plus en Europe le rythme des besoins. Et les explosions sociales du type qu’a connu la France en novembre 2005 sont une alarme. Plus que jamais, l’Europe a donc tout aussi intérêt que l’Afrique à voir le développement de l’Afrique s’amorcer dans le cadre d’un commerce international libéré des entraves étatiques. C’est la seule solution viable de nos jours pour faire face à la volonté acharnée des jeunes africains de braver la mort par des traversées hasardeuses de la méditerranée pour rejoindre une Europe mythique qui n’a d’ailleurs rien à leur offrir mais qui demeure leur espoir, non pas de vie, mais de survie. L’Europe elle-même n’en a plus assez à offrir à ses propres citoyens. L’Europe dans son ensemble souffre de cette masse en migration non qualifiée venant d’Afrique. Mais à bien regarder de près, parmi les pays européens, la France est de loin celle qui appauvrit le plus les pays africains, par les relations étroites, personnelles et mafieuses que Chirac entretient avec nos chefs d’Etat africains. Les autres pays de l’Union européenne, accepteront-ils longtemps de payer pour les bénéfices que tire substantiellement la France seule par le pillage des ressources de l’Afrique, en s’exposant à des masses migratoires qui peuvent être cause de déstabilisation sociale sur leur sol ? Pourquoi les dirigeants européens n’osent-ils pas dire à Chirac que le mal qu’il fait à l’Afrique se retourne contre les pays d’Europe ? Les pays de l’Union européenne sont-ils sous l’influence d’un terrorisme intellectuel de la France qui les empêche de s’exprimer ? Et pourquoi l’Allemagne qui n’a plus de colonie, mais présente une économie dynamique n’interpelle-t-elle pas la France au sein de leur couple moteur de l’UE au sujet de l’Afrique ?
L’exemple de l’Espagne est édifiant. Des milliers d’immigrants viennent d’Afrique subsaharienne franchir nuitamment et illégalement les frontières d’Espagne. Et pourtant ce n’est pas l’Espagne qui exploite les richesses de ces pays, et ce n’est pas elle non plus qui maintient en place des dictateurs incapables de comprendre qu’il faut un minimum de bien-être pour tout être humain. L’Europe, en laissant le champ libre aux aventures mafieuses de la France chiraquienne en Afrique, finira par le payer collectivement; et c’est ce qui commence déjà à une petite échelle par la masse migratoire. Si rien n’est fait, on est bien loin d’imaginer l’ampleur que ce phénomène peut prendre et les variantes qu’il peut produire. Un être acculé est tellement imprévisible ! Et aucune barrière ne peut être une solution. Même pas en remplaçant le mur de Berlin tombé, par une forteresse d’Europe.
En 1960, de Gaulle a donné les indépendances pour éviter l’embrasement des colonies. Alors Monsieur le futur président de la République française, redonnez à l’Afrique sa Liberté pour éviter un embrasement des ex-colonies. Certes, nos pays en feront les frais. Mais alors, ils n’en paieront certainement pas le tribut tous seuls. Les intérêts de la France, voire de l’Europe, connaîtront inéluctablement la ruine. Tel n’est, ni le souhait des peuples africains, ni le souhait des Français. Alors, que tous ceux qui en prennent conscience s’inscrivent dans la lutte patriotique qui s’ouvre dans les nouvelles pages de l’histoire des relations tumultueuses entre la France et l’Afrique dont les aspirations s’élancent résolument vers la Liberté.

http://news.abidjan.net/presse/courrierabidjan.htm
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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Nkossi
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MessagePosté le: Lun 19 Juin 2006 12:40    Sujet du message: Répondre en citant

Il ne faut pas sous estimer la propension des hommes politiques français à se rapprocher des réseaux : on se souvient qu'à son arrivée à l'Elysée, Mitterrand n'était pas dans ces cercles essentiellement gaullistes, mais comme l'a montré le procès Elf, il s'y est rapidement branché. Je ne sais pas si ce n'est pas un peu trop optimiste de penser qu'avec le départ de Chirac, les différents clans s'affronteront, se neutralisant de facto mutuellement. Ils peuvent aussi et certainement sauver ce qu'ils ont en commun : la prédation du pré carré.

Rêvons, mais la réalité c'est qu'il faut estimer à sa vrai nuisance "La demande de corruption" de la part des politiques Africains. La majorité ayant une légitimité usurpée, n'auraient aucun mal à proposer un deal au nouveau locataire de l'Elysée : leur indéfectible vassalité contre le soutien de Marianne...

Je pense que la société civile devraient tjs lutter pour la liberté des peuples quelque soit l'attitude des fantoches au pouvoir. Ce serait heureux qu'il y ait reconversion de ces derniers à la Kérékou, mais c'est difficile d'y croire. Il s'agit de ne pas lacher prise... Wink
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Pakira
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MessagePosté le: Mar 20 Juin 2006 17:26    Sujet du message: Répondre en citant

Nkossi a écrit:
Il ne faut pas sous estimer la propension des hommes politiques français à se rapprocher des réseaux : on se souvient qu'à son arrivée à l'Elysée, Mitterrand n'était pas dans ces cercles essentiellement gaullistes, mais comme l'a montré le procès Elf, il s'y est rapidement branché. Je ne sais pas si ce n'est pas un peu trop optimiste de penser qu'avec le départ de Chirac, les différents clans s'affronteront, se neutralisant de facto mutuellement. Ils peuvent aussi et certainement sauver ce qu'ils ont en commun : la prédation du pré carré.

Rêvons, mais la réalité c'est qu'il faut estimer à sa vrai nuisance "La demande de corruption" de la part des politiques Africains. La majorité ayant une légitimité usurpée, n'auraient aucun mal à proposer un deal au nouveau locataire de l'Elysée : leur indéfectible vassalité contre le soutien de Marianne...

Je pense que la société civile devraient tjs lutter pour la liberté des peuples quelque soit l'attitude des fantoches au pouvoir. Ce serait heureux qu'il y ait reconversion de ces derniers à la Kérékou, mais c'est difficile d'y croire. Il s'agit de ne pas lacher prise... Wink


Exact,je pense que Sarkozy est un second Chirac,populiste,barratineur etc...

Sarko comme toute la France

Le Président ivoirien s’est récemment entretenu avec les journalistes et les auditeurs de la Radio " Africa Numéro1 ". Plus qu’une explication des fondements de la crise armée que traverse son pays, Gbagbo a profité des ondes de la radio africaine pour exposer sa vision de l’Afrique. La lecture de cette interview, intégralement retranscrite par le "Le Courrier d’Abidjan" dans son édition des 10 et 11 juin derniers aura permis de se faire une idée de l’impulsion qu’il entend donner aux relations interafricaines d’une part et d’autre part des rapports du continent avec le reste du monde, notamment le monde occidental. Bref, il s’est agi de l’avènement d’une Afrique véritablement nouvelle, loin des furieuses ingérences et de l’interventionnisme adroitement voilés sous l’euphémisme du "partenariat Nord-Sud". Et comme il fallait s’y attendre, les coups médiatiques de cette nature ne sont pas pour plaire aux idéologues des préjugés raciaux incarnés par un establishment politico économique maintenant délibérément l’Afrique dans la situation d’un bébé dont la croissance "normale" nécessiterait de la part des "développés" une attention soutenue. Deux des laudateurs de cette vision néo colonialiste, voguant au cœur du mafieux dispositif médiatique françafricain, vont alors se signaler. La première, Marie Roger Biloa, y est allée de son "expert" regard de l’Africaine qui sait de quoi elle parle en expliquant que : "(…) Des gens qui vivent en Côte d’Ivoire accusent l’administration de vouloir leur retirer la nationalité ivoirienne puisqu’ils sont de telle ou telle région". Et de se montrer sentencieuse en décrétant que : "(…) dans tous les cas, la crise prend sa racine dans un malaise identitaire ". Pour mémoire, il est utile de rappeler que cette stupidité, répétée à l’envi par les stratèges de la Françafrique et relayée par les médias aux ordres avait valu à Biloa, lors de la conférence de Kléber, un humiliant "venant de vous, je ne m’attendais pas à mieux". Mais cette fois-ci, le Président Gbagbo (qui en est l’auteur) s’est contenté d’un tour de galanterie pour signifier tout son égarement à cette espèce de "précieuse ridicule". Le décor de cette Afrique des guerres claniques et tribales ainsi planté par Biloa, François Soudan n’avait plus qu’à seconder sa consoeur du réseau pour s’inquiéter moins du sort de l’Afrique que du destin de grande puissance de la France, étroitement subordonné à la présence multiforme de ce pays sur le continent africain. Il s’est alors fait fort de traduire ses craintes par le rappel au "fils de l’ancien combattant de l’armée française" les mortelles douceurs (pour l’Afrique) d’un ordre à jamais perdu. Au-delà de ces pleurnichements, l’intervention du journaliste de JAI au cours de cette interview est très instructive sur l’état d’esprit qui anime l’ensemble de la classe politique française s’agissant de ses relations avec l’Afrique. En effet, appuyant sa question sur des propos attribués à Sarkozy lors de son récent séjour en terre africaine, François Soudan citera le candidat à la prochaine présidentielle française en ces termes : "Je vois bien que certains pays d’Afrique avec lesquels la France avait depuis toujours entretenu des rapports d’amitié paraissent aujourd’hui la rejeter. Ceux qui s’en prennent à la France et l’accusent de tous les maux sont eux-mêmes dans le passé et ils semblent avoir besoin d’un bouc émissaire pour cacher leur propre incurie et s’inventent par ce nouveau mythe une légitimité de façade. Qu’ils trouvent eux-mêmes leur chemin. Peut-être nous retrouverons-nous plus tard." La chute brutale de cette sortie, lourde de malsains sous-entendus doit remuer les consciences ensommeillés par les lénifiants discours sur le désintérêt de la France pour l’Afrique et repris, dans un admirable numéro de perfidie, par l’ensemble de la classe politique française. Sarkozy, certainement grisé par les oscillations des sondages s’est cru lui aussi obligé de déballer son "plan" pour l’Afrique ; qui se résume naturellement, à ce que Soudan nous laisse entrevoir, à une mise au pas des insoumis. Les Africains l’auront-ils perçu ? En tout cas, les Ivoiriens quant à eux savent à quoi s’en tenir vis-à-vis d’une classe politique ne se découvrant une unicité de vue que pour maintenir le statu quo de l’exploitation de l’Afrique. Par le fer et par le feu, au besoin. Grandeur de la France oblige.


(Vincent Tapé - vincenttape@yahoo.fr) Mardi 20 Juin 2006

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ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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Abiola
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MessagePosté le: Mar 20 Juin 2006 17:53    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

"Ce n'est pas par des discours et des votes de majorité que les grandes questions de notre époque seront résolues, mais par le fer et par le sang"

"En politique, il faut toujours suivre le droit chemin. On est sûr de n'y rencontrer personne"

"Provoquez donc une émeute pendant que vous avez encore une armée pour l'étouffer"

En parlant des Polonais : « J'ai toute pitié pour leur situation, mais nous ne pouvons faire autrement que de les exterminer. Le loup n'y peut rien. Il a été créé tel qu'il est par Dieu, et pourtant on le tue sans pitié. »

En parlant de l'Europe : « Jamais une grande nation ne consentira à sacrifier son existence à la fidélité envers un Pacte. Le "ultra nemo obligatur" (à l'impossible nul n'est tenu) jouera toujours. De même, un traité ne saurait constituer une garantie morale. »

« La politique internationale est un élément fluide, qui, par intervalles et selon les circonstances, se solidifie, mais que les changements atmosphériques ramènent à son état primitif. »

« Lorsqu'il se produit des révolutions à l'étranger, nous n'avons pas à nous demander qui a raison ou qui a tort... nous devons prendre parti uniquement en recherchant la situation la plus favorable pour la puissance et la sécurité de la Couronne de Prusse. »

« Plus que j'apprend à connaître l'homme, plus j'aime les chiens. »

Citations d'Otto Von Bismarck

Il n'y a rien à attendre des Occidentaux; il ne sert à rien de rêver.
Je pense que notre principal problème est le manque d'intégration politique, ça devient urgent. Si nombreux et si faibles, nos états sont des proies incroyablement faciles à dévorer.

Après quelques gesticulations, Gbagbo a fini par reconduire les contrats de Bouygues et des autres. Il est trop isolé et il y a trop de pressions, c'est extremement difficile. Le Burkina est hostile et dangereux, le Libéria instable donc dangereux, la Guinée et le Mali trop faibles pour aider et le Ghana assez indifférent.
Pour être assez fort il faudrait fonder une fédération d'Afrique de l'Ouest alliée au Nigéria au plus vite, au pire une confédération.
_________________
Les Africains sont aujourd'hui à la croisée des chemins : c'est l'union ou la mort !
Africaines Africains, l'édification de la véritable union africaine est notre devoir et notre seule chance de salut sur cette terre.
Un vrai guerrier ne recule pas devant son devoir sous prétexte que la tâche est surhumaine, impossible...il se bat !
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Nkossi
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MessagePosté le: Mer 28 Juin 2006 15:34    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Jospin aussi
Visiblement, les candidats à la candidature en vue de la présidentielle de mai 2007 en France n’ont pas envie de porter sur leur dos la politique africaine qui a été jusqu’ici celle de tous les présidents de la Vè République, et en particulier de Jacques Chirac, le seul à être allé jusqu’à faire assassiner, sans passer par des mains locales, des jeunes Africains en pleine journée et en pleine ville, en novembre 2004. Nicolas Sarkozy, lors de son voyage au Bénin, a déjà dit tout le mal qu’il pense – ou affecte de penser – de la Françafrique, de ses réseaux et de ses officines. C’est désormais au tour de Lionel Jospin de se distancier, de manière assez timorée, du «plus long scandale de la République». Dans un article publié hier dans Le Monde, et qui signe son entrée sur la scène des éléphants du Parti socialiste à vouloir porter les couleurs roses en mai prochain. «Il nous faut nous départir du cynisme ou du paternalisme, qui, par exemple, ont marqué hier notre politique à l'égard de l'Irak (je ne parle pas ici du refus, pertinent, d'entrer dans la coalition) et encombrent encore aujourd'hui notre politique africaine».
Si le fait que la politique africaine de la France est aujourd’hui anachronique et négative est en passe de devenir une lapalissade, c’est déjà une grande victoire. Mais cela ne suffit pas. La société civile africaine et les Afro-Français doivent prendre la parole de manière plus forte dans la perspective de l’élection de mai 2007. Ils doivent clamer le désir de liberté du continent, qui passe de manière impérative par le départ immédiat des troupes françaises, de toutes les troupes françaises, du continent africain. Ils doivent aussi exiger que l’Histoire de la politique marquée du sceau du «cynisme» et du «paternalisme» soit écrite, consignée et acceptée par tous. Une pseudo-repentance rapide et sans conséquences ne peut être séri

Théopjile Kouamouo Arrow LE COURRIER D'ABIDJAN

Bof, quand dans l'équpe on a un think tanker comme Hubert Védrine pour les affaires étrangères, avec sa doctrine, il n y a rien de bon à y attendre...
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La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
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Nkossi
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Inscrit le: 31 Mar 2005
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MessagePosté le: Mer 28 Juin 2006 15:59    Sujet du message: Répondre en citant

Nkossi a écrit:

Bof, quand dans l'équpe on a un think tanker comme Hubert Védrine pour les affaires étrangères, avec sa doctrine, il n y a rien de bon à y attendre...


Je parlais de sa doctrine avec la petite phrse emblématique :

Citation:
Par ailleurs il faudrait actualiser, rendre légitimes, les formes modernes de protectorat ou de tutelle sous mandat du Conseil de sécurité réformé (...) Hubert Védrine
.

http://www.grioo.com/forum/viewtopic.php?t=6753&highlight=tutelle
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