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Posté le: Jeu 23 Mar 2006 12:37 Sujet du message: Gri gri International, que se passe t il?
Sur le site du bimensuel satirique panafricain affiche l'information si dessous:
Citation:
http://www.lesamisdugrigri.com/
24 février 2006
En raison de désaccords éditoriaux majeurs avec le directeur de publication du Gri-Gri International, Michel Ongoundou Loundah, une partie de la rédaction du journal - Anna Borrel, Catherine Graciet, Xavier Monnier, Guillaume Barou, Khalid Gueddar, Léa Labaye, Laurent Léger - a décidé de mettre fin à sa collaboration avec le titre.
Par ailleurs, l'association Les amis du Gri-Gri est en suspens, par décision de son bureau (Nicolas Beau, Anna Borrel, Richard Labevière, Christophe Ayad, Daniel Mermet, William Bourdon).
Pour les partants,
Xavier Monnier
Pas plus d'information concernant le fond du probleme.
En googlisant un peu j'ai neanmoins trouver ceci
sur un site
d'extreme droite...
Le Gri-Gri International en péché mortel de 'lepénisme'
Minute nous informe que le quinzomadaire satirique sur l'Afrique francophone Le Gri-Gri international -nettement à gauche- connaît une grave crise. Le fondateur et directeur de la publication, Michel Ongoundou-Loundah, Gagonais réfugié en France, souhaitait publier une interview de Jean-Marie Le Pen, laquelle a été jugée trop complaisante par la rédaction, qui s'y est totalement opposée. L'interview avait pourtant été acceptée en conférence de rédaction...
Le rédacteur en chef, Laurent Léger (Le Point, Le Parisien...), et son équipe, Anna Borrel (France 2), Xavier Monnier (sorti du Centre de Formation des Journalistes en 2005), Richard Labevière (RFI), Christophe Ayad et Florence Aubenas (tous 2 de Libération), Daniel Mermet (France Inter) et William Bourdon (avocat, ancien secrétaire général de la FIDH), ont démissionné. L'Association des amis du Gri-Gri, présidée par Nicolas Beau (Canard Enchaîné) s'est auto-dissoute. Le site du magazine a été fermé. Devant cette fronde, le propriétaire du journal n'a pu que fermer la boutique... pour l'instant.
Le Gri-Gri International, fondé en 2001 au Gabon puis interdit de diffusion en 2002, avait été relancé en septembre 2005. Ce journal (2.000 exemplaires payants) se voulait le 'canard enchaîné' africain (liberté de ton et diffusion d'informations inédites). Récemment, sa distribution a été interdite à l'Assemblée nationale après la publication d'un dessin jugé trop insolent à l'égard de Chirac !
Interrogé par Minute, Ongoundou-Loundah déclare que cette hystérie est "typiquement franco-française". A la question "Pourquoi votre publication spécialisée sur l'Afrique s'intéresse-t-elle au président du Front National ?", il a répondu :
"parce que tout simplement beaucoup d'Africains l'aiment bien ! Ils le pensent sincère, pas hypocrite. (...) D'ailleurs, les dessinateurs et journalistes togolais, congolais ou maghrébins n'ont absolument pas été gênés. Ils n'ont pas de problème avec Le Pen, eux. Il n'y a que des journalistes français à avoir démissionné !"
"Ce ne sont pas les questions" qui ont déplu aux 'journalistes', "mais les réponses de Le Pen."
Secrétaire national du FN responsable des DOM-TOM, Huguette Fatna a réagi aux commentaires qui ont entouré l’annonce qu’un Martiniquais assurerait cet été le remplacement de Patrick Poivre d’Arvor au journal de 20 heures sur TF1, réponse de la chaîne privée aux demandes pressantes d’une « meilleure visibilité des minorités dans les médias ». Rappelant la position officielle du Front National qui ne reconnaît qu’une communauté, « la communauté nationale », la responsable frontiste a souligné que « les Martiniquais sont des Français à part entière, « que la Martinique est française depuis 1635 » et que « cette île a toujours fourni des élites à la France ». Jean-Marie Le Pen a noté pour sa part qu’ « au moment où la classe politico médiatique s’esbaudit de la future présence d’un journaliste noir au 20 heures de TF1, le Front National rappelle qu’il y a déjà plus de 50 ans que le Président du Sénat fut Monsieur Gaston Monnerville. Il rappelle aussi que, victime de la discrimination politique, il n’a pas, malgré ses millions de voix, ni de députés à l’Assemblée Nationale, ni d’invités à la télévision ». Ostracisme qu’a pu mesurer le gabonais Michel Ongoundou Loundah, qui dirige depuis Paris le journal satirique Gri-Gri international » à destination de l’Afrique francophone, rapporte Minute dans son dernier numéro. M. Oungoundou Loundha explique en effet que les collaborateurs français de cette publication, à la différence des journalistes africains qui y travaillent, veulent lui interdire la parution d’un entretien de Jean-Marie Le Pen ! Michel Oungoundou Loundah de préciser que « les Africains aiment bien Jean-Marie le Pen, ils le pensent sincère, pas hypocrite, au contraire d’une grande partie de la classe politique française qui dit aimer les Africains à la télévision mais les méprise une fois les caméras et les lumières éteintes ».
Connaissez vous ces africains qui aiment bien
Lepen?
Le Front national denonce la discrimination depuis quand?
Que penseriez vous de Grioo s'ils faisaient une interview
de Lepen ? (Qu'en pensent ils eux meme ?)
Le FN doit il etre considere de la meme facon que les
partis traditionnels, qui n'en pensent pas moins? _________________ (>8 ¬ ° }
If you will suck my soul...
...I will lick your funky emotions
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Posté le: Jeu 23 Mar 2006 12:54 Sujet du message: L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L
Mon opinion:
Je prefere detester un gars
parceque je le trouve con,
que parcequ'on m'a dit
qu'il est con. _________________ (>8 ¬ ° }
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Que les journalistes français du grigri décident de « couler » un journal parce qu’il a l’intention de diffuser une interview de LE PEN, m’amène à me poser pas mal de questions…
Je crois que LE PEN n’est qu’un prétexte très malhonnête.
Ces gens ne semblent pas avoir mesuré les conséquences des leur décision (a moins que dans la balance l’interview de LE PEN pèse plus lourd en révélations ? ).
En réalité, c’est un journal qui ferme…Des employés au chômage, des prestataires en galère…
Tous ces démissionnaires ont de bons boulots dans des journaux ou organes de presse reconnus.
C’est vraiment incroyable.
Et ces gens en sont la parfaite illustration d’une sorte de paternalisme qui devient de plus en plus mal saint.
Dans la préface du livre d’Anne Cécile Robert : « L’Afrique au secours de l’occident, » Boubacar Boris Diop évoque une anecdote intéressante :
Il y a quelques mois, au cours d'une rencontre d'altermondialistes, un jeune intellectuel malien s'est timidement plaint de la marginalisation de l'Afrique dans un mouvement qui se veut pourtant démocratique par essence. Il s'est aussitôt attiré les foudres d'un des plus célèbres altermondialistes français, leader d'une Organisation vouée à la défense du Sud : « Vous les africains, vous n'avez rien à dire, vous n'êtes ici que grâce à la générosité de la France. »
Ce jeune africain est utile au mouvement du point de vue statistique, mais on n'attend pas de lui une valeur ajoutée sur des questions qui l'interpellent au plus haut point.
L'Afrique lui est utile du point de vue de l'impact médiatique et de la légitimité, mais il ne faudrait pas que ses préoccupations ne soient tenues en compte que dans une logique de confrontation avec un « système », mais plutôt d'intégration qui lui garantit sa survie.
Pour reprendre les termes de Anne Grobet, étudiante à Genève et membre du mouvement altermondialiste, « c'est encore une fois le Nord qui paternalise le Sud sous le couvert de valeurs universelles ».
Inscrit le: 12 Oct 2005 Messages: 1346 Localisation: Abidjan / Ouagadougou / Bruxelles / Paris / Tours
Posté le: Jeu 23 Mar 2006 13:52 Sujet du message:
katana a écrit:
Que les journalistes français du grigri décident de « couler » un journal parce qu’il a l’intention de diffuser une interview de LE PEN, m’amène à me poser pas mal de questions…
Non, ce qui est gênant c'est qu'un journal satirique africain soit dépendant de journalistes français. C'est çà la question.
Après tout, ils ont le droit d'exprimer leur désaccords avec cette interview (faudrait bien sur voir ce qu'il y avait dedans).
Mais on peut pas leur reprocher de partir et de dénoncer quand ça coince et les appeler pour monter le journal avant.
Non, ce qui est gênant c'est qu'un journal satirique africain soit dépendant de journalistes français. C'est çà la question.
Vrai de vrai, mais nous parlons d’un cas concret et malheureusement c’est comme ça. Ce journal était dépendant de journalistes français.
La leçon va être retenue, à n'en pas douter...
Citation:
Après tout, ils ont le droit d'exprimer leur désaccords avec cette interview (faudrait bien sur voir ce qu'il y avait dedans).
Mais on peut pas leur reprocher de partir et de dénoncer quand ça coince et les appeler pour monter le journal avant.
Ils ont le droit d’exprimer leur désaccord avec l’interview, no problem.
Pourtant, ils ne l’ont pas fait…
Le principe de l’interview ne posait manifestement pas de problèmes à ces journalistes…
Tout ce qu’ils reprochent au journal, c’est de la publier car les réponses de LE PEN les gênent…
Paternaliste a géométrie variable.
S’ils avaient été cohérents, ils auraient refusé que le journal fasse une interview de LE PEN point.
Et puis si l’on cherche un peu on découvrira peut-être que c’est l’un d’entre eux qui a réalisé l’interview…
Drôle de journalisme… _________________ "Nous avons accepté l'inacceptable"
JP Bemba
Non, ce qui est gênant c'est qu'un journal satirique africain soit dépendant de journalistes français. C'est çà la question.
Vrai de vrai, mais nous parlons d’un cas concret et malheureusement c’est comme ça. Ce journal était dépendant de journalistes français.
La leçon va être retenue, à n'en pas douter...
Citation:
Après tout, ils ont le droit d'exprimer leur désaccords avec cette interview (faudrait bien sur voir ce qu'il y avait dedans).
Mais on peut pas leur reprocher de partir et de dénoncer quand ça coince et les appeler pour monter le journal avant.
Ils ont le droit d’exprimer leur désaccord avec l’interview, no problem.
Pourtant, ils ne l’ont pas fait…
Le principe de l’interview ne posait manifestement pas de problèmes à ces journalistes…
Tout ce qu’ils reprochent au journal, c’est de la publier car les réponses de LE PEN les gênent…
Paternaliste a géométrie variable.
S’ils avaient été cohérents, ils auraient refusé que le journal fasse une interview de LE PEN point.
Et puis si l’on cherche un peu on découvrira peut-être que c’est l’un d’entre eux qui a réalisé l’interview…
Drôle de journalisme…
Je partage tout à fait votre point de vu pour plusieurs raisons:
- Lepen s'exprime dans tous les médias de France et de Navarre
- le Gris gris est un quinzomadaire français
- l'attitude de ces journalistes est hypocrite car il travaillent tous ou
collaborent avec des médias qui donne la parole à JML (pour ne pas le
renommer)
J'en profite pour préciser que la presse africaine, la vraie c'est celle qui se trouve dans les pays démocratiques africains (Benin, Sénégal, Afrique du sud, Kenyan, Mali, ....) Il faut rompre avec l'idée selon laquelle il faut toujours passer par le patrernalisme français pour accéder à la modernité. Le journaliste gabonais qui a fondé ce quinzomadaire aurait du intégrer dans son équipe une majorité de journalistes africains pour casser l'assymétrie de la représentation.
ASSALAMOU ALEIKOUM _________________ Vivre l'Afrique, parler d'Afrique dans le monde, parler du monde selon l'Afrique, parler des africains du monde, du monde des africains pour finalement mettre l'Afrique sur un piédestal au firmament et contempler notre terre promise comme un viatique indélébile. Nous reviendrons au terme de nos pérégrinations pour parachever l'oeuvre et murir l'héritage de nos ancêtres.
Posté le: Jeu 23 Mar 2006 15:41 Sujet du message: Re: Gri gri International, que se passe t il?
ciiman a écrit:
Que penseriez vous de Grioo s'ils faisaient une interview
de Lepen ? (Qu'en pensent ils eux meme ?)
A titre perso je trouve marrante la classe journalistique française.
Ils ont décrété entre eux que Le Pen était un pestiféré et qu'il n'avait pas droit de cité.
Pour moi (même s'il y a 0% de chance que je vote pour lui un jour):
- soit son parti est illégal et on l'interdit.
- soit il ne l'est pas et il est traité comme les autres.
L'autre point où je serais d'accord avec les sbires de Le Pen c'est qu'il ne me semble pas normal qu'un parti qui fédère 15-20% de l'électorat n'ait aucun député tandis que les verts ou le PC qui réunissent à peine 5% chacun eux en ont.
Enfin, je ne vois pas pourquoi des médias afro, à commencer par grioo, ne pourraient pas interviewer Le Pen, ne serait-ce que lui poser des questions claires sur sa "préférence nationale", ce qu'il pense vraiment de l'équipe "black-blanc-beur" qui a remporté 98 (je pense qu'il a critiqué ces pourtants "français" en 2002).
Une interview ne se fait pas qu'entre gens "de bonne compagnie" buvant un café... le face-à-face Sarko-Bilé l'a encore montré.
Posté le: Jeu 23 Mar 2006 17:19 Sujet du message: Re: Gri gri International, que se passe t il?
kainfri a écrit:
Pour moi (même s'il y a 0% de chance que je vote pour lui un jour):
- soit son parti est illégal et on l'interdit.
- soit il ne l'est pas et il est traité comme les autres.
Tu aimes bien les analyses binaires !
Tu ne travaillerais pas dans l'informatique par hasard ? _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
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Posté le: Jeu 23 Mar 2006 18:49 Sujet du message: Re: Gri gri International, que se passe t il?
kainfri a écrit:
ciiman a écrit:
Que penseriez vous de Grioo s'ils faisaient une interview
de Lepen ? (Qu'en pensent ils eux meme ?)
A titre perso je trouve marrante la classe journalistique française.
Ils ont décrété entre eux que Le Pen était un pestiféré et qu'il n'avait pas droit de cité.
Pour moi (même s'il y a 0% de chance que je vote pour lui un jour):
- soit son parti est illégal et on l'interdit.
- soit il ne l'est pas et il est traité comme les autres.
L'autre point où je serais d'accord avec les sbires de Le Pen c'est qu'il ne me semble pas normal qu'un parti qui fédère 15-20% de l'électorat n'ait aucun député tandis que les verts ou le PC qui réunissent à peine 5% chacun eux en ont.
Enfin, je ne vois pas pourquoi des médias afro, à commencer par grioo, ne pourraient pas interviewer Le Pen, ne serait-ce que lui poser des questions claires sur sa "préférence nationale", ce qu'il pense vraiment de l'équipe "black-blanc-beur" qui a remporté 98 (je pense qu'il a critiqué ces pourtants "français" en 2002).
Une interview ne se fait pas qu'entre gens "de bonne compagnie" buvant un café... le face-à-face Sarko-Bilé l'a encore montré.
Je partage totalement ton point de vue
aussi binaire que TjembeRed la trouve,
Je crois qu'on ne peux tout bonnement pas
presumer de la bonne foie, ou de la sympathie
de quelque parti politique que ce soit, et que
la recherche d'impartialite doit amener a demander
des comptes, des explications a chacun d'entre eux
des lors qu'il est legal, et qu'il se prete a la regle du jeu
de l'interview.
Certains retoqueront que ceci finirait par banaliser
l'expression des idees les plus extremes,
cependant, refuser la discussion avec certains, c'est
deja en soit prendre parti pour les aurtes, les legitimer,
et accepter finalement d'etre instrumentaliser.
Je souhaite que la presse africaine soit
affranchie de ces considerations franco-francaise
hypocrites, qui au fond ne la regardent pas _________________ (>8 ¬ ° }
If you will suck my soul...
...I will lick your funky emotions
(<8 ¬ p }
Connaissez vous ces africains qui aiment bien Lepen?
Ils ne l'aiment pas bien à ce que je sache, ils disent que lui n'est pas hypocrite : il ne nous aime pas et c'est clair, on le lui rend bien. Point. Il n'y a pas de risque de surprise... Nous ne sommes pas des quémandeurs d'amour, ou de sollicitude éternels... _________________ La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA
Crise au Gri-Gri International A LA SUITE d'un grave différend portant sur la ligne éditoriale du journal, la majeure partie de l'équipe du Gri-Gri International, quinzomadaire satirique panafricain, vient de démissionner.
Les départs sont liés, entre autres choses, au souhait du fondateur et directeur de la publication, Michel Ongoundou-Loundah, de publier une interview complaisante de Jean-Marie Le Pen, à laquelle la rédaction s'est montrée totalement opposée.
Ainsi, le rédacteur en chef, Laurent Léger, ses deux adjoints, Anna Borrel et Xavier Monnier, comme la plupart des rédacteurs et dessinateurs du journal, ont démissionné. L'Association des amis du Gri-Gri, présidée par Nicolas Beau, journaliste au Canard Enchaîné, et dont on remarquait, parmi les membres, la journaliste Florence Aubenas ou l'avocat William Bourdon, s'est dissoute. Le site du magazine a été fermé.
Le Gri-Gri International, fondé en 2001 au Gabon puis interdit de diffusion en 2002 en Afrique, avait été relancé voilà 18 mois, en septembre 2005. Le journal, qui diffuse 2.000 exemplaires payants, s'était fait remarquer par sa liberté de ton, son audace, son impertinence et la diffusion d'un certain nombre d'informations inédites. Il avait même vu, récemment, sa distribution interdite à l'Assemblée nationale après la publication d'un dessin jugé trop insolent à l'égard de Jacques Chirac.
_________________ (>8 ¬ ° }
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« Le Gri-Gri » rentre au bercail
GABON - 12 mars 2006 -
Le Gri-Gri international a perdu une grande partie des membres de son équipe qui ont décidé de « mettre fin à leur collaboration ». Tandis que l’association Les amis du Gri-Gri regroupant des journalistes des médias français ainsi que des avocats était dissoute. Motif ? « Des désaccords éditoriaux majeurs » avec le directeur et fondateur du périodique satirique panafricain édité en France depuis quatre ans, le Gabonais Michel Ongoundou Loundah. L’association avait appuyé la naissance du journal et soutenu son patron qui avait dû quitter son pays sous la menace d’un procès après que La Griffe, la publication satirique qu’il y dirigeait, fut interdite en 2001 pour « acharnement contre le chef de l’État et sa famille » alors que lui-même était frappé « d’interdiction d’exercer le métier de journaliste sur le territoire national ».
La levée de cette dernière mesure quelques semaines avant l’élection présidentielle gabonaise de novembre 2005 a été comprise par certains comme étant l’effet d’un rapprochement avec le président Omar Bongo Ondimba. Artisan de ce retour supposé à de meilleurs sentiments avec le pouvoir en place à Libreville : Jean-Pierre Lemboumba Lepandou, le propre oncle de Michel Ongoundou Loundah, qui a retrouvé le cabinet du président Bongo Ondimba, dont il fut plusieurs années durant le tout-puissant ministre de l’Économie et des Finances, avant de faire une incursion dans les rangs de l’opposition.
Le Pen, le Gri-Gri et les « cons plaisants »
GABON - 19 mars 2006 - par FRANÇOIS SOUDAN
Il faut donc lire Minute (du 8 mars), hebdomadaire français d’extrême droite, proche, très proche, de Jean-Marie Le Pen pour comprendre un peu mieux les raisons du quasi-naufrage du Gri-Gri international, le périodique satirique fondé par le Gabonais Michel Ongoundou Loundah, un ancien cadre commercial devenu journaliste. Si l’on en croit les explications fournies par l’intéressé, c’est une interview du leader du Front national réalisée par Ongoundou lui-même qui aurait mis le feu aux poudres : refus de publication de la part des journalistes français de la rédaction, démission du comité des Amis du Gri-Gri, qui regroupe les parrains, eux aussi français, du bimensuel, « sabotage » du site Internet et au final blocage de la parution du dernier numéro, fin février. Michel Ongoundou Loundah, qui affirme vouloir faire reparaître son journal, dénonce une « hystérie typiquement franco-française » et en profite pour dire dans Minute tout le bien qu’il pense de Jean-Marie Le Pen ! « Beaucoup d’Africains l’aiment bien (sic), ils le pensent sincère au contraire d’une grande partie de la classe politique française. » En page suivante, Le Pen renvoie l’amabilité au patron de presse gabonais, qu’il qualifie d’« homme charmant et des plus courtois, doublé d’un remarquable professionnel ». Il est des compliments qui tuent. Quant aux collaborateurs d’Ongoundou Loundah, qui ont eu le front d’empêcher la publication de son interview, ils ne sont que « des cons, même pas plaisants ».
Les bonnes fées blanches du Gri-Gri, qui voyaient poindre au moment de sa reparution fin 2004 un Canard enchaîné africain en rupture avec « la presse panafricaine basée à Paris » (suivez mon regard), en sont pour leurs frais : un peu honteux, un zeste ridicules et courageusement muets - mais ils s’en remettront. Ce qu’ils semblent ignorer par contre, c’est que celui que Minute présente comme un exilé, réfugié politique et opposant, ne l’est plus (voir Jeune Afrique n° 2357). Début mars, Michel Ongoundou Loundah était à Libreville, chez lui, à l’ombre du très miséricordieux Omar Bongo Ondimba - lequel, en termes de brebis égarées de retour au bercail, en a vu d’autres. Le Gri-Gri sortira-t-il vivant (et un peu plus modeste) de cette peu glorieuse affaire ? On le lui souhaite. Quant à son patron, il a d’ores et déjà dû se rendre compte qu’on ne se précipite pas sur le premier micro tendu pour raconter ses malheurs. Minute, c’est Minute en effet, et même le plus soumis des oncles Tom n’échapperait pas à son humour nauséeux. À preuve, l’interview est précédée d’un chapeau dont les derniers mots sont : « Ça y’a pas bon Ongoundou ! » Sans commentaire. François Soudan
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[presse] Gri-gri International, journal satirique panafricain
un bimensuel réalisé par des journalistes en exil
Après plusieurs tentatives de censure réussies, le « Gri-Gri International », journal satirique panafricain d’origine gabonaise, a fait sa réapparition le 30 septembre. Mais cette fois-ci, pour contrer la censure, l’équipe rédactionnelle en exil a trouvé la parade pour redonner une visibilité à leur bimensuel : disponible en kiosques en France, en Suisse et en Belgique, il est également distribué par abonnement en Afrique. La direction compte sur toutes les bonnes volontés, entre autres celles de la diaspora africaine, pour relayer l’information : « Gri-gri » est de retour !
Le Gri-gri International, premier journal satirique panafricain, reparaît et reprend là où il s’était arrêté, au numéro 19. Créé en juillet 2001 par Michel Ongoundou Loundah, directeur de la publication, l’aventure prend fin en février 2002. Le journal est à cours de ressources, étranglé financièrement par la pression exercée sur les distributeurs africains par les dictateurs du continent, qui apprécient peu la satire. Mais la rédaction, rompue à la censure et aux tentatives d’intimidation, ne déclare pas forfait. La preuve : le Canard Enchaîné africain est de retour depuis le 30 septembre 2004. Le bimensuel est disponible en kiosque en France, en Suisse et en Belgique et par abonnement en Afrique, sous enveloppe banalisée. Un site Internet est également ouvert.
Une rédaction exilée en France
La vie est un éternel recommencement. Le parcours journalistique de Michel Ongoundou Loundah aussi. A l’origine, il y avait La Griffe, un hebdomadaire satirique gabonais. Mais, peu enclin au sens de l’humour et à la critique, le régime d’Omar Bongo interdit plusieurs fois le journal. Au Cameroun et dans les deux Congo, l’impertinence aussi est une insulte et la censure frappe La Griffe. Lors d’une de ses nombreuses reparutions, en novembre 2000, le journal est accompagné d’un supplément, Le Gri-gri, dont le but est également de dénoncer les abus et la corruption de l’Etat gabonais. Nouvelle interdiction, définitive celle-ci, en février 2001. C’en est fini des menaces physiques, des procès en diffamation et des pressions en tout genre. Le directeur de publication et le rédacteur en chef, Raphaël Ntoutoume Nloghè, sont désormais interdits de plume au Gabon.
“ Nous travaillons avec un réseau de pigistes en Afrique mais la plupart des personnes qui travaillent pour « Gri-gri International » sont des journalistes africains exilés ou réfugiés politiques en France. Certains ont fait de la prison dans leur pays. ”, rappelle Michel Ongondou Loundah. C’est d’ailleurs leur permettre d'exercer le métier de journaliste et à dénoncer les failles des régimes africains que la publication, à vocation panafricaine, reparaît. Aujourd’hui, pour s’assurer une totale indépendance, le titre ne laisse aucune place à la publicité. Une association, les amis du Gri-gri, promeut le média et le soutient financièrement via un système d’abonnement.
Une vocation grand-public
Gri-gri International s’adresse à tous ceux qui s’intéressent à l’Afrique et sont sensibles aux droits de l’homme et à la liberté d’expression. “ Notre cœur de cible ? Aussi bien les Africains que les Français sans oublier, bien sûr, les Africains de France. Compte tenu du niveau de censure en Afrique, nous comptons évidemment sur ces derniers pour nous faire connaître et relayer l’information ”, explique Michel Ongondou Loundah. Mais pour l’instant, la situation financière ne permet pas à l’équipe de communiquer spécialement en direction de la diaspora africaine. “ Quand nous en aurons les moyens, nous solliciterons les associations africaines de France qui sont nombreuses et extrêmement dynamiques ”, poursuit le directeur de publication. En attendant, des média tels que RFI, Amina, ou La Lettre du Continent, très écoutés ou lus en Afrique comme par la diaspora ont parlé de la reparution du Gri-gri International. Mais la vocation du journal reste, avant-tout, grand-public.
A force de persévérance, Michel Ongondou Loundah a donc réussi à faire réentendre sa voix. A force de détermination, il a su rester fidèle à son ton, irrévérencieux, et fidèle à son arme : les mots. En cela, le “ nouveau ” Gri-gri International est une victoire pour la liberté. Mais, ne l’oublions pas, cette liberté a un prix : celui de l’exil.
Maya Larguet
[10/11/2004]
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Le Grigri international, bimensuel satirique panafricain fondé par le gabonais Michel Ongoundou-Loundah traverse une crise menaçant son existence, et sa parution est suspendue pour le moment, grâce à l’action des ses « colons bienfaiteurs », journalistes de la gauche française qui s’étaient porté à son secours alors que les finances n’étaient pas au beau fixe.
Beau ? Justement c’est Nicolas Beau journaliste au Canard enchaîné patron de l’Association des amis du Grigri qui avait permis au quinzomadaire d’assurer sa pérennité. Cette association comptait en son sein des hommes et femmes bien-pensants progressistes « de souche » pour les plus influents, à l’instar de Florence Aubenas, Anna Borel et de William Bourdon -avocat- notamment.
Elle avait progressivement troqué son rôle positif de soutien à la publication du Gri-Gri en colonisation de la ligne éditoriale du satirique qui jouissait pourtant d’une réelle estime auprès d’un lectorat exigeant et plutôt cultivé.
A mesure que le Gri-Gri avançait, la tenaille des chantres de la liberté d’expression théorique prenait possession de l’esprit du bimensuel, et selon nos investigations, le seul rédacteur en chef adjoint africain, Gnim Atakpama voyait plusieurs de ses papiers censurés. Normal cet irresponsable africain s’était entiché de l’idée d’ouvrir une brèche sur la question du rôle positif de la colonisation, s’effarouchant du fait que l’Etat français ne sollicite même pas les colonisés pour décider du bien qu’il leur avait nécessairement apporté, même à leur insu.
La dérive éditoriale était perceptible dans le traitement systématiquement à charge des affaires Dieudonné, ou dans les chroniques de livres complaisantes comme le révèle d’autres membres de l’Association des amis du Gri-Gri restés fidèles au canal originel africain dans un droit de réponse à un article paru le 28 février dans le Nouvelobs.com : « De satirique panafricain d’investigation et d’humour, le Gri-Gri était devenu la plaquette publicitaire déguisée des livres d’un certain nombre de virtuoses de la bonne conscience peuplant certaines salles de rédaction de Paris.
GRI GRI
Le dernier numéro publiait ainsi de très larges extraits de deux livres : « Une imposture française » de Nicolas Beau et son ami Olivier Toscer (journaliste au Nouvel Observateur), et « Majesté je dois beaucoup à votre père » de Jean-Pierre Tuquoi (journaliste au Monde). »
Bref le Grigri africain international intraitable rétrogradait en fromage parisiano-parisien et sa verve émasculée ne crachait plus que le cri des autres, le commentaire françafricain de la politique française, africaine, critique autorisée des autocrates africains, trop irrévérencieuse pour leurs complices blancs de souche.... Vieille histoire.
Ayant pris le contrôle effectif de la rédaction, les positifs de la colonisation éditoriale allaient piquer un accès de colère lorsque le patron du journal envisagea de publier un entretien -dit complaisant par le Nouvelobs.com- de Jean-Marie Le Pen. La démission en bloc des dirigeants [blancs mais pas tous] de l’association poussait la société d’exploitation qu’ils administraient à fermer boutique et donc à arrêter de facto la production du satirique panafricain.
Joint par Afrikara.com, Gnim Atakpama donne son point de vue sur cet énième rebondissement qui a fait sortir les censeurs de leur retenue : " Je suis plus gêné par une interview de Driss Basri dans le Grigri que par celle de Le Pen. Pour la simple raison que le premier fut comme on le sait, pendant un quart de siècle, le bras droit et l’exécuteur redouté des basses œuvres du roi Hassan II. Je rappelle que ce monsieur n’a jamais exprimé un seul regret. Quant à Le Pen, tous les Africains et Maghrébins avec lesquels j’ai discuté trouvent bienvenue une interview de Le Pen dans le Grigri.
Cela ne les gène pas plus que de le retrouver dans Le Parisien ou à Canal+ ; surtout en ce moment où un tiers de français se dit racistes". On pourrait rajouter qu’aujourd’hui Sarkozy qui a quartier libre dans tous les médias a eu des mots et attitudes récurrentes inadmissibles à l’endroit des Noirs qualifiés de violents, de racaille sans que la bien-pensance ne s’offusque au-delà du conventionnel.
La droite et la gauche ont construit les politiques de discriminations dont les émeutes sont un choc en retour, ces politiques à relents racistes ne sont pas le fait de l’extrême droite, pas davantage que les crimes de la françafrique sur le continent africain.
L’affaire du Grigri international décline des faits bien connus de néo-colonialisme, et illustre que cette censure de la Françafrique, ces comportements hégémoniques sont dyslexiques, d’extrême droite à l’extrême gauche depuis les temps de négriers. L’illusion facile des fraternités de gauche, de convictions politiques, de religions, de maçonneries, ne résiste que tant que l’on se ferme aux faits historiques et contemporains. Un Beau cas de coopération et d’assistance technique française dont tout le monde ne redemandera pas !
Quand au Grigri qui aurait pu mieux faire honneur à son patronyme, il est payé pour sa surprenante naïveté dans la gestion de ses rapports avec ladite Association des amis du Grigri international et pour avoir surestimé la valeur de son appartenance à la gauche française, lui l’Africain.
Voilà ce que c'est que de penser qu'on puisse avoi rune ligne éditoriale africaine avec 3/4 de journalistes français.
Ils ne peuvent que protéger leurs arrières à eux, pas ceux du fondateur du Gri-Gri.
Quel journaliste aura la force de s'amouracher avec Le Pen ?
Vous imaginez la presse de droite à ce moment là ? "Des éditorialites de gauche trouvent des circonstances atténuantes à Le Pen.." y'en a qui aurait probablement perdu leur place.
Je me demande quels signes extérieurs ont pu faire croire que ces journalistes avaient perdu leurs attitues paternalistes....
Va vraiment falloir que les africains comprennent que l'adversité vient de partout.
Mais bon, j'imagine qu'ils lui tiennent les couilles aujourd'hui en coupant les financements qu'ils apportaient via leur association. Quelle idée d'aller dépendre d'eux..
Quant à
kainfri a écrit:
A titre perso je trouve marrante la classe journalistique française.
Ils ont décrété entre eux que Le Pen était un pestiféré et qu'il n'avait pas droit de cité.
Pour moi (même s'il y a 0% de chance que je vote pour lui un jour):
- soit son parti est illégal et on l'interdit.
- soit il ne l'est pas et il est traité comme les autres.
Je veux juste signaler qu'un journal privé n'a strictement pas cette obligation et cite qui il veut, quand il veut. Les journalistes choisissent leurs articles en fonction de leurs convictions.
Il ny'a à priori que les chaines publiques qui ont un devoir d'équité, et uniquement en période électorale durant laquelle ils doivent respecter les quotas d'apparition TV.[/quote] _________________ Mon blog: http://nino.akopo.com
Le 28 février dernier, le nouvelobs.com publiait un article largement inspiré d’un communiqué barrant le site de l ‘Association des amis du Gri-Gri signé d’un certain Xavier Monnier, journaliste au satirique panafricain.
L’article du Nouvelobs annonçait entre autre que « L’Association des amis du Gri-Gri, présidée par Nicolas Beau, journaliste au Canard Enchaîné, et dont on remarquait, parmi les membres, la journaliste Florence Aubenas ou l’avocat William Bourdon, s’est dissoute. »
Lecteurs historiques du bimensuel satirique panafricain depuis sa création en 2001, et membres de l’Association des amis du Gri-Gri, nous sommes étonnés d’apprendre par voie de presse une décision qui aurait du se prendre en assemblée générale. Même si l’article 17 des statuts donne aux membres fondateurs (Nicolas Beau, Anna Borrel et William Bourdon) la possibilité de dissoudre l’association, est-ce une raison suffisante pour le faire sans informer individuellement tous les membres ? Le fait que ce soit un journaliste non membre de l’association qui annonce sa dissolution souligne le mépris dans lequel était tenu certains amis du Gri-Gri.
A propos de la prétendue "divergence éditoriale", comment des membres de l’association ont-ils pu être informés à l’avance des articles à paraître ? En principe, ils [les membres de l’Association] - comme les abonnés et les lecteurs - n’étaient censés découvrir le contenu du journal qu’après publication. Est-ce à dire que certains avaient créé en amont une obscure officine de contrôle et de censure ? Tout semble l’indiquer, dans la mesure où la répartition des rôles était très claire dès le début : la politique éditoriale, le contenu du journal et le choix des sujets traités étaient du ressort exclusif de la rédaction.
Et, c’est par respect pour ce principe que, impuissants, nous avons assisté à un basculement éditorial du magazine. De satirique panafricain d’investigation et d’humour, le Gri-Gri était devenu la plaquette publicitaire déguisée des livres d’un certain nombre de virtuoses de la bonne conscience peuplant certaines salles de rédaction de Paris. Le dernier numéro publiait ainsi de très larges extraits de deux livres : « Une imposture française » de Nicolas Beau et son ami Olivier Toscer (journaliste au Nouvel Observateur), et « Majesté je dois beaucoup à votre père » de Jean-Pierre Tuquoi (journaliste au Monde).
Aussi, malgré la démission d’une partie de la rédaction et la dissolution de l’association des amis de M. Beau, nous, les vrais amis du Gri-Gri International, nous continuerons à offrir notre soutien désintéressé au journal.
Chers amis de la rédaction, vous nous avez parfois déplu, souvent amusé mais toujours informé. Poursuivez votre route et, surtout, continuez à faire œuvre de salubrité mentale devant toutes les fausses vertus qui, comme autant d’appeaux, polluent notre quotidien.
Ont signé : Membres de l’Association des amis du Gri-Gri :
NDLR : Ce communiqué répond à celui que l’ancienne équipe partante fait circuler (et non aux OGRES), en particulier sur le nouvelobs.com. La relance du Gri-Gri, plus "orthodoxe", semble être l’affaire de quelques semaines. Voir aussi : Grigri International saboté par les journalistes paternalistes de gauche
_________________ (>8 ¬ ° }
If you will suck my soul...
...I will lick your funky emotions
(<8 ¬ p }
Posté le: Mer 05 Avr 2006 12:37 Sujet du message: Re: L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L
Citation:
La relance du Gri-Gri, plus "orthodoxe", semble être l’affaire de quelques semaines.
J'espère que le GRI GRI en tirera des leçons positive de cette colonisation.
citation
Citation:
Un Beau cas de coopération et l’assistance technique française dont tout le monde ne redemandera pas ! Quand au Grigri qui aurait pu mieux faire honneur à son patronyme, il est payé pour sa surprenante naïveté dans la gestion de ses rapports avec ladite Association des amis du Grigri international et pour avoir surestimé la valeur de son appartenance à la gauche française, lui l’Africain.
LE GRI-GRI INTERNATIONAL n'est pas mort , le N° 51 vient de paraître.
Citation:
A nos lecteurs
Trois mois ! C’est le temps qui s’est écoulé entre le N° 50 et la présente édition de votre journal. La raison ? Officiellement une « divergence éditoriale » au sujet de l’interview jugée « complaisante » de Jean-Marie Le pen (voir page 5). Ce qui a entraîné le départ de qlq journalistes et d’une partie du bureau de l’association des Amis du Gri-Gri. Argument spécieux s’il en est, car l’idée de cet entretien avait été proposée et acceptée en conférence de rédaction. En réalité, la « divergence éditoriale » n’est rien d’autre qu’un cache-sexe qui masque (mal) les pb de fond à savoir : la faillite de la société éditrice qui a déposé son bilan en mars et la tentative ratée de prise de contrôle du journal. Le fait qu’à ce jour nous n’ayons pas pu entrer en possession du fichier des abonnés, ni des archives Internet procède d’un ensemble de manœuvres désespérées visant à nous affaiblir.
Comme le dit l’intellectuel malien Seydou Badian : « Si tu es plus haut, c’est une injure, si tu es à son niveau, une menace, si tu es plus bas, il t’écrase. »
Il s’en trouvera, tjs, qui essaieront de nous faire baisser l’échine. Nous les attendons.
« Divergence éditoriale ? » Certainement.
Depuis plusieurs mois en effet, le Gri-Gri avait abandonné sa vocation africaine. Des pitreries de Jamel Debbouze aux escroqueries intellectuelles d’Alain Finkelkraut en passant par les « impostures » de Bernard-Henry Levy ou la gestion de la SNCF, les divagations franco-françaises prenaient une place de plus en plus importante dans nos colonnes.
Cela ne pouvait pas continuer.
Le Gri-Gri va donc retrouver sa ligne éditoriale originelle, dans une formule à 8 pages.
Comme au début. Nous comptons sur votre soutien à tous pour continuer à exister. Tout simplement.
La RÉDACTION DU GRI-GRI INTERNATIONAL
Bon, personne ne dira qu'il n'a pas été prévenu ! Si on veut que ce canard vive, achetons-le, lisons-le, faisons-le lire... _________________ La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA
Trois mois ! C’est le temps qui s’est écoulé entre le N° 50 et la présente édition de votre journal. La raison ? Officiellement une « divergence éditoriale » au sujet de l’interview jugée « complaisante » de Jean-Marie Le pen (voir page 5). Ce qui a entraîné le départ de qlq journalistes et d’une partie du bureau de l’association des Amis du Gri-Gri. Argument spécieux s’il en est, car l’idée de cet entretien avait été proposée et acceptée en conférence de rédaction.
La fameuse interview n'a franchement rien d'extraordinaire ! C'était vraiment un prétexte... _________________ La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA
Oui le Gri Gri international n'est pas mort, nous voilà avertis et portons lui notre soutien afin qu'il ne dépende plus des paternalistes hypocrites. Ceci dit, c'est un mal pour un bien. Il est vraiment temps d'arrêter de mettre nos vies et notre liberté dans le mains des autres. Etre libre, c'est se donner les moyens de l'être en évitant toute dépendance.Pourquoi ne pas ouvrir un fond d'aide pour soutenir financièrement le Gri Gri ? Comment les contacter ? 1000 fois 1 euros par mois par exemple si nous ne sommes que 1000, ce sera un début non ? _________________ Freedom is not Free.
Trois mois ! C’est le temps qui s’est écoulé entre le N° 50 et la présente édition de votre journal. La raison ? Officiellement une « divergence éditoriale » au sujet de l’interview jugée « complaisante » de Jean-Marie Le pen (voir page 5). Ce qui a entraîné le départ de qlq journalistes et d’une partie du bureau de l’association des Amis du Gri-Gri. Argument spécieux s’il en est, car l’idée de cet entretien avait été proposée et acceptée en conférence de rédaction.
La fameuse interview n'a franchement rien d'extraordinaire ! C'était vraiment un prétexte...
Dans le N° 51 :
Interview exclusive ! La double Pen de Jean-Marie
Lybie : Carnet de route d'un Togolais en Lybie
Gabon : Opération "Prisons ouvertes"
Congo-BZV : Sassou vole pour oublier
Livre : Théophile Kouamouo : L'autre face cachée du Monde
Tchad : Les déboires de Deby-de-Boisson _________________ La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA
Posté le: Jeu 01 Juin 2006 14:23 Sujet du message:
NE RATEZ PAS LE N° 52 DU GRI-GRI INTERNATIONAL !
Toujours international, encore plus quinzomadaire, jamais trop satirique et excessivement panafricain...
Au sommaire :
-Candidat déclaré à la prochaine présidentielle française, Dieudonné Mbala Mbala : « De Gaulle, ce raciste viscéral ! ». Interview choc...
-Footaises. Les artistes sont noirs...mais le dresseur reste blanc.
-Alain Finkelkraut nous a prêté ses lunettes de (basse) vue pour observer et décrire l’équipe de France.
Posté le: Jeu 01 Juin 2006 17:08 Sujet du message:
N° 52 du Gri-Gri International :
Interview choc : Dieudonné : "De Gaulle, ce raciste !"
RDC : Au nom du père, du vice et (surtout) des richesses
Gabon : Un opposant nommé Omar Bongo
Sénégal : Hissen est tjs à l'Habré
Book émissaire : Taisez-vous Stephen Smith
Coupe du monde de foot : Discrimination positive pour les Blancs-Bleus
Et plus... _________________ La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA
http://www.bakchich.info/ _________________ "Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)
"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)
Posté le: Sam 17 Juin 2006 13:23 Sujet du message:
Citation:
N° 52 du Gri-Gri International :
Interview choc : Dieudonné : "De Gaulle, ce raciste !" (...)
Et plus...
Dans cette interview, on apprend pêle-mêle qu'il va 3 fois par an au Cameroun, qu'il y construit sa maison ; que Guy Carlier le tient à l'origine via les OGRES du "départ" de MOF de France 3 ; Que dans sa campagne électorale de 2007, il mettra la question des terres Béké au coeur du débat...
Sur les relations France-Afrique, il a une vision ambigüe, elle se rapproche des positions d'un Houphouët, Senghor et Cie
Citation:
(...)Je pense que De Gaulle a trahi la République dans sa décolonisation. Il aurait dû donner l'accès à la République aux citoyens indigènes. Evidemment, il y aurait eu 1 pdt Noir 1 jour ! (rires) Mais la France serait 1 superpuissance aujourdhui. Parcequ'autour de la francophonie, 1 unité était faite
Otez-moi d'un doute, ce n'est pas ce que le Général appellait L'Union Française ? Vous avez dit Françafrique _________________ La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA
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