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Croisade contre la loi Sarkozy sur l'immigration

 
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Chabine
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MessagePosté le: Mar 25 Avr 2006 20:00    Sujet du message: Croisade contre la loi Sarkozy sur l'immigration Répondre en citant

Citation:
Croisade contre la loi Sarkozy sur l'immigration
Une cinquantaine d'associations chrétiennes dénoncent la «logique économique» du projet.


par Fabrice TASSEL
QUOTIDIEN : samedi 22 avril 2006


La première offensive contre le projet de loi sur l'immigration et l'intégration est assez inattendue. Lundi, soit une semaine avant que les députés n'entament, le 2 mai, l'examen du texte, un collectif réunissant une cinquantaine d'associations chrétiennes lancera un appel à la vigilance. «Cet appel s'adressera au gouvernement et au ministre concerné, et vise à sensibiliser l'opinion publique sur les risques que cette loi risque d'engendrer», a indiqué vendredi un porte-parole du Secours catholique.

Les présidents du Secours catholique, du Comité catholique contre la faim et le développement, ou encore de la Cimade seront présents à cette conférence de presse. Et, selon le Figaro de vendredi, les trois présidents du Conseil des Eglises chrétiennes de France, Mgr Jean-Pierre Ricard pour les catholiques, Jean-Arnold de Clermont pour les protestants et Mgr Emmanuel pour les orthodoxes, vont écrire à Villepin pour s'opposer à ce projet. Ce courrier sera rendu public en début de semaine.

« Fragilisation». Au centre de leurs préoccupations, le regret que «la logique économique», selon la formule du président de la Fédération protestante de France, guide ce projet de loi, et l'inquiétude face au durcissement des conditions du regroupement familial, jusqu'ici pierre angulaire de la politique d'immigration en France. Le projet de loi Sarkozy prône un changement de cap profond, puisqu'il vise à adapter les flux migratoires aux besoins économiques du pays, afin de s'éloigner d'une logique «d'immigration subie».

Le ton utilisé se veut même menaçant, puisque Jean-Arnold de Clermont souhaite que Dominique de Villepin renonce à ce texte «supplémentaire» et espère une mobilisation «du même type» que celle contre le CPE. «Ce projet de loi est une fragilisation considérable pour les migrants et leurs familles», a-t-il aussi déclaré, critiquant «la connotation électoraliste, une fois de plus», de ce projet, à un an de la présidentielle.

Ce n'est pas la première fois que l'Eglise a manifesté son opposition à ce projet. Dès le 6 avril, à Lourdes, l'épiscopat français s'était dit «pas d'accord» avec ce texte. Des rencontres ont ensuite eu lieu place Beauvau, sans parvenir à dissiper l'inquiétude de la hiérarchie de l'Eglise chrétienne.

Coup de bluff. En dépit d'un courrier que leur a adressé ces derniers jours Nicolas Sarkozy, plusieurs voix ont réaffirmé ces réticences : «Nous ne sommes pas convaincus. Tout cela va dans le sens d'une opinion qui est malgré tout frileuse», a déclaré l'évêque de Saint-Denis, Mgr Olivier de Berranger. Conscient du poids de l'Eglise sur le sujet, Nicolas Sarkozy, tout en justifiant son projet, a assuré que ce texte serait «utilement amendé». Les initiatives prévues lundi montrent que ce coup de bluff n'a pas convaincu.

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"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
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Chabine
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MessagePosté le: Mar 25 Avr 2006 20:04    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
«Les plus faibles vont être acculés à la désespérance»
Les organisations chrétiennes lancent un appel contre le projet de loi.


par Catherine COROLLER
QUOTIDIEN : mardi 25 avril 2006


L'événement est «exceptionnel» et Jean-Pierre Richer, directeur du Secours catholique, n'a pas manqué de le souligner. Hier, une cinquantaine de «mouvements, associations et services chrétiens» ont lancé un appel contre le projet de loi Sarkozy sur l'immigration. «La dernière fois, c'était il y a dix ans, contre les lois Debré», souligne José Da Silva, directeur du Service national de la Pastorale des migrants (service de l'Eglise catholique). La précédente loi Sarkozy de 2003 sur l'immigration n'avait pas provoqué une telle levée de boucliers. Les évêques catholiques ainsi que les responsables protestants et orthodoxes ont déjà exprimé leur désaccord (Libération du 22 avril). «On retrouve dans ce texte la même philosophie sous-jacente que dans la loi Debré», explique José Da Silva. A savoir : une multiplication des obstacles à la délivrance d'un titre de séjour aux étrangers «inutiles».

«Perspective utilitariste». «Cette réforme s'inscrit délibérément dans une perspective utilitariste. Seront acceptables en France les étrangers perçus comme nécessaires pour l'économie, la personne humaine et sa situation personnelle devenant secondaires et ses droits restreints», critiquent les organisations chrétiennes. Les autres étrangers, «les plus faibles», «ceux et celles qui sont poussés sur les routes de l'exil, contraints par la pauvreté et la mauvaise gouvernance», vont devoir faire face au contraire à «des mesures de plus en plus restrictives» (lire page 4).

Pour les signataires de l'appel, ce projet va «acculer à la désespérance les milliers d'étrangers présents depuis longtemps en France». «En restreignant voire en supprimant les possibilités de régularisation, on est en train de créer une machine à ajouter des sans-papiers», prévient Patrick Peugeot (1), président de la Cimade (service oecuménique d'entraide). En traitant la question «de manière exclusivement sécuritaire», le gouvernement prend le risque de «reculs considérables de certains droits fondamentaux» et de «la précarisation des immigrés présents sur notre territoire», ajoute Joël Thomas, président du Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD). Accessoirement, ce projet de loi pourrait nuire à l'image de la France dans le monde. Jean-Pierre Richer craint qu'elle apparaisse comme «xénophobe, et xénophile par exception et intérêt».

Lles chrétiens ne sont pas dupes de la période à laquelle ce texte est présenté au Parlement. «Il arrive bien tard, à un an d'échéances électorales importantes», regrette le président du Secours catholique. «Ça n'est pas dans le climat électoral que l'on peut espérer une réflexion dans de bonnes conditions sur un sujet aussi essentiel», relève Patrick Peugeot, pour qui ce projet de loi est avant tout «électoraliste».

«Eveil des consciences». De cet appel, les organisations signataires attendent un «éveil des consciences», notamment chez les croyants. «Le message de l'Evangile est universel, antiraciste et xénophile», rappelle Jean-Pierre Richer. «C'est une campagne d'opinion que nous menons. Pour les moyens d'action, nous laissons chacun libre», précise Joël Thomas du CCFD. Certaines de ces associations sont membres du collectif Uni (s) contre une immigration jetable qui organise une journée nationale d'action samedi 29 avril.

La fronde des chrétiens se poursuivra aujourd'hui. Les présidents de la Conférence des évêques de France, de la Fédération protestante et de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France vont faire porter, ce matin, à Dominique de Villepin une lettre dans laquelle ils soulignent les «risques de fragilisation des populations migrantes en France» que comporte ce projet de loi, et rappellent que la solution aux questions d'immigration passe avant tout par le co-développement.

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Chabine
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MessagePosté le: Mar 25 Avr 2006 20:10    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Ce qui changerait pour les étrangers

par Catherine COROLLER
QUOTIDIEN : mardi 25 avril 2006


La philosophie du projet de loi Sarkozy, qui sera débattu à partir du 2 mai à l'Assemblée nationale, est double : limiter l'immigration «subie», légale ou illégale, et promouvoir l'immigration «choisie».

Un visa de long séjour obligatoire après le mariage avec un Français

Désormais, le conjoint étranger d'un Français devra présenter un visa de long séjour pour avoir droit à un titre de séjour. Si le couple s'est constitué en France, l'étranger devra donc retourner dans son pays d'origine chercher le sésame. Un détour coûteux et parfois dangereux compte tenu de la situation politique dans certains pays. Les associations pronostiquent que de nombreux conjoints de Français, rendus inexpulsables par le mariage, préféreront rester en France, sans papiers.

Six mois de plus pour faire venir sa famille, et des garanties à fournir

Les conditions du regroupement familial sont durcies. Le délai pour le solliciter est allongé, passant d'un an à 18 mois. L'étranger devra offrir des garanties sur ses conditions de vie, en termes de logement et de ressources, que de nombreux Français n'atteignent pas. Il devra également répondre à des critères assez flous «d'intégration républicaine dans la société française». Le conjoint et les enfants entrés en France devront attendre trois ans au lieu de deux aujourd'hui pour pouvoir solliciter une carte de longue durée, délivrée de façon discrétionnaire par la préfecture.

Finie la régularisation automatique après dix ans de présence

La disposition permettant une régularisation après dix ans de présence habituelle en France, même clandestine, est abrogée. Pour les associations, cette suppression, loin d'inciter les sans-papiers à rentrer dans leur pays d'origine, va créer des hors-la-loi à perpétuité.

Multiplication des obstacles pour obtenir une carte de séjour de dix ans

Les conditions d'obtention de la carte de long séjour, qui est valable dix ans, sont durcies. Les parents d'enfants français et les conjoints de Français devront attendre trois ans au lieu de deux pour y prétendre. Par ailleurs, la délivrance de ces cartes sera laissée au pouvoir discrétionnaire de l'administration : la délivrance «de plein droit» instaurée en 1984 disparaît. Enfin, la disposition permettant d'obtenir automatiquement une carte de dix ans au bout de dix années de séjour en règle est abrogée.

La carte de séjour temporaire supprimée en cas de licenciement

Les cartes de séjour temporaire, en général valides un an, pourront être retirées si cesse l'une des conditions de délivrance. Si l'étranger est par exemple licencié ou, pour les malades en cours de soins, si un traitement est jugé possible au pays.

Un nouveau titre de séjour de trois ans baptisé «compétences et talents»

Un titre de séjour de trois ans baptisé «compétences et talents» est créé pour l'étranger «susceptible de participer au développement de l'économie française ou au rayonnement de la France dans le monde». Rolling Eyes

Les amendements déjà envisagés par Nicolas Sarkozy

Dans un courrier aux Eglises chrétiennes de France (Libération du 22 avril), Nicolas Sarkozy a déclaré que le texte pourrait être notamment amendé par les députés sur trois points : «La stabilité de la situation des travailleurs étrangers (dont la carte de séjour ne serait pas retirée en cas de rupture de contrat), les délais de recours juridictionnels, ainsi que la protection des femmes victimes de violences conjugales».

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Chabine
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MessagePosté le: Mar 25 Avr 2006 20:22    Sujet du message: Répondre en citant

Juste histoire de mesurer où nous en sommes par rapport à un passé récent :

LA LÉGISLATION ANTISÉMITE DANS L'ALLEMAGNE D'AVANT-GUERRE

Ouf ! Ca va, nous n'y sommes pas encore ! Du moins, pas officiellement (de nos jours, ça fait tâche de légiférer contre l'emploi des bougnoules et des négros, par contre, la consigne passe très bien dans les DRH... Shocked ). Pensez tout de même pas qu'on va annoncer la couleur directement, non ? Rolling Eyes

Celà dit, depuis le temps qu'on s'interroge sur le retour au pays des Africains émigrés, sur ce forum, cette loi, finalement, est-elle une aussi mauvaise chose ? Après tout, abandonner la France à son déclin démographique et à la sclérose de ses élites ne devrait pas nous toucher plus que ça... Déjà, ce pays se prive d'une partie de ses talents car ils sont trop basanés... Et après, on s'étonne des crispations de la société française... Rolling Eyes

Alors, finalement, couper la vanne de l'afflux migratoire, qui a le plus à y perdre ? Confused
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Teo Van
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MessagePosté le: Mar 25 Avr 2006 20:40    Sujet du message: Répondre en citant

Chabine

Tu sais,

Pour moi cette loi là n'est qu'une excellente chose.. de plus.

Je suis pour un durcissement de la France.

Je suis pour que les Africains soient davantages blessés dans leur égo.

Pas par masochisme.

Mais parceque je pense que nombreux parmis nous n'ont pas encore acquis l'agressivité suffisante.. pour mieux se défende.


J'aime ces lois blessantes pour notre peuple... parcequ'elle nous permettront de rester en état de stress.... et donc de deveopper les défenses adéquates.

Alors SARKOZY, LEPEN, DEVILLIERS, s'ils vous plaient.... faites encore plus fort.

Plus de loi restrictives et racistes.

Merci pour votre coup de pousse.
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Teo Van
Grioonaute régulier


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MessagePosté le: Mar 25 Avr 2006 20:48    Sujet du message: Répondre en citant

Un appel à ne pas manifester ni se laisser embarquer dans ces manifestations contre ces dites lois.

Ne jouons pas le jeux des Gauchistes universalistes qui en voulant nous aider, s'aident eux même et nous font plus de mal qu'autres choses , ne faisant que perpétuer cet enfantillage de l'Africain.

Je crois en l'Afrique.


Sachons rebondir.
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Kõjiro
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MessagePosté le: Mer 26 Avr 2006 08:19    Sujet du message: Répondre en citant

Mouais, je comprend ton point de vue (même si je ne le partage pas), mais en même temps, le temps que "la colère monte" il y en a qui vont souffrir, maintenu dans l'illégalité, empechés de voir leur familles, leurs enfants, certains auront leur avenir hypothéqué par ces lois etc... Tout ça pour un sursaut seulement possible qui ménerait à un affrontement au résultat incertain... Trop d'aversion au risque de mon coté pour en prendre de tels...
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Black Shadow
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MessagePosté le: Mer 26 Avr 2006 21:59    Sujet du message: Répondre en citant

Teo Van a écrit:
Un appel à ne pas manifester ni se laisser embarquer dans ces manifestations contre ces dites lois.

Ne jouons pas le jeux des Gauchistes universalistes qui en voulant nous aider, s'aident eux même et nous font plus de mal qu'autres choses , ne faisant que perpétuer cet enfantillage de l'Africain.

Je crois en l'Afrique.


Sachons rebondir.


Alors, on joue au billard à douze bandes? Militons pour le FN, aidons la Charterisation des frères et soeurs pour préparer le grand soir en Afrique?
Génial comme stratégie Twisted Evil .
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Il dit
le griot à la langue pendante
" vous irez plus loin encore
dans la forêt blanche
des bétons entassés
et vous pleurerez
dans les quartiers boueux
d'une ville sans refuge "
Il dit aussi
le griot nouveau
" regardez !
il est des hommes
que les révoltes étreignent ".

Véronique Tadjo, Laterite, Paris, Hatier, coll. "monde noir", 1984.
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Teo Van
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MessagePosté le: Jeu 27 Avr 2006 19:02    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai exprimé mon point de vue.

Juste mon point de vue.

Exprimez clairement le votre.
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Chabine
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MessagePosté le: Ven 28 Avr 2006 02:38    Sujet du message: Répondre en citant

http://fr.allafrica.com/stories/200604270798.html

Citation:
Burkina Faso: Immigration en France : Le petit facho de la Place Beauvau

L'Observateur Paalga (Ouagadougou)
Publié sur le web le 27 Avril 2006

H. Marie Ouédraogo


Les effets de la tempête provoquée par le défunt CPE (Contrat première embauche) se sont à peine dissipés que l'exécutif français renoue avec la polémique.

C'est, cette fois, le chef du parti majoritaire, l'UMP, le très médiatique ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, qui monte au créneau avec un de ses refrains favoris, celui de l'immigration choisie.

En effet, alors que sur le terrain hexagonal la traque aux sans-papiers ne cesse de prendre de l'ampleur, Nicolas Sarkozy s'apprête à défendre devant la représentation nationale son nouveau projet sécuritaire. Il s'agit d'un projet de réforme du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, censé privilégier « l'immigration choisie » par rapport à « l'immigration subie ». Et comme si le dispositif actuel n'était pas suffisamment contraignant, voire répressif, le nouveau projet opte pour un tour de vis supplémentaire, plus appuyé celui-là, dans la gestion des flux migratoires.

Le nouveau projet Sarkozy, s'il est adopté, supprimera ce que son auteur perçoit comme « une prime à l'irrégularité », et qui n'est autre que la possibilité pour les étrangers de bénéficier d'une régularisation après dix années de séjour sur le sol français. Mauvaise nouvelle pour les « sans-papiers » qui, dans l'espoir d'atteindre le terme des 10 ans de séjour, travaillent au noir et souffrent en silence dans l'enfer de la clandestinité.

Et comme si ce dernier tour de vis ne suffisait pas, le nouveau dispositif « d'immigration choisie » prévoit, entre autres mesures autoritaires, de s'attaquer au droit pour chacun de vivre avec les siens, en rendant plus draconiennes qu'elles ne le sont déjà les conditions du regroupement familial. Ainsi, après la bérézina subie par le défunt CPE auquel était reproché le dessein d'instituer une nouvelle classe de « salariés kleenex », voilà que le gouvernement français revient à la charge avec des « immigrés jetables ». Sauf qu'à la différence des premiers, les seconds ne sont pas organisés en syndicats, et n'ont pas le droit de vote.

Or, de vote, et plus précisément de la présidentielle de 2007, il en est bien question aujourd'hui, surtout pour le locataire de la Place Beauvau, qui n'a d'ailleurs jamais fait mystère de ses ambitions. Mais était-il obligé, après les crises successives des banlieues et du CPE, de se faire les dents sur les populations étrangères et plus particulièrement sur les immigrés ?

Il faut croire que oui quand on sait que concernant ce sujet précis, les thèses de l'extrême droite française commencent à faire recette. L'homme trop pressé a donc vite fait de prospecter à sa droite, tout affairé qu'il est, en vue d'accroître, pourquoi pas jusqu'aux confins du nationalisme, son capital sympathie. Pour s'en convaincre, il suffit de se rappeler que Nicolas Sarkozy avait déclaré, parlant des étrangers, « qu'ils ne se gênent pas pour quitter un pays qu'ils n'aiment pas », empruntant, pour l'occasion, la formule aux discours clairement xénophobes de l'extrême droite.

Ainsi, dans sa quête de voix à droite, le ministre français de l'Intérieur s'est mis à courtiser l'électorat nationaliste, au point d'emprunter aux grandes figures de l'extrême droite tantôt une formule, tantôt une idée. Alors plutôt que de louvoyer entre deux droites, l'homme trop pressé gagnerait peut-être à franchir une fois pour toutes le Rubicon et à rejoindre l'autre camp, ainsi que le lui a narquoisement suggéré Jean-Marie Le Pen, grand patron du Front national et finaliste de la présidentielle de 2002.

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Chabine
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MessagePosté le: Ven 28 Avr 2006 04:09    Sujet du message: Répondre en citant

Immigration jetable : aux USA aussi (sauf que là-bas, ils manifestent pour protester... Confused)

http://www.minorites.org/article.php?IDA=15890

Citation:
Les clandestins sortent de l'ombre aux Etats-Unis
Le durcissement de la politique d'immigration va être débattu au Sénat.

Par Laurent MAURIAC
Libération jeudi 20 avril 2006
http://www.liberation.fr/page.php?Article=376172

New York de notre correspondant

En suivant à la télévision les manifestations-fleuves contre un durcissement de la politique d'immigration, les Américains n'ont pas pu déceler ces dernières semaines le «fléau qui menace l'avenir de [leur] nation», dénoncé par le représentant républicain Tom Tancredo. Ils ont vu, dans les principales villes du pays, une marée humaine pacifique, parfaitement disciplinée, agitant des drapeaux américains et affirmant sur leurs panneaux : «Nous sommes venus travailler, nous ne sommes pas des criminels.» «Aucun n'avait ces visages de voyous dénoncés par certains sur Capitol Hill», le lieu du parlement américain, estime Adam Segal, directeur du Hispanic Voter Project, un programme de recherche de la Johns Hopkins University.

Criminalisation. Alors que le débat doit reprendre au Sénat la semaine prochaine, la classe politique s'interroge sur l'impact de ces manifestations sur l'opinion. Certains sénateurs, contre l'avis de la Maison Blanche, défendent une criminalisation des clandestins. La chambre des représentants a déjà voté un texte répressif en décembre. La population dans son ensemble continue de soutenir une politique restrictive face à l'immigration clandestine. Mais plusieurs sondages montrent qu'une majorité d'Américains souhaite que les clandestins bénéficient d'un statut légal s'ils remplissent certaines conditions (plus de cinq ans passés sur le territoire américain et maîtrise de l'anglais notamment). De plus, les manifestations pourraient provoquer une mobilisation de l'électorat hispanique. «Cette communauté se sent rejetée par l'aile droite du parti républicain, estime Adam Segal. Après les manifestations, beaucoup de gens se rendent compte que ce sujet a un très fort impact et qu'il pourrait créer un bloc de votes favorables aux démocrates.» Un tel mouvement pourrait être amplifié dans les prochaines années par le nombre croissant d'enfants de clandestins en âge de voter, qui ont reçu automatiquement la citoyenneté américaine à leur naissance.

Traditionnellement, la participation électorale de la population hispanique est faible. «Ils ne sont pas très concernés par la politique, même ceux qui ont la citoyenneté», explique Kenneth Prewitt, professeur à l'université de Columbia et ancien directeur de l'US Census Bureau, l'agence gouvernementale qui établit les statistiques sur la population et l'économie. Seuls 20 % de ceux qui ont le droit de vote l'exercent, moins que les Noirs ou des immigrants venus d'Asie. «Les Hispaniques sont plutôt pauvres, moins éduqués, observe Adam Segal. Ils sont moins enclins à s'inscrire sur les listes électorales.» Kenneth Prewitt pense que le succès des manifestations pourrait susciter une «conscience politique» et favoriser la mobilisation électorale. «Ce nouvel électorat sera motivé par la question de l'immigration, plus que par d'autres thèmes comme les valeurs familiales.» Dès lors, une participation accrue profiterait au parti démocrate. «Cette question de criminalisation des immigrés est absolument critique», estime Kenneth Prewitt.

Contribution. Pour le parti républicain ce serait l'inversion d'une tendance récente. En 1996, Bob Dole, l'adversaire de Bill Clinton, n'avait rallié qu'environ 20 % des suffrages hispaniques. Huit ans plus tard, George W. Bush a atteint 40 %. En 2000, il avait axé sa campagne sur les bienfaits de l'immigration pour les Etats-Unis, valorisant l'apport de la communauté hispanique. En 2004, il avait séduit la fraction la plus religieuse de cet électorat en dénigrant les positions de son adversaire sur l'avortement et le mariage gay. Une fois réélu, il a nommé au poste de ministre de la Justice, Alberto Gonzales, un descendant d'immigrants mexicains dont le père était ouvrier en bâtiment. «Bush a toujours montré de la sympathie pour les immigrés, explique Adam Segal. Il a toujours affirmé qu'il comprenait leur contribution. La Maison Blanche est frustrée par ceux qui, à sa droite, se mettent à dos cette population.»

D'autres cependant doutent d'un rejet massif de l'électorat hispanique. «Bien sûr, si la loi passe avec les restrictions, les républicains perdront des voix, estime Carlos Munoz, professeur à l'université de Berkeley au département des études ethniques. Mais il restera toujours des Hispaniques conservateurs pour voter en leur faveur.» Carlos Munoz pense également qu'il subsiste une «division de classe» et une divergence d'intérêts entre les immigrants réguliers et les clandestins. «La majorité de ceux qui marchaient n'ont pas le droit de vote», dit-il.

Distinction. Cette division est aussi l'espoir de l'aile droite du parti républicain. «Dans les Etats frontaliers, beaucoup d'Hispaniques réguliers sont eux-mêmes opposés au développement de la population illégale», estime Dave Pearson, un consultant politique qui travaille pour des parlementaires républicains. «Ce que nous combattons n'est pas l'immigration mais l'immigration illégale», explique Will Adams, le porte-parole de Tom Tancredo. Toute la question, selon lui, est de savoir si le public comprendra cette distinction. «Ça dépend entre autre de notre capacité à bien communiquer sur le sujet. Les protestataires prétendent qu'il n'y a pas de distinction.» De fait, à bien observer les manifestations, elle était difficile à établir.



Répression accrue

Libération jeudi 20 avril 2006
http://www.liberation.fr/page.php?Article=376173

Plusieurs projets de loi sont en cours de discussion. Ils portent sur le contrôle des frontières (doublement du nombre des douaniers, «clôture virtuelle» le long de la frontière avec le Mexique), la répression des clandestins (fichier d'empreintes digitales, sanctions accrues pour les «passeurs» d'immigrants, expulsions accélérées) et la réglementation du statut des travailleurs temporaires (création d'un visa de trois ans pour les immigrants non qualifiés, révocable en cas de chômage de plus de soixante jours, carte de résident au bout de quatre ans).

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Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
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Teo Van
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MessagePosté le: Ven 28 Avr 2006 20:12    Sujet du message: Répondre en citant

Chabine a écrit:
http://fr.allafrica.com/stories/200604270798.html

Citation:
Burkina Faso: Immigration en France : Le petit facho de la Place Beauvau

L'Observateur Paalga (Ouagadougou)
Publié sur le web le 27 Avril 2006

H. Marie Ouédraogo


Les effets de la tempête provoquée par le défunt CPE (Contrat première embauche) se sont à peine dissipés que l'exécutif français renoue avec la polémique.

C'est, cette fois, le chef du parti majoritaire, l'UMP, le très médiatique ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, qui monte au créneau avec un de ses refrains favoris, celui de l'immigration choisie.

En effet, alors que sur le terrain hexagonal la traque aux sans-papiers ne cesse de prendre de l'ampleur, Nicolas Sarkozy s'apprête à défendre devant la représentation nationale son nouveau projet sécuritaire. Il s'agit d'un projet de réforme du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, censé privilégier « l'immigration choisie » par rapport à « l'immigration subie ». Et comme si le dispositif actuel n'était pas suffisamment contraignant, voire répressif, le nouveau projet opte pour un tour de vis supplémentaire, plus appuyé celui-là, dans la gestion des flux migratoires.

Le nouveau projet Sarkozy, s'il est adopté, supprimera ce que son auteur perçoit comme « une prime à l'irrégularité », et qui n'est autre que la possibilité pour les étrangers de bénéficier d'une régularisation après dix années de séjour sur le sol français. Mauvaise nouvelle pour les « sans-papiers » qui, dans l'espoir d'atteindre le terme des 10 ans de séjour, travaillent au noir et souffrent en silence dans l'enfer de la clandestinité.

Et comme si ce dernier tour de vis ne suffisait pas, le nouveau dispositif « d'immigration choisie » prévoit, entre autres mesures autoritaires, de s'attaquer au droit pour chacun de vivre avec les siens, en rendant plus draconiennes qu'elles ne le sont déjà les conditions du regroupement familial. Ainsi, après la bérézina subie par le défunt CPE auquel était reproché le dessein d'instituer une nouvelle classe de « salariés kleenex », voilà que le gouvernement français revient à la charge avec des « immigrés jetables ». Sauf qu'à la différence des premiers, les seconds ne sont pas organisés en syndicats, et n'ont pas le droit de vote.

Or, de vote, et plus précisément de la présidentielle de 2007, il en est bien question aujourd'hui, surtout pour le locataire de la Place Beauvau, qui n'a d'ailleurs jamais fait mystère de ses ambitions. Mais était-il obligé, après les crises successives des banlieues et du CPE, de se faire les dents sur les populations étrangères et plus particulièrement sur les immigrés ?

Il faut croire que oui quand on sait que concernant ce sujet précis, les thèses de l'extrême droite française commencent à faire recette. L'homme trop pressé a donc vite fait de prospecter à sa droite, tout affairé qu'il est, en vue d'accroître, pourquoi pas jusqu'aux confins du nationalisme, son capital sympathie. Pour s'en convaincre, il suffit de se rappeler que Nicolas Sarkozy avait déclaré, parlant des étrangers, « qu'ils ne se gênent pas pour quitter un pays qu'ils n'aiment pas », empruntant, pour l'occasion, la formule aux discours clairement xénophobes de l'extrême droite.

Ainsi, dans sa quête de voix à droite, le ministre français de l'Intérieur s'est mis à courtiser l'électorat nationaliste, au point d'emprunter aux grandes figures de l'extrême droite tantôt une formule, tantôt une idée. Alors plutôt que de louvoyer entre deux droites, l'homme trop pressé gagnerait peut-être à franchir une fois pour toutes le Rubicon et à rejoindre l'autre camp, ainsi que le lui a narquoisement suggéré Jean-Marie Le Pen, grand patron du Front national et finaliste de la présidentielle de 2002.


Que le Burkina commence à balayer devant sa porte.

En quoi la politique intérieure Française concerne le burkina ?

Ah si!! j'oubliais !! ...

Nos pays sont pourvoyeurs de migrants.

Nos pays n'ont rien à offrir à leur jeunesse dynamique et courageuse.

Du système universitaire à la santé. D'ailleurs c'est en France que viennent se faire soigner les chefs d'Etats Africains. Le derniers en date, honte à lui, BOUTEFLIKA, juste, après avoir insulté la France.

Un peu d'orgeuil mes frères du Burkina et d'ailleurs. Juste un tout ptit peu d'orgeuil.

Tous les fils et filles d'Afrique en profiteront.
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Chabine
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MessagePosté le: Ven 28 Avr 2006 20:19    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai un petit peu de mal à te suivre sur ce coup là, Teo Van Confused

Premièrement, ce n'est pas LE BURKINA FASO qui s'exprime, mais UN journaliste burkinabé Rolling Eyes

Ensuite, au nom de QUOI UN journaliste burkinabé n'aurait-il pas le droit de s'exprimer à propos de la politique d'immigration française ? Shocked
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
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Teo Van
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MessagePosté le: Ven 28 Avr 2006 20:41    Sujet du message: Répondre en citant

Chabine a écrit:
J'ai un petit peu de mal à te suivre sur ce coup là, Teo Van Confused

Premièrement, ce n'est pas LE BURKINA FASO qui s'exprime, mais UN journaliste burkinabé Rolling Eyes

Ensuite, au nom de QUOI UN journaliste burkinabé n'aurait-il pas le droit de s'exprimer à propos de la politique d'immigration française ? Shocked


Alors je rectifie mon écris.

Que le journaliste burkinabé commence par écrire objectivement sur ce qui se passe dans son pays.

Peut être me retorquera tu que je ne connais pas ses écrits.

Certes... prends alors mes propos comme une généralisation.

" Ce qui est écrit un peu plus haut conserve tout son sens".

La France ne doit pas être le centre de l'Afrique.
Elle est libre de mener et d'optimiser sa politique intérieure comme nous sommes libre de mener et d'optimiser la notre.

Un peu plus d'orgueil... tout le monde y gagnera.
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Chabine
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MessagePosté le: Ven 28 Avr 2006 21:01    Sujet du message: Répondre en citant

Teo Van a écrit:
La France ne doit pas être le centre de l'Afrique.
Elle est libre de mener et d'optimiser sa politique intérieure comme nous sommes libre de mener et d'optimiser la notre.


... comme un journaliste burkinabé, mauricien ou costa-ricain conserve le droit et la liberté d'écrire sur les sujets qui lui semblent dignes d'intérêt, me semble-t-il... Confused

"La France ne doit pas être le centre de l'Afrique." ça veut dire on n'a plus le droit d'écrire sur la France ? Rolling Eyes
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"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
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folsey
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MessagePosté le: Mar 04 Juil 2006 18:24    Sujet du message: Répondre en citant

Moi ce qui me sidere dans ce debat d immigration subie ou choisie, c est que les politiciens francais se permettent de parler d immigration subie, comme s ils avaient subi nos parents alors qu ils ont taté les bras de mon pere avant de le prendre pour aller s esquinter les reins en France...

C est difficile de faire plus insultant.

Faudrait savoir qui subit l autre.....

En tout cas, je les remercie de me motiver autant a faire mes bagages. Grace a eux, j ai decouvert tellement d avenirs prometteurs a l etranger.
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