Inscrit le: 01 Mar 2004 Messages: 1327 Localisation: Paris
Posté le: Sam 19 Aoû 2006 13:01 Sujet du message: Championnat du monde de basket
Bon début des équipes africaines:
Basket-ball, Championnat du Monde Gr. A, 1ère Journée
Venezuela 72-82 Liban
Serbie-Monténégro 75-82 Nigeria
Argentine 80-70 France
Basket-ball, Championnat du Monde Gr. B, 1ère Journée
Allemagne 81-70 Japon
Angola 83-70 Panama
Espagne 12h00 Nouvelle-Zélande
Basket-ball, Championnat du Monde Gr. C, 1ère Journée
Brésil 77-83 Australie
Grèce 84-64 Qatar
Turquie 12h30 Lituanie
Basket-ball, Championnat du Monde Gr. D, 1ère Journée
Porto Rico 100-111 Etats-Unis
Slovénie 96-79 Sénégal
Chine 12h30 Italie _________________ Un ennemi intelligent est préférable
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Superbe jofrere, l'information a propos de ce championnat n'etait vraiment pas passee, bizarre.
je ne l'ai su que par hasard en passant sur une chaine sportive.
Superbe resultat de nos representants, esperons qu'ils passeront tous au second tour, ce sera pas facile.
En passant la france a perdu contre l'argentine.
ARG vs FRA 80-70
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Posté le: Lun 21 Aoû 2006 11:30 Sujet du message:
C'est vrai que c'est difficile d'avoir une info syntéthique sur la compétition.
en tous cas: 2eme journée
Groupe A
France bat Serbie 65-61
Argentine bat Liban 107-72
Venezuela bat Nigeria 84-77
Classement : 1- Argentine (2-0), 2- France, Nigeria, Liban et Venezuela (1-1), 6- Serbie (0-2).
Groupe B
Angola bat Japon 87-62
Allemagne bat Nouvelle-Zélande 80-56
Espagne bat Panama 101-57
Classement : 1- Espagne, Angola et Allemagne (2-0), 4- Panama, Nouvelle-Zélande et Japon (0-2).
Groupe C
Turquie bat Australie 76-68
Brésil bat Qatar 97-66
Grèce bat Lituanie 81-76
Classement : 1- Grèce et Turquie (2-0), 3- Brésil et Australie (1-1), 5- Lituanie et Qatar (0-2).
Groupe D
Porto-Rico bat Sénégal 88-79
Italie bat Slovénie 80-76
Etats-Unis bat Chine 121-90
Classement : 1- Etats-Unis et Italie (2-0), 3- Porto-Rico et Slovénie (1-1), 5- Chine et Sénégal (0-2). _________________ Un ennemi intelligent est préférable
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Posté le: Lun 21 Aoû 2006 11:32 Sujet du message:
3eme journée
21/08 08h32 - Basket-ball, Chpt Monde
L’Angola toujours invaincu
L’Angola a confirmé sa bonne forme au Championnat du Monde en dominant la Nouvelle Zélande (95-73).
Troisième victoire en trois matches pour les Angolais qui ont dominé facilement les Néo-Zélandais lundi (95-73). Avec ce succès, les coéquipiers d’Eduardo Mingas (27 points, 12 rebonds) prennent provisoirement la tête du groupe B devant l’Espagne et l’Allemagne qu’ils n’ont pas encore affrontés.
Résultat du groupe B :
Angola - Nouvelle Zélande 95-73 _________________ Un ennemi intelligent est préférable
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Groupe B
Angola - N. Zélande 95-73
Allemagne - Espagne 71-92
Japon - Panama 78-61
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L'Angola s'entête
21-08-2006, 09h08
Sans frémir, l'Angola a remporté lundi un troisième succès consécutif face à la Nouvelle-Zélande (95-73), qui lui assure la qualification pour les huitièmes de finale.
Les étapes de plat sont passées. La montagne arrive. Avant d'affronter successivement l'Espagne et l'Allemagne, les deux favoris du groupe B, l'Angola continue à dérouler un parcours jusque-là sans faille.
Lundi, les champions d'Afrique ont remporté un troisième succès consécutif dans le Championnat du monde en venant à bout de la Nouvelle-Zélande 95-73 à Hiroshima, après deux succès faciles face à Panama (83-70) et au Japon (87-62).
Un écart construit en première période (49-32) derrière l'adresse insolente d'un Eduardo Mingas, auteur de ses neuf premiers tirs et qui termine à 27 points (à 12/16) et 12 rebonds.
Première conséquence de ce nouveau succès angolais, l'assurance d'un billet pour les huitièmes de finale qui, en cas de troisième place dans le groupe derrière l'Espagne et l'Allemagne, lui offrirait le deuxième du groupe A (France?).
Vainqueur de huit des neuf derniers titres continentaux, le plus sérieux représentant africain vise désormais l'amélioration de sa onzième place glanée en 2002 à Indianapolis, son meilleur résultat au Mondial.
Angola : Mingas (27), Gomes (20), Carvalho (12), Morais (8 ), Cipriano (7), Almeida (7), Lutonda (5), Barros (5), Neto (2), Boukar (2), L. Costa (n'a pas joué), A. Costa (n'a pas joué).
Nlle Zélande : Cameron (17), Penney (15), Jones (11), Bradshaw (9), Henare (8 ), Frank (7), Boucher (2), Winitana (2), Olson (2), Vukona (0), Rampton (0), Dickel (n'a pas joué). _________________ Un ennemi intelligent est préférable
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groupe D
1 USA 10 5/0
2 Italie 9 4/1
3 Slovénie 7 2/3
4 Chine 7 2/3
5 Porto Rico 7 2/3
6 Sénégal 5 0/5
Huitièmes de finale (Saïtama)
Argentine - N. Zélande 79-62
Turquie - Slovénie 90-84
Espagne - Serbie 87-75
Italie - Lituanie 68-71
USA - Australie 113-73
Allemagne - Nigeria 78-77
Grèce - Chine 13h00
France - Angola (en cours) _________________ Un ennemi intelligent est préférable
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Dominatrice puis inquiétée sur la fin, la France a battu l'Angola 68-62 dimanche à Saïtama pour décrocher sa place en quarts de finale du Mondial. Un premier objectif atteint.
L'histoire semblait trop facile. Anormalement. Malgré une entame de match excellente dimanche contre l'Angola, l'équipe de France a versé quelques gouttes de sueur superflues sur la fin pour décrocher sa place en quarts de finale du Championnat du monde.
Mis sur les bons rails par leur défense en acier trempé, les Bleus ne laissaient que six points en premier quart-temps à des Angolais calés à 3/17 aux tirs.
Derrière Boris Diaw et Aymeric Jeanneau, tous les deux à 8 points à la pause - le futur meneur villeurbannais ajoutant même 3 passes et 3 rebonds à cet instant avec un parfait 3/3 aux shoots -, la France basculait avec 10 longueurs d'avance au repos (34-24), après avoir un temps doublé la mise (34-17, 19').
Revenus à une adresse extérieure plus digne (6/18 à 3-pts), les joueurs de Claude Bergeaud ne décrocheront pourtant pas une équipe angolaise quadruple championne d'Afrique en titre. Pas sans raisons.
Bridée jusque-là par la défense tricolore, l'Angola ramènera l'écart à -6 en milieu de quatrième quart (55-49), avant un nouveau rapproché à l'entame de l'ultime minute (60-56).
Un vent de panique contrôlé, les Français ayant la bonne idée de s'éviter toute forme d'angoisse grâce à un parfait 8/8 aux lancers-francs dans les secondes suivantes, dont 6 pour le meneur Aymeric Jeanneau, meilleur marqueur de la rencontre avec 16 points (3/4 aux tirs et 8/8 aux LF).
Victorieuse 68-62, la France, même privée de Tony Parker, atteint donc son objectif initial avec une place dans le grand huit mondial, et la promesse d'une probable revanche face à la Grèce, son bourreau des demi-finales du dernier Eurobasket. Entre champions du monde de la défense...
France 68-62 Angola (17-6, 17-18, 15-11, 19-27)
France : Jeanneau (16), Diaw (14), Gelabale (14), F. Pietrus (, Diarra (6), M. Pietrus (4), Weis (4), Turiaf (2), Foirest (0), Petro (n'a pas joué), Gomis (n'a pas joué), Bokolo (n'a pas joué).
Angola : Almeida (13), Cipriano (12), Morais (12), Gomes (11), Mingas (7), A. Costa (3), Moussa (2), Lutonda (2), Barros (0), Neto (n'a pas joué), L. Costa (n'a pas joué), Carvalho (n'a pas joué).
Grèce - Chine 95-64 _________________ Un ennemi intelligent est préférable
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Ni miracle, ni suspense
Les quarts de finale du Mondial nippon n’ont pas offert le spectacle attendu, avec des favoris implacables et à chaque fois nets vainqueurs. A la grande tristesse de Français dont le rêve est passé, sans ménagement.
Par Cédric Callier
Cette fois, au moins, les regrets seront moins vifs que lors du dernier Euro, perdu à trois secondes de la fin sur un tir primé de Diamantidis après avoir eu un pied et demi en finale. Pas sûr cependant que cette manière, paradoxale, de positiver réconforte les Français, écartés (56-73) sans ménagement en quarts de finale du Mondial nippon par une équipe de Grèce une classe au-dessus dans chaque compartiment du jeu. Ce que reconnaissait d’ailleurs volontiers Claude Bergeaud à l’issue de la rencontre : «Ils nous ont été largement supérieurs. Ils ont montré une agressivité bien plus grande, qui se caractérise par des lancers francs bien plus nombreux (31 contre 14). Ils nous ont massacrés à l’intérieur alors que nous étions habitués à autre chose puisque, en revanche, nous mettons nos tirs à trois points. Eux sont très réalistes et nous n’arrivons pas à l’être parce que nous sommes archi-dominés physiquement.» C’est donc sans surprise que les Bleus ont vu leur rêve d’une demi-finale contre Team USA s’envoler. Sans surprise car depuis le forfait de Tony Parker à quelques heures du début de la compétition, la France n’avait plus de guide, plus de leader offensif, plus de perce-muraille… Plus d’atout en fait dans sa manche pour venir à bout d’Hellènes d’une solidité impressionnante.
Fini le strass et les paillettes
En effet, si la discipline, le sens du devoir et l’abnégation peuvent confiner au génie, alors ces Grecs méritent leur place au Panthéon du basket et l’on souhaite bien du courage aux Américains, qui vont les affronter en demies. Car de stars, la formation de Giannakis n’en compte qu’une : le collectif. Une conception qui était, il y a encore quelques années, totalement inconcevable dans l’esprit d’un joueur américain élevé au biberon de l’individualisme. Sauf que quelques claques monumentales après, les responsables de Team USA ont visiblement revu leur copie avec un certain talent. La constellation d’étoiles NBA assemblée pour ce Mondial aurait ainsi pu avoir plus d’éclat que celle présente dans l’archipel nippon. Mais ce qu’elle aurait gagné en paillettes, la formation américaine l’aurait sans doute perdu en sueur et en vertus guerrières. Ce qu’a démontré ce quart de finale contre l’Allemagne, longtemps très disputé avant que le physique des «Big Men» made in USA ne fasse craquer les Allemands, où Dirk Nowitzki a confirmé, dans le mauvais sens du terme, son Mondial sans relief si ce n’était un superbe festival contre l’Angola. Ainsi, on attendait le show-time Wade ou James et on eut droit à une démonstration de rebonds offensifs signée Bosh ou Howard. Sans oublier le monumental Carmelo Anthony, véritable fer de lance de cette équipe. L’adresse en berne, Dwyane Wade reconnaissait ainsi après la rencontre : «Nous apprenons quelque chose de nouveau à chaque rencontre. Petit à petit, on grandit en tant qu’équipe, avec à chaque fois des joueurs différents qui se mettent en valeur et portent l’équipe.»
Hitchcock aurait été déçu…
Ce constat de la star de Miami peut d’ailleurs se rapporter aux quatre demi-finalistes. En effet, si tous disposent d’armes fatales dissuasives, chacun a bâti son parcours jusqu’à présent sur la diversité offensive. A commencer par une équipe d’Argentine dont on pensait bien qu’elle serait titillée par la Turquie. Un pronostic battu en brèches tranquillement (83-5 par des Gauchos qui ont continué à s’offrir le luxe de faire tourner leur effectif. Ainsi, Manu Ginobili n’a été utilisé qu’avec une relative parcimonie, ce qui laisse présager d’une demi-finale explosive face à l’Espagne, qui n’a également guère fait preuve de pitié vis-à-vis de ses adversaires. Comme l’a démontré d’ailleurs sa petite promenade de santé face à des Lituaniens vite éteints par le tandem Navarro-Gasol (89-67). D’ailleurs, le principal constat qui ressort de ces quarts est l’incroyable fossé qui semble s’être créé entre le Top 4 mondial et le reste de la planète. Avec des écarts moyens de 21 points, la France s’offrant même la palme de la meilleure résistance avec son -17, le suspense n’aura donc guère été au rendez-vous, alors même que certains annonçaient le vrai début de la compétition. Qui semble donc reporté à jeudi et vendredi, où d’un côté la France luttera avec l’Allemagne, puis la Lituanie ou la Turquie, pour essayer d’accrocher une 5e place aux allures de belle consolation. Et de l’autre, le haut du panier qui s’entredéchirera pour succéder aux Serbes. Avec on l’espère, cette fois, un vrai suspense.
Résultats des quarts de finale
Espagne - Lituanie 89-67
Argentine - Turquie 83-58
France - Grèce 56-73
Etats-Unis - Allemagne 85-65
Programme des demi-finales
Vendredi 1er septembre
Etats-Unis - Grèce (9h30)
Espagne - Argentine (12h30) _________________ Un ennemi intelligent est préférable
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Posté le: Ven 01 Sep 2006 10:26 Sujet du message: 'tain !
40e - Pour la troisième fois de suite après le Mondial 2002 et les JO 2004, la finale d'une grande compétition internationale se jouera sans les Américains. Les Grecs remportent un match mémorable (101-95).
Faut vraiment qu'ils se remettent en cause sérieusement les US dans leurs manières d'appréhender le basket mondial !...
Impressionnante de maîtrise collective, la Grèce a presque logiquement battu les Etats-Unis, vendredi à Saitama en demi-finale du Championnat du monde (101-95). Le titre est à portée.
La zone n'était pas encore sécurisée. Vingt-quatre heures après le tremblement de terre survenu jeudi à Tokyo et enregistré à 4,8 points sur l'échelle de Richter, la capitale japonaise et sa banlieue ont subi la dernière secousse.
Vendredi à Saitama, la Grèce à mis un terme aux espoirs américains de rédemption lors de la première demi-finale du Championnat du monde.
Dominateurs dès l'entame, avec une belle maîtrise au rebond offensif et une défense au niveau de l'enjeu du jour, les Etats-Unis prenaient les commandes au terme du premier quart-temps (14-20), malgré leur douteuse adresse à 3-pts (1/7 à cet instant).
Appliqué, le Team USA gonflait même son avance à 12 longueurs (21-33, 14'). Avant le sursaut grec. Jamais prêts à abandonner leur bifteck, les champions d'Europe revenaient à portée de leur adversaire sur un 9-0 pour se réimplanter dans la rencontre (30-33, 16'). Tout sauf l'énergie du désespoir.
Avec 8 points consécutifs du pivot remplaçant Sofoklis Schortsianitis en moins de deux minutes, la sélection grecque inversait un scénario jusque-là tout américain pour virer en tête au repos (45-41). 31 points encaissés en deuxième quart-temps, son plus lourd total dans la compétition, la sélection US en concédera même un de plus dans un troisième quart remporté 32-24 par la Grèce avec une démonstration de basket collectif orchestrée par Theodoros Papaloukas (8 pts et 12 pds).
A court de solutions autres que Carmelo Anthony (27 pts), les Etats-Unis, dominés, allaient pourtant grignoter une partie de l'écart derrière l'arc (9/28 à 3-pts) pour revenir à 91-86. Un espoir vain et rapidement éteint par un panier à 3-pts de Vasileios Spanoulis (22 pts) à l'entrée de l'avant-dernière minute.
L'adresse suffisante des Grecs aux lancers-francs (70% à 23/33) fera le reste pour un succès 101-95 qui les propulse vers leur première finale d'un Championnat du monde, un an après leur titre européen. Pas de hasard.
Pas plus que l'incapacité américaine à reprendre en mains le basket mondial après son échec d'Indianapolis en 2002. La prochaine tentative est pour dans deux ans aux Jeux olympiques de Pékin. La porte à côté. Au moins géographiquement. _________________ Un ennemi intelligent est préférable
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Posté le: Ven 01 Sep 2006 14:13 Sujet du message:
Espagne-Argentine 75-74
finale Espagne-Grèce _________________ Un ennemi intelligent est préférable
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Inscrit le: 12 Oct 2005 Messages: 1346 Localisation: Abidjan / Ouagadougou / Bruxelles / Paris / Tours
Posté le: Lun 04 Sep 2006 11:47 Sujet du message:
Marrant l'histoire de Sofoklis Schortsanitis !
Mon avis sur ce sempiternel débat sur NBA versus Euroligue...les américains sont ils les plus forts etc...
En fait, ce qu'on constate tous plus le temps avancent c'est le manque de capacité d'adaptation des joueurs NBA. Les joueurs américains qui n'int toujours évolué que dans le style NBA sont pauvres sur cet aspect. Ils savent extremement bien jouer un seul type de jeu.
Or le basket FIBA fortement influencé par celui de l'Euroligue est plus varié. Et ce depuis toujours du fait justement de sa composante multi-championnat européenne. Depuis toujours en Europe on sait que jouer une équipe Grecque ne donnera pas du tout le même match que jouer un équipe Yougo ou Espagnole. On est habitué à plus de variété et du coup les joueurs développent des capacités à s'adapter. Rien n'est inné, tout çà s'apprend.
Aux USA, quoi qu'on en dise le jeu est quand meme ultra-stéréotypé et de plus en plus je trouve. Beaucoup axé sur le un contre un et l'exploit technique perso pour se sortir des moments difficiles. Les arbitres ont tendances à couvrir les stars.
Ainsi, ce qu'on a vu encore une fois dans ce championnat c'est la "pauvreté" technique et stratégique des purs joueurs NBA. Quand ils sont face à un problème ils n'ont pas dans leur bagage technique les habitudes ou le savoir faire pour s'adapter et tenter autre chose. Ils savent pas attaquer la zone çà on le sait, mais ils savent pas la faire non plus en défense. Je parle de pauvreté technique et stratégique collective (individuellement ils sont fort certes!)
C'est pour moi une vraie lacune et c'est de pire en pire. Oui je dis bien de pire en pire ! La top-ten-isation du basket version NBA...ou quand tu colles un gros marteau sur la tete d'un mec on te sanctuarise meme si ton équipe a pris 30 pts est extremement contre-productive. Tout ce fatras de mix-tape and one ou seul le dunk et la passe dans le dos sont valorisée ne peut QUE donner des jeunes joueurs coincés dans ce système.
A la limite on peut meme pas leur en vouloir tant on leur a dit que c'était çà qui était bien et qu'en plus ca rapportait des millions de dollars. Alors forcément, quand ils se retrouvent au CM et prennent des caisses (faut avouer...trois championnats majeurs de suite sans or...ca commence grave à sentir le faisandé l'affaire! icon_smile.gif ils sont tout perdus. Capacité de réaction, d'adaptabilité = 0
A qui la faute ? Leur coach ? oui certainement, pourtant celui là on nous l'a vendu comme le coach universitaire soucieux des fondamentaux etc...mais bon...force est de constater qu'il y encore du boulot...
La TV ? La NBA elle meme ? Grandement oui ! La NBA se tire dans le pied depuis longtemps avec sa starisation de joueurs pas foutu de rentrer trois layups de suite. Et elle a beau dire le contraire, elle continue à le faire. A peine un joueur débarque et fais quelques résultats qu'il est starifié.
Pour moi, comme la dit Bergeaud, ce CM c'est la victoire du basket type Euroligue sur le Basket type NBA. Bien sur c'est plus facile quand on joue avec ses règles. Mais tout de meme, les équipes ayant beaucoup de joueurs NBA n'ont pas forcément brillé. Il n'y a qu'a voir la finale.
Mais le public américain veut du fun ! Il veut de la course effreinée et du dunk. On ne lui proposera donc pas de sitot la zone. Et c'est bien dommage, car les vrais connaisseurs de basket apprécie ces changments de stratégie au cours des matchs, ces variations de defense etc...si on "éduquait" le public US il serait parfaitement capable de le comprendre et de l'apprécier je pense. Mais voilà, la NBA est frileuse et feingnante.
Fondamentalement, y a pas de remise en cause sur les causes profondes de ces défaites. On pense qu'en faisant un prepa de un mois au lieu de 15 jours on va résoudre le problème. Mais c'est se mentir. C'est en étant confronté tous les jours à ce type de basket qu'ils progresseront. Et c'est donc des réformes bien plus profondes qu'il faut que la NBA adopte selon moi.
Ouais mais je pense que c est simplement le jeux d équipe qui q gagné. Et on remarquera que les meilleurs joueurs dans ces championnat (et pas les meilleurs equipe) Sont souvent ceux qui joue en Nba et qui ont un passé européen. Ginobili, Nocioni, Gasol, Calderon...
Même sans sa star Pau Gasol, l'Espagne a largement dominé la Grèce dimanche en finale du Championnat du monde (70-47), pour décrocher son premier sacre.
Pau Gasol élu MVP du Mondial 2006
Les "Ninos de Oro" ont bien grandi. Championne du monde junior en 1999, l'Espagne a franchi le cap chez les grands sept ans plus tard. Dimanche, même privés de Pau Gasol, les Espagnols ont conquis au Japon leur première couronne mondiale, en assommant une équipe de Grèce favorite et pourtant méconnaissable.
Empruntés physiquement et pour une fois pris dans le piège défensif de leur adversaire, les Grecs laissaient rapidement le contrôle de la rencontre à une Espagne qui allait en faire bon usage.
A près de 55% d'adresse à la mi-temps (17/31), l'Espagne de Pepu Hernandez comptait déjà 20 points d'avance à cet instant, avec un Jorge Garbajosa à 11 unités dont 3/4 à 3-pts (20 pts en tout).
L'absence de Gasol compensée au-delà des attentes derrière un Felipe Reyes, son remplaçant dans le cinq de départ, à 10 points en 9 minutes, et une intensité collective en défense plus marquée, laissaient la Grèce s'évaporer dans le basket de rêve des Ibériques.
Loin de leurs standards défensifs, les champions d'Europe le seront encore plus en attaque pour finalement échouer sous la barre des 50 points à la sirène, avec un dernier quart-temps conclu à 13. Pourtant leur plus prolifique de la partie.
Vainqueurs 70-47, les Espagnols remportent leur premier titre de champions du monde, et deviennent le sixième pays sacré dans la compétition derrière la Yougoslavie (5 fois), l'ex-Union soviétique (3), les Etats-Unis (3), le Brésil (2) et l'Argentine (1), avec en prime le titre de MVP du tournoi pour l'absent du jour, Pau Gasol.
Après une phase de préparation soldée par neuf victoires en autant de matches, l'Espagne aura donc ressorti ses bonnes recettes pour un bilan identique au Mondial. Avec un appétit maintenant bien ouvert. _________________ Un ennemi intelligent est préférable
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Inscrit le: 12 Oct 2005 Messages: 1346 Localisation: Abidjan / Ouagadougou / Bruxelles / Paris / Tours
Posté le: Lun 04 Sep 2006 16:52 Sujet du message:
Et c'est pas fini !
L'Espagne vient de gagner l'euro cadets (moins de 16 ans) avec un gamin qui a eu des stats tout bonnement monstrueuse tout le tournoi. Il s'appelle Ricky Rubio
A fini le tournoi en beauté en offrant la victoire a l'espagne avec en finale:
- 51 points
- 24 rebonds
- 12 passes
- 7 interceptions
- le panier a 3 points pour envoyer son équipe en prolongagtion au buzzer
- le panier a 2 points pour envoyer son équipe en 2ème prolongagtion, pas au buzzer
- meilleur marqueur, rebondeur, passeur, intercepteur du tournoi
Inscrit le: 01 Mar 2004 Messages: 1327 Localisation: Paris
Posté le: Mar 05 Sep 2006 15:00 Sujet du message:
Effectivement un petit phénomène. Il joue à Estudiantes Madrid et fait déjà quelques apparitions en équipe première. Globalement l'équipe championne est une équipe jeune constitué en partie des champions du monde junior 1999. Il ne faut pas oublier que le championnat espagnol est le numero 1 en Europe et que ces gens vouent une vraie passion à ce sport. _________________ Un ennemi intelligent est préférable
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