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[tadress]

Souvent pour avoir dénoncé les dérives et autres malversations financières, les journalistes sont embastillés en Afrique. Pour avoir fait leur travail, ils constituent de nos jours, les dernières forces de résistances. RSF (Réporters sans frontières) se mobilise pour eux : temoin, le dernier appel à Abdou Diouf (Pdt de l'OIF) pour la dépenalisation de la presse en Afrique. http://www.rsf.org/article.php3?id_article=19001
Exemple édifiant du Niger où vous pourrez signer la pétition pour la libération des journalistes du "Républicain" sur le site du journal : www.republicain-niger.com

[Dilo]

Ces courageux journalistes africains rendent des services inestimables à leurs pays. Espérons que les emprisonnments de ces vaillants journalistes feront redoubler les dénonciations pour soulever les voiles qui couvrent la mal-gouvernance, les détournements de fonds publics commis par ces régimes mafieux qui freinent le développement et découragent les jeunes.

Au Niger, Maman Abou et son rédacteur Keita Lalo, et depuis le 1er septembre dernier, le Rédacteur en chef de "l'Enquêteur", Salif Dago subissent l'injustice pour avoir crié "aux voleurs". Malgré que nous savons tous que ce n'est qu'un petit bout du voile qu'ils ont pu lever avec courage.

Quand en plus de ces luttes internes en Afrique, nos journalistes sérieux et courageux commenceront à trouver les méthodes de transfert et à publier des infos sur les sommes colossales déposées dans les banques occidentales, au bonheur de ces pays et pour le malheur et la misère économique de l'Afrique, là les choses commenceront vraiment à bouger pour la sortie de l'Afrique de la misère où la plonge ses propres fils dès qu'ils ont un peu de pouvoir.