Posté le: Ven 06 Oct 2006 15:10 Sujet du message: Le prefet du Val-de-Marne pris au piège par un humouriste
Le prefet du Val-de-Marne fait payer aux Africains de Cachan le drame des français de la côte d'ivoire.
A l'origine du canular, le magazine Entrevue dont le slogan prétend que "toutes les vérités sont bonnes à dire". Son but : "obtenir un complément d'informations" sur le sort des expulsés de Cachan "réfugiés" dans un gymnase de la ville du Val-de-Marne depuis plus d'un mois. Bernard Tomasini, le préfet du département en question, s'est fait piéger par l'humoriste Gérald Dahan.
Rappelez-vous, il y a un an, c'est lui qui avait appelé le sélectionneur de l'équipe de France de foot Raymond Domenech au nom de Jacques Chirac, rien que ça. Cette fois, l'imitateur s'est mis dans la peau de Philippe de Villiers. Cette conversation très polie à base de "vous ne me dérangez jamais" et "bien sûr monsieur le président" a été mise en ligne sur le site de la revue. Sa durée huit minutes.
"Ils veulent
reconstituer
un village africain
en plein Paris"
Bernard Tomasini
Et voilà le préfet du Val-de-Marne qui fait un topo de la situation au pseudo président du Mouvement pour la France qui l'appelle "pour savoir un peu où ça en est". Les réponses de Bernard Tomasini sont parfois très directes. Ainsi il informe celui qu'il croit être Philippe de Villiers que quelques uns des sans papiers ont été "chopés et mis dans le processus d'éloignement".
"Vous en avez arrêtés beaucoup ?", le relance Dahan-Villiers. "Un peu près une soixantaine", répond le haut fonctionnaire, le ton pas peu fier. Et de déplorer : "malheureusement pour le moment on a pu en expulser qu'une dizaine, c'était principalement des Maliens et des Ivoiriens qui nous donnent des leçons ces gens-là, qui nous tuent des gens chez eux mais qui nous donnent des leçons". Dans cet exposé de la situation, Le préfet du Val-de-Marne explique à son interlocuteur que les squatteurs "veulent en réalité reconstituer un village africain en plein Paris, ils veulent rester unis".
"Mais
je ne vous
ai rien dit,
hein ?"
Bernard Tomasini
"Qu'est ce que je peux faire", l'interroge le faux député européen. "Je vais peut être vous donner un moyen pour faire une proposition", réplique Bernard Tomasini, qui fut le chef de cabinet de Pasqua à l'époque où celui-ci était ministre de l'Intérieur. Il informe ainsi le faux Philippe de Villiers que le conseil général du Val-de-Marne, présidé par un élu PCF, possède un collège désaffecté situé en face des locaux du CEA qui pourrait faire l'affaire. "Mais je ne vous ai rien dit, hein ?"
Interrogé par le journal Le Monde, le préfet a reconnu avoir été "piégé" par "une imitation réussie". Il condamne cet "acte de mauvaise foi", contraire à la déontologie journalistique. Il affirme que lors de discussions privées, il avait déjà déclaré au président du conseil général que les bâtiments désaffectés appartenant au département pourraient constituer une solution d'hébergement pour les expulsés de Cachan. "Dire la vérité, ça fait du bien", confie-t-il.
Préfet piégé : Hypocrisie dévoilée
Le préfet du Val-de-Marne, Bernard Tomasini, a été appelé par un humoriste, Gérald Dahan, se faisant passer pour Philippe de Villiers.
Inscrit le: 11 Déc 2004 Messages: 744 Localisation: Sith land
Posté le: Ven 06 Oct 2006 18:50 Sujet du message:
C'est des fous ces personnes de Cachan, ils exigent d'etre relogés ensemble dans le meme immeuble, ils ont cru que la vie est rose. _________________ Domine ta peur et tu seras plus fort que la mort
C'est des fous ces personnes de Cachan, ils exigent d'etre relogés ensemble dans le meme immeuble, ils ont cru que la vie est rose.
C'est vrai que cela fait un moment (depuis octobre-novembre derniers) que je me pose des questions sur cette insistance à vouloir VIVRE ENSEMBLE DANS LE MêME ENDROIT.
La seule raison valable, selon moi, est de ne pas être à la merci des politiques et des personnes chargées de leur trouver des appartements dignes de ce nom; avec leurs fausses promesses.
Divide é impera.
Mis à part ça, je ne vois aucune autre justification valable.
Parce que c'est la meilleure façon de favoriser la multiplication des problèmes relatifs à leurs situations; d'autant que s'ils trouvent un endroit définitif assez grand pour cela, celui-ci sera à tous les coups situé en lieue hors de la ville.
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