Inscrit le: 22 Fév 2004 Messages: 1863 Localisation: UK
Posté le: Ven 16 Nov 2007 21:59 Sujet du message:
Nkossi a écrit:
Mayombe82 a écrit:
(...)
Mbote ya nge mpe bakala,
Bonne lecture, tu ne seras pas déçu avec le tome1. Concernant le livre du Pr Obenga (Autopsie de la violence), je ne sais pas s'il est en vente. Aux dernières nouvelles, il était en rupture de stock.
Mu fwana kwenda na indzo, satu ke na sala munu
Je cours, @+, M82
Ça y est je suis dans le tome 1, je vais le dévorer pdt tout le WE. Déjà de ce que j'ai parcouru wahouuu !!! Il n'avait pas sa langue dans sa poche dis donc.
Pour celui de Yaya Obenga, c'est quelle édition déjà ?
Posté le: Lun 03 Déc 2007 17:00 Sujet du message: Re: "Mongo Beti parle"
ARDIN a écrit:
Ma Chere Linguere, le tres respectable Mongo Beti disait que "L’afrique suscite un romantisme de la souffrance, et la plupart des ecrivains se sont jetes eperdument dans ce cliche, s’emprisonnant eux memes dans un genre dont certains commencent a peine a se defaire.. Quand j’ai rapporte cette citation sur ce topic, BM repondait ceci:
Citation:
figure-toi que je suis tout a fait d'acord avec lui. Ce "romantisme de la souffrance" dont parle Mongo beti a amene des dizaines d'auteurs africains a cette litterature ou l'on se limite a une plate description d'une Afrique a la fois apocalyptique et enfantine, une Afrique de calamites qui aspire sans y parvenir au saint graal de la "civilisation".
Et en general, les chevaux de bataille de ce type de litterature etaient le "choc des cultures" ou "les dictatures" (dans le cine africain, c'est encore plus mortel: le theme de l'exode rural a toutes les sauces).
Donc je ne suis pas contre cette critique.
Maintenant, a propos de Camara Laye, il ne fait sans doute pas partie de ces ecrivains la, mais Mongo Beti parle soit de manipulation politique, soit de l’argent, moi, j’accorde le benefice du doute a Camara Laye, mais le propos de Mongo Beti ne manque pas de pertinence, il le reste d’ailleurs puisqu’aujourd’hui encore, de nombreux ecrivains africains perpetuent ce cliche du romantisme de la souffrance, de la puerilite, etc… parce qu’il ya au bout le plebiscite(...)
En fait ce qui intéresse M Béti, c'est qu'on "ne saurait imaginer une littérature qui ne soit pas politique, càd une littérature qui, en définitive, n'inquiète pas (ou ne conforte pas) le Pouvoir garant d'un ordre social. Il pense que le recours aux mythes, aux symboles, aux formes allusives de la dénonciation d'un ordre (ou de son approbation) ne saurait suffire à garantir l'écrivain contre la persécution (ou l'approbation) du Pouvoir. Alors il devient impératif pour l'écrivain Africain de manifester son appartenance à l'un des 2 camps en présence : celui des dominants ou celui des dominés... _________________ La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA
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