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La récupération des terres dégradées a accru le pouvoir écon

 
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Auteur Message
samuel
Grioonaute régulier


Inscrit le: 28 Jan 2005
Messages: 465

MessagePosté le: Mar 19 Déc 2006 15:56    Sujet du message: La récupération des terres dégradées a accru le pouvoir écon Répondre en citant

Une veritable guerre psychologique est menee quotidiennement contre les Africains et elle vise a les persuader (et avec eux le monde entier) qu'ils ne valent rien, n'ont jamais rien valu et sont condamnes a la misere, aux guerres et aux maladies de par leurs propres fautes. Toutes les catastrophes relles ou imaginaires sont suramplifiees a dessein mais jamais, au grand jamais, les changements (sans doute trop lents mais reels et constants) ou les victoires remportees par les Africains dans leur lutte contre l'exploitation et pour le developpement economique et social ne sont evoquees.

Pascal Sevran a recemment tenu des propos orduriers sur les Nigeriens et pourtant ces memes Nigeriens ont realise une veritable revolution, dans un domaine ou on croyait tout espoir perdu puisque l'expression "le desert avance inexorablement" est devenu aujourd'hui un lieu commun, quelque chose qu'on dit sans verification, lorsqu'il s'agit du Sahel. Mais cette revolution-la, ni Sevran ni ses pareils n'en parlent jamais. Lisez plutot.

Citation:
La récupération des terres dégradées a accru le pouvoir économique des paysans au Niger, selon des experts
(APA 19/12/2006)

APA - Niamey (Niger) Plus de 250.000 hectares de terres, jadis dégradées, ont été récupérées, restaurées et réaménagées par les paysans nigériens, ces dix dernières années, selon un rapport d’étude sur les impacts des investissements en matière de gestion des ressources naturelles, établi par des chercheurs du Nord et du Niger, dont copie est parvenue lundi à APA.

« Nous avons remarqué sur le terrain, depuis dix voire vingt ans, qu’il y a plus d’arbres que de populations » a expliqué le professeur Chris Reij de l’Université d’Amsterdam.

L’agrofôrestier nigérien, Larwanou Mahamane, précise que « ce phénomène (la désertification) est maîtrisé dans nos zones d’étude et on peut, d’après nos constats, affirmer que la désertification n’est plus une fatalité ».

C’est un phénomène qui ne résiste pas à l’engagement constant des populations locales qui se sont investies dans la récupération des espaces dégradés, a-t-il soutenu.

Dans leur synthèse, les chercheurs ont noté que « les villages avaient 10 à 20 fois plus d’arbres en 2005 qu’en 1975 ».

La sécheresse des années 1970 et 1980 a contribué à des famines, des pertes de bétail, à l’érosion et à la diminution de la production agricole.

Les chercheurs notent, images à l’appui, « une diminution de la vulnérabilité à la sécheresse, un accroissement des productions agricoles ainsi que l’augmentation du niveau de l’eau dans les zones de Tahoua et Zinder, objet de l’étude ».

Pour sa compatriote Germaine Ibro, co-auteur d’une étude sur les impacts socio-économiques en matière de gestion des ressources naturelles dans la zone de Tahoua et Zinder, « il y a eu une diversification du revenu des ménages et un contrôle local des ressources ».

Outre la remontée de la nappe phréatique dans certains villages, comme à Keita (600 km à l’est du pays), les cultures de contre-saison, qui y découlent, ont eu un « impact positif » sur l’émancipation des femmes rurales de cette zone.

Ce gain se traduit notamment par « la réalisation d’un gain au temps passé de 3 heures consacrées à l’approvisionnement en eau en 1984 à seulement 1 heure en 2005 » explique Mme Ibro.

De plus, les terres dégradées « qui étaient vendues à 80.400 FCFA ( 160 US) s’achètent à 145.400 FCFA (290 US) une fois restaurées, soit un taux d’accroissement de 81 %. ».

La protection des arbres par les producteurs est « extraordinaire au Niger, car elle a permis de dépasser plus de 3 millions d’hectares » se félicite Professeur Reij.

Si l’on jette, a-t-il poursuivi, un regard sur l’évolution des cultures maraîchères, il y a « une forte extension des zones irriguées qui étaient auparavant totalement sous l’emprise de la décrue ».


DS/of/APA

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Olmeque
Bon posteur


Inscrit le: 06 Fév 2005
Messages: 668

MessagePosté le: Mar 19 Déc 2006 17:33    Sujet du message: Répondre en citant

et bien tant mieux!!car comme dans les faits ce n'est pas vrai, les entrepreneurs de bonne volonté négroides n'ont qu'une seule chose à faire, la plus difficile c'est vrai:trouver les investissements. parce que le marché il est deja la et il est tres demandeur Exclamation
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