samuel
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 Posté le: Jeu 14 Déc 2006 18:28 Sujet du message: nucléaire iranien et état de défense militaire en Afrique |
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Un article edifiant!
| Citation: | La Question du nucléaire iranien et l’état de défense militaire en Afrique (dernière partie : l’exception sudafricaine)
(Leader Africa 14/12/2006)
Les forces armées sudafricaines sont actuellement et réellement les seules sur le continent qui ont une puissance de feu non négligeable. La raison est qu’elles ont hérité de l’intelligence et du materiel militaires des forces de défense de l’ancienne Republique de l’apartheid. Celles-ci ont été aidées et soutenues par les pays occidentaux notamment les États-Unis, la France, l’ancienne Allemagne fédérale et l’Israel. Malgré le démenti officiel, pendant des années, l’ancien Président Frederick de Klerk avait enfin lâché la vérité en 1993 que l’Afrique du Sud était en possession de six bombes atomiques. Vers la fin du système d’apartheid, afin d’éviter que ces bombes atomiques ne tombèrent dans les mains des Noirs et du coup faire accéder un pays africain sous la direction des Noirs redoutés au rang de puissance atomique, les autorités sudafricaines d’alors sous le prétexte d’un désarmement nucléaire volontaire et exemplaire mais à vrai dire ordonné par leurs parrains occidentaux ont purement procédé au démantellement des bombes atomiques. Le pays abrite pourtant toujours des grandes usines d’armement produisant des armes sophistiquées dont les méthodes de fabrication exigent la matière grise. D’ailleurs, semble -t-il, le domaine militaire reste le seul où l’égalité des salaires entre les races aggressivement exigée par le pouvoir noir semble allegée [1]. L’aviation militaire et l’armée de terre comportent des équipements modernes en partie produits sur place. La marine dispose des sous-marins, des navires de guerre tels les "corvettes", les porte-avions et les frégates furtives. À la faveur des lois et mésures dites de discrimination positive, les Noirs ont pu intégrer massivement les diverses branches de l’armée nationale. En dépit des suspicions raciales et du mécontentement d’une partie des Blancs de se faire inonder par les gens de couleur notamment les Noirs voire de se faire déposseder les postes qui jadis leur étaient réservés de droit, la collaboration semble ne pas en souffrir autant même dans les services secrets. Cependant, la plupart des techniciens, des officiers et autres haut gradés militaires restent toujours les Blancs particulièrement dans l’armée de l’air et la marine. À la différence des autres militaires d’Afrique sudsaharienne indisciplinés à l’habillement sale et aux aguets pour traquer les populations civiles, les militaires sudafricains sont mieux entretenus matériellement et mieux instruits.
Pour comprendre l’état d’avancement des recherches militaires de ce pays, on a qu’à se référer à l’affaire du dangereux fameux Dr. Wouter Basson dénommé "Dr. death" pour avoir dirigé des recherches au temps de l’apartheid portant sur l’élimination chimique et biologique des Noirs : chocolats aux produits chimiques à l’anthrax empoisonnés, parapluies aux bouts empoisonnés, des habits empoisonnés vendus dans les ghettos noirs, utilisation de sangs sciemment contaminés aux agents biologiques destructeurs y compris le SIDA et toute une panoplie d’actions secrètes aux objectifs maléfiques dans le cadre du "project coast" tardivement découvert lors des audits de la fameuse commission de vérité et de la réconciliation sous la supervision du prix Nobel de la paix Mr. Seigneur Desmond Tutu.
Il y a quelques mois, comme "success story" l’armée sudafricaine a procédé avec succès à l’essai de la roquette dénommée "Ukonto" qui a fait grinçer les dents en Occident et dont la presse internationale de peur de faire éloge de l’exploit d’un pays africain s’est sciemment et à mauvais escient tapise dans un mutisme suspect. Au moment où les potentats africains dans leur coutume de paraître de bons élèves à leurs parrains occidentaux pour pouvoir bénéficier de leur appui à demeurer éternellement au pouvoir, vont signer les accords de non prolifération de toute sorte, ce qui est incroyable ce sont les milieux blancs qui poussent le régime sudafricain à reconsiderer la possibilité de production de l’arme atomique. En effet tel un professor Renfrew Christie recteur de l’université "western cape", ils avertissent en mots clairs le régime de Mbeki que la Republique arc-en-ciel devrait retourner à l’état de puissance atomique qui pourrait servir de dissuasion à d’éventuelles guerres qui se joueraient sur le territoire africain [2].
En fait, il semblerait que l’élite noire sudafricaine [3] a des penchants pour la dotation du pays de la bombe atomique et que c’est la diplomatie internationale qui les retient encore surtout qu’elle ne veut pas fâcher Washington et Londres et risquer des sanctions qui pourraient porter péjudice à l’essor économique actuel du pays. Ceci était visible dans la position très vague et imprécise du Gouvernement sudafricain dans la question du nucléaire iranien. Tantôt, elle est contre la prolifération des armes de destruction massive formulée de façon vague et souhaite la destruction de toutes ces armes où elles soient y compris les États-unis eux- mêmes, mais en même temps soutient le droit de l’Iran de disposer l’énergie nucléaire civile et fait recevoir les diplomates iraniens à Prétoria au grand mécontentement des Occidentaux. En Mars dernier, Mr. Abdul Minty l’adjoint au Directeur général pour les Affaires étrangères a publiquement soutenu que son pays n’accepterait pas des restrictions en ce qui concerne l’enrichissement nucléaire. Enfin, Selon les informations contenues dans le "Weekend Argus", toute l’expertise technique liée à l’ancien programme nucléaire a été retenue sur un CD-rom remis aux autorités du pouvoir en place. D’aucuns soutiennent qu’avec une éventuelle élection de Jacob Zuma qui est très craint dans les milieux blancs à la magistrature suprême de l’État d’Afrique du Sud, le pays pourrait entrer dans le club fermé des pays disposant de la bombe atomique.
Rappelons aussi que l’armée sudafricaine en dépit de son équipement et son organisation loin meilleurs à d’autres armées de l’Afrique, n’est non plus épargnée de difficultés. En effet, elle est minée par les problèmes de SIDA qui semble prendre des proportions inquiéttantes, ce qui pourrait nuire à son efficacité.
Conclusion (générale)
Les Occidentaux sont préoccupés par leur prépondérance militaire dans le monde et n’aimeraient pas voir l’émergence d’autres États encore du Sud les rivaliser. C’est par leur puissance militaire qu’ils dominent les autres peuples à qui ils imposent leur système économique. Dépourvu des resources minières et énergétiques vitales à leurs économies, ils survivent par leur puissance de feu et la ruse. C’est une question de vie ou de mort pour leurs économies. De toute façon, ils n’accepteraient de gaîté de coeur que les autres peuples leur égalent la puissance de feu. L’armement nucléaire non pas seulement donnera à l’Iran la possibilité d’émerger comme une véritable puissance régionale lui donnnant l’occasion d’influencer encore plus l’approvisionnement énergétique des puissances occidentales mais aussi de constituer une menace directe pour l’État d’Israel. Quant à l’Afrique, elle semble encore ignorer les grands enjeux de ce monde. Il faudrait qu’elle balaie d’abord ses soi-disant dirigeants connus pour leur enfantisme d’esprit prenant le poste de la magistrature suprême comme un lieu d’amusement, du remplissage des poches avec l’argent public, du jeu de l’honneur et des vices de toute sorte et quel malheur!, qu’elle bâtisse des démocraties dignes de nom, mobilise l’intelligence pour réorganiser toute l’économie. Sans ces conditions idéales propices, il semblera impossible de créér des armées africaines redoutées et redoutables, dotées de puissance de dissuasion.
[1] Une loi décrétée par les dirigeants sudafricains avait allegé l’exigence de l’égalité des salaires dans le domaine de production d’armement.
[2] On peut soupçonner qu’ils font allusion aux forces occidentales.
[3] En septembre dernier, il y a une affaire qui a éclaboussé le pays, lorsque la presse blanche a découvert l’existence d’un soi-disant "native club" (club indigène) qui regroupe notammment sur la base de la couleur noire de la peau l’intelligentsia.
Par Kofi Asike, Vienne-Autriche, 14 Décembre 2006.
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