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Disparus du Beach de Brazzaville: La relance.

 
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ARDIN
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MessagePosté le: Mer 10 Jan 2007 20:21    Sujet du message: Disparus du Beach de Brazzaville: La relance. Répondre en citant

"Disparus du Beach": la justice française poursuit l'enquête

AP | 10.01.2007 | 19:12


L'enquête française sur l'éventuelle implication de hauts responsables congolais dans le massacre de réfugiés en 1999 a connu un nouveau rebondissement mercredi. La Cour de cassation a en effet ordonné la poursuite de l'instruction, annulée en 2004 par la cour d'appel de Paris pour vice de forme.

"Après la raison d'Etat, c'est le retour à la justice et au droit", s'est félicité Me Patrick Baudouin, président d'honneur de la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH), partie civile dans cette affaire dite des "disparus du Beach", du nom du port fluvial de Brazzaville.

D'après des ONG, 353 Congolais ont disparus en mai 1999 au port fluvial de Brazzaville. Réfugiés en République démocratique du Congo (RDC) voisine, ils étaient revenus dans leur pays à la suite d'un accord définissant un couloir humanitaire placé sous les auspices du Haut commissariat des nations unies pour les réfugiés (HCR).

Le dossier a été renvoyé devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles (Yvelines).

En novembre 2004, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris avait annulé cette enquête, estimant que le réquisitoire introductif -l'acte juridique saisissant le juge- pris par le parquet de Meaux en janvier 2002 avait été ouvert contre X et non contre le général Norbert Dabira, visé par les plaintes des familles de victimes des massacre du "Beach" en mai 1999.

Les plaintes se référaient à la Convention de New York de 1984 contre la torture, ratifiée par la France. Elle lui donne compétence pour poursuivre et juger, lorsqu'elles se trouvent sur le sol français, toutes personnes françaises ou étrangères qui se seraient rendues coupables des crimes définis par ce texte.

Mercredi, la chambre criminelle de la Cour de cassation, qui se prononce sur la forme et non sur le fond, a jugé que la cour d'appel de Paris s'était trompée dans l'interprétation des textes de loi.

Dans cette affaire, un haut fonctionnaire congolais, Jean-François N'Dengue, avait été mis en examen, tandis qu'un inspecteur général des armées, Norbert Dabira, était visé par un mandat d'arrêt international. Tous deux possèdent un pied-à-terre en Seine-et-Marne.

Le 3 avril 2004, M. N'Dengue, directeur de la police congolaise, avait été mis en examen et incarcéré brièvement. Une mise en examen qui a donné lieu à un imbroglio juridique sans précédent, l'appel du parquet de Meaux ayant été examiné en audience nocturne au terme de laquelle le prévenu a été remis en liberté avant de regagner son pays, la chambre de l'instruction considérant qu'il bénéficiait d'une immunité diplomatique.
Une qualité sujette à caution pour les parties civiles. Dans un premier temps, le Quai d'Orsay avait assuré que M. N'Dengue n'était pas accrédité par son ambassade, avant de se raviser.

En août 2005, une juridiction de Brazzaville a acquitté quinze personnes poursuivies pour leur responsabilité dans ces massacres et a accordé 10 millions de francs CFA (15.000 euros) à chaque famille de 85 victimes.

Me Baudouin a mis en cause l'actuel président congolais, Denis Sassou N'Guesso, dans ces massacres. "Il est omniprésent dans ce qui s'est passé au Beach", a-t-il dit mercredi. Les chefs d'Etat en exercice bénéficient d'une immunité.

M. Sassou N'Guesso s'est irrité de ce développement, déclarant à la télévision officielle Télé Congo: "Nous attendons le moment venu pour donner notre riposte a ces provocations." "C'est une affaire déjà jugée". Nous n'accepterons pas qu'un autre pays vienne s'ingérer dans les affaires de notre pays. Le procès a eu lieu en toute transparence durant un mois à Brazzaville et de hauts officiers de notre pays ont été entendus", a-t-il insisté. Il a affirmé que le gouvernement congolais devait "publier une déclaration" dans la journée. AP

Source: Nouvel Observateur.

Un autre article de liberation ici

Aux freres et soeurs Congolais de ce forum, imaginez ce que represente cette nouvelle pour nous qui avons perdu freres et soeurs, parents, mais la lutte continue.
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Chabine
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MessagePosté le: Mer 10 Jan 2007 22:23    Sujet du message: Répondre en citant

Tiens, ça me permet de lancer une p'tite crotte de nez à un "droit-de-l'hommiste" qui s'était déjà illustré en s'opposant à la reconnaissance de l'esclavage comme crime contre l'humanité par le Parlement Européen : j'ai nommé Patrick Gaubert, président de la LICRA Mad

Cet article révèle sa surprenante implication dans l'affaire des disparus du Beach :

http://www.bakchich.info/article330.html

Quand la LICRA défendait SASSOU

Paru dans Bakchich #4 du 13 octobre
lundi 16 octobre 2006

Comment un militant des droits de l’homme bon teint a défendu les intérêts de Denis Sassou Nguesso, doucereux président congolais.

Après trois guerres civiles, le Congo-Brazzavile entre dans une période de paix relative. Reste à règler l’épineux cas des disparus du Beach, ces trois cents réfugiés congolais évanouis dans la nature après le passage des milices du président Denis Sassou Nguesso. Fort heureusement, comme le raconte Xavier Harel dans son livre Afrique, pillage à huis clos (Fayard, sortie le 18 octobre), un droit-de-l’hommiste pote de Chirac passe par là.

« C’est à cette époque que surgit, comme tombé du ciel, Patrick Gaubert, tête de liste UMP pour l’Ile-de-France aux élections européennes et président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA). Cette organisation de défense des droits de l’homme, plutôt marquée à droite, bénéficie d’une réelle aura en France et dans le monde. Pourtant la Licra, davantage versée il est vrai dans la lutte contre le racisme et l’antisémitisme que dans les crimes contre l’humanité, s’est jusqu’ici totalement désintéressée du dossier. Patrick Gaubert a bien ouvert un bureau en 2001, mais il n’a encore jamais essayé de rencontrer les parents des disparus du Beach. Le 2 juillet 2004, trois mois seulement après la libération nocturne de Jean-François Ndengue [un responsable congolais arrêté en France], le président de la Licra se rend à Brazzaville à l’invitation de Sassou Nguesso. Sans prendre avis auprès de son organisation. A la sortie de son audience avec le président congolais, il demande aux associations et aux parents des victimes de fournir des preuves de cette affaire pour organiser un procès au Congo dès septembre. « Le président, explique-t-il, souhaite que cette affaire vienne sur la place publique d’une manière définitive et transparente ». (…) Patrick Gaubert explique qu’il faut en finir avec ce dossier qui « porte fortement préjudice à l’image de marque du Congo et l’empêche par conséquent de conclure certains accords tant au plan bilatéral que multilatéral ». Evil or Very Mad (…) Selon Christian Mounzéo [représentant de Rencontre pour la paix et les droits de l’homme], Patrick Gaubert lui aurait même proposé un arrangement : « Si tu changes d’avis, passe un coup de téléphone, viens à Paris et on règlera ce qu’il y a à régler », lui aurait-il dit en le quittant. L’Association des parents des personnes arrêtées au Beach et portées disparues s’émeut de la démarche du député européen. Et le fait savoir. Dans une lettre datée du 8 juillet 2004 et adressée à Jacques Chirac, le comité dénonce vertement les « propos exécrables » du président de la Licra (…) ». Huit mois plus tard, Patrick Gaubert reprend l’avion pour Brazzaville. Son président, Jean Mbanza, en garde un souvenir amer : « Il nous a demandé si nous avions l’intention de reprendre le pouvoir. Nous avons répondu que notre seule préoccupation était de retrouver nos enfants et de pouvoir les enterrer dignement ». Patrick Gaubert rencontre une nouvelle fois le président congolais, qui lui annonce que le procès du Beach aura lieu en avril. « Le président Sassou Nguesso a réitéré que le procès serait transparent et équitable » et que « personne ne sera inquiété pour sa sécurité ». La FIDH s’étonne de la démarche de Patrick Gaubert et, fait rarissime, exprime publiquement sa désapprobation. (…) Le procès, sans surprise, est une farce. »


Edit : plus d'infos ici

http://www.fidh.org/article.php3?id_article=2271 : Affaire des disparus du Beach - Congo Brazzaville : Que cherche Patrick Gaubert ?

pendant que j'éditais ce message, passait un sujet d'environ 2 mn sur l'affaire du Beach au JT Soir de France 3. C'est la première fois que j'entends parler du Congo-Brazzaville aux infos gauloises Shocked

Seule explication possible : la France veut lâcher SASSOU. Pourquoi maintenant ? Confused
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"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
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ARDIN
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MessagePosté le: Jeu 11 Jan 2007 01:03    Sujet du message: Répondre en citant

Un petit rappel, cette interview de Christian Mounzeo relayee sur grioo en septembre 2005
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ARDIN
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MessagePosté le: Jeu 11 Jan 2007 05:07    Sujet du message: Répondre en citant

On reparle de l'affaire des " disparus du Beach

Jeudi 11 janvier 2007



La peur changerait-elle de camp ? La relance de l’affaire des " disparus du Beach " par la Cour de Cassation française ce 10 janvier à Paris montre les limites d’un principe juridique tel celui de l’ « autorité de chose jugée ». Surtout s’agissant d’un crime contre l’humanité comme celui-là. En tout cas ceux qui croyaient avoir enterré cette affaire en distribuant des pétrodollars aux familles des victimes, tout en acquittant l’ensemble des prévenus risquent de l’apprendre à leurs dépens : aussi longtemps que Dieu nous prêtera vie nous n’aurons de cesse de voir cette affaire être jugée véritablement; et les coupables désignés et si possible punis. Nos compatriotes, peut-être aujourd’hui enterrés dans des fosses communes sinon jetés dans le fleuve Congo ne seront ainsi pas morts pour rien. A cette condition nous bâtirons un Congo nouveau, une nation.

Officiers comparaissant à la mascarade de procès du Beach à Brazzaville


La décision de la Cour de Cassation (évoquée du reste ce jour dans la grande édition du soir de la plus grande chaîne de télévision française TF1) pourrait représenter à cet égard un signe du destin. Même si rien n’est encore joué à ce jour, même si la route demeure longue, même si l’après-Chirac pourrait offrir d’autres perspectives. Reconnaissons néanmoins que la décision de la plus haute juridiction française constitue un message d'espoir et un encouragement pour tous les hommes de bonne volonté de continuer le combat.

N. M.

***********


Une " journée historique "

Déclarations

Me Patrick Baudouin, avocat des familles de parties civiles

« Ce mercredi est un jour d'amertume pour le pouvoir congolais et tous ceux qui ont participé à ce massacre en espérant que la lumière ne sera jamais faite nulle part. Pour nous, avocats des familles des parties civiles, pour les parents des victimes et la justice française, c'est un jour heureux qui marque une victoire décisive (…) Plus rien n'empêche désormais que cette affaire soit instruite en France et que le dossier aboutisse aux assises. Le nouveau juge va travailler, entendre les parties, lancer au besoin, des mandats d'arrêt contre des personnalités congolaises. Elles finiront par sortir de leur pays et se faire prendre (…) La plainte que nous avons déposée vise également le président Sassou N'Guesso, le ministre de l'Intérieur de l'époque, Pierre Oba. Toutes ces personnes auront un jour à s'expliquer dans le cadre de l'instruction du dossier en France ».

Marcel Touanga, parent de victime

« Nous avons eu des doutes sur la justice française lorsque la cour d’Appel de Paris a décidé en 2004 de suspendre toute l’instruction de l’affaire en France. L’arrêt rendu ce mercredi par la Cour de cassation nous redonne confiance et apaise notre douleur en tant que parents de disparus (…) Tout sera fait pour que le sang versé par les enfants ne soit pas oublié (…) Nous nous battrons pour que tous ceux qui ont participé à assassiner sauvagement nos enfants paient pour leur forfait. Nous allons poursuivre la lutte avec tous ceux qui se sont mobilisés à nos côtés depuis le début de notre action en France ».

C’est « une journée historique » a-t-il ajouté.

***********

Source: http://www.mwinda.org/article/beach3.html
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Nkossi
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MessagePosté le: Jeu 11 Jan 2007 15:49    Sujet du message: Répondre en citant

Chabine a écrit:
(...)
Seule explication possible : la France veut lâcher SASSOU. Pourquoi maintenant ? Confused


Non, détrompe toi Chabine, la France ne veut pas lâcher Sassou ! Pour que les pantins de la Françafrique soient tjs dociles, on doit de temps en temps leur mettre une épée de Damoclès sur la tête, Histoire de dire "Tu dois continuer à nous rester fidèle, sinon..."

Une autre lecture est de voir que les magistrats se sentent plus libres dans cette période de précampagne électorale en France et savent qu'une ingérenge politique dans ce genre de moment serait délicate pour qui que ce soit. Chirac continuera à soutenir Sassou, mais encore faut- il qu'il soit tjs craint et ça c'est une autre histoire...
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Nkossi
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MessagePosté le: Jeu 11 Jan 2007 18:50    Sujet du message: Répondre en citant

Chabine a écrit:
(...)
Seule explication possible : la France veut lâcher SASSOU. Pourquoi maintenant ? Confused


Ce n'est pas demain la veille qu'il va être laché ! Le clan Sarko prend la relève du soutien au dictateur... Twisted Evil Evil or Very Mad

En guise de « rupture » avec les pratiques chiraquiennes en Afrique, un bimestriel piloté par Pierre Lellouche, conseiller diplomatique de Nicolas Sarkory, brosse un portrait folklorique du Congo-Brazzaville, « bassin des espérances ». Désespérant !

Citation:
En finir avec « les réseaux d'un autre temps », « tourner définitivement la page des complaisances, des officines, des secrets et des ambiguïtés »... Lors de sa dernière tournée africaine, en mai dernier, Nicolas Sarkozy affichait sa « rupture » avec la « Françafrique », ces réseaux mis en place par Jacques Foccart, et développés, entre autres, par Jacques Chirac et Charles Pasqua, au Gabon, au Tchad, ou encore au Congo-Brazzaville.

Las, à lire la dernière livraison de la revue L'essentiel des relations internationales, la fameuse « rupture » a du plomb dans l'aile. Ce bimestriel, dont le directeur du Comité éditorial n'est autre que Pierre Lellouche, le conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy, celui qui a organisé son utile dernier voyage aux Etats-Unis, consacre en effet un dossier « spécial Congo bassin des espérances » dans lequel « tout sera dit » sur ce petit pays d'Afrique centrale si riche en pétrole et si pauvre en démocratie. Certes, beaucoup sera dit sur Denis Sassou Nguesso, un « chef d'Etat charismatique », « ambitieux et compétent ». Ce « phoenix de la politique » serait « l'homme incontournable du continent », celui qui « n'arrête plus de collectionner titres et distinctions honorifiques ». Sa femme Antoinette, « citoyenne qui marie avec élégance intelligence et responsabilités », dont le bimestriel brosse un élogieux portrait, est une « épouse de caractère », « un atout majeur pour son mari », qui place
« le dialogue et l'écoute au centre de son action »...
Rolling Eyes Twisted Evil Rolling Eyes Evil or Very Mad

Le sommet de la désinformation est atteint dans l'article consacré aux « réformes nécessaires » au CongoBrazzaville. FMI et Banque mondiale seraient les « seuls décisionnaires pour aider le pays à s'extraire de la spirale de la pauvreté par le biais de l'annulation ou de l'allègement de leur dette extérieure ». L'Etat congolais, dans un souci de transparence, s'inscrirait comme « membre de la communauté internationale Publish what you pay » (Publiez ce que vous payez), association militant pour la transparence dans la gestion de l'or noir.

Le lecteur ne saura rien du pillage des ressources pétrolières par le clan Sassou, de la complicité d'Elf, puis de Total, dans l'évaporation de la principale rente du pays. Ni de l'arrestation arbitraire au mois d'avril 2006 de Brice Mackosso et Christian Mounzeo,membres de Publish what you pay... Le ridicule ne tuant point - Jeune Afrique (sic !) se porte bien, merci -, ce luxueux torchon, richement « pubé », auquel collabore des experts en ménages grassement rétribués (Pierre-Luc Séguillon, Jean-Luc Mano... le conseiller de MAM) devrait, à défaut de trouver des lecteurs, flatter l'égo généreux et boursouflé de « son excellence » Denis Sassou Nguesso. À part contrer peut-être Afrique pillage à huis-clos, de Xavier Harel (Fayard), avait-il une autre ambition ?

MARYAMA SOW

Gri-Gri International du 21.12.06

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Dernière édition par Nkossi le Jeu 11 Jan 2007 20:06; édité 1 fois
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ARDIN
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MessagePosté le: Jeu 11 Jan 2007 19:27    Sujet du message: Répondre en citant

PARIS, 10 jan 2007 (AFP) - La Cour de cassation, plus haute juridiction judiciaire française, a relancé mercredi l'affaire des "disparus du Beach", ces réfugiés congolais morts dans des circonstances non élucidées à leur retour au pays, en validant l'enquête annulée par la cour d'appel de Paris en 2004.

Le président congolais Denis Sassou Nguesso a dénoncé cette "provocation". "Un procès a déjà eu lieu durant un mois dans notre pays. De hauts officiers de notre pays ont été entendus. Il s’agit là d’une provocation", a-t-il déclaré à la télévision nationale. "Nous n’accepterons jamais qu’un autre pays puisse s’ingérer dans les affaires de notre pays", a-t-il ajouté.

La Fédération internationale des ligues des Droits de l'Homme (FIDH) s'est félicitée de cette décision, qui marque "une victoire de la justice contre le poids de la raison d'Etat", selon son président d'honneur, Patrick Baudoin.

L'enquête ouverte en France en 2002 sur les disparus du Beach, qui avait abouti notamment à la mise en examen du chef de la police congolaise Jean-François Ndengue pour "crimes contre l'humanité", avait été annulée le 22 novembre 2004.

Cette affaire avait été marquée par la libération, dans des conditions inédites, de M. Ndengue, incarcéré au soir du 2 avril 2004 puis relâché dans la foulée au terme d'une exceptionnelle procédure de référé-liberté qui s'était tenue en pleine nuit.

Une démarche qualifiée par les avocats des parties civiles de "reprise en main par le pouvoir politique des affaires judiciaires, lorsqu'elles touchent aux intérêts géopolitiques de la France".

Réfugiés en République démocratique du Congo (RDC) après avoir fui les affrontements dans leur pays, 350 Congolais avaient été portés disparus après leur retour dans leur pays (Congo-Brazzaville) en 1999 où ils avaient accosté au Beach, principal port de Brazzaville sur le fleuve Congo.

Une procédure avait été ouverte à Meaux (Seine-et-Marne) en 2002 en raison de la domiciliation en France d'un des protagonistes présumés, le général Norbert Dabira, inspecteur général des armées, cité dans une plainte déposée par plusieurs associations de défense des droits de l'Homme.

Après la décision de la cour d'appel, les avocats de ces associations avaient formé un pourvoi en cassation qui a été examiné le 29 novembre.

Dans leur arrêt, les magistrats de la chambre criminelle de la Cour de cassation, présidée par Bruno Cotte, ont estimé que la chambre de l'instruction de la cour d'appel avait "méconnu le sens et la portée" du code de procédure pénale en annulant l'enquête.

La Cour de cassation a désigné la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles pour reprendre l'instruction.

Lors d'un point de presse à Paris, Marcel Touanga, président du collectif des parents des disparus du Beach, a souhaité que "le chemin qui reste à parcourir soit celui de la victoire de la justice contre le crime, la victoire de ces citoyens innocents qui, désireux de vivre la vie de leur pays, ont malheureusement été sauvagement assassinés".

L'affaire des disparus du Beach a fait l'objet à Brazzaville durant l'été 2005 d'un procès qualifié de "simulacre de justice" par l'Observatoire congolais des droits de l'Homme, au terme duquel les quinze accusés, majoritairement de hauts gradés de l'armée et de la police, ont été acquittés.

La petite video ou s'exprime Marcel Touanga, president du collectif des parents des disparus du Beach
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ARDIN
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MessagePosté le: Jeu 11 Jan 2007 19:34    Sujet du message: Répondre en citant

Nkossi a écrit:
Chabine a écrit:
(...)
Seule explication possible : la France veut lâcher SASSOU. Pourquoi maintenant ? Confused


Non, détrompe toi Chabine, la France ne veut pas lâcher Sassou ! Pour que les pantins de la Françafrique soient tjs dociles, on doit de temps en temps leur mettre une épée de Damoclès sur la tête, Histoire de dire "Tu dois continuer à nous rester fidèle, sinon..."

Il parait que monsieur n'aurait pas respecter le pacte!, en effet, il semble qu'on lui avait demande de sacrifier un certain nombre de generaux au proces de Brazzaville; c'etait la condition qui avait ete posee pour liberer J.F Ndenguet, la vedette de l'episode de Meaux. Mais tous ont ete acquittes...
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ARDIN
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MessagePosté le: Ven 12 Jan 2007 18:20    Sujet du message: Répondre en citant

Affaire du Beach: panique à bord?

Vendredi 12 janvier 2007


On a flairé le danger au palais de Mpila et vite on s’est placé sur le terrain des menaces : après l’arrêt de la Cour de Cassation française qui a validé la procédure judiciaire sur l’affaire des « disparus du Beach », procédure auparavant annulée par la Cour d’Appel, c’est le branle-bas de combat sur la rive droite du fleuve Congo. Sassou lui-même est monté au créneau, promettant, en des termes peu diplomatiques, et même guerrières, une « riposte ».

« Les provocateurs ne se fatigueront pas. Pour nous cette affaire a le caractère d'une affaire jugée. Nous regardons, nous écouterons pour savoir d'où viendra la provocation et cette dernière méritera une riposte de notre part. L'affaire dite « des disparus du Beach » révèle de l'autorité de la chose jugée par la justice de notre pays. Le procès des disparus du Beach s'est déroulé dans la transparence totale. Les plus hautes autorités civiles et militaires de notre pays ont été présentées devant la justice du Congo à travers un procès qui s'est déroulé pendant près d'un mois en direct à la radio et à la télévision. Nous ne permettrons jamais à une institution d'un autre pays de s'ingérer dans les affaires de notre pays. Pour l'instant, nous écoutons. Notre réaction interviendra le moment venu » a-t-il commenté.
Embouchant la trompette le « ministre des démentis » a déclaré pour sa part que : « l’immixtion de la justice française dans le règlement judiciaire des crimes et délits reprochés à des Congolais au Congo est une atteinte grave à la souveraineté de notre Etat (…) Elle est susceptible d’entraîner, si elle ne prend fin de suite, une détérioration grave des rapports de coopération entre la France et le Congo (…) Il est contraire au droit international et à la coutume internationale qu’une juridiction d’un pays étranger (...) se saisisse de cette affaire pour la juger, violant ainsi le principe de la souveraineté des Etats (…) nul ne doit être jugé deux fois pour les mêmes faits ».

On comprend la grande inquiétude des autorités congolaises à la lecture de l’arrêt de la plus haute juridiction française : Sassou en personne y est nommément cité. Mais cela n’est que la rançon d’un crime contre l’humanité qui peut être de nos jours jugé loin de l’endroit de sa commission.

Pour le reste on s’étonnera que l’on monte tout de suite sur ses grands chevaux, qu'on cède manifestement à la panique, alors qu’on laisse entendre qu’on est dans son bon droit. Si l’on considère que le crime du Beach est une pure invention des parents des victimes, que les officiers entendus à Brazzaville lors du « procès » qui s’y est tenu - sans véritable instruction digne de ce nom - sont innocents des faits qui leur ont été reprochés, pourquoi alors perdre son sang froid ? Pour blanchir le Congo et ses autorités sur la scène internationale où ils sont aujourd’hui salis, hors des principes de souveraineté ou de « l’autorité de chose jugée » qui sont balayés devant la gravité du crime (c’est un crime contre l’humanité et non plus un crime contre les seuls Congolais) on doit être capable de prouver son innocence partout dans le monde. A moins qu'on ait des choses à cacher.

En outre s’attaquer de la sorte à une décision de justice qui a statué non sur des faits mais en droit, et qui ne préjuge pas de la suite, donne un aperçu de l’idée que certains soi-disant démocrates se font de l’indépendance de l’institution judiciaire…

Lire l'arret de la cour de cassation

source: mwinda.com
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Mayombe82
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MessagePosté le: Dim 21 Jan 2007 11:41    Sujet du message: Répondre en citant

Cette histoire des disparus du beach est et restera jusqu’à la mort des gradés de Mfoa un vrai caillou dans leurs belles pompes bien cirées à je ne sais combien de centaines d’€. Les plaignants et leurs avocats sont tellement efficaces qu’on ne voie plus le patron de la DRTV (chaîne de tv privée congolaise, créée et appaternant au génréal Norbert Dabira dont le nom figure en bonne place parmi les accusés de cette tragédie que constitue l'affaire des disparus du beach) en France. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, c’est son homme de main qui aujourd’hui en profite, venant accomplir toutes les missions de son patron en France. J’espère que si ces familles n’obtiennent pas gain de cause, ils continueront jusqu’à La Haye.

Au-delà des considérations d’ordre juridique, ce qui m’épate le plus, c’est la réaction même de DSN qui qualifie la décision de la Cour de cassation française de « provocation » Shocked .
Le ministère congolais des Affaires étrangères n’a pas de porte-parole ?
La présidence de la république n’a pas de porte-parole ?
Est-ce l’amour excessif que DSN porte vis-à-vis de Norbert Dabira et de son propre clone J.F. Ndenguet qui le pousse à livrer une bataille médiatique en s’enfonçant de plus belle ? Ou bien est-ce simplement la crainte de voir que la machine judiciaire n’arrive aux portes de son palais comme un certain 05/06/97 lorsqu’il dormait paisiblement ?
A quoi sert un Conseiller à la communication de la présidence de la République ?
A quoi sert un Conseiller juridique en ces mêmes lieux ?
J’ai entendu récemment de la bouche même d’un député que les questions que lui et nombre de ses collègues posaient étaient écrites depuis des salles de rédaction basées… à la présidence de la République. Il n’a pas eu le courage de me dire si c’était DSN (Sassou Nguesso) lui-même qui les écrivait ou ses conseillers. Mais à la tête qu’il faisait…

Toutes ces questions nous ramènent comme souvent aux mêmes problématiques : pour avoir le sens de l’Etat, une des conditions est qu’il faille que l’Etat existât. Mais où est l’Etat congolais Shocked ? Où sont nos Etats Rolling Eyes ?

DSN1, André Milongo, Pascal Lissouba, puis DSN2, DSN3 : ils font tous comme si tout était normal au pays. Voilà où l’on se retrouve lorsqu’on a la tête du pays des amateurs qui ne se soucient que de leurs prébendes et qui n’ont pas le souci de laisser (léguer) quelque œuvre digne de ce nom à la postérité (prospérité, comme dirait un compatriote ). Construire un pont, c’est bien sur le moment, mais si ce n’est pas entretenu, ça donne quoi 10, 20 50 ans après ? Faire une route de Banda à Niang-Pont : on va applaudir, ça va passer à la TV. Là aussi se posera le problème de l’entretien. Le Congo a fait quelques routes (pas beaucoup, soyons réalistes), à quoi ressemblent-elles ? Il y a quelques années, je remerciai les inconnus à qui l’on devait le fait d’avoir des gares aussi importantes à Paris, et surtout le fait que l’on pouvait facilement passer d’une gare à une autre. J’ai été surpris d’apprendre que les usagers devaient cela en bonne partie à Napoléon Bonaparte qui en a tracé les grandes lignes. Est-il besoin de rappeler ici que la France lui doit son code civil ? Le reste serait trop long à détailler. Dommage que Youlou ne soit pas là pour nous dire ce qu’il a laissé à la postérité comme œuvre d’envergure nationale ou même régionale. Ni Massamba-Débat. Encore moins Marien Ngouabi les 3 autres sont encore vivants. Au lieu de passer leur temps à les soutenir, il serait intéressant que leurs partisans les poussent à nous mettre en avant leurs réalisations d’envergure. Ne serait-ce qu’un texte ou des lois de portées nationales ou historiques.

Les Congolais sont dirigés par des gestionnaires du quotidien. Aucune vision à long terme. Du très court terme, rien que du très court terme. Jusqu'où peut-on aller avec ces visions? Gagner une course de 5 m face à un mille-pattes?

Pauvre Congo. Pauvre Afrique.

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MessagePosté le: Ven 02 Fév 2007 16:14    Sujet du message: Répondre en citant


Pancartes abandonnées par les pseudo-patriotes de mpila payés par le sinistre des démentis : Akouala.


Les pseudo-patriotes avaient brûlé avec des cris de joie un drapeau français, dessiné des graffiti obscènes sur les murs de l’ambassade et écrit dessus.
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MessagePosté le: Ven 02 Fév 2007 20:04    Sujet du message: Répondre en citant

Un petit chien qui aboie contre son maître, ça peut arriver.
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"Soit tu es vivant, soit tu es mort et quand tu es mort, tu ne peux plus t'en soucier. Et ta façon de mourir peut elle même être une chose politique (...) car si je n'arrive pas dans la vie à soulever la montagne de l'apartheid, sûrement, l'horreur de la mort y parviendra"
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Nkossi
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MessagePosté le: Sam 03 Fév 2007 20:37    Sujet du message: Répondre en citant

Nkossi a écrit:
Chabine a écrit:
(...)
Seule explication possible : la France veut lâcher SASSOU. Pourquoi maintenant ? Confused


Ce n'est pas demain la veille qu'il va être laché ! Le clan Sarko prend la relève du soutien au dictateur... Twisted Evil Evil or Very Mad


Chirac rassure Sassou

CONGO (BRAZZA) - 21 janvier 2007 -

La décision prise le 10 janvier par la Cour de cassation française de rouvrir le dossier des disparus du Beach - en validant l’enquête annulée en novembre 2004 par la cour d’appel de Paris et en désignant son homologue de Versailles pour reprendre l’instruction - a donné lieu, le 11, à un échange téléphonique courtois mais ferme entre le chef de l’État congolais Denis Sassou Nguesso et son homologue français Jacques Chirac. Rappelant le principe de l’indépendance de la justice, ce dernier a tenté de rassurer son « ami », lui promettant de revenir vers lui une fois qu’il serait mieux informé. Après la vigoureuse déclaration du 11 janvier du gouvernement congolais, suivie d’une manifestation devant l’ambassade de France à Brazzaville, le président français a de nouveau joint Sassou, le 17, pour lui demander de calmer le jeu.

Source
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La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
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bamiléké
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MessagePosté le: Dim 04 Fév 2007 19:10    Sujet du message: Répondre en citant

Mayombe82 a écrit:
Cette histoire des disparus du beach est et restera jusqu’à la mort des gradés de Mfoa un vrai caillou dans leurs belles pompes bien cirées à je ne sais combien de centaines d’€. Les plaignants et leurs avocats sont tellement efficaces qu’on ne voie plus le patron de la DRTV (chaîne de tv privée congolaise, créée et appaternant au génréal Norbert Dabira dont le nom figure en bonne place parmi les accusés de cette tragédie que constitue l'affaire des disparus du beach) en France. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, c’est son homme de main qui aujourd’hui en profite, venant accomplir toutes les missions de son patron en France. J’espère que si ces familles n’obtiennent pas gain de cause, ils continueront jusqu’à La Haye.

Au-delà des considérations d’ordre juridique, ce qui m’épate le plus, c’est la réaction même de DSN qui qualifie la décision de la Cour de cassation française de « provocation » Shocked .
Le ministère congolais des Affaires étrangères n’a pas de porte-parole ?
La présidence de la république n’a pas de porte-parole ?
Est-ce l’amour excessif que DSN porte vis-à-vis de Norbert Dabira et de son propre clone J.F. Ndenguet qui le pousse à livrer une bataille médiatique en s’enfonçant de plus belle ? Ou bien est-ce simplement la crainte de voir que la machine judiciaire n’arrive aux portes de son palais comme un certain 05/06/97 lorsqu’il dormait paisiblement ?
A quoi sert un Conseiller à la communication de la présidence de la République ?
A quoi sert un Conseiller juridique en ces mêmes lieux ?
J’ai entendu récemment de la bouche même d’un député que les questions que lui et nombre de ses collègues posaient étaient écrites depuis des salles de rédaction basées… à la présidence de la République. Il n’a pas eu le courage de me dire si c’était DSN (Sassou Nguesso) lui-même qui les écrivait ou ses conseillers. Mais à la tête qu’il faisait…

Toutes ces questions nous ramènent comme souvent aux mêmes problématiques : pour avoir le sens de l’Etat, une des conditions est qu’il faille que l’Etat existât. Mais où est l’Etat congolais Shocked ? Où sont nos Etats Rolling Eyes ?

DSN1, André Milongo, Pascal Lissouba, puis DSN2, DSN3 : ils font tous comme si tout était normal au pays. Voilà où l’on se retrouve lorsqu’on a la tête du pays des amateurs qui ne se soucient que de leurs prébendes et qui n’ont pas le souci de laisser (léguer) quelque œuvre digne de ce nom à la postérité (prospérité, comme dirait un compatriote ). Construire un pont, c’est bien sur le moment, mais si ce n’est pas entretenu, ça donne quoi 10, 20 50 ans après ? Faire une route de Banda à Niang-Pont : on va applaudir, ça va passer à la TV. Là aussi se posera le problème de l’entretien. Le Congo a fait quelques routes (pas beaucoup, soyons réalistes), à quoi ressemblent-elles ? Il y a quelques années, je remerciai les inconnus à qui l’on devait le fait d’avoir des gares aussi importantes à Paris, et surtout le fait que l’on pouvait facilement passer d’une gare à une autre. J’ai été surpris d’apprendre que les usagers devaient cela en bonne partie à Napoléon Bonaparte qui en a tracé les grandes lignes. Est-il besoin de rappeler ici que la France lui doit son code civil ? Le reste serait trop long à détailler. Dommage que Youlou ne soit pas là pour nous dire ce qu’il a laissé à la postérité comme œuvre d’envergure nationale ou même régionale. Ni Massamba-Débat. Encore moins Marien Ngouabi les 3 autres sont encore vivants. Au lieu de passer leur temps à les soutenir, il serait intéressant que leurs partisans les poussent à nous mettre en avant leurs réalisations d’envergure. Ne serait-ce qu’un texte ou des lois de portées nationales ou historiques.

Les Congolais sont dirigés par des gestionnaires du quotidien. Aucune vision à long terme. Du très court terme, rien que du très court terme. Jusqu'où peut-on aller avec ces visions? Gagner une course de 5 m face à un mille-pattes?

Pauvre Congo. Pauvre Afrique.

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C'est le syndrome de la mentalité de la cueuillette, trops répandue dans nos contrées tropicales.
"Je ne pense qu'a satisfaire mon ventre maintenant et tout de suite ,sans penser au lendemain..."
Tous ses chefs d'Etats qui ont à gérer des budget et ne pensent qu'a des dépenses futiles ou éphémères.

Leur programme: les 4 V:
Virements,Villas,Voitures, Voyages .

Opportunistes ils guettent la moindre chance a saisir afin de voler tout ce qu'ils peuvent avant qu'il ne soit trops tard. La prévision,l'avenir commun, la postérité sont le cadet de leurs soucis!!
Ils ont trouvé la foret, ils laisseront la foret!
_________________
Mentalité de la cueuillette=sida économique

« nan laara an saara » :
"Si on se couche, on est mort" . Joseph Ki-Zerbo
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ARDIN
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MessagePosté le: Mar 24 Avr 2007 23:11    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.mwinda.org/article/aureliemoundele.html
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l'Hommage a Mongo Beti sur PER-ANKH
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