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Le dernier Roi d'Ecosse

 
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Vidékon
Grioonaute 1


Inscrit le: 04 Juil 2005
Messages: 195

MessagePosté le: Sam 10 Fév 2007 21:07    Sujet du message: Le dernier Roi d'Ecosse Répondre en citant

Synopsis : Jeune médecin écossais tout juste diplômé, Nicholas Garrigan débarque en Ouganda en quête d'aventure et décidé à venir en aide à la population.
Peu après son arrivée, il est appelé sur les lieux d'un accident : le nouveau leader du pays, Idi Amin Dada, a percuté une vache avec sa Maserati. La façon dont Garrigan maîtrise la situation, son calme et sa franchise surprennent Amin Dada. Fasciné par l'Histoire et la culture écossaise, il trouve le jeune homme sympathique et lui propose de devenir son médecin personnel.
Séduit par le charisme du chef de l'Etat, le jeune médecin rejoint le cercle présidentiel au sein duquel il mène grand train. Bombardé confident du dictateur, piégé au coeur de la mégalomanie meurtrière d'Amin Dada, Garrigan, témoin d'enlèvements et d'assassinats, devient malgré lui peu à peu complice d'un des plus terrifiants régimes africains du XXème siècle.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61207.html
sortie : 14 février 2007
J'ai l'impression que ce film souffre un peu du syndrome "le gentil Blanc rempli de scrupules au milieu de la sauvagerie Nègre" mais je pense qu'il peut néanmoins être intéressant...Vos réactions quand vous l'aurez vu (ou si vous l'avez déja vu... Wink )
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WILDCAT
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Messages: 1191

MessagePosté le: Sam 10 Fév 2007 22:50    Sujet du message: Re: Le dernier Roi d'Ecosse Répondre en citant

Citation:
J'ai l'impression que ce film souffre un peu du syndrome "le gentil Blanc rempli de scrupules au milieu de la sauvagerie Nègre" mais je pense qu'il peut néanmoins être intéressant...Vos réactions quand vous l'aurez vu (ou si vous l'avez déja vu... Wink )


Merci pour l'info, je crois que je vais revoir d'abord la version avec Yaphet Kotto et comparez avec le scénario et la prestation de Forest Whitaker!!!!!
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The Report
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Inscrit le: 18 Sep 2006
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MessagePosté le: Lun 12 Fév 2007 18:11    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Forest Whitaker : dans la peau d'Amin Dada

Nous sommes en novembre 2006. La saison des prix cinématographiques vient à peine de commencer. Forest Whitaker ne sait pas encore qu'il va recevoir le Golden Globe et être nommé à l'Oscar du meilleur acteur. Mais, depuis que Le Dernier Roi d'Ecosse a été présenté au Festival de Toronto, au mois de septembre précédent, l'acteur croule sous les éloges, comme ça ne lui était pas arrivé depuis longtemps, depuis Bird, en 1988. Dans ce film de Clint Eastwood, il était devenu le saxophoniste Charlie Parker, ce qui lui avait valu le prix d'interprétation à Cannes, cette année-là.

Cette fois, il doit sa gloire à Idi Amin Dada, ancien sergent de l'armée de Sa Majesté britannique, président de l'Ouganda de 1971 à 1979 pour le plus grand malheur de son pays et l'amusement du reste du monde. Inspiré du roman de Giles Foden (éditions de L'Olivier), Le Dernier Roi d'Ecosse est une fiction - la chronique de l'amitié entre le dictateur et son médecin, un jeune Ecossais - qui suit de près la dérive barbare réelle du général-président. Le titre rappelle la proposition d'Idi Amin Dada qui encouragea les Ecossais à se séparer du trône d'Angleterre et à se placer sous son autorité.

Forest Whitaker est impressionnant dans les détails (son accent, sa maîtrise apparente du swahili) comme dans les grands traits (la présence physique, les sautes d'humeur terrifiantes), au point que l'on oublie la dissemblance entre l'acteur et son modèle. C'est pourtant elle qui a sauté aux yeux du réalisateur Kevin McDonald, quand le colosse s'est présenté pour le rôle. Le jeune cinéaste le trouvait "trop gentil, trop doux". Le comédien a insisté, répété, passé une nouvelle audition. Il a joué le despote au moment où celui-ci échappe à une première tentative d'assassinat. "Je suis resté collé au mur", se souvient McDonald. D'un coup, Whitaker a mobilisé en lui des forces qui se sont donné libre cours tout au long du tournage.

Elles sont retournées dans leur cachette depuis. Il est redevenu doux et gentil, et l'on comprend en le rencontrant les réticences initiales de Kevin McDonald. Mais lorsqu'il travaille, Forest Whitaker s'efface pour laisser la place à ses personnages. Il se souvient de sa préparation au tournage de Bird : "J'ai vécu seul dans un loft à Los Angeles, sans dormir, en sortant la nuit, pour trouver ce sentiment d'étrangeté qui habitait Charlie Parker. Finalement, j'étais tellement épuisé qu'un jour, une fois le tournage commencé, je me suis endormi pendant une prise. Je me suis réveillé en me demandant où j'étais, et Clint m'a dit : "Ne t'inquiète pas, tout va bien !""

Ce désir de fuir dans ses personnages, d'en partager la moindre des pulsions, ne le quitte jamais, même lorsqu'il tourne de mauvais films, avec des résultats parfois douloureux. La carrière de Forest Whitaker a connu des hauts (Bird, The Crying Game, de Neil Jordan, Ghost Dog, de Jim Jarmusch) et, en plus de 60 films et épisodes de séries télé, bien des bas : "Il m'est arrivé de tourner dans des films d'action et de me demander : "Mais pourquoi je cours ?"", se souvient-il.

Quand le rôle est à la hauteur des ambitions de l'artiste, c'est l'entourage qui doit en supporter les conséquences. James McAvoy, le jeune comédien écossais qui joue le docteur Nicholas Garrigan, redoutait parfois d'approcher Whitaker tant ce dernier avait de mal à sortir de son rôle. Et Kevin McDonald affirme que l'épouse de l'acteur avait fini par entrer sur son téléphone le nom "Idi Amin" en face du numéro de portable avec lequel il l'appelait depuis l'Ouganda.

Car Le Dernier Roi d'Ecosse a été tourné sur les lieux mêmes des sinistres exploits du dictateur. Là où Barbet Schroeder tourna son documentaire Général Idi Amin Dada, en 1974, un film que Whitaker a vu des dizaines de fois. L'immersion dans le rôle ne s'est pas limitée à la contemplation des images d'archives. Pour Forest Whitaker, né au Texas, élevé à Los Angeles, l'Afrique n'était qu'une idée. En Ouganda, il a découvert un pays, avec son histoire. Il a rencontré la famille d'Amin (dont le fils est aujourd'hui général dans l'armée ougandaise), des victimes et des complices. "Mais surtout j'ai voulu comprendre ce que c'était d'être africain. J'ai appris assez de swahili pour que l'on me croie africain en m'entendant. Mais Idi Amin Dada était kakwa, il parlait encore une autre langue. J'ai dû faire en sorte que mon esprit conçoive l'anglais comme une langue étrangère."

Forest Whitaker s'est immergé dans la vie de l'Ouganda, aidé par des assistants - Colin et Daniel - qui lui ont fait découvrir leur pays, l'ont emmené en pirogue sur un lac proche des sources du Nil : "Là, au milieu de l'eau, ils ont sorti une chemise d'un sac en papier et me l'ont offerte." Ces souvenirs fraternels, ce coup de foudre pour une terre ont peut-être façonné le regard que Whitaker porte sur son personnage. Kevin McDonald se souvient que, lors de sa première audition, l'acteur témoignait d'une "étrange empathie" pour le dictateur.

Aujourd'hui, l'interprète répète à qui veut l'entendre que son modèle "n'avait jamais voulu être chef de l'Etat", qu'il avait été porté au pouvoir par la Grande-Bretagne, qui espérait en lui une marionnette. A chaque plan du film transparaît un écheveau d'émotion - la peur, le désir d'être aimé et celui de faire rire, la volonté de faire souffrir -, qui font une espèce de plaidoyer fascinant.

Après avoir tourné La Chute, récit des derniers jours d'Adolf Hitler, Bruno Ganz expliquait qu'il avait dû s'arrêter dans son exploration de la psyché du dirigeant nazi, de peur d'être emporté trop loin. Forest Whitaker récuse cet exemple, il est allé jusqu'au bout dans la tête d'Idi Amin, un homme qui fit mutiler et assassiner sa femme parce qu'elle lui avait été infidèle, qui tortura lui-même ses opposants - le nombre de ses victimes se chiffre en dizaines de milliers. "Je n'ai jamais voulu excuser ce qui ne peut pas l'être, mais je voulais comprendre la raison, les motivations. J'ai eu peur, mais je me suis laissé aller avec le personnage."

En attendant le verdict de l'Académie des Oscars, les Ougandais ont déjà rendu le leur : pendant le tournage, devant des dizaines de figurants, dont certains avaient personnellement connu Idi Amin Dada, Forest Whitaker a improvisé un discours provocant, presque incohérent, mais désopilant, et la salle a réagi - bien au-delà de ce que demandait le metteur en scène - avec un mélange de ferveur, d'incrédulité et de peur, comme elle l'aurait fait il y a trente-cinq ans.



Parcours
1961
Naissance à Longview, Texas.

1982
Débuts au cinéma et à la télévision.

1986
Se fait remarquer dans La Couleur de l'argent, de Martin Scorsese.

1988
Prix d'interprétation à Cannes pour Bird, de Clint Eastwood.

1995
Fait ses débuts de réalisateur avec Où sont les hommes ?

2006
Joue le lieutenant Kavanaugh dans la série télé "The Shield".


Thomas Sotinel
Article paru dans l'édition du Monde du 13.02.07.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3476,36-866389,0.html
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Jofrere
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MessagePosté le: Jeu 22 Fév 2007 20:37    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis allé le voir et personnellement, j'avoue que j'ai été touché.
Sur la forme, c'est esthétiquement réussi. Le film a été intégralement tourné en Ouganda. Le pays, ses paysages, ses villes, ses villages, est forcément omniprésent. C'est un film bien fait et efficace.
Le film repose sur le duo formé par Amin dada et le jeune docteur. Il repose enfait essentiellement sur la performance de Forrest Withaker. Je dois dire que je me méfie toujours des films comportant un rôle à Oscar, car souvent l'acteur finit par vampiriser le film, mais là ce n'est pas le cas. Sa force est qu'il arrive à exprimer la complexité du personnage, notamment sa séduction à l'égard de son entourage. Bien qu'ayant vu le film il y a quelques jours, j'ai encore ce personnage en tête.
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The Report
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MessagePosté le: Mar 27 Fév 2007 22:46    Sujet du message: Répondre en citant

Forest Whitaker a remporté l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans "Le dernier roi d'écosse"

http://www.lemonde.fr:80/web/portfolio/0,12-0@2-3476,31-876123@51-628867,0.html
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WILDCAT
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MessagePosté le: Mar 27 Fév 2007 22:48    Sujet du message: Répondre en citant

Embarassed J'ai pas encore vu le Film. Je me fais 2 séances mercredi avec en plus Dreamgirls!!!!
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Bahia
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MessagePosté le: Jeu 22 Mar 2007 12:25    Sujet du message: Répondre en citant

A voir à l'Arlequin ce samedi à 11H50 (rue de Rennes, Paris VI)
L'excellent documentaire sur le VRAI Amin Dada
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Jofrere
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MessagePosté le: Jeu 22 Mar 2007 12:57    Sujet du message: Répondre en citant

great. thkx.
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OGOTEMMELI
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MessagePosté le: Jeu 05 Avr 2007 22:06    Sujet du message: Répondre en citant

Une superbe critique approfondie sur ce film ici :
http://www.africamaat.com/article.php3?id_article=912

Citation:
Ce film se veut “ biographique ” et relatant “ une vérité historique ”, or la falsification de l’histoire domine plus la force de persuasion qu’une réelle et honnête exposition des faits historiques. En fait, la sémantique de base élaboré pour ce film, est construit à partir de signes, de symboles négatifs et humiliants non seulement pour ce président et ses proches, mais aussi pour la communauté noire. Les préjugés raciaux et sociaux constamment présents dans ces images filmées sont astucieusement sournois, déguisés et maquillés au profit d’un médecin européen se positionnant comme la tête pensante d’Amin Dada.
[...]
En effet, Le Dernier roi d’Ecosse est adapté du roman homonyme écrit par Giles FODEN. Quant au personnage central, à partir duquel se tissent toutes les dénonciations et autres témoignages caricaturales de la vie honteuse d’Amin DADA, il n’a jamais existé : le médecin écossais Nicholas GARRIGAN n’est pas réel. Il n’existe pas et il n’a jamais existé dans la réalité de notre monde. Les tortures affligées à cet européen, sous les ordres de ce dictateur, ne sont que les jubilations imaginatives du cinéaste écossais et du romancier. En fait, ce docteur présenté en tant que “ tête pensante ” d’Idi Amin DADA -son conseiller et fidèle ami- permet au cinéaste de décrire un dictateur différent de celui de la réalité. En vérité, ce politicien n’affichait que du mépris pour les européens et il semblait n’avoir aucune confiance en eux.


J'ai toujours le même problème avec ce type de film : certes on avertit subrepticement qu'il s'agit d'une fiction, mais les innombrables spectateurs non-ougandais, non-africains, non informés, etc. le reçoivent (de bonne foi) comme une biographie. Laquelle corrobore une imagerie eurocentriste éculée. Celle d'un dictateur africain advenu ex-nihilo (puisqu'on explique pas que ce sont les colons qui l'ont imposés à l'Afrique Rolling Eyes ), qui tue sauvagement tout ce qui bouge, comme le sanguinaire-canibal qu'il est...

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Les Panafricanistes doivent s'unir, ou périr...
comme Um Nyobè,
comme Patrice Lumumba,
comme Walter Rodney,
comme Amilcar Cabral,
comme Thomas Sankara,
Et tant de leurs valeureux Ancêtres, souvent trop seuls au front...
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Leviathan
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MessagePosté le: Dim 15 Avr 2007 04:50    Sujet du message: Répondre en citant

OGOTEMMELI a écrit:

J'ai toujours le même problème avec ce type de film : certes on avertit subrepticement qu'il s'agit d'une fiction, mais les innombrables spectateurs non-ougandais, non-africains, non informés, etc. le reçoivent (de bonne foi) comme une biographie. Laquelle corrobore une imagerie eurocentriste éculée. Celle d'un dictateur africain advenu ex-nihilo (puisqu'on explique pas que ce sont les colons qui l'ont imposés à l'Afrique Rolling Eyes ), qui tue sauvagement tout ce qui bouge, comme le sanguinaire-canibal qu'il est...

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Je suis desole, mais j'ai vu ce film des que il est sorti ici aux Etats-Unis, et je ne vois pas en quoi il est humiliant pour la "communaute noire". Le plus humiliant pour la communaute noire, ce sont les statistiques de l'ONU et l'etat critique qu'est le continent noir en general.

Et ca aurait change quoi que le grand public sache que ce sont les colons qui ont imposes Idi Amin aux Ougandais? C'est cense attenuer le fait que c'etait un dictateur sanguinaire? Et puis les colons ne lui ont pas demande de ce comporter comme il le faisait, et c'est pas comme si il etait "populaire" au sein de la communaute internationale. Il a expulse 70 mille Asiatique dont la majorite etaient deja des citoyens Ougandais, et apres,l'economie a chute. Ca aussi c'est la faute aux colons? Rolling Eyes

Au lieu de tout le temps se plaindre que les blancs font des mauvais films sur les Africains, il faudrait que les Africains eux meme se mettent a faire des films. Nollywood du Nigeria est deja la 4eme production mondiale de cinema, mais la majorite des themes de ces films deal avec la sorcellerie. C'est pas humiliant pour la communaute noire ca? Pourtant c'est produit et realise par des noirs...alors arretes de tout le temps pleurnicher.
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"....a chaque fois qu'un pays africain achete une arme, c'est contre un Africain. Ce n'es pas contre un Europeen, ce n'est pas contre un Asiatique, c'est contre un Africain."-----Thomas Sankara, Addis-Abeba, le 29 Juillet, 1987
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Horus Vision
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MessagePosté le: Dim 15 Avr 2007 06:59    Sujet du message: Répondre en citant

film "sublime.....minable" ou plutôt subliminal Twisted Evil Shocked Twisted Evil
C'est encore l'histoire des lions racontée par les chasseurs...

Forest Whitaker et le réalisateur britannique Kevin McDonald.
Citation:
Message subliminal

Un message subliminal est un stimulus qui n'est pas perçu consciemment par la personne qui le reçoit ; il est « en dessous » du niveau de conscience, mais il excite bien les sens. On ne connaît pas encore totalement les mécanismes en jeu, mais il semble que le cerveau, qui effectue sans cesse un tri des informations, n'applique pas le même filtre à tous les niveaux de conscience, ainsi certaines informations peuvent influencer les émotions sans que le cerveau cognitif y ait eu accès.


Quelques exemples:
http://jamais203.net/index.php/2007/01/29/46-mixage-video-explorons-le-subliminal

http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=4218

voir aussi:

l’importance des images dans la marginalisation du monde noir en Occident


d'autres ne sont pas dupes:

un-peplum-au-coeur-des-polemiques

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Makaveli
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Messages: 674

MessagePosté le: Dim 15 Avr 2007 23:40    Sujet du message: Répondre en citant

Leviathan a écrit:
OGOTEMMELI a écrit:

J'ai toujours le même problème avec ce type de film : certes on avertit subrepticement qu'il s'agit d'une fiction, mais les innombrables spectateurs non-ougandais, non-africains, non informés, etc. le reçoivent (de bonne foi) comme une biographie. Laquelle corrobore une imagerie eurocentriste éculée. Celle d'un dictateur africain advenu ex-nihilo (puisqu'on explique pas que ce sont les colons qui l'ont imposés à l'Afrique Rolling Eyes ), qui tue sauvagement tout ce qui bouge, comme le sanguinaire-canibal qu'il est...

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Je suis desole, mais j'ai vu ce film des que il est sorti ici aux Etats-Unis, et je ne vois pas en quoi il est humiliant pour la "communaute noire". Le plus humiliant pour la communaute noire, ce sont les statistiques de l'ONU et l'etat critique qu'est le continent noir en general.

Et ca aurait change quoi que le grand public sache que ce sont les colons qui ont imposes Idi Amin aux Ougandais? C'est cense attenuer le fait que c'etait un dictateur sanguinaire? Et puis les colons ne lui ont pas demande de ce comporter comme il le faisait, et c'est pas comme si il etait "populaire" au sein de la communaute internationale. Il a expulse 70 mille Asiatique dont la majorite etaient deja des citoyens Ougandais, et apres,l'economie a chute. Ca aussi c'est la faute aux colons? Rolling Eyes

Au lieu de tout le temps se plaindre que les blancs font des mauvais films sur les Africains, il faudrait que les Africains eux meme se mettent a faire des films. Nollywood du Nigeria est deja la 4eme production mondiale de cinema, mais la majorite des themes de ces films deal avec la sorcellerie. C'est pas humiliant pour la communaute noire ca? Pourtant c'est produit et realise par des noirs...alors arretes de tout le temps pleurnicher.
Ces films pourris grand public à notre époque forgent le pensée commune. les films nigérians ne sont pas vus ds le monde entier, ceux d'hollywood si. Le prince d'égypte, blood diamonds, celui dont on parle font figure de RéFéRENCE. Le raccourci Amin Dada=Dictateur sanguinaire ne me satisfait pas, sans le remettre ds son contexte, on ne comprend rien.
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Leviathan
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MessagePosté le: Mar 17 Avr 2007 21:47    Sujet du message: Répondre en citant

Makaveli a écrit:



Ces films pourris grand public à notre époque forgent le pensée commune. les films nigérians ne sont pas vus ds le monde entier, ceux d'hollywood si. Le prince d'égypte, blood diamonds, celui dont on parle font figure de RéFéRENCE. Le raccourci Amin Dada=Dictateur sanguinaire ne me satisfait pas, sans le remettre ds son contexte, on ne comprend rien.[/quote]

Makeveli,

Je suis d'accord avec toi que certains films pourri le grand public. Mais tu sais, le fait que l'histoire coloniale Belge au Congo, celui de la France dans les autres pays Africains soient absents dans le curriculem en Belgique et en France contribue encore plus a la pourriture des esprits occidentaux. Le Belge moyen ne sait pas quelles atrocites ont ete commises au Congo par Leopold II. Il se sait pas que la majorite des construcions dans son pays ont ete finances grace aux richesses pilles et tire du Congo. Il en est de meme que le Francais moyen.

Mais bon, une question, dans quelle contexte aurais-tu aime que l'on presente le dictateur sanguinaire qu'etait Idi Amin? Confused
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