Posté le: Ven 16 Mar 2007 22:59 Sujet du message: LE PRESIDENT DU BENIN ECHAPPE A UN ATTENTAT D'ASSASSINAT
LE 15 MARS 2007
Fusillade du cortège présidentiel et tentative d’assassinat du Président Boni YAYI : Jusqu’où ira la mafia pour l’empêcher de réussir la mission à lui confiée par le peuple ?
Incroyable mais vrai pour notre pays le Bénin, désormais réputé enfant modèle de la démocratie et des droits de l’homme.
Incroyable mais vrai pour notre pays le Bénin, désormais réputé enfant modèle de la démocratie et des droits de l’homme. Hier, jeudi 15 mars 2007 aux environs de 20h30, le cortège présidentiel qui revenait de Ouèssè (dans le département du Zou) et qui se rendait à Parakou a été pris pour cible et sauvagement fusillé, aux environs de Kêmon, par des personnes armées et opérant à la manière des braqueurs. Alors que le chef de l’état revenait d’un de ses décisifs meetings à Ouèssè, meeting lors duquel les populations lui ont réaffirmé leur soutien et la promesse de lui donner les moyens d’aller toujours plus loin dans son œuvre de redressement de notre pays, son cortège a été pris pour cible et criblé de balle. Un véhicule de la gendarmerie qui était en tête du cortège a ainsi été atteint de plusieurs balles. Toutefois et fort heureusement, la garde républicaine a vigoureusement répliqué en mitraillant les assaillants qui ont dû prendre la fuite dans la brousse. Selon les analystes militaires, ce lieu pourraient avoir été choisi parce qu’il permet aux assaillants de replier facilement hors du territoire béninois après avoir commis leur forfait.
Quant au Président Boni YAYI, il est sain et sauf et plus serein que jamais. S’en remettant à Dieu, il se dit plus déterminé que jamais à poursuivre l’œuvre entamé au profit des pauvres Béninoises et Béninois qui n’ont que trop souffert des différentes mafia qui ont pillé notre pays. Retourné à Parakou où il a passé la nuit, le Chef de l’état poursuit donc sans la moindre modification son périple au cœur des populations béninoises auxquelles il demande de lui donner les moyens d’accomplir la lourde et périlleuse mission (la preuve vient encore d’en être donnée) qu’elle lui a confiée. Après le nord et le centre du pays, si Dieu le veut bien, il sera au cœur des populations du sud Bénin la semaine prochaine. Ce sera alors l’occasion de partager son message d’espoir et de grande mobilisation à tous ses concitoyens.
Disons donc les choses comme elles sont : Le chef de l’état, le Dr. Boni YAYI, vient bel et bien d’être victime d’une tentative d’assassinat d’autant plus que les assaillants ont tiré sur le véhicule occupant la place que le sien occupe ordinairement dans le convoi. Dieu faisant heureusement bien les choses, le véhicule 4x4 personnel du président qu’il utilise pour cette campagne avait pour une fois changé de place et a donc échappé pour aussi peu aux balles qui visiblement lui étaient destinées. C’est aussi l’occasion de préciser que, contrairement aux mensonges racontés par certaines personnalités politiques en mal de sensation, Yayi Boni ne fait pas sa campagne électorale avec les moyens de l’État. Comme dans toutes les grandes démocraties, il se bat sans hypocrisie pour avoir une majorité parlementaire capable de l’aider à réaliser sa vision d’un Bénin émergent, mais il le fait dans le strict respect des lois de la république. Il se déplace ainsi avec son 4x4 personnel et paye tous ses frais de sa propre poche. Même le fameux hélicoptère qu’il utilise lui a été personnellement prêté par ses amis belges tandis que le carburant utilisé par cet hélicoptère est directement pris en charge par lui-même et non par l’argent du contribuable. Une fois de plus, un faux procès est donc en train d’être fait à cet homme qui a pour seul péché de s’en prendre à ceux dont les pillages et l’égoïsme coûtent la pauvreté, la misère et tant d’autres maux aux Béninoises et Béninois de nos villes et campagnes.
Et lorsqu’on sait qu’il y a quelques semaines, l’une des plus haute personnalité de l’état a déclaré et fait publier dans plusieurs organes de presse qu’un coup d’état n’était pas à exclure dans notre pays qui a pourtant décidé d’y renoncer depuis la conférence nationale, on a des raisons de s’inquiéter et de se demander d’où viennent les menaces sur notre démocratie. Est-ce de la volonté de bonne gouvernance du Président Boni Yayi qui veut faire rendre gorge aux pilleurs pour mieux servir son peuple ou plutôt du côtés des mafieux qui pour protéger leurs intérêts sont apparemment prêts à tout ? Car lorsqu’on en vient à oser attaquer et fusiller le cortège du chef de l’état, l’intolérable est commis. Il faut aussi rappeler qu’il y a quelques jours, le candidat tête de liste FCBE dans Materi a été lui aussi l’objet d’une semblable tentative d’assassinat par fusillade. Là aussi son véhicule a été criblé de balle, mais il s’en est tiré de peu grâce à l’agilité de son chauffeur. Il est maintenant pourvu d’un garde du corps pour renforcer sa sécurité. Quand on ajoute à tout cela les autres odieux crimes dont celui qui a sauvagement coûté la vie au juge Coovi à Parakou, on réalise qu’il existe bel et bien une mafia béninoise prête à en découvre avec toute personne qui menacerait ses intérêts. On réalise aussi et mieux que par le passé que le Président Thomas Boni YAYI, qui comme le président Thomas Sankara veut lutter contre la corruption pour sauver son peuple, a bien des ennemis qui sont prêts à lui ôter la vie et à en faire un martyr pour leurs viles intérêts personnels.
Tout cela est regrettable et mérite que, plus que jamais, tous les Béninois se réveillent et agissent au mieux pour préserver la quiétude et la paix qui font aujourd’hui la beauté et la fierté de notre démocratie. En tout état de cause, les services compétents étant informés que certaines personnalités politiques du pays ont recruté des assassins venus de pays voisins pour commettre de sales besognes, les coupables devront tôt ou tard répondre de leurs forfaits s’ils persistent dans leur volonté de compromettre par d’odieux crimes la marche du Bénin vers la prospérité. Quoi qu’il en soit, le peuple Béninois veille.
J'étais avec des amis béninois la semaine passé en train de parler du Benin. L'une des personnes présentes devait partir pour Cotonou le lendemain pour profiter de la "stabilité" de son pays afin de préparer son retour au pays!!!!!
Citation:
Bénin : le président Boni Yayi échappe à un assassinat
Les évènements remontent à jeudi soir
Le Chef de l’Etat béninois, Thomas Boni Yayi, a été l’objet d’une tentative d’assassinat, jeudi soir, alors qu’il se rendait dans le nord du pays. C’est inédit dans l’histoire de la politique béninoise notamment depuis la Conférence nationale qui s’est tenue en 1991. Le Bénin fait figure depuis de modèle en matière de démocratie.
Thomas Boni Yayi, le président béninois a été victime, jeudi 15 mars 2007, aux environs de 20h30, d’une tentative d’assassinat à laquelle il a survécu, mais qui a fait des blessés dans son entourage. « Le cortège présidentiel qui revenait de Ouèssè (centre du pays, ndlr), dans le département du Zou et qui se rendait à Parakou (nord) a été pris pour cible et sauvagement fusillé, aux environs de Kêmon, par des personnes armées et opérant à la manière des braqueurs. », rapporte le site du président béninois. Les assaillants ont pris la fuite sous les tirs de la garde rapprochée du Chef de l’Etat. « Selon les analystes militaires, ce lieu pourrait avoir été choisi parce qu’il permet aux assaillants de se replier facilement hors du territoire béninois après avoir commis leur forfait ». L’incident n’a pas empêché Boni Yayi, actuellement en tournée dans le pays dans le cadre de la campagne pour les élections législatives du 25 mars prochain, de poursuivre son périple. Il soutient la Force Cauris pour un Bénin émergent (FCBE), son alliance politique.
La plupart des Béninois ont appris la nouvelle, ce vendredi, par voie de presse et ne savent pas encore très bien quoi penser de l’évènement. Pour l’entourage du président, il ne fait aucun doute qu’il a été victime d’une tentative d’assassinat. « Les assaillants ont tiré sur le véhicule occupant la place que le sien occupe ordinairement dans le convoi », peut-on lire sur la toile présidentielle. « Le véhicule de la gendarmerie qui était en tête du cortège a ainsi été atteint de plusieurs balles ». Cette tentative d’assassinat renvoie à un incident qui s’est déroulé, en décembre 2006, aux environs de la Présidence de la République : l’attaque armée d’un fourgon qui a conduit à une vive réplique de la part de la Garde présidentielle. Cette tentative rappelle aussi celle dont a été victime récemment la tête de liste FCBE dans la commune de Materi dans le département de l’Atacora (nord du pays).
Simple tentative d’élimination ou coup d’Etat ?
La piste mafieuse semble être l’une de celles que privélégie l’entourage présidentiel. « Il existe bel et bien une mafia béninoise prête à en découvre avec toute personne qui menacerait ses intérêts », indique le site de la présidence béninoise. Elle rapporte aussi « qu’il y a quelques semaines, l’une des plus hautes personnalités de l’Etat a déclaré et fait publier dans plusieurs organes de presse qu’un coup d’Etat n’était pas à exclure dans notre pays qui a pourtant décidé d’y renoncer depuis la Conférence nationale ». D’après des sources béninoises, la zone où s’est déroulée l’attaque, est très militarisée et serait le fief de membres de l’armée qui comptent parmi les plus aguerris du pays.
Le Bénin, dont la vie politique est un condensé de coups d’Etat militaires, a renoué avec la démocratie grâce à la Conférence nationale qui s’est déroulée en 1991. Notamment après le régime marxiste imposé par le Général Mathieu Kérékou. Il était arrivé au pouvoir le 26 octobre 1972 à la faveur d’un coup d’Etat militaire. Le Général-président reviendra aux affaires en 1996, après avoir été élu démocratiquement, et son mandat sera reconduit en 2001. C’est d’ailleurs à lui que Yayi Boni a succédé. "L’homme du changement" pour près des 75% de Béninois qui lui ont accordé leurs suffrages au second tour des présidentielles. La crise énergétique que connaît le pays, depuis quelques mois déjà, et cette tentative d’assassinat ne semblent pas devoir lui faciliter la tâche.
_________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
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