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NIGERIA : L'après-Obasanjo ?

 
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Alex
Grioonaute régulier


Inscrit le: 05 Aoû 2005
Messages: 466

MessagePosté le: Mer 18 Avr 2007 09:20    Sujet du message: NIGERIA : L'après-Obasanjo ? Répondre en citant

Citation:
Parce que le Nigeria n'est pas un pays comme les autres, des interrogations fusent déjà sur l'identité du successeur du chef d'Etat nigérian. Celui-ci aura-t-il le même charisme que son prédécesseur. En clair, ce pays qui se présente lui-même comme le "géant d'Afrique" ne va-t-il pas renouer avec ses vieux démons que sont la violence et la corruption ? Des maux que le chef de l'Etat nigérian a combattus avec plus ou moins d'efficacité au cours des huit dernières années.

Avant la deuxième arrivée au pouvoir du président Obasanjo en 1999, tout le monde - y compris les Nigérians eux-mêmes - s'accordait à dire que cet immense pays de près de 1 million de kilomètres carrés et peuplé de 140 millions d'âmes, était pratiquement ingouvernable. Dans les médias, on le décrivait comme un véritable enfer où la violence était endémique et la corruption galopante, un conglomérat de 250 tribus aux us et coutumes si différentes qu'elles ne rataient aucune occasion pour s'étriper. Et tout ceci sur fond de charia et d'indiscipline généralisée.

Ce n'est donc pas un hasard si le président Obasanjo, qui s'était déjà emparé du pouvoir par la force en 1976, a pris des précautions pour qu'il n'y ait plus de putschs dans son pays. En 1999, il a mis d'office à la retraite tous les commandants en chef des forces armées ainsi que leurs subordonnés immédiats. Mis à la retraite également de tous les commandants en chef des forces armées ainsi que leurs subordonnés immédiats. Mis à la retraite également de tous les officiers ayant rempli des fonctions politiques sous l'ancien régime militaire.

S'agissant de la corruption, il a mis sur pied une commission sur les crimes économiques et financiers. Pour la première fois dans l'histoire du Nigeria, des personnalités haut placées telles que des ministres ont été arrêtées, traduites en justice et condamnées, et, parfois, l'argent a même été récupéré. A-t-il utilisé ensuite cette commission pour faire pression sur ces adversaires comme l'affirment certains opposants ? Difficile à dire. N'empêche que la corruption, qui était galopante en 1999, a connu un sérieux coup d'arrêt.

Si l'on excepte les revendications des indépendantistes de la riche région pétrolifère du Delta, le Nigeria se présente aujourd'hui sous un meilleur jour, notamment dans le domaine artistique et culturel. C'est le seul pays d'Afrique noire à avoir un Prix Nobel de littérature. Mine de rien, c'est le troisième producteur mondial de films après l'Inde et les Etats-Unis. En grande partie, le Nigeria le doit au chef d'Etat sortant. Si le président Obasanjo a réussi à réconcilier le Nigeria avec le reste du monde qui le boudait un peu, il ne semble pas avoir réussi à réconcilier son pays avec lui-même. Les 250 tribus du pays ont du mal à coexister pacifiquement. Aux émeutes ethniques et religieuses s'ajoutent désormais des revendications indépendantistes des habitants de la région du delta. Ils réclament une meilleure répartition des richesses, notamment de la manne pétrolière. En dépit de solides réformes économiques, les progrès ne sont pas énormes. Le huitième producteur de pétrole mondial n'est même pas capable d'assurer son approvisionnement énergétique.

Ndzinga Amagou
Cameroon Tribune


http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=72831

Et si on parlait de l'avenir de cet Etat africain qui selon beaucoup samble être la super-puissance du continent noir après l'Afrique du Sud Very Happy .
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Alex
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Inscrit le: 05 Aoû 2005
Messages: 466

MessagePosté le: Lun 23 Avr 2007 18:41    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Nigeria: le candidat du pouvoir Umaru Yar'adua élu président
Par Jacques LHUILLERY



LAGOS (AFP) - L'annonce lundi de la victoire de Umaru Yar'adua, candidat du parti au pouvoir (PDP) au Nigeria à l'élection présidentielle de samedi marquée par la mort d'au moins 200 personnes a été aussitôt contestée par l'opposition et la communauté internationale.

Selon le président de la commission électorale nationale (INEC) Maurice Iwu, qui a qualifié les élections de "libres et équitables", le gouverneur Yar'adua a obtenu 24.638.063 voix.

Ses deux principaux opposants, le général Muhammadu Buhari, candidat d'opposition (All Nigeria Peoples Party, ANPP) et le vice-président Atiku Abubakar, ont obtenu respectivement 6.605.299 et 2.637.848 voix, a précisé M. Iwu en déclarant élu M. Yar'adua.

Dans sa déclaration, M. Iwu n'a pas mentionné de taux de participation.

Les deux principaux partis d'opposition ont immédiatement décidé de contester ces résultats en justice. "Nous rejetons ces résultats et nous allons porter l'affaire devant les tribunaux", a déclaré à la presse un officiel de l'ANPP, Tom Ekimi, parlant également au nom de l'Action Congress (AC).

Les Nigérians étaient 61,5 millions à être appelés aux urnes samedi, une semaine après des scrutins au niveau des Etats de la Fédération. Ces élections se sont déroulées dans un climat de violence, l'Union européenne affirmant que 200 personnes avaient été tuées.

Le président-élu prendra officiellement ses fonctions le 29 mai et succèdera alors à Olusegun Obasanjo, au pouvoir depuis 1999.

Dans une allocution télévisée surprise, M. Obasanjo a concédé que le scrutin était loin d'être parfait, que les perdants pouvaient aller en justice, mais que le processus démocratique était sorti renforcé. "Après tout, dans quatre ans il y aura une autre occasion qui, je l'espère, sera sans manipulations de bulletins ou d'urnes", a-t-il déclaré imperturbablement.

Pourtant la victoire annoncée de M. Yar'adua est très critiquée par les observateurs étrangers et nigérians.

Selon l'Union européenne, "au moins 200 personnes, dont des policiers et des candidats", ont été tuées dans des violences électorales, un bilan "inacceptable au regard du respect du droit à la vie et du processus démocratique". Selon des chiffres officiels nigérians, le bilan s'élève à 39 personnes au moins.

Pour l'UE, les élections des 14 et 21 avril n'ont été ni démocratiques ni crédibles.

Elles "sont loin des critères démocratiques internationaux de base. Elles ont été caractérisées par une piètre organisation, le manque d'une élémentaire transparence, des preuves évidentes de fraude, particulièrement durant le processus de collecte et de compilation des résultats, l'impossibilité pour beaucoup d'électeurs de voter", a détaillé lundi le chef de la mission d'observation de l'UE, Max Van den Berg.

La Maison Blanche s'est déclarée "profondément troublée" par les affrontements mortels et les soupçons d'irrégularité, appelant les parties à faire preuve de retenue.

"Nous sommes profondément troublés par ce que nous avons vu ce week-end", a indiqué lundi un porte-parole présidentiel, Gordon Johndroe.

La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), a estimé elle aussi que la présidentielle n'a été "ni libre ni équitable".

Les observateurs du Commonwealth ont également fait état d'"imperfections significatives", précisant avoir été directement témoins d'au moins un cas de bourrage d'urne et un autre de bulletins prémarqués.

Quant au plus grand groupe d'observateurs nigérian, le Transition Monitoring Group (TMG), il a demandé lundi l'organisation de nouvelles élections.

Face à l'ampleur des irrégularités qui laissent visiblement de marbre les autorités nigérianes, certains observateurs s'interrogent désormais sur la légitimité du futur pouvoir, avec un président souvent qualifié par l'opposition de "marionnette d'Obasanjo".


tp://fr.news.yahoo.com/23042007/202/nigeria-le-candidat-du-pouvoir-umaru-yar-adua-elu-president.html

Citation:
Olusegun Obasanjo invite les Nigérians à croire en la démocratie

OLUSEGUN OBASANJO RECONNAÎT QUE LA PRÉSIDENTIELLE NIGÉRIANE N'A PAS ÉTÉ PARFAITE

ABUJA (Reuters) - Le président nigérian Olusegun Obasanjo a reconnu que l'élection présidentielle n'avait pas été parfaite, tout en appelant ses concitoyens à ne pas perdre foi dans le processus démocratique.

"On ne peut pas dire que nos élections puissent être qualifiées de parfaites", a déclaré le chef de l'Etat sortant dans une allocution à la Nation, en citant pêle-mêle des dysfonctionnements d'ordre logistique, la violence, le vol d'urnes et la fraude.

Obasanjo, qui ne pouvait pas constitutionnellement briguer un troisième mandat consécutif, a accusé "certains responsables politiques" d'avoir fomenté des troubles et recruté des voyous pour parvenir à la victoire.

Mais pour lui, les électeurs nigérians ont manifesté leur confiance dans la démocratie.

"Rien ne devrait être fait pour faire perdre la foi de notre peuple dans le processus électoral et son issue démocratique", a-t-il ajouté.

Pour l'ancien chef de la junte militaire, les résultats qui pointent un raz de marée en faveur du candidat de son parti, le PDP - sont conformes aux projections.

Il a invité tous les partis nourrissant des griefs à utiliser les voies légales pour régler leurs litiges d'ici la passation des pouvoirs à son successeur prévue le 29 mai.

"Mon espoir est qu'une fois achevé l'examen par la justice des cas litigieux, les Nigérians se seront réconciliés et la Nation pourra de nouveau aller de l'avant", a dit Obasanjo.

Umaru Yar'Adua, candidat du PDP, a été proclamé vainqueur d'un scrutin qui s'est déroulé dans un contexte de violences et d'accusations de fraudes massives.

Pour des observateurs tant nigérians qu'internationaux, l'élection de samedi, premier passage de témoin entre deux présidents civils depuis l'indépendance en 1960, a été gravement entachée par la fraude et la violence et marqué une pénurie de bulletins de vote.

L'opposition a dénoncé le "pire scrutin" de l'histoire du pays le plus peuplé d'Afrique.



http://fr.news.yahoo.com/23042007/290/olusegun-obasanjo-invite-les-nigerians-a-croire-en-la-democratie.html

Le Nigéria suit décidement les vieux démons du continent,de tel défaut pourrait tel permettre à une tel nation une assise de leader pas seuleument sur plan économique et démographique mais aussi et surtout sur le plan politique.Il y'a de cela quelques années le Nigéria voulait occuper l'un des rares sièges permanent à allouer à l'Afrique au conseil de sécurité de l'ONU.Aujourd'hui avec de tel handicaps,il serait paradoxalement clair de remettre en cause "le leadership" soit disant détenu par certaines nations sur le continent.
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Alex
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MessagePosté le: Lun 23 Avr 2007 18:42    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Nigeria: le candidat du pouvoir Umaru Yar'adua élu président
Par Jacques LHUILLERY



LAGOS (AFP) - L'annonce lundi de la victoire de Umaru Yar'adua, candidat du parti au pouvoir (PDP) au Nigeria à l'élection présidentielle de samedi marquée par la mort d'au moins 200 personnes a été aussitôt contestée par l'opposition et la communauté internationale.

Selon le président de la commission électorale nationale (INEC) Maurice Iwu, qui a qualifié les élections de "libres et équitables", le gouverneur Yar'adua a obtenu 24.638.063 voix.

Ses deux principaux opposants, le général Muhammadu Buhari, candidat d'opposition (All Nigeria Peoples Party, ANPP) et le vice-président Atiku Abubakar, ont obtenu respectivement 6.605.299 et 2.637.848 voix, a précisé M. Iwu en déclarant élu M. Yar'adua.

Dans sa déclaration, M. Iwu n'a pas mentionné de taux de participation.

Les deux principaux partis d'opposition ont immédiatement décidé de contester ces résultats en justice. "Nous rejetons ces résultats et nous allons porter l'affaire devant les tribunaux", a déclaré à la presse un officiel de l'ANPP, Tom Ekimi, parlant également au nom de l'Action Congress (AC).

Les Nigérians étaient 61,5 millions à être appelés aux urnes samedi, une semaine après des scrutins au niveau des Etats de la Fédération. Ces élections se sont déroulées dans un climat de violence, l'Union européenne affirmant que 200 personnes avaient été tuées.

Le président-élu prendra officiellement ses fonctions le 29 mai et succèdera alors à Olusegun Obasanjo, au pouvoir depuis 1999.

Dans une allocution télévisée surprise, M. Obasanjo a concédé que le scrutin était loin d'être parfait, que les perdants pouvaient aller en justice, mais que le processus démocratique était sorti renforcé. "Après tout, dans quatre ans il y aura une autre occasion qui, je l'espère, sera sans manipulations de bulletins ou d'urnes", a-t-il déclaré imperturbablement.

Pourtant la victoire annoncée de M. Yar'adua est très critiquée par les observateurs étrangers et nigérians.

Selon l'Union européenne, "au moins 200 personnes, dont des policiers et des candidats", ont été tuées dans des violences électorales, un bilan "inacceptable au regard du respect du droit à la vie et du processus démocratique". Selon des chiffres officiels nigérians, le bilan s'élève à 39 personnes au moins.

Pour l'UE, les élections des 14 et 21 avril n'ont été ni démocratiques ni crédibles.

Elles "sont loin des critères démocratiques internationaux de base. Elles ont été caractérisées par une piètre organisation, le manque d'une élémentaire transparence, des preuves évidentes de fraude, particulièrement durant le processus de collecte et de compilation des résultats, l'impossibilité pour beaucoup d'électeurs de voter", a détaillé lundi le chef de la mission d'observation de l'UE, Max Van den Berg.

La Maison Blanche s'est déclarée "profondément troublée" par les affrontements mortels et les soupçons d'irrégularité, appelant les parties à faire preuve de retenue.

"Nous sommes profondément troublés par ce que nous avons vu ce week-end", a indiqué lundi un porte-parole présidentiel, Gordon Johndroe.

La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), a estimé elle aussi que la présidentielle n'a été "ni libre ni équitable".

Les observateurs du Commonwealth ont également fait état d'"imperfections significatives", précisant avoir été directement témoins d'au moins un cas de bourrage d'urne et un autre de bulletins prémarqués.

Quant au plus grand groupe d'observateurs nigérian, le Transition Monitoring Group (TMG), il a demandé lundi l'organisation de nouvelles élections.

Face à l'ampleur des irrégularités qui laissent visiblement de marbre les autorités nigérianes, certains observateurs s'interrogent désormais sur la légitimité du futur pouvoir, avec un président souvent qualifié par l'opposition de "marionnette d'Obasanjo".


tp://fr.news.yahoo.com/23042007/202/nigeria-le-candidat-du-pouvoir-umaru-yar-adua-elu-president.html

Citation:
Olusegun Obasanjo invite les Nigérians à croire en la démocratie

OLUSEGUN OBASANJO RECONNAÎT QUE LA PRÉSIDENTIELLE NIGÉRIANE N'A PAS ÉTÉ PARFAITE

ABUJA (Reuters) - Le président nigérian Olusegun Obasanjo a reconnu que l'élection présidentielle n'avait pas été parfaite, tout en appelant ses concitoyens à ne pas perdre foi dans le processus démocratique.

"On ne peut pas dire que nos élections puissent être qualifiées de parfaites", a déclaré le chef de l'Etat sortant dans une allocution à la Nation, en citant pêle-mêle des dysfonctionnements d'ordre logistique, la violence, le vol d'urnes et la fraude.

Obasanjo, qui ne pouvait pas constitutionnellement briguer un troisième mandat consécutif, a accusé "certains responsables politiques" d'avoir fomenté des troubles et recruté des voyous pour parvenir à la victoire.

Mais pour lui, les électeurs nigérians ont manifesté leur confiance dans la démocratie.

"Rien ne devrait être fait pour faire perdre la foi de notre peuple dans le processus électoral et son issue démocratique", a-t-il ajouté.

Pour l'ancien chef de la junte militaire, les résultats qui pointent un raz de marée en faveur du candidat de son parti, le PDP - sont conformes aux projections.

Il a invité tous les partis nourrissant des griefs à utiliser les voies légales pour régler leurs litiges d'ici la passation des pouvoirs à son successeur prévue le 29 mai.

"Mon espoir est qu'une fois achevé l'examen par la justice des cas litigieux, les Nigérians se seront réconciliés et la Nation pourra de nouveau aller de l'avant", a dit Obasanjo.

Umaru Yar'Adua, candidat du PDP, a été proclamé vainqueur d'un scrutin qui s'est déroulé dans un contexte de violences et d'accusations de fraudes massives.

Pour des observateurs tant nigérians qu'internationaux, l'élection de samedi, premier passage de témoin entre deux présidents civils depuis l'indépendance en 1960, a été gravement entachée par la fraude et la violence et marqué une pénurie de bulletins de vote.

L'opposition a dénoncé le "pire scrutin" de l'histoire du pays le plus peuplé d'Afrique.



http://fr.news.yahoo.com/23042007/290/olusegun-obasanjo-invite-les-nigerians-a-croire-en-la-democratie.html

Le Nigéria suit décidement les vieux démons du continent,de tel défaut pourrait tel permettre à une tel nation une assise de leader pas seuleument sur plan économique et démographique mais aussi et surtout sur le plan politique.Il y'a de cela quelques années le Nigéria voulait occuper l'un des rares sièges permanent à allouer à l'Afrique au conseil de sécurité de l'ONU.Aujourd'hui avec de tel handicaps,il serait paradoxalement clair de remettre en cause "le leadership" soit disant détenu par certaines nations sur le continent.
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Gnata
Super Posteur


Inscrit le: 14 Juil 2005
Messages: 1127

MessagePosté le: Mer 25 Avr 2007 03:58    Sujet du message: Répondre en citant

Juste le fait de parler de l'élection de Yar'Adua est en lui-seul est un exploit , on est plus occupé avec l'élection Francaise par ici ...

Alex a écrit:
Le Nigéria suit décidement les vieux démons du continent,de tel défaut pourrait tel permettre à une tel nation une assise de leader pas seuleument sur plan économique et démographique mais aussi et surtout sur le plan politique.Il y'a de cela quelques années le Nigéria voulait occuper l'un des rares sièges permanent à allouer à l'Afrique au conseil de sécurité de l'ONU.Aujourd'hui avec de tel handicaps,il serait paradoxalement clair de remettre en cause "le leadership" soit disant détenu par certaines nations sur le continent.

C'est sûr qu'il y a eu des ratés , mais quel pays en ce monde pourrait dire qu'il n'en a pas ou jamais eu dans ce domaine ?
Il n'y a pas de bile à se faire , le Nigeria est sur une pente ascendante , il a touché le fond du baril depuis bien longtemps , depuis le GEN. Abubakar le dernier des dictateurs , il ne pouvait que remonter , et c'est ce qu'il fait , sur tous les plans d'ailleurs .

Le frère de Yar'Adua n'etait pas gouverneur du dernier état à depouiller ses resultats comme aux USA avec les frères Bush . Peut-être qu'il y avait encore dans l'organisation surtout de la TRÈS JEUNE comission indépendante des élections , des choses à paufiner , mais laissons-lui au moins 3 ou 4 préparatifs electoraux avant de critiquer , non ?! Wink .
_________________
"Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
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Alex
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Inscrit le: 05 Aoû 2005
Messages: 466

MessagePosté le: Mer 25 Avr 2007 09:01    Sujet du message: Répondre en citant

Ce n'est pas parce que les Etats-Unis ont regagné les rangs de trucqueurs des elections que le reste du monde doit s'y parfaire.Beaucoup de pays gardent une reputation assez convenable dans ce domaine.La question qu'il faudrait poser,c'est celle de savoir si la démocratie est encore adapté à la politique de beaucoup des Etats du monde ?

Le cas particulier de l'Afrique est à démontrer car selon les statistiques de base le Nigéria et l'Afrique du Sud semblent être les géants du continents.Mais sur le plan politique les méthodes employés par l'un semble être loin de servir d'exemple au reste du continent dans ce domaine.Obansandjo semblait très progressiste mais il sait heurté à l'épineux problème des Etats islamiques et de l'adoption de la charia.Umaru Yar’Adua semble être loin d'avoir la carrure du premier et la question est de savoir s'il pourra contrôler cette marmitte bouillante qu'Obansandjo lui-même fit de manière difficile parfois.
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Dilo
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MessagePosté le: Mer 25 Avr 2007 10:34    Sujet du message: Répondre en citant

Les propos de GNATA me paraissent plus clairvoyants et réalistes. La phase de balbutiement de la démocratie en Afrique n'a d'autre issue positive que si les perdants font montre de savoir perdre, tout en structurant et renforcant leur lutte politique et opposition démocratique.

Quand Gnata cite le cas avéré de fraude aux USA, moi j'ai compris que ces donneurs de lecons, avec les USA en tête, balaient devant leurs vieilles portes avant de vouloir semer des troubles de contestation électorale en Afrique. Donc il n'est pas ici question d'imiter les fraudes commises aux USA ou ailleurs. Non.

Comprenons-nous: je suis de ceux qui condamnent absolument ces fraudes, mais ai aussi une certaine compréhension pour l'inexpérience, les moyens limités des Commissions électorales africaines, qui sont impuissantes devant ces fraudeurs anti-démocratiques.

Pour ne pas perdre le temps et consolider ce début d'acquis démocratique, Umaru Ar'Adua, en l'occurence, devrait avoir un coup de grace pour nous prouver ce qu'il vaut de plus que les perdants, eux dont on attend une preuve de maturité politique pour colmater les brèches et prévenir et éviter ces fraudes dans l'avenir.
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Alex
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MessagePosté le: Jeu 26 Avr 2007 08:18    Sujet du message: Répondre en citant

Dilo a écrit:
Les propos de GNATA me paraissent plus clairvoyants et réalistes. La phase de balbutiement de la démocratie en Afrique n'a d'autre issue positive que si les perdants font montre de savoir perdre, tout en structurant et renforcant leur lutte politique et opposition démocratique.

Quand Gnata cite le cas avéré de fraude aux USA, moi j'ai compris que ces donneurs de lecons, avec les USA en tête, balaient devant leurs vieilles portes avant de vouloir semer des troubles de contestation électorale en Afrique. Donc il n'est pas ici question d'imiter les fraudes commises aux USA ou ailleurs. Non.

Comprenons-nous: je suis de ceux qui condamnent absolument ces fraudes, mais ai aussi une certaine compréhension pour l'inexpérience, les moyens limités des Commissions électorales africaines, qui sont impuissantes devant ces fraudeurs anti-démocratiques.

Pour ne pas perdre le temps et consolider ce début d'acquis démocratique, Umaru Ar'Adua, en l'occurence, devrait avoir un coup de grace pour nous prouver ce qu'il vaut de plus que les perdants, eux dont on attend une preuve de maturité politique pour colmater les brèches et prévenir et éviter ces fraudes dans l'avenir.


Mon problème,c'est de comprendre si effectivement nous avons affaire à une "après Obansandjo ? " ou si Umaru Ar'Adua n'est qu'un prolongement de celui-ci pourquoi tient-il autant à garder une emprise sur le pouvoir ? Pourquoi a-t-il par exemple voulu changer la constitution ?
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Dilo
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Messages: 322

MessagePosté le: Jeu 26 Avr 2007 09:41    Sujet du message: Répondre en citant

Alors, là d'accord avec toi ALEX dans ton questionnement. En effet la suspiscion qui pèse sur Obasanjo de vouloir d'abord tripoter leur Constitution pour se représenter, et ensuite toutes les manoeuvres politiques aussi douteuses qui s'en ont suivi délaissent le sentiment de la réalité de fraudes calculées par Obasanjo. Dommage pour le petit plus qu'il a acquis lors de sa durée légitime.

Mais au vu que la Cours constitutionnelle du Nigéria lui avait d'abord baré la route dès sa 1ère tentative décriée par Attiku, nous pouvons avoir l'espoir que sa mainmise sur la poursuite (indirecte) de la gouvernance du pays sera neutralisée par ces juridictions.
Yar'Adua semble apparement être un démocrate, en l'écoutant ce matin sur RFI, car il s'engage à se plier éventuellement à la reprise des élections, si la Justice nigérianne annulait le scrutin. Ce serait une 1ère en Afrique.
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Alex
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Messages: 466

MessagePosté le: Ven 27 Avr 2007 11:21    Sujet du message: Répondre en citant

Justement le président nigérian se doit d'être un homme de carrure pas seuleument pour la main mise sur un tel pays mais surtout pour l'action que mene ce pays dans la politique continentale.Obansandjo a fait ses preuves et il est vital qu'Umaru Yar’Adua puisse être un homme à la hauteur.L'effet qu'il soit le patin du premier ne jouera pas certainement en sa faveur.Une période de destabilisation du Nigéria ne jouera pas en faveur de l'activité continentale surtout sur le plan diplomatique où il a autant oeuvré.

A l'heure actuel,il faudra que le Nigéria comprenne que sa position continentale ne lui donne pas le culot de basculer dans des périodes de pseudo-anarchies.Le comportement d'Obansandjo a surpris plus d'un certe il avait ses raisons que j'aimerais bien savoir mais après un si long et beau mandat il serait prudent d'assurer l'avenir en consident avant tout le pouvoir et surtout la légitimité du président entrant car le Nigéria est reputé avant tout pour avoir une armée certe efficace mais très souvent imprévisible et cela Obansadjo le savait bien.C'est aussi un Etat qui souffre encore de beaucoup de maux et l'effort de ses chefs d'Etat devrait être renouvellé mandat après mandat afin de faire enfin de ce pays une base solide d'une future puissance continentale.
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GONDWANA
Grioonaute 1


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Messages: 161

MessagePosté le: Ven 27 Avr 2007 17:01    Sujet du message: Répondre en citant

On peut ergoter sur l'élection au Nigéria,mais au moins elle a le mérite d'exister et d'apporter une alternance ne serait-ce que de personne à la tête de l'Etat.C'est vrai qu'Obasandjo a été trouble dans sa volonté de quitter le pouvoir mais il l'a bel et bien fait.Peut-être a-t-il écarté de façon pas très orthodoxe des rivaux ccomme son ex vice-président.Mais ça reste de la cuisine interne et à la fin il a bel et bien lâché l'affaire.
Je n'oublie pas aussi qu'alors qu'il était dans une position militaire dominante il a accepté de signer la rétrocession de Bakassi au Cameroun.

Il a été élu réglementairement,s'est engagé au Libéria et en Sierra Leone,a essayé de régler la crise ivoirienne.Même si sa succession ne restera pas un modèle du genre,je trouve son action significative sur la scène africaine.

Honnêtement j'aimerais bien qu'un de nos canassons inamovibles d'Afrique Centrale ait son bilan.
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Alex
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Messages: 466

MessagePosté le: Dim 06 Mai 2007 17:45    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Lagos -- Une vingtaine d'étrangers, dont un directeur général du groupe sud-coréen Daewoo, ont été enlevés en moins de 48 heures dans la région pétrolifère du sud du Nigeria, où un groupe séparatiste a annoncé hier la libération de plusieurs otages enlevés le matin même.

Huit Philippins et trois Sud-Coréens de Daewoo Engineering and Construction ont été enlevés à l'aube par un commando armé sur le chantier d'une centrale électrique près de Port Harcourt, la grande ville pétrolière du Nigeria, selon le ministère sud-coréen des Affaires étrangères,

Les séparatistes du Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (MEND) ont pour leur part annoncé avoir relâché les otages qu'ils avaient enlevés lors d'une attaque le matin même contre une plate-forme pétrolière de la compagnie italienne Agip-ENI. Selon ENI, 85 personnes, dont 22 expatriés de plusieurs nationalités, se trouvaient à bord au moment de l'attaque.

En outre, un Néerlandais a été enlevé mercredi soir dans un bar de la ville de Warri, dans l'État de Rivers.

Le MEND, principal mouvement séparatiste de la région, avait déjà revendiqué mardi le rapt de six étrangers -- quatre Italiens, un Américain et un Croate -- sur une plate-forme pétrolière du géant américain Chevron dans l'État de Bayelsa.

Le 29 mai doit avoir lieu la passation de pouvoirs entre le président sortant Olusegun Obasanjo et son successeur élu le 21 avril, Umaru Yar'adua, dont le vice-président élu est l'actuel gouverneur de l'État de Bayelsa, Goodluck Jonathan.

La région du delta, d'où le pays tire 95 % de ses rentrées en devises, est depuis début 2006 le théâtre d'attaques et de rapts menés par des groupes armés contre les compagnies pétrolières et leurs employés, qui affirment vouloir une meilleure redistribution des richesses.

http://www.ledevoir.com/2007/05/04/142024.html



Le mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (« MEND ») est le mouvement militant d'un peuple autochtone consacré à la lutte armée contre ce qu'elles prétendent être l'exploitation et l'oppression des personnes du delta du Niger et la dégradation de leur environnement normal par des sociétés multinationales étrangères impliquées dans l'extraction du pétrole dans leur patrie. Le MEND a été lié aux attaques sur les compagnies d'appartenance étrangère de pétrole au Nigéria.

Le MEND a anoncé que les buts sont de localiser la gestion du pétrole du Nigéria et de fixer des réparations du gouvernement national pour la pollution provoquée par l'industrie pétrolière. Dans une entrevue avec un des chefs du groupe, qui a employé le nom d'emprunt "Godswill Principal-Général Tamuno", la BBC a rapporté que le MEND combattait pour « le control total» des richesses pétrolières du delta du Niger, affirmant que les personnes locales n'avaient pas profité des ressources de leur sous-sol . »

Le MEND a en plus réclamé du Président Olusegun Obasanjo de libérer deux chefs ethniques d'Ijaw - Mujahid Dokubo-Asari , qui sont emprisonnés et accusés de trahison, et Diepreye Alamieyeseigha, un ancien gouverneur d'état de Bayelsa accusé de corruption. Dans un email de janvier 2006 le MEND a averti l'industrie pétrolière, « il doit être clair que le gouvernement nigérian ne puisse pas protéger vos ouvriers ou capitaux. Partez de notre terre pendant qu'il est encore temps ou mourrez-y », il est en outre énoncé, « notre but est de détruire totalement la capacité du gouvernement nigérian d'exporter le pétrol. » [2] les militants ont bombardé deux canalisations, déclenchant une augmentation internationale du coût du pétrol . Le MEND récemment a enlevé quatre ouvriers étrangers , qui sont de Bulgarie, de Grande-Bretagne, du Honduras, et Patrick Landry du Texas, Etats-Unis.

Les militants dans le delta ont un appui important parmi la population approximativement de plus de 20 millions d'habitants qui survivent dans la misère en dépit de l'énorme richesse produite dans cette région riche en pétrole.

Le mouvement applique des méthodes de guérilla et d'enlèvements du personel des multi-nationales occidentales qui exploitent le pétrol dans le delta du Niger.

http://en.wikipedia.org/wiki/Movement_for_the_Emancipation_of_the_Niger_Delta
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