"L'avion s'est écrasé", a déclaré à l'AFP à Nairobi un haut responsable de l'aviation civile kényane sous couvert de l'anonymat.
Un responsable de Kenya Airways, s'exprimant également sous couvert d'anonymat, a confirmé cette information. "Nous essayons de nous rendre sur le lieu du crash, mais le temps est très mauvais", a-t-il déclaré à l'AFP.
"Nous avons localisé l'appareil", a déclaré pour sa part une source gouvernementale kényane, sans donner davantage de détails.
Il transportait 114 personnes, dont 105 passagers et neuf membres d'équipage. Parmi elles, figuraient 79 Africains, 21 Asiatiques, sept Européens (dont cinq Britanniques), un Américain et six autres personnes dont la nationalité n'a pas été établie, a précisé Kenya Airways dans un communiqué.
L'avion, un Boeing 737-800, avait "six mois" selon la compagnie.
La tour de contrôle de Douala a perdu le contrôle de l'appareil peu après son décollage samedi à 00h05 (23h05 GMT).
Deux hélicoptères de l'armée de l'air camerounaise ont commencé à survoler un large secteur situé au sud d'une ligne reliant Douala à Yaoundé, à 250 km plus à l'est, et toutes les brigades de gendarmerie de cette zone ont été mobilisées pour tenter de retrouver l'appareil, selon la même source.
Les recherches, selon cette source, se concentraient dans une zone comprise entre les localités d'Eséka et Ebolowa, dans une région de forêt dense située au sud-ouest de la capitale camerounaise.
Kenya Airways a dit n'avoir "reçu jusqu'à présent aucune information de la mission" qui s'est rendue sur place.
Lors d'une conférence de presse à la mi-journée samedi, un responsable de la compagnie kényane, Titus Kaituni, a refusé de parler de crash, précisant que la compagnie cherchait toujours à localiser l'avion. L'appareil "a décollé de Douala à 00h05 (23h05 GMT). Il devait arriver à 06H15 à Nairobi. (...) Il n'est malheureusement pas arrivé", avait-il déclaré plus tôt dans la journée.
Les autorités camerounaises ont activé deux centres opérationnels d'urgence, l'un à Yaoundé, l'autre à Douala, afin de coordonner les opérations.
Kenya Airways a mis en place un centre de crise à l'aéroport de Nairobi, et un centre d'informations pour les familles dans un grand hôtel de la capitale kényane. Une ligne téléphonique (+27 11 20 71 100) a aussi été ouverte pour le public.
A l'aéroport de Nairobi, les personnes venues attendre des proches qui voyageaient sur le vol ont été emmenées dans une salle à laquelle la presse n'avait pas accès.
"Il y a 10 à 15 personnes dans la salle. Kenya Airways nous a dit que l'avion avait disparu, ils ne nous ont rien dit sur un crash. Beaucoup de gens pleurent, beaucoup se demandent ce qui se passe", a déclaré une personne qui attendait un passager.
Le dernier accident d'un avion de Kenya Airways remonte à 2000: un Airbus A310 s'était écrasé le 30 janvier 2000 à Abidjan, tuant 169 personnes. Dix personnes avaient survécu.
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« nan laara an saara » :
"Si on se couche, on est mort" . Joseph Ki-Zerbo
Cette triste affaire a révélé au monde le niveau d'incurie, d'amateurisme et d'incompétence des autorités camerounaises.
Ce n'est qu'au bout d'une semaine que le président a daigné faire ses condoléances aux victimes!!!!
Quand au ministre des transports; il est toujours introuvable (pour la "préparation" des élections légistlatives et municipales toutes l'administration est en campagne).
Le Cameroun est malade du culte de l'apparence; on a des "institutions" et des "organismes" de toutes sortes; des titres ronflants, des costards et des robes de luxe, de grosses cylindrée etc,etc... mais derrière il y a presque toujours que du vent à tous les niveaux... Tribalisme,favoritisme,corruption,népotisme, incompétence et fainéantise sont un coctail désastreux pour ce beau et cher pays.
Les étrangers qui débarquent sont toujours surpris entre ce qu'il pensaient trouver au Cameroun et la réalité.
PS: cela me fait penser à ce japonais naif qui s'est fait recruter par le mythique club de foot, Canon de Yaoundé, pensant que le pays des Lions indomptables allait ètre une formidable experience pour lui.
Les champs de patates sur lesquels il s'est retrouvé à crapahuter durant les premiers matchs, l'absence de vestiares et de douches bref, l'inexistance de stades l'ont vite desenchanté et le pauvre à fuit...
Le Cameroun est devenu un bluff........ _________________ Mentalité de la cueuillette=sida économique
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Je tiens d'abord a adresser mes condoléances aux familles éprouvées.Le caractère spectaculaire et brutal de l'accident est un traumatisme presque insurmontable pour ces familles.Je pense aux enfants,aux femmes,maris et autres proches et relations.Et en particulier aux victimes camerounaises parce que les plus touchées en nombre et certainement celles qui auront les lendemains les plus difficiles,vu déjà le début de gestion du crash par les autorités camerounaises.
Le commandant de bord malgré l'avis de mauvais temps a voulu décoller(impératifs de temps,objectifs de rendement?).Il a pris la mauvaise décision malheureusement,même si les normes de construction de l'avion le lui permettaient.
Par contre la gestion de la recherche de l'épave fut tout simplement une catastrophe.Et terrible une révélation,l'aéroport le plus fréquenté d'Afrique Centrale,celui de Douala,n'a pas de radar.Cette nouvelle m'a tout simplement estomaqué,même dans mes pires cauchemars je ne l'aurais pas cru.On se guide par radio pour atterrir et décoller de Douala!Au 21 ème siècle!C'est à partir de Toulouse par un satellite qu'il fallait déterminer la zone probable du crash à cinq mille kilomètres de là .Et bien sûr Toulouse s'est trompé.Le crash s'est produit dans un village proche de Douala Dizangué à quelques 50-60 km et on s'est trouvé à rechercher l'épave pratiquement à la frontière à plus de 200 km de l'accident sous les conseils "avisés" de Toulouse .
Et il n'y a pas eu que ça ,bien que les Camerounais soient les plus nombreux à avoir trouver la mort dans la tragédie,le premier officiel sur place a été ..........le ministre du Transport kenyan,le nôtre s'occupant à des tâches autrement plus importantes telle que l'investiture des candidats de son parti pour les élections à venir,activité tellement prenante qu'il n'a pas toujours trouvé le temps à ce jour de se rendre sur le lieu du crash.
Finalement pour en rajouter au pathétique,c'est un simple chasseur de Dizangué qui a retrouvé l'épave dans la mangrove 48 heures plus tard en allant relever ses pièges.Et non les hélicoptères et avions français et camerounais égarés à la frontière.
Avec de tels sauveteurs,j'en viens même à souhaiter que les passagers aient eu une mort rapide plutôt que 2 jours de souffrance et de longue agonie.
Dès que l'épave a été découverte des "officiels" se sont pointés en costumes trois-pièces,pour se faire filmer sans aucune pudeur le masque sur le nez, "Le Crash on y était" la pancarte qui manquait au-dessus de leurs têtes.......
Le président qui semble-t-il rentrait d'un de ses sempiternels voyages officieux hors du Cameroun,s'est fendu d'un communiqué le 11, soit presque une semaine plus tard.
J'ai beaucoup hésité avant de parler de cette tragédie,je ne voulais pas polémiquer sur des morts.Mais là où on a du recul les autorités camerounaises n'en ont aucune. Un je-m'en-foutisme qui dépasse l'entendement.Un porte-parole du ministère du Transport accuse même la France dans le cafouillage des recherches.Là où la décence lui dirait de se taire.Est ce à Toulouse d'installer un radar à Douala?Il avoue benoïtement à la terre entière,sans s'en rendre compte, que n'importe quel avion peut venir se poser et décoller dans son pays sans que personne n'en sache rien.
Et c'est très certainement à cause de ce cafouillage,de ce désordre des autorités camerounaises,de ce détachement de tout ce qui peut toucher ceux qu'ils dirigent, que ça va être très compliqué pour les familles camerounaises qui ne vont devoir compter que sur elles-même pour voir les dédommagements et réparations auxquels elles ont droit de la part de Kenyan Airways.
La ils rappliquent ts a Douala, et figurer vous ils y vont tous pour toucher des frais de missions....
Ils ne se disent pas que leur propre avion peut avoir besoin des services de base que offre un aeroport, surtt ds la securite. C'est comme pour la Sante, on laisse pourrir les hopitaux locaux car on a "les moyens" d'aller a l'etranger. MAis qui te dit que tu pourras atteindre l'etranger ?
On l'a vu encore recemment avec le deces malheureu d'un ht grade de l'armee: Mort sur la plage par manque de materiel basique de premier secours (bouteille d'oxygene etc...) et bien sur arrivee tardive du moyen de transport sur la capitale a 200km de la. S'il y avait un hopital digne de ce nom a Kribi (meme pour des besoins de tourisme) on aurait pu eviter ca !
Cette situation ne doit etonner aucun camer.
Leur pays est en faillite totale depuis bien longtemps
Posté le: Lun 14 Mai 2007 19:44 Sujet du message: Re: une honte, mais est-ce une surprise ?
Citation:
C'est comme pour la Sante, on laisse pourrir les hopitaux locaux car on a "les moyens" d'aller a l'etranger. MAis qui te dit que tu pourras atteindre l'etranger ?
On l'a vu encore recemment avec le deces malheureu d'un ht grade de l'armee: Mort sur la plage par manque de materiel basique de premier secours (bouteille d'oxygene etc...) et bien sur arrivee tardive du moyen de transport sur la capitale a 200km de la. S'il y avait un hopital digne de ce nom a Kribi (meme pour des besoins de tourisme) on aurait pu eviter ca !
Les soutes des carlingues d'Air France ou de la Cameroon Airlines en provenance de Paris sont toujours pleines de cercueils de VIP partis rendre leur dernier souffle au "pays des blancs".
Il est du dernier chic dans certains milieux d'envoyer des fairs parts pour aller accueillir tel ou tel dépouille mortelle en grande pompe à l'aeroport!
Tous ses "dirigeants" croient que la mort n'est réservée qu'aux autres et ne lèvent pas le petit doigt pour tenter de doter le pays d'infrastructures sanitaires ou de sécurité dignes de ce nom. _________________ Mentalité de la cueuillette=sida économique
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La messe en faveur des victimes du crash aura au moins permis de terrasser une voie d'accès sur le site de M Pongo (il fallait que les 4*4 des vip puissent y acceder); ce sont les habitants de cette localité qui vont ètres contents. _________________ Mentalité de la cueuillette=sida économique
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Trois mois après l’accident d’avion, on continue d’attendre le rapport de la commission.
Que se passe-t-il au sein de la commission technique mise sur pied par le Premier ministre au lendemain du crash aérien de la compagnie Kenya Airways survenu dans la nuit du 04 au 05 mai dernier dans la localité de Mbanga Pongo?. En procédant à l’installation de cette commission le 18 mai dernier à la représentation de l’Asecna à Douala, son président, le ministre des Transports Dakolé Daissala, avait indiqué que son rôle "n’est pas d’établir les fautes et de déterminer les responsabilités", mais de "mener des investigations sur la catastrophe, d’en déterminer les circonstances et les causes et d’en tirer les enseignements pour que ce type d’accident ne se reproduise pas". En "limitant" le travail de la commission à ce niveau, le ministre des Transports n’a pas fixé de délai non plus pour la livraison du rapport qui doit être remis au Premier ministre.
"L’essentiel est que la commission se mette tout de suite au travail avec diligence et sache que la communauté aéronautique internationale nous regarde et attend le rapport dans les plus brefs délais. Nous ne voulons pas mettre de la pression pour que la promptitude que nous attendons se transforme en précipitation préjudiciable au résultat", avait souligné Dakole Daïssala. Mais plus de deux mois après son installation, l’on se demande toujours si le rapport a déjà été remis à son destinataire, c’est-à-dire le Premier ministre. Approchés, certains membres de cette commission refusent d’en parler et renvoient au gouvernement pour toute déclaration.
Créée et organisée par un arrêté du Premier ministre du 7 mai 2007, la commission a d’ailleurs connu quelques bouleversements, en l’espace de quelques heures. Sa composition a été modifiée et rectifiée par un autre arrêté du chef du gouvernement du 10 mai 2007. Composée d’une dizaine de membres finalement, elle est présidée par le ministre des Transports et comprend des experts du ministère de la Défense, de l’Autorité aéronautique civile nationale (représentée par son directeur général), de la firme Boeing et du Kenya. Ses frais de fonctionnement sont prélevés sur le budget du ministère de l’Economie et des Finances.
Dépouilles
Par ailleurs, les prélèvements effectués sur les restes de 114 victimes et qui ont été acheminés dans les laboratoires spécialisés en Europe depuis le début du mois de juin n’ont toujours pas permis la restitution des corps aux familles. Bien que les résultats des tests Adn soient terminés et ramenés au Cameroun depuis le dimanche 22 juillet dernier. A l’hôpital Laquintinie, les médecins européens et américains spécialisés en la matière, et réquisitionnés pour cette opération, sont à pied d’œuvre où ils effectuent en toute discrétion l’identification des corps.
La lenteur avec laquelle travaille la commission technique créée au Cameroun tranche avec la diligence observée ailleurs en pareilles circonstances. C’est ainsi que l’on sait déjà que le pilote de l'Airbus de la compagnie brésilienne Tam, accidenté il y a quinze jours à Sao Paulo, a tenté désespérément de freiner l'avion avant qu'il ne s'écrase contre un bâtiment proche de l'aéroport, selon le contenu d'une des deux boites noires révélé mercredi dernier.
La transcription de la dernière conversation au sein de la cabine de pilotage a été rendue publique par la commission parlementaire qui enquête sur la crise du secteur aérien au Brésil. Le quotidien "Folha" de Sao Paulo rapporte qu'il y a probablement eu erreur du pilote dans le maniement du levier d'accélération des réacteurs. "Folha" affirme avoir eu accès aux données parvenues au Parlement sur un Cd-Rom comprenant 60 fichiers de données et d'enregistrements audio. Selon ces documents, la manette de contrôle du moteur droit a été maintenue en position d'accélération, alors qu'elle aurait dû être au point mort comme l'autre manette
"Le Cameroun, c'est le Cameroun..." _________________ Mentalité de la cueuillette=sida économique
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presque un an plus tard, on n'a toujours pas la version "officielle" de l'enquete.
j'epere au moins que les familles ont ete dédomagées (pour peu que cela puisse les calmer).
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