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ARTS MARTIAUX AFRICAINS
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Kouokam
Bon posteur


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Messages: 664

MessagePosté le: Lun 02 Mai 2005 15:07    Sujet du message: Répondre en citant

salut,
J'avais crée un sujet concernant des danses zoulous. A vrai dire je cherchait des danses guerrieres. As tu des videos s'il te plait?
merci
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https://www.amazon.fr/dp/2955284106

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Sergio Lafrikain
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MessagePosté le: Lun 02 Mai 2005 17:44    Sujet du message: Répondre en citant

Salut tous les deux,

Citation:
Ne pourrait-il pas y avoir une formation martiale par l'esprit en Afrrique et non pas par la technique comme nous le faisons en occident ou en Asie? Je veux dire par là que l'esprit étant plus décisif que la technique lors d'un combat, une formation de l'esprit poussée ne pourrait-elle pas représenter un système martial?


Intéressant. Je pensais justement que les Chinois et les Japonais avaient donné une place décisive à l'esprit, comme dans le Tai Chi Chuan ( qui vise l'harmonie du corps et de l'esprit). Non?

A plus
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M.O.P.
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MessagePosté le: Lun 02 Mai 2005 18:39    Sujet du message: Répondre en citant

Peut on parler d'art martial en se referant a la lutte traditionnelle qu'on retrouve un peu partout en afrique ?

Un exemple assez populaire LA LUTTE TRADITIONNELLE au senegal:

http://www.senegalaisement.com/senegal/lutte_traditionnelle_senegal.html

http://www.au-senegal.com/sport/lutte.htm




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Nénuphar
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MessagePosté le: Mar 03 Mai 2005 08:51    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis passée que pour regarder les photos... Laughing
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M.O.P.
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MessagePosté le: Mar 03 Mai 2005 10:54    Sujet du message: Répondre en citant

melog a écrit:
voila une explicaton que j'ai trouver sur le net
qu'en pensez vous Surprised Idea

Au 16e siècle, les colons portugais qui exploitent les richesses côtières de l’Amérique du Sud sur " Terre de Santa Cruz ", utilisent des esclaves noirs venus d’Afrique, notamment des régions du Zaïre, d’Ouganda, de Mozambique et d’Angola. Ces derniers sont victimes de toutes les persécussions que l’on connaît. Il n’était bien sûr pas question pour les esclaves d’apprendre à se défendre. C’est ainsi que les esclaves de la région d’Angola ont élaboré les bases de ce qui sera la Capoeira : un apprentissage du combat sous couvert d’une danse rituelle et musicale. La Capoeira est donc le résultat de ce mélange des différentes cultures artistiques et religieuses africaines. Ainsi, on y retrouve quelque peu les traces des différents rituels des tribus d’Afrique : les danses et les musiques rythmées de celle-ci.

c'est au Zaire l'Ouganda,Mozanbique et Angola que la capoeira trouverai ses origines ...


Salut melog,
je ne le savais pas sur La Capoeira et son orignie angolaise/ougandaise/mozambicaine, mais ca me parait plausible cette origine.
j'essaierai de trouver plus d'infos la-dessus.
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Sergio Lafrikain
Grioonaute 1


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MessagePosté le: Mar 03 Mai 2005 11:20    Sujet du message: Re: dambe Répondre en citant

melog a écrit:
DAMBE
Historique
Le Dambe, "boxe", est la boxe traditionnelle des Haoussas du nord du Nigeria (Afique). Il s'agissait à l'origine d'une pratique à laquelle se livraient les bouchers, pour le plaisir des riches paysans qui, une fois la saison des moissons terminée, pouvaient consacrer leur temps libre à ce type de spectacles.
Longtemps tombé en désuétude, le Dambe s'est récemment professionnalisé. Les boxeurs adoptent souvent le titre de Shago, qui était le surnom de Maman, un boxeur célèbre des années 1970.
Technique
Le Dambe est une boxe qui se caractérise par le fait que les frappes ne sont portées qu'avec un seul poing, l'autre main étant utilisée pour bloquer les coups adverses et conserver une balance optimale. Le poing d'attaque est le seul à être protégé, non pas par un gant mais par de la ficelle épaisse qui l'enserre. Toute autre protection est interdite. En plus du poing, on peut aussi frapper des jambes.
Les matches se composent de trois reprises de 30 secondes, rythmées au son des tambours. Une rencontre de boxe oppose plusieurs boxeurs, répartis en équipes, qui combattent ainsi plusieurs fois dans la même soirée.

EVALA
L'Evala est une lutte traditionnelle qui joue un rôle très important parmi les Kabye du nord du Togo (Afrique). Mi-juillet, un festival est organisé dans la ville de Kara, pendant lequel est organisée une compétition d'Evala ; celle-ci prend alors la forme d'une cérémonie d'initiation destinée aux jeunes hommes de 17 à 20 ans, qui cherchent à renouer leurs relations avec les ancêtres, et surtout à faire preuve de leur virilité.
Le tournoi n'est plus réservé aux seuls Kabye ; des lutteurs de tout l'Afrique de l'Ouest viennent en effet y participer. Les représentants des forces armées togolaises y sont nombreux, car la lutte fait partie de leur entraînement.

Pour la compétition, on crée des équipes de lutteurs, qui s'opposent entre elles. Chaque équipe forme plusieurs rangs de lutteurs, le premier étant constitué des guerriers les plus expérimentés, qui défilent jusqu'à l'aire de combat, une zone herbeuse brute.
Pour remporter son combat, il faut faire toucher le dos de l'adversaire au sol. L'équipe qui a gagné le plus de matches est déclarée vainqueur.
La cérémonie peut se dérouler en trois phases, se poursuivant alors avec l'alliance des équipes d'un même village. La nouvelle équipe ainsi constituée affronte celles des autres villages.



Les Haoussas originaires du Niger pratiquent aussi une lutte spectaculaire assez voisine de celle pratiquée au Sénégal. J'avais coutume de les regarder s'affronter tous les dimanches quand j'étais môme. Assez impressionnant!

Concernant la Capoeira, j'ai entendu la même chose aussi!
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Farao
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MessagePosté le: Mar 03 Mai 2005 11:54    Sujet du message: I'll be back Répondre en citant

Super topic, les gars.
Je vais chercher de mon coté. Wink
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Farao
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MessagePosté le: Mar 03 Mai 2005 12:31    Sujet du message: Le Moringue (Ile de la Réunion) Répondre en citant

Le Moringue



Tout comme sa cousine brésilienne, la Capoeira, le Moring est autant une danse qu’un combat issu du patrimoine martial de l’Afrique ancestrale.
Le Moringue doit son nom au « Moraingy », technique de boxe qui n’utilise que les coups de poing et prohibe totalement les coups de pieds.
Quant à son origine technique, elle et, elle aussi, issue de Madagascar. L’essentiel de ses techniques est emprunté à cet autre sport, le Diamanga, dont ses coups de pied de face ne sont pas sans rappeler certaines formes de combat asiatiques et occidentaux.
La musique à un rôle très important dans le déroulé du combat, les instruments utilisés sont les pikèrs et les Roulèrs qui ponctuent les diverses phases du combat
Alors que les coups de pied circulaires se donnent toujours avec une main posée sur le sol, la règle du Moringue se veut de ne jamais donner de coups de poing ni de saisir son adversaire. Tout est basé sur la virtuosité des combattants tant au niveau des esquisses qu’à leur techniques de « jeu de jambes ».

Source: http://www.iledelareunion.net/culture/moring_technique.php
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Pakira
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MessagePosté le: Mar 03 Mai 2005 21:18    Sujet du message: Répondre en citant

Il y'a deux types de capoiera:la régionale qui est un style assez rapide et la capoiera angola,qui le style plus traditionnelle et plus lent.

En martinique et en guadeloupe,il y'a le damié(Chabine sera mieux habiliter à parler de ça je pense Smile )

Le moringue est assez interresant,j'ai vu un reportage il y'a longtemps la dessus Cool
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"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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Chabine
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MessagePosté le: Mar 03 Mai 2005 21:34    Sujet du message: Arts martiaux et danses traditionnelles aux Antilles Répondre en citant

Eh oui, la Chabine martiniquaise n'allait pas etre en reste... Wink

Ici, nous avons le Danmyé, mais surtout le LADJA. Ce n'est pas aussi développé que la Capoiera (qui, par ailleurs, fait une belle percée chez les jeunes, ici), mais c'est une tradition qui retrouve de la vigueur, tout comme le Bélè (très très populaire, ces dernières années).

Je vous ai trouvé quelques infos :

http://www.lamaisondubele.com/lebele.htm

Citation:
"Après la journée, on dansait le ladja ou le danmyé. Le danmyé permet de se délasser après le labeur ; son rythme est rapide et enjoué. Il invite à danser. C’est aussi une forme douce de la danse interdite de ladja.

Le ladja est une danse de combat accompagnée de tambour, ti-bwa et chant. Il fut interdit par l’Eglise catholique à cause de l’utilisation du tambour (les africains utilisaient le tambour pour communiquer avec leurs divinités). Plus lent que le danmyé, ce qui lui donne un caractère plus grave, il était pratiqué le samedi soir. Seuls les majo (majors en français) dansent le ladja qui s’achève parfois par la mort d’un des combattants. On appelle major un danseur qui fait autorité. Ses seules armes sont son corps, son agilité, son intelligence. Le ladja nécessite une préparation longue et rigoureuse des majors et fait appel à une maîtrise d’éléments paranormaux, surnaturels, que certains qualifient de quimbois, rite équivalent au vaudou haïtien."



Autre source, encore plus riche (une vraie mine) : http://perso.wanadoo.fr/zwazo/jesdjerye1.htm
Citation:
Sept jès djéryé
(ou la diversité des arts de combat martiniquais )


Le danmyé: il associé la boxe (utilisant poings, mains, bras, pieds, genoux, tête) et la lutte (très complète et englobant, de façon spécifique, certains aspects qu'on avait pris l'habitude d'attribuer à d'autres formes de lutte comme le judo, l'aïkido, la lutte olympique...).

(voir notre rubrique sur le danmyé)

Le lagya (Zobel écrit « Laghia) ou ladja (les deux termes existent dans la tradition orale) il s'agit d'une pratique de boxe (poings, mains, bras, pieds, genoux tête) principalement. Le Ladja utilise également des saisies afin de réaliser des projections et jeter l'adversaire au sol mais sans corps à corps prolongé. On distingue trois niveaux de pratique:

* la danse (homme/homme ou femme/femme ou homme/femme) qui met en oeuvre kanman, maitrise du rythme, déplacements et l'habilité à marier tout cela (« jé-a »). Le « dansé ladja » constitue donc, à ce titre, un véritable entrainement ainsi qu'un apprentissage de kadans danmyé

* l'amusement ou parade (coups montrés ou touchés mais non percutés, entrées en saisies effectuées mais sans prolongement)

* le « goumen» (coups percutés pour rechercher le KO ou la mort parfois, saisies pour projection et jeter au sol).

Le wolo (ou Woulo) : c'est le combat dans l'eau ( konba an db) utilisant principalement les coups de pieds, mais également des «kout kô » ( pour l'esquive ou pour déséquilibrer l'adversaire). On distingue Wolo en haute mer, Wolo à hauteur de poitrine/taille et Wolo « dépi dlo ka bat anlè pyé-w ».

Le konba baton appelé aussi koujanlib ou, dans certaines régions « ladja baton »:

il se pratique avec tambour ou sans tambour, à deux ou encore à plusieurs groupes de deux disposés en deux lignes face à face, sous forme de jeu ou en combat véritable.

Sous forme de jeu, il est défendu de frapper à la tête, sur et au bas des genoux, de djouké ou de piké. Dans le combat véritable, toutes les parties du corps peuvent être frappées et ont peut aller jusqu'à la mort.

Le combat bâton est interdit en Martique depuis la publication du code noir (l'article 16 interdit aux noirs de pratiquer les jeux de bâton).

La musique utilisée est celle du danmyé classique ou bien encore la « bidjin ladja », ou bien encore oelle d'une certaine kalennda Si on tient compte du témoignage de Lafcadio Hearn (chroniqueur qui séjourne en Martinique à la fin du XIXè et qui parle d'une kalennda baton qui pouvait « dégénérer en combats ») ou de celui des anciens du nord-caraïbe qui appellent « larivyè léza» une danse pratiquée avec le bâton (Lafcadio Hearn parle par ailleurs d'une musique au tambour appelée « larivyè léza ») . On doit rapprocher ces éléments des analyses de Pierre Pluchon (dans « Vaudou, sorciers et empoisonneurs ») qui indique que konba baton en Haiti est une des kalennda existantes. Il parle également de « baton monté» c'est-à-dire préparer surnaturellement (cette pratique du « baton monté » existe en Martinique aussi).

Le danmyé séré moulen: dans une acceptation large, cette dénomination renvoie au danmyé « séré » ou le combat est total, très engagé, dangereux. Dans sa consonance originelle (d'après des témoignages samaritains), on désigne ainsi une forme de boxe basée sur l'esquive, les blocages, les coups de poings. Dans la position « an janm douvan lot», les pieds avant des combattants sont soit l'un à côté de l'autre, soit l'un posé sur l'autre. Il s'agit d'une boxe avec les mains et pratiquement sans déplacement des pieds. Certains anciens (citant leurs ainés) disent que cette forme de combat viendrait des békés.

La lutte (« lévé fésé », « pran so »): se pratique avec la même musique que le danmyé ou sans musique. La position de départ peut être face à face (en position pangad) ou dans une position ou chaque lutteur tient la jambe de l'autre. «lité» est observable dans la pratique dnnmyé ou encore en dehors du danmyé, comme pratique indépendante. Elle peut se faire dans l'eau aussi (Schoelcher). Elle combine des techniques qui peuvent être comparées à celle de la lutte olympique (lutte gréco-romaine et lutte libre), du judo, de l'aïkido.

Konba épi zam : selon des anciens (70 ans et plus) des régions de St Joseph, Ducos, Schoelcher, Ste Marie (Vava), la base posturale, la base rythmique, la gestuelle et le déplacement sont les même que ceux du konba baton. Le combat avec armes peut se faire avec le sabre, le coutelas, le couteau, le rasoir, comme éléments remplaçant le bâton. Un ancien (Vava) indique que cela pouvait se faire aussi à cheval.

Nb : dans la région de Case-pilote, wolo pouvait se pratiquer avec un carreau attaché au plat des pieds.


Voilà pour votre service !!! Wink
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"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
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Chabine
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MessagePosté le: Lun 09 Mai 2005 18:07    Sujet du message: Autre art martial d'origine Africaine : la Mayolè Répondre en citant

Je reviens de Marie-Galante avec une info complémentaire sur les arts martiaux antillais d'origine africaine, une nouvelle triste Sad puisque c'est à l'occasion d'un décès que j'ai pris connaissance d'un art martial jusque là inconnu de moi : Le MAYOLè

LIN CANFRIN, dernier représentant de cet art martial à Marie-Galante (ile authentique s'il en est), s'est éteint jeudi 5 mai à l'age de 79 ans chez lui, à Capesterre de Marie-Galante. J'y étais pour le week-end mais j'ai malheureusement raté la veillée mortuaire (bien que j'ai entendu le son du gwo ka et les chants des "veilleurs").

Quelques infos sur le lien suivant : http://perso.wanadoo.fr/indestwas.ka/gwoka/manifestations.htm

Citation:
Le "mayolè" Selon Anca Bertrand ( ) dans la revue parallèle n°15 "le jeu des mayoleurs est un duel au bâton sous forme de danse. Les joueurs font une ronde autour des bâtons déposés à terre devant les tambours, prennent ensuite les bâtons et attaques exactement à la manière des escrimeurs (tout cela au rythme du tambour naturellement). Le jeu est brutal mais ne manque pas de grâce. L'adresse des joueurs consiste à enlever le chapeau de l'adversaire d'un coup de bâton. Cette danse se pratiquait surtout dans la région de la Grande Terre (Le moule).
On raconte que les "mayolè" étaient si redoutés qu'ils servaient de garde du corps aux hommes politiques (politiciens).
Toujours est-il que des associations tentent de reprendre le flambeau, ou plutôt le bâton après des années de sommeil.


D'après mes amis guadeloupéens, il y a encore des représentants de cet art martial dansé "sur le continent" (en Gwadada, par opposition aux dépendances comme Marie-Galante... ça me fait toujours rire Wink.
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BM
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MessagePosté le: Mer 11 Mai 2005 00:01    Sujet du message: Répondre en citant

Vraiment hyper cool, ce topic.
J'ai rien a dire parce que je n'y connais rien a rien, mais c'est vachement interessant, tout ce que vous dites.
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Nénuphar
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MessagePosté le: Mer 11 Mai 2005 16:56    Sujet du message: Répondre en citant

Elle est mignonne ta signature... Wink
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BM
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MessagePosté le: Mer 11 Mai 2005 21:50    Sujet du message: Répondre en citant

nénuphar a écrit:
Elle est mignonne ta signature... Wink

C'est vrai, cette photo est vraiment magnifique... mais le merite ne me revient pas.

En Afrique j'ai vu cette image des dizaines de fois, sans trop y faire attention.
Mais en fait voici ce qui fout le camp dans ce monde, se tenir par les epaules sans arriere pensee, se soutenir les uns les autres, et avancer ensemble.

En fait je m'etais promis de ne pas commenter cette photo, car elle donne en elle-meme un message clair qui se passe de commentaires.
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ARDIN
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MessagePosté le: Mer 11 Mai 2005 21:52    Sujet du message: Répondre en citant

BMW a écrit:
nénuphar a écrit:
Elle est mignonne ta signature... Wink

C'est vrai, cette photo est vraiment magnifique... mais le merite ne me revient pas.

En Afrique j'ai vu cette image des dizaines de fois, sans trop y faire attention.
Mais en fait voici ce qui fout le camp dans ce monde, se prendre par la main et avancer ensemble.

En fait je m'etais promis de ne pas commenter cette photo, car elle donne en elle-meme un message clair qui se passe de commentaires.


......C'est vrai!........
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Muana Kongo
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MessagePosté le: Jeu 12 Mai 2005 10:03    Sujet du message: Répondre en citant

melog a écrit:
voila une explicaton que j'ai trouver sur le net
qu'en pensez vous Surprised Idea

Au 16e siècle, les colons portugais qui exploitent les richesses côtières de l’Amérique du Sud sur " Terre de Santa Cruz ", utilisent des esclaves noirs venus d’Afrique, notamment des régions du Zaïre, d’Ouganda, de Mozambique et d’Angola. Ces derniers sont victimes de toutes les persécussions que l’on connaît. Il n’était bien sûr pas question pour les esclaves d’apprendre à se défendre. C’est ainsi que les esclaves de la région d’Angola ont élaboré les bases de ce qui sera la Capoeira : un apprentissage du combat sous couvert d’une danse rituelle et musicale. La Capoeira est donc le résultat de ce mélange des différentes cultures artistiques et religieuses africaines. Ainsi, on y retrouve quelque peu les traces des différents rituels des tribus d’Afrique : les danses et les musiques rythmées de celle-ci.

c'est au Zaire l'Ouganda,Mozanbique et Angola que la capoeira trouverai ses origines ...
Au départ, les techniques sont pieds-poing et lutte au corps à corps. L'art du combat s'appelle Nkindu.

Mbanza Kongo étant la capitale politique (il y avait aussi une capitale financière et une ville sainte, les trois avec la même importance), elle était l'un des lieus les mieux protégés de Kongo. C'est pourquoi les meilleurs guerriers s'y formaient au Nkindu.

La province s'appelait Ngola, et les grands centres de formation au Nkindu s'y trouvant, on surnomma les arts de combat "Nkindu za Ngola" ou "kingola" (art de Ngola) etc...

Les combattants de Ngola étaient redoutables tant armés qu'à mains nues, ce qui obligea naturellement à entraver leurs bras de lourdes chaines. Ces conditions et l'instinct de survie poussa les nègres réduits en esclavage à réduire les dangereuses techniques de poing (techniques sur les centres de circulation et les centres nerveux) et développer celles des jambes.

Depuis le départ la musique aide à former le rythme du combattant, son endurence et sa capacité de concentration. Elle permet aussi d'enseigner cet art sous forme d'amusement ou de danse (bien que dans les faits il soit évident qu'il s'agisse d'un art de combat).
De plus, selon le moment de la journée, le rythme cardio-vasculaire a tendance à changer, pour optimiser les capacités du combattant, il fallu créer des rythmes différents adaptés à chaque moment.

Dans les îles, toute formation au combat étant interdite chez les esclaves, seules les danses étant autorisées, il fallut codifier les mouvements de manière à les rendre inoffensifs en apparence.
C'est ainsi qu'est née la capoeira dont une forme s'appelle Angola.

Pour l'art originel de Kongo, il est toujours enseigné, j'ai même découvert sur le net que certains en faisaient un business... (sans préjuger des aptitudes réelles de la personne en question).

http://www.worldacademy.info/BOXEAFRICAINE.htm

extrait:
Citation:

L'ART MARTIAL KONGO-BILAYI EST COMPOSE DE SA PARTIE LA PLUS ANCIENNE, LE KONGO ET DU BILAYI, LA PARTIE LA PLUS MODERNE.
LE KONGO= NKINDU MALU(BOXE DES PIEDS) + NKINDU MOKO (POING) + NKINDU(POING ET PIED) + MVITA(BATON, POING ET PIED)
LE BILAYI= BILAYI MVITA + BILAYI NKINDU + BILAYI MOKO + BILAYI MALU.
LE PONGO OU LUTTE AFRICAINE EST UTILISE POUR DEPARTAGER DEUX BAKONGO (PRATIQUANTS).
LE KONGO S'EXECUTE EN HARMONIE AVEC LA DANSE ET PERCUSION ROYALE KONGO. RYTHMES ET DANSE QUI ONT FAIT LE SUCCES INTERNATIONAL DES: BALLET NATIONAL DU CONGO, N'ZONGO SOUL, TAMBOURS DE BRAZZA...
LE BILAYI S'EXECUTE EN HARMONIE AVEC PLUSIEURS RTHMES (ET DANSES GUERRIERES) AFRICAINS COMME LE NZOBI, LE ZEBOLA, LE EKONGO...TOUTES LES DANSES GUERRIERES DERIVEES DU KONGO(NTUKA KONGO).
LA CAPOEIRA EST AUSSI UN ART MARTIAL DERIVE DE L'ART MARTIAL KONGO OU KONGOBILAYI.

LE "DICTIONNAIRE DES ARTS MARTIAUX" DE LOUIS FREDERIQUE PREFACE PAR MICHEL RANDOM(EDITIONS DU FELIN 1988) DEFINIT A LA PAGE 35,LA CAPOEIRA COMME "UNE TECHNIQUE AFRICAINE DE COMBAT A MAINS NUES, IMPORTEE AU BRESIL PAR DES ESCLAVES EN PROVENANCE DE L'ANGOLA ET TRANSFORMEE EN DANSE RITUELLE, MAIS CONSERVANT CERTAINS DES ASPECTS PRIMITIFS DE CETTE LUTTE QUI FAIT GRAND USAGE DE COUPS DE PIEDS".


Nb: l'auteur présente 9 techniques, en fait il y en a 12 (une pour spécialisée pour le totem "externe" de chaque clan, mais c'est une autre histoire).
Certaines statues (les nkondi), loin d'être des "fétiches" servaient à la transmission de cet art, comme celles-ci:

Ici, la présentation d'une posture de préparation au combat (stimulation de la circulation par la position et de la tension émotionnelle symbolisée par l'expression des yeux).

Ici, les clous et autres servent à l'origine, à indiquer les points d'impact et la nature du mouvement à leur donner (on remarquera que selon les statues, les points d'impact sont à des lieus différents, ou le personnage en tenue du soir, dans la posture de celui qui se réveille etc. Cela est dû au fait que selon l'heure du jour, la circulation du sang se modifie et modifie aussi les dommages créés par les points d'impact. On comprend aisément le danger d'un tel art pour les colons et le besoin de gêner les bras de leurs proies).
Une anecdote "amusante":
A la base, le Nkondi sert à transmettre un savoir de manière "détournée" mais aussi durable. Cependant, il a eu aussi des effets psuchologiques très forts sur l'imaginaire européen! Lorsque les portugais les rencontrèrent pour la première fois, ils en manifestèrent une telle frayeur, qu'ils furent employés dans certaines batailles pour les effrayer, ou encore placés dans les lieus où on ne voulait pas de leur présence.
Ils devenaient en quelque sorte une arme psychologique redoutable et efficace.
Hélas, avec la transformation sociale sous la traite puis la colonisation et la défaillance des systèmes de transmission, leur fonction psychologique et didactique finit par s'amenuiser, de sorte que les gens de plus en plus placèrent leur croyance en ces objets et finirent par se prendre aussi à leur jeu. C'est ainsi que cette pratique se transforma doucement en ce qui devint le fétichisme, une pratique aliénante, d'où la volonté de ceux qui en avaient conscience de la combattre (pas en tant que "pratique primitive" mais en tant que pratique aliénante). Ce fut le cas de Mvemba Nzinga, Masala Mavungu Ne Nsaku, Ne Lukeni lua Nzinga, Tuti dia Tiya Ne Nlaza, ... Simon Kimbangu etc...
D'où l'importance de sauvegarder non seulement les gestes et les tradition uniquement si leur sens est conservé.
BMW a écrit:
En fait je m'etais promis de ne pas commenter cette photo, car elle donne en elle-meme un message clair qui se passe de commentaires.
rien à ajouter Smile sinon que je pense qu'on (les noirs) y arrivera quand on se connaitra réellement.
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Pakira
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MessagePosté le: Mar 24 Mai 2005 22:09    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis vraiment imprésionné Muana Cool Je ne pensais pas qu'il y'avait un tel art en Afrique,le KONGO-BILAYI mériterai d'être popularisé,surtout en Afrique,cela donnerait aux gens une vie saine(physiquement et mentalement).
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"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
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avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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MessagePosté le: Mar 24 Mai 2005 23:50    Sujet du message: Répondre en citant

Pakira a écrit:
Je suis vraiment imprésionné Muana Cool Je ne pensais pas qu'il y'avait un tel art en Afrique,le KONGO-BILAYI mériterai d'être popularisé,surtout en Afrique,cela donnerait aux gens une vie saine(physiquement et mentalement).
C'est clair. C'est le genre d'éléments qui font la richesse et la vie de notre culture. Ce sont aussi des moyens de produire des richesses et d'exporter notre culture comme le font les asiatiques avec leurs arts-martiaux... Ce serait aussi un moyen de renouveler l'industrie cinématographique africaine...
Je rêve d'une production sur l'histoire de l'ancêtre Mfumu Nimi Lukeni lua Nzinga (celui du XIIIès, venu de Ne-Vungu), homme aux dons prophétiques entré dans la légende par ses performances surhumaines au Nkindu et son intelligence hors-normes.
C'est lui qui réunifia au XIIIè siècle le Kongo Dia Ntotila en réglant par de nouvelles lois les conflits entre les différents états issu du Kongo dia Ntotila dia Ntete (bâti par un ancêtre du même nom du VIè au VIIè s ap J-C).

Bref, il y a de quoi faire avec tout ce que nos ancêtres nous ont laissé même dans le domaine des arts-martiaux.
Il y a sûrement de larges connaissances médicinales/chirurgicales là-dessous... mais il y a plus intrigant: à ma connaissance, la chirurgie était maitrisée déjà du temps de Kmt, ce qui explique ce savoir. Ce qui m'intrigue c'est ce qui a poussé et permis de codifier ces connaissances à travers la musique. Je dois avouer que je suis dépassé...
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MessagePosté le: Mer 25 Mai 2005 00:03    Sujet du message: La Boxe des pharaons... Répondre en citant

Wja Kmtyw...

Pour continuer le post qui s'est arrêté il y a quelque temps déjà je pense qu'il est nécessaire d'indiquer un lien qui est probablement à la base de tous les arts martiaux qui ont émergé par la suite en "afrique" =

http://www.fr.malakimakongo.org/BDF.htm
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MessagePosté le: Mer 25 Mai 2005 16:15    Sujet du message: Répondre en citant

muana kongo a écrit:
Pakira a écrit:
Je suis vraiment imprésionné Muana Cool Je ne pensais pas qu'il y'avait un tel art en Afrique,le KONGO-BILAYI mériterai d'être popularisé,surtout en Afrique,cela donnerait aux gens une vie saine(physiquement et mentalement).
Ce sont aussi des moyens de produire des richesses et d'exporter notre culture comme le font les asiatiques avec leurs arts-martiaux... Ce serait aussi un moyen de renouveler l'industrie cinématographique africaine...
Je rêve d'une production sur l'histoire de l'ancêtre Mfumu Nimi Lukeni lua Nzinga (celui du XIIIès, venu de Ne-Vungu), homme aux dons prophétiques entré dans la légende par ses performances surhumaines au Nkindu et son intelligence hors-normes.
C'est lui qui réunifia au XIIIè siècle le Kongo Dia Ntotila en réglant par de nouvelles lois les conflits entre les différents états issu du Kongo dia Ntotila dia Ntete (bâti par un ancêtre du même nom du VIè au VIIè s ap J-C).



Je pensais exactement la même chose Very Happy J'étais en train d'imaginer des films d'art martiaux africains retraçant l'histoire du Kongo d'avant l'arrivée des blancs,comme les films de Jet Li(Hero,Once upon a time) le font pour la Chine....woaw,imagine l'impact que cela donnera sur la jeunesse noir,partout dans le monde Twisted Evil

Citation:
Wja Kmtyw...

Pour continuer le post qui s'est arrêté il y a quelque temps déjà je pense qu'il est nécessaire d'indiquer un lien qui est probablement à la base de tous les arts martiaux qui ont émergé par la suite en "afrique" =

http://www.fr.malakimakongo.org/BDF.htm


Damn....encore impressionné Cool merci pour le lien Surprised
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MessagePosté le: Dim 05 Juin 2005 15:40    Sujet du message: Kamita = la matrice de la civilisation... Répondre en citant

melog a écrit:
la Boxe des pharaons Very Happy
bon cela me parait un peu leger de dire que c'est la base des arts martiaux
car @ l'origine on boxé pas on lutté et je pense que La mère Afrique doit avoir des formes de luttes bien plus vieilles et ancestrales que la boxe des pharaons Very Happy


Wja Melog...

Fais un effort...

Il faut que tu sois apte à te concevoir comme un être créateur et non plus comme un consommateur...
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MessagePosté le: Lun 13 Juin 2005 20:11    Sujet du message: Répondre en citant

Tjs sur le même thème: Qq1 connaitrait-il un éditeur de bd africain (avec coordonnées si possible svp)?
Merci.
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MessagePosté le: Sam 06 Aoû 2005 09:31    Sujet du message: Répondre en citant

Au fait, je suis tombé sur ce site l'autre jour :

- Nuba Archives :
http://www.nijart.com/Nijart%20Webs/nuba_wrestling_archives.htm


Bonne lecture.


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MessagePosté le: Sam 01 Oct 2005 16:49    Sujet du message: Répondre en citant

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Soundjata Kéita
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MessagePosté le: Sam 01 Oct 2005 22:05    Sujet du message: Répondre en citant

Pour mieux comprendre ce phénomène :

Last Updated: Wednesday, 17 August 2005, 17:12 GMT 18:12 UK

E-mail this to a friend Printable version

Lion attacks on rise in Tanzania
By Olivia Johnson
BBC News


An increase in lion attacks in rural Tanzania threatens both local people and lion conservation efforts, scientists report today in Nature.

A team led by Dr Craig Packer of the University of Minnesota compiled data on lion attacks spanning 15 years.

They found that scarcity of natural prey and abundance of bush pigs, a common crop pest, are the major factors contributing to lion attacks on humans.

They suggest limiting populations of bush-pigs may prevent further attacks.

The number of lion attacks has increased significantly since 1990, with more than 563 Tanzanians killed and at least 308 injured by lions in that time.

Surprise attack

In rural areas, Dr Packer's team reports, "lions pull people out of bed, attack nursing mothers, and catch children playing outside".

The increase in attacks mirrors the dramatic rise in the Tanzanian human population, which grew by nearly 50% between 1988 and 2002.

Swelling human populations have expanded into wildlife areas and depleted the lions' natural prey, such as zebras and impala.

The new study found that attacks are most common in rural areas during harvest time when farmers sleep in their fields in makeshift huts to protect their crops from bush pigs.

When natural prey is scarce, bush pigs become a staple of lions' diets, attracting the animals into populated areas and increasing the risk of attacks on humans.

Dr Packer's team found that a lack of natural prey coupled with an abundance of bush pigs are common features of regions with high rates of lion attack.

As it is not realistic to relocate the human settlements or increase stocks of natural lion prey in these regions, the researchers suggest controlling the population of bush pigs may be the best strategy to prevent further attacks by the big cats.


http://news.bbc.co.uk/1/hi/sci/tech/4160676.stm


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Soundjata Kéita
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MessagePosté le: Dim 02 Oct 2005 05:29    Sujet du message: Répondre en citant

Mickael Borot : portrait d'un artiste martial kamite : http://grioo.com/forum/viewtopic.php?t=3953


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Pakira
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MessagePosté le: Ven 11 Nov 2005 22:27    Sujet du message: Répondre en citant

The African Origins of the Martial Arts Revealed!

by Nijel BPG





" The Nuba of Sudan, Africa practiced a form of martial arts wrestling over 2,800 years before Christ. There are no other records in any corner of the world that can claim such a long, and unbroken martial arts tradition. This form of martial arts, which included weapons as well as fortification, and certainly empty hand self-defense blossomed in 12th Dynasty Egypt. Nuba Wrestling™ is the original martial art that all of Africa, Asia, and Europe later came to benefit from".

Millions of African-Americans, and Black people all over the world study Kung-Fu, Tae Kwon Do, Judo, Karate, or some other form of martial arts. Many of them will tell you that it has transformed their lives. Therefore books, videos, magazines, television and films will continue to portray the martial arts. There are even comic book characters such as Karnak, the 1960's Marvel superhero and member of the mutant group known as the Inhumans. Karnak is a martial arts master who is able to discern the stress point of any solid object, no matter how large, and shatter that object with one powerful, and well placed karate chop.

As popular as the martial arts was and continues to be, less than one percent of Africans in diaspora, and only a slightly higher percentage of Asians, and Europeans are aware that the true origins of these magnificent arts are in fact African! Many African teens who fantasized themselves becoming the powerful Karnak, will be surprised to learn that he was actually named after an ancient African temple in Egypt, and that the very name of his ancient discipline bespoke it's origin. It is only recently that modern science and anthropology has agreed to admit that all human life shares a common point of origin in Africa. It was a watershed day therefore, when the untold origins of the oldest martial arts on Earth were explored and documented in my 1990 book titled "Nuba Wrestling™: The Original Art". While not in general circulation, it is heralded as a landmark publication because it was the first global acknowledgement of Africa as the birthplace of the martial arts and sciences.

The entire scope of the African origins of the martial arts, and their related disciplines are too vast to cover in the scope of a single article. I will present some key excerpts from my book as well as information that I will elaborate on in an upcoming publication. What you are going to read will shed light on the who, what, and where, regarding the origins of the martial arts, as well as the influence this has had worldwide. Later, I will reveal some startling clues as to why the sciences of the martial arts developed as they did, and why they must continue to evolve.

In this year 2000 of the Olympic Games, there are many people who would argue that Greece, contains the oldest records of combative arts such as wrestling, boxing, and Pankration. While the western world can easily identify with Greek art, literature, philosophy, sport, military arts and sciences, as well as other significant aspects of Greek thought such as astronomy, and mathematics, these aforementioned arts and sciences did not originate in Greece. There is ample evidence and testimony by acclaimed philosophers and historians of ancient Greece such as Herodotus in 500 BCE, Pythagoras, Plato, and many others to support this fact. Many of them were put to death for the knowledge they imported into Greece. So significant was the source of Greek knowledge and culture, that the earliest inhabitants of the land derived their very name Greece from an ancient name for Africa, "Nigrecia"!

The year was 776 B.C. at a time when Egypt was already ancient, that the Greeks began the practice of wrestling in honor of the African God Amon, whom they renamed Zeus. the entire Greek pantheon of Gods and Goddesses are based on African deities that were simply renamed. Despite all of this however, it is significant to our study that Greece provides one of the first instances of a martial art and religious tradition being combined in the west. However, it was a tradition based on older African practices that the Greeks adopted, but never fully applied.

All present day scholars of what is commonly known as Greco-Roman wrestling attribute the origins of their sport to illustrations discovered on the walls of tombs at a region of ancient Egypt called Mahez, which as been renamed "Beni Hasan", or "hill of the son of the Hasan family". Although considered just a sport today, these illustrations point to a well developed science that actually developed in Nubia, but reached the zenith of expression in Egypt.

At Beni Hasan, in four separate tombs, there are hundreds of paintings on limestone walls that for the most part, have since decayed. The paintings are of African martial artists using a variety of wrestling holds and locks. The illustrations total well over 500 individual pairs of wrestlers who are executing hundreds of sophisticated techniques. These images are mainly recorded in the tombs of governors, or princes by the names of Baqet III, his son Khety, and his son Amenemhat. They all reigned in Mahez during the 11th and 12th Dynasties. Illustrations were also found in the well known tomb of Prince Khemenhotep!!. The paintings feature pairs of fighters who are wrestling, as well as illustrations of warriors using other forms of unarmed combat that employ kicking and punching techniques. There are scenes of martial artists using weapons such as a lance, short sticks, daggers, staffs, and bow and arrows. There are even scenes of warriors utilizing military technology such as a testudo, which is a shielding device used during the siege of a castle. The earliest representation of a castle in the world can be found illustrated on an incense holder that originates from Nubia, the "mother civilization" of Egypt. Several paintings of castles in the Mahez tombs predates what we believe about the birth of castles, fortifications and medieval technology from Europe's Middle Ages. All total, these paintings in Africa represent the most ancient, and prolific depiction of martial arts on Earth.

Besides the accounts of ancient Greek historians themselves, information confirming the Greek's access to Egyptian arts and sciences were recorded by 17th and 18th century Europeans in Egypt such as Edme F. Jomard, James Burton, Jean Champollion, Robert Hay, and others. The most complete and often referred to archeological study of the Mahez tombs were compiled by the Englishman Percy Newberry. Working for the Archaeological Survey of Egypt between 1890 and 1892, Newberry carried out "excavations" at Beni Hasan. The results were published in a two volume work as the First and Second Memoirs of the ASE (Percy E. Newberry, Beni Hasan, Part I [London, 1893] and Beni Hasan, Part II [London, 1893]. He states that graffiti on the walls that were written in Greek further proves that the Greeks were frequent visitors to the tombs in ancient times.

During European colonial expansion, and the advent of the Atlantic slave trade, Africans could never be credited with the development of the martial arts because while Europe was so called "excavating" icons, treasures, as well as people from the African continent, they were also hard at work covering up Africa's contributions to the world, and instead promoted the notion of African inferiority.

A case in point is a popular international magazine whose 1941 article about life in ancient Egypt included portions of a scene from the tomb belonging to Prince Baqet III. However, the caption under the illustration wrote that., "By contrasting body colors of the Egyptian athlete and his negro opponent the ancient sports artist made clear the holds, many of which are identical with those used today". Are you aware of the picture that forms in your mind with the words "Egyptian athlete and his negro opponent"? It was only in the 1890's when Newberry himself copied these figures from the walls of Prince Baqet's tomb. It was his decision to draw one figure in outline, and fill the other figure in black. To the observer, I suppose it could be interpreted to mean a black and white wrestler. However, in Newberry's own words he leaves no room for misinterpretation. He stated that, "The match is between two Egyptians, both coloured the same tine in the original, but for the sake of distinctness in the Plate, one of each pair has been drawn in outline". The colors of these Egyptians as painted by the original African artist were brown, and dark red. If further proof was needed, author Elliot Elisofon published actual photographs in a Life magazine article in 1960 of the now decayed, and indeciphrable tomb paintings. Both wrestling martial arts figures are in fact, African.

In many cases, the western world took from, never credited, but in fact often discredited their ancient Kemetic roots. In the case of the martial arts, they were probably never provided with the keys to unlock the knowledge of the more important spiritual applications. It is like bootlegging a software program without the instructions to run it. Although you may eventually figure it out on your own, no one would know that program as well as the programmer. To the early Greeks, wrestling, and the related arts such as Pankration, were simple sport to them. It was sport then, as it still is today.

The more salient aspects of Kemetic thought such as the science of Maat, encouraged justice, truth, righteousness, and correct actions to direct the spiritual forces that would be encountered with the intense study of the physical martial sciences. There are also the teachings of the Seven Principles of the great Egyptian Tehuti, or Hermes as he was called by the Greeks. These teachings and sciences, along with meditation, breath control, concentration and the correct application of the martial arts, would lead to the release of powerful inner forces, represented by the ureaus serpent in Kemet, and the kundalini as it was known to the sister civilization in India. In the west, spiritual aspects were neglected, not understood, and in some cases, withheld altogether. Much of the written records of Egypt that were later deposited in the libraries such as the one in Alexandria were destroyed. Because of this lack of true understanding the Greeks developed a "love of wisdom" or philosophy, which encourages ideas and speculation more than action. The African genius Imhotep (known to the Greeks as Asclepius), was the multi-talented student of Tehuti. He said, "For the Greeks have empty speeches...that are energetic only in what they demonstrate, and this is the philosophy of the Greeks, an inane foolosophy of speeches. We (the Egyptians), by contrast, use not speeches but sounds that are full of action".

The modern interpretation of the martial arts owe their origins to the African martial arts tradition and can be found in the histories of the aboriginal Ainu of Japan, the eymology of the word karate, and the history of the Buddha, to name a few. For example, Buddha's background and principles of thought can be traced to the Black people in India known as Dravidians. They inherited India's older Black civilization known as the Harappan civilization, which existed from around 4,000 BCE and was the contemporary of Nubia prior to the first Egyptian dynasty. In the centuries that followed, the Dravidians of India experienced a cultural and religious invasion from the north (circa 1,500 B.C.) by Indo-Europeans who called themselves Aryans. After centuries of conflict as recorded in the epic Mahabarta, the Aryans prevailed. They absorbed much of the arts, sciences, and religious deities of the indigenous Indian population and in its place, established the caste based faith of Hinduism.

In 520 A.D., a monk named Bodhidharma left southern India for China to re-define and spread the teachings of the counter religion to Hinduism called Buddhism. Buddhism was a religion founded on the teachings of Siddhartha Gautama who taught the Four Noble Truths to enlightenment. While often portrayed as Asian, the Buddha was a Black man. Sir Godfrey Higgins, an 18th century English scholar of ancient culture produced a two volume work published in 1836 titled "Anacalypsis; An Inquiry into the Origins of Languages, Nations, and Religions". His research reveals in the following passage that, "In the most ancient temples scattered throughout Asia, where his worship is yet continued, he is found black as jet, with the flat face, thick lips, and curly hair of the Negro." Today we awake to the facts that Buddha's tightly curled knots of hair, and elongated ear lobes are unmistakable African cultural traditions. They are not "snails" that protect his holiness from the rays of the sun, nor are his extended ear lobes "a sign of wisdom", as some scholars and early martial arts instructors used to teach.

At a temple known as Shaolin in China, Bodhidharma prescribed a set of exercises and movements to keep the monks healthy, and awake during meditation. These movements, and breathing exercises became known as the 18 Hands of Lo Han, and formed the basis of Chinese Shaolin Kung-Fu and later, Japanese karate (although it must be noted that the indigenous Ainu on the island of present day Hokkaido, Japan contributed significantly in the transmission of the martial arts to those islands). Buddhist philosophy, which is derived from ancient Kemet, maintained that the exercises and the self-defense skills were designed to preserve the body. this is true, because once the body was preserved it could be mastered, and utilized to unlock the spiritual centers within, and provide a path way towards the liberation of the soul without.

In modern times, similar paths to fulfillment, and spiritual enlightenment have been traveled by well known fighters, both in and out of temples, churches, or mosques. For example, if you study the lives of martial arts masters such as Ed Parker, Bruce Lee, Muhammad Ali, and George Forman, you will see that a spiritual quest has refocused their lives. Ed Parker and Bruce Lee became profoundly spiritual in the later years of their studies. Muhammad Ali embraced Islam, and George Forman became a minister. These are not mere coincidences. This is the inevitable direction every serious martial artist, will eventually have to take. They may follow different paths towards liberation, but they will all find themselves on the same road that was paved for them in Africa over 3,000 years before Christ.

Going back to the tombs at Mahez during the 11th and 12th Dynasties, the medu-neter on the walls of the tombs reveal much about the religious, and military backgrounds of the four leaders. Text that accompany Prince Amenemhat's tomb, for example, reveals that he was known to the public by such civic titles as "Regulator of the two thrones" (governor), and "superintendent of the two pools of sport". His military title was "Chief Captain of the host of Mahez". Prince Amenemhat is recorded to have had a standing army of 600 well trained warriors who were successful in many battles. Hi was a benevolent man and much loved by his people.

Perhaps Amenemhat's most significant titles are his religious ones. They included "priest", "chief lector", and "regulator of rank, or succession in the temple"! It is astonishing to visualize an African martial arts master and priest such as Prince Amenemhat, conferring rank in a temple centuries before such scenes appear in Asia. Today, modern martial artists achieve rank with a belt. Students progress from a white belt to a black belt which is seen as the height of mastery. Even then, there are several degrees of black belts a warrior earns as one moves up in rank. The earliest recorded practice of warriors putting on a "belt" before a workout can be found in Africa. The first two paintings on the East wall of the tomb of Baqet III depicts two fighters who ritualistically tie a belt around their waists before they square off to begin sparring. The hanging ends of the belt familiar to modern martial arts are clearly depicted here.

In our century, when the legendary Black Karate Federation™ (BKF™) warriors Steve Muhammad (formerly known as Steve Sanders) and Donnie Williams fought on the tournament circuit in the early 1970's these black belt warriors were two of the fiercest competitors ever. Over the years, their growth through the martial arts has led them to become known by other titles, as was Amenemhat in 12th Dynasty Egypt.

Kenpo Grandmaster Donnie Williams who was also known by his civic title as a "law enforcement officer" is currently teaching a form of discipline that he has termed "Christian Karate". Grandmaster Williams is known by the title of "Bishop" for a church he has founded, and ministered to for the past 15 years.

Kenpo Grandmaster Steve Sanders, in addition to also having been known by his civic title of "law enforcement officer", has chosen the spiritual path of Islam, and has taken the name Muhammad. Grandmaster Steve Muhammad delivers his martial arts instruction and discipline backed by the moral and spiritual principles of the Islamic faith. As instructors, both men have produced an impressive roster of champions and both exemplify the continuation of a tradition that goes back farther than recorded history. Consider as well the fact that the BKF™ patch and logo depicts a cobra.. To the Africans in Egypt and the Indus Valley, the serpent symbolically represents the rising up of a latent spiritual force or power as expressed through the body.

In addition to traditions, the African origins of the martial arts and the way they transform lives can be found in the very "names" of some of the disciplines themselves, such as "Pankration" and "karate". As modern day martial artists, you may have been taught that in the Japanese language, "Karate-Do" translates to mean "empty hand way". "Kara" means "empty", and "te" translates to mean "hand". The word "Do" (in Chinese it is "dow", or "tao") means "way". This is correct. However, let us look at a far older use for this term karate. When you break the word karate down you get the most ancient Egyptian words of "ka", "ra", and "te".

"Ka" in the ancient Kemetic, or Egyptian language has a double meaning dealing with the spiritual, and the physical. Ka in the Kemetic language means the "vital energy of the soul", or the "soul". The Ka is often described simply as a "body double" which does not convey it's understanding as soul, or subtle vital energy. The Egyptian idea of a vital energy, Ka, is very much like "li" in Japanese, and "chi" in Chinese. Another definition of Ka in the Kemetic language is "body", or more precisely, "the dead, or empty body", as in the mummy.

"Ra", or "res" in the Kemetic language means "to wake up", "to rise up", "to keep awake", or "to watch". Ra is also the name given to the Sun (as in the Egyptian Sun God Ra) which re-news itself by circling to re-appear. In fact, you can find the prefix "re" in many words in the English dictionary that points to their Kemetic origins. "Why would Egyptian words show up in the English language?", you may wonder. This is because the early settlers of a European land revered the African/Egyptian symbol of the cross known as the Ankh. They named their land "Ankhland", which over time became "England".

"Te" or "t" in the Kemetic language means hand. In the ancient Kemetic writing system the symbol for "Te" is which means "out of, to go out; to emit; to give; to set; to place". Do not overlook the fact that the medu-neter (otherwise known as heiroglyph, a Greek term meaning "writings of the Gods") for "te" is an illustration of a hand, and that in Japanese the word "te" is also their word for hand.

The most compelling evidence for the direct interaction between Egypt and Japan are found in a wonderfully detailed painting on the walls of the tomb of Prince Khemenhotep II from the 12th Dynasty. It depicts a group who were known as the Aamu. Eight men, four women, and three children are depicted. They are led by the royal scribe Neferhotep who is holding a papyrus roll that announces a total of 37 Aamu who arive bringing kohl, or eye paint as a tribute to Prince Khemenhotep II. The Aamu are described as Asiatics. they are light complexioned people, wearing clothes of bright patterns of colors. The men are all heavily bearded. These Aamu visitors are not depicted as bound captives, but instead carry weapons such as the bow and arrow, throwing sticks, and clubs. The aamu are the ancient ancestors of the indigenous people of modern Japan known as the Ainu.

In the language of the Ainu, their name means "human". In their daily lives, they prayed to and performed various ceremonies to the gods whom they call "kamuy" (the ancient Egyptians refereed to themselves as "kamau"). The Ainu aboriginal of Japan are heavily bearded, and have thick wavy hair. Their brightly colored clothes are almost identical in pattern to the clothes worn by the Aamu in ancient Egypt. The language of the modern Ainu reveals further connections to Kemet. The Ainu word "reka" means to raise livestock. The word "resu" means to raise a child. Words like "rik", and "riki" means "to go up", "to ascend", and "high". We have already explored the Egyptian term and concept "Ra", "re", and "res". The Ainu word "tek" means "hand". Also worthy of note is the Ainu word "yukara" (yu-ka-ra) which originally meant "to imitate" or "to mimic". The yukara was said to represent epic poems believed to be the voice of the gods who were describing their own ceremonies. the Ainu always told these yukara in the first person and would always end with the words "so said the god".

As we understand the term "karate-Do" in the modern sense to mean "empty hand way", in the original Kemetic language the terms "ka", "ra", and "te" , along with the existing philosophies of Maat and the process of raising the kundalini, translates more accurately to reflect the concept of the liberation of the spirit from the body. For the ancient Egyptians, this led to enlightenment and resurrection. The Greeks, whom we know studied these arts and sciences in Egypt, named their martial art "Pankration" (pan-kra-tion) which they define as pan, meaning "all" and krat (ka-r-t) meaning "powers".

A more accurate definition that I have arrived at regarding the term "karate" is that Karate, in the original sense of the word means, "The way to bring forth, or draw out the power, or essence of the spirit". The ancient Egyptians knew that the spiritual body was much more powerful than the limited physical body. Their entire society and culture were devoted to the pursuit of knowledge and spiritual enlightenment. Could it be that like yoga, the study and movements of the martial arts were originally intended to be used as keys to unlock the latent potential within us, so that the spirit could rise up? If so, the few hundred years of modern martial arts practice that is marked by crass commercialism, may have very little to do with a tradition that is many thousands of years older. It could mean that the martial arts today are certainly not being practiced for the purpose they were intended.

What further supports a spiritual agenda for the practice of ka-ra-te is the fact that in the ancient Kemetic language, ka-ra-te, not surprisingly, can also be written with the same meaning as "karast" (ka-res-t), or "Christ", which means the anointed one, or the "risen". Did Jesus's spirit not rise up, from a dead body to become the Christ? Is this not what we call the "res"u-rection, or rising from the dead? Stop and think.

Look at the reference to Jacob in Genesis 32:22. It is a reference to the mart6ial arts! Jacob wrestled (w-"res-t"-led) with a man (his lower nature). He wrestled with this man for one full day. Jacob "rose up" and was victorious. He reached the place called "pineal" (the symbolic "Third Eye" of wisdom) and had his name changed from Jacob to Israel to reflect his complete "in"-sight to the Kemetic principles represented by the female principle Isis (Is), the male principle Ra (Ra), and the divine El (El is the Hebrew word for God).

For Jesus, whom many believe studied in Egypt during his "lost years", it is not difficult to imagine him as a skilled spiritual warrior, a martial artist on his way to self mastery to becoming the Risen, the Christ. The life of Jesus parallels that of another crucified savior and resembles closely in words and deeds. He is a dark Black figure whose name literally means "The Black One". I am speaking of the Black (not powder blue) warrior from India, who became deified. His colorful life and epic battles against the invading Aryans are recorded in the Bhagavad Gita. He is none other than the illuminated master, Krisha.

Every age produces ascended masters such as Krishna, or benevolent warrior priests such as Prince Amenemhat of ancient Kemet. It is almost certain that during our modern era, the martial sciences in the west will lead a few practitioners, if not more, to similar levels of insight and achievement. In Africa today, despite her many problems, there can still be found masters and warrior priests of high spiritual orders among the Dogon of Mali, the Ife of Nigeria, the Zulu of South Africa, and other African people. The traditional martial arts are still being practiced.

The Mesakin and Kao Nuba people of present day Sudan still have a mandate that requires every young man to enter into martial arts training. These arts have much more to do with the development, and continuation of a spiritual tradition than anything else. Iowa State wrestling coach Bobby Douglas, who claims direct lineage to the Nuba of Sudan confirmed in recent interview that, "Even today, wrestling is still a part of the religion (re-ligion) of the Nuba".

As humanity evolves from an age of belief and speculation, to embrace a future that demands knowledge and application, the most fortunate inheritors of these glorious arts will be the generation to come. From among their ranks we may find martial artists, who will dare to rise above the philosophical and ego based approach to the study of the martial arts and instead, understand and apply the sciences as they were formulated in Africa many centuries ago. To prepare for this however, one must b ready and willing to take up this challenge. Like that spiritual warrior Jacob, we must prepare to wrestle with, and overcome our most formidable opponent...ourselves.

The words of wisdom from the ancient African Tehuti that are found in The Kybalion are more important today than ever before. They reaffirm our mission in this game of life. Tehuti said:

But the Masters, knowing the rules of the game, rise above the plane of material life,
and placing themselves in touch with the higher powers of their nature,
dominate their own moods, characters, qualities, and polarity
as well as the environment surrounding them and thus become movers in the game,
instead of Pawns - Causes instead of Effects.


http://motherofhumanity.com/Nijart%20Webs/archives%20article%201.htm
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"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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Pakira
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MessagePosté le: Ven 11 Nov 2005 22:41    Sujet du message: Répondre en citant

Chapter 1
The History and Evolution of BKF Kenpo


Knowledge is the foundation upon which all strategic principles are built.
Therefore, Advanced Strategic Principle No. 1 is...
"You must study."


THE ORIGIN OF KARATE

"Masutatsu Oyama (1923-1994) was the acclaimed Kyokushinkai founder and martial arts Grandmaster who was born in South Korean. He began studying Shoto-Kan with Giko Funakoshi, the second son of Master Gichin Funakoshi, who introduced Karate to Japan and Okinawa. He also studied Goju-ryu from Mr. Neichu So. Mas, as he was called, was well known for his incredible feats of strength, and endurance. His acclaim reached near mythic proportions when, in order to demonstrate the true power and effectiveness of Karate, he fought and killed bulls with his bare hands. Mas, who was referred to as "The Godhand", worked tirelessly to spread the philosophy of Karate throughout Asia, and the world.
In 1958 Mas Oyama published his first book, "What is Karate", the same year the American civil rights leader Dr. Martin Luther King, Jr., published his first book, "Stride Toward Freedom: The Montgomery Story". Seeing these two events together, during this era, any reference to Africa as the birthplace of the martial arts would not have prompted research or study. Regardless of this, Mas Oyama did write that, "The oldest records we have concerns unarmed combat on hieroglyphics from the Egyptian pyramids...". Mas Oyama mentions the location as "Bein" Hasan. From his brief references it would appear that somewhere, at some time, these findings were the subject of detailed study, even though some information related by Oyama was inaccurate (the paintings exist in rock tombs instead of Egyptian pyramids). ...

In addition to his writing about Africa as the birthplace of the martial arts, which was a bold step at that time, Mas Oyama is photographed in a stance that links his martial art to Africa. These pictures are found in the introductory pages of both "What is Karate?", and the reprinted follow-up book, "This is Karate". Mas Oyama is standing in a salutary and spiritual stance that was well known throughout ancient Egypt, or "Kemet" which is the correct term for that place called Egypt. In Oyama's stance, the left foot is forward and both hands are raised, with the palms facing out. Some people believe that this stance means, "I have no weapons". However, in the tradition of ancient Kemet, the left foot going forward was symbolic of truthfullness and the intent of the heart (which is on the left side of the body) to go forward with righteousness and stamp out evil. It is interesting to note that western military cadence, emphasizes "left-right-left" in their drills. The left foot also symbolizes the left side of the brain which brings to the pineal gland, the creative impulse. The hands are raised in the symbol of the Kemetic medu neter "ka". In other African cultures, the hands are an extension of the heart. They are influenced by the quality of the heart. In showing our hands, we show our heart. These are the African traditions and meaning of this stance."


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ki nèg klè ki nèg nwè
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MessagePosté le: Ven 11 Nov 2005 22:45    Sujet du message: Répondre en citant

PRINCE AMENEMHAT
12TH DYNASTY DURING THE REIGN OF KING USERTSEN I by Nijel BPG







Amenemhat, also known as Ameni or Ameny, is a name that means "Amen is Supreme". Amenemhat was the Prince and governor of Mahez, and a high official in the Court of King Usertsen I. He was known as the Great Chief of Mahez. Amenemhat ruled for 25 years from the time of Usertsen I into the reign of King Amenemhat II (King Amenemhat's grandfather, King Amenemhat I of the 12th Dynasty was the author of the famous "Testament of Amenemhat" that can be found in the Milligan Papyrus and the Papyrus Sallier II. It is the world's first statement about the duty of a king. It is a document that clearly defines royal obligations based upon the needs of the people. Amenemhat I made a point of stating that a ruler must be willing to endure personal sacrifices and loneliness).



Regarding his parentage, inscriptions about his mother indicates that her name was Henu. She was of noble descent, being the daughter of a prince. She was called "Lady of the house". Henu was also the name of the wife of Khety, the Governor of Mahez who proceeded Amenemhat. The name of the father of Amenemhat has been removed, but his titles indicates that he was also a prince and Chief captain of the host Mahez. Amenemhat's wife was Hotept who was the daughter of a Prince. Her title was "Priestess of Hathor, Lady of Neferus, and Mistress of the two lands". She was also known as "Priestess of Pacht, Lady of the Valley, true royal acquainance, and Lady of the house". They had one son named Khanemhotep. His title was "Chief lector, Sahw of the King of Lower Egypt, confidential friend of the King, true royal acquaintance in the south, and Captain of the host".

In Prince Amenemhat's autobiographical writings that appear in his tomb he says of his character and conduct as a ruler that: "I was a possessor of favor, abounding in love, a ruler beloved of his city. Moreover, I passed years as governor in the Mahez province, so that all the works of the King's house came into my hands. Behold, the superintendants of the gangers of the domains of the herdsman of the Mahez province gave me 3,000 bulls of their draught stock; I was p\raised for it in the King's house. At each annual occasion of stock-taking, I rendered all their produce to the palace: there were no arrears to me in any of his offices. I worked the Mahez province to its boundaries, in numerous visits. I have never violated a poor man's daughter, or oppressed a widow. I have never beat a farmer, nor drive off a herdsman. There was not a foreman of five men whom I took even one away from his work. There was not a poor person around me, or a hungry man in my time. When there came years of famine, I arose, ploughed all the fields of the Mahez province from the northern boundaries to the southern boundaries. I enabled all of the inhabitants to live, providing provisions so that not one man went hungry. I provided for the widow as if she had a husband. I did not discriminate between the young and the old. I gave equally to both. After the great inundations of the Nile took place, producing wheat and barley, and all things in abundance, I did not exact the arrears of the farm".

Amenemhat showed that he understood and followed the laws of Maat when he said "I spoke words of truth". He also said he was "free from planning evil", and "clear of speaking lies".

Amenemhat was patient, beloved not only by his people but also by the officials and nobles of the palace. He admitted everyone in to see him, and assisted the passing travelers. He encouraged the timid man, but as a judge, was unbiased. By speaking truth when he judged between two disputants, he gained reverence among his people. As a courtier of judgement and tact, he said he "knew the place of his foot in the house of the King". He was careful in his goings and comings among his equals and "patient in the presence of nobles".

Amenemhat was celebrated for his ability in "understanding how to get things done". He was often appealed to in times of difficulty and always praised for being able to "find order in the midst of chaos". Amenemhat is described as "a master in the art of causing writing to speak", meaning that he was very good at enterpreting the written word. He was a great hunter, and "superintendent of the pools of sport".

Amenemhat recorded three expeditions in which he played an important role. One was an expedition to Ethiopia when he accompanied the King as "Chief Captain of the host of the Mahez province". He was representing his father in this expedition. He records his victory in Ethiopia and reports that there was not a man lost among his soldiers.

The second expedition was undertaken to obtain gold for the King. Amenemhat took an army of 400 men, and was accompanied by the King's eldest son named Ameny, who later became Amenemhat II. He returned with all his men intact and was praised by the King and his son for a successful voyage.

The third and last expedition mentioned was to the city of Coptos a few miles to the north of Thebes. He took 600 men with him and returned with his army safe and sound.

Amenemhat ruled for 25 years during the reign of King Usertsen I, and made his transition in the first year of the reign of King Amenemhat II.

http://motherofhumanity.com/Nijart%20Webs/archives%20article%203.htm
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MessagePosté le: Mar 15 Nov 2005 14:05    Sujet du message: Répondre en citant

Ce paragraphe m'aura moi aussi fait tiqué tant le raccourci épistémique me semble léger et facile.
Je ne crois pas me tromper en disant qu'Obenga, l'un des maître de la linguistique historique comparative, se gênerait pour dire tout le bien qu'il pense de ces procédés d'apprenti linguiste de carnaval. (cf "Le sens de la lutte contre l'africanisme eurocentriste")

En fait, le problème, récurrent dans les articles du camarade Nijel, c'est qu'il en vient directement aux conclusions sans expliciter sa méthodologie et/ou ces sources et références sur ces sujets.
Peut-être est-ce le cas dans son bouquin.
Cela est d'autant plus curieux que ce manque de rigueur tranche avec le sérieux qui accompagne d'autres informations étayées par des documents historiques et scientifiques dûments cités et référencés, et la pertinence de ses analyses comparatives entre la vision des grecs et des kamites dans leur approche du dévellopement physique.

Aussi, il ne tient qu'à nous de vérifier et poursuivre le travail qu'il aura initié.



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Soundjata Kéita
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MessagePosté le: Mer 16 Nov 2005 10:50    Sujet du message: Répondre en citant

C'est bel et bien une synthèse des textes de Nijel.

Tu as la source, STP ?


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MessagePosté le: Jeu 17 Nov 2005 18:18    Sujet du message: Répondre en citant

Hotep, camarade Anioto.

Les réactions de nos camarades artistes martiaux sont vraiment révélatrices de l'aveuglement eurocentriste dès lors qu'on ose abordé toute question selon le paradigme afrocentrique.

Leurs réactions, mélant moquerie, condéscendance et une négrophobie qui ne dit pas son nom font, que l'on ne saurait prêter le moindre crédit à ces gens-là dès lors qu'il s'agit d'aborder notre propre histoire dont ils n'entendent bien entendu absolument rien.
Car à partir du moment qu'on met en doute la négritude des égyptiens anciens, toute discussion relative aux legs de ces derniers sera systématiquement voué à l'échec.

Il faut savoir que nous sommes le seul peuple sommé de prouver scientifiquement qui fut à l'origine de la moindre invention humaine.

Pour te montrer à quel point notre peuple est enfermé dans une prison appelé paradigme occidentale, je te propose de faire le test suivant, camarade Anioto :
Affirme auprès de tes camarades de boulots, de pétanques, etc, que les noirs ont inventés le zéro : les réactions ne seront pas attendre : au pire, tu radotes et on te rappelera à l'ordre en rendant aux Indiens ce qui leur appartiendraient. Au mieux, on va simplement te rire au nez.
Aussi ne t'étonne que tes propres camarades noirs se confondent en excuse.

C'est exactement ce qui se passe dans le cas des arts martiaux, le karateka leucoderme sera prompt à te rire au nez, et ce d'autant plus facilement que lui connait l'éthymologie exacte du mot karate dans son acception japonaise (cf ma remarque sur la linguistique de carnaval).

En même temps, comment lui en vouloir, lui à qui on a appris que les arts martiaux venaient d'Asie et uniquement de cette région du monde. A qui on a bien fait comprendre que l'Afrique n'a jamais rien inventé, que c'est un continent a-historique.

Alors lui parler des relations asitico-kamitiques, et de l'influence des kamites en Asie, serait beaucoup trop lui demander.

Aussi, et dans la mesure que notre peuple n'a pas encore la maîtrise suffisante de sa propre histoire, je te serais gré, camarade Anioto, de ne plus porter à la connaissance de ces margoulins (pour faire clair : sur tout forum leucoderme, spécialiste d'art martiaux ou non) toute information relative à notre histoire tant que nous ne disposerons pas encore de données suffisantes pour l'étayer et la soutenir convenablement. En l'occurrence ici, non pas de l'origine des arts martiaux, mais des explications par trop facilement attaquables proposées par notre camarade Nijel.
Autant donner de la confiture à des cochons...


Cheikh Anta Diop nous avait clairement mis en garde sur ce sujet :

"Les conditions d’un vrai dialogue scientifique n’existent pas encore dans le domaine si délicat des sciences humaines, entre l’Afrique et l’Europe. En attendant, les spécialistes africains doivent prendre des mesures conservatoires. Il s’agit d’être apte à découvrir une vérité scientifique par ses propres moyens en se passant de l’approbation d’autrui, de savoir conserver son autonomie intellectuelle jusqu’à ce que les idéologues qui se couvrent du manteau de la science, se rendent compte que l’ère de la supercherie, de l’escroquerie intellectuelle est définitivement révolue, qu’une page est tournée dans l’histoire des rapports intellectuels entre les peuples et qu’ils sont condamnés à une discussion scientifique sérieuse, non escamotées, dès le départ." Le chercheur panafricain doit donc comprendre que « la compétence devient la vertu suprême de l’Africain qui veut désaliéner son peuple » (L’Afrique dans l’antiquité, Théophile Obenga).


C'est d'autant plus important que notre priorité est d'informer les nôtres avant de chercher à convaincre les autres.



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MessagePosté le: Ven 18 Nov 2005 23:51    Sujet du message: Répondre en citant

Je pensais que si ce topic recevait tant de messages ces derniers temps,c'est que vous parliez d'un "jeune de banlieue" dont je ne me rappelle plus le nom,et qui a obtenu une superbe médaille en je ne sais plus quel art martial...les medias ont apparemment fait l'impasse sur l'évènement.
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MessagePosté le: Jeu 22 Déc 2005 17:34    Sujet du message: ARTS MARTIAUX AFRICAINS Répondre en citant

http://acako.over-blog.com/
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MessagePosté le: Dim 29 Jan 2006 23:29    Sujet du message: Répondre en citant

Un art martial africain appele KALINDA fonde par un afro-americain KILINDI IYI, et qui represente la plusieurs syntheses de systemes de combats africains(lutte senegalaise,lutte ashanti, combats de batons etc).

Le bonhomme est venu dans mon club a londres, car un de ses etudiants s'entraine avec nous, mais honte a moi ce jour la je n'etais pas la ( je ne savais pas d'ailleurs) Sad

Voici le lien:

http://ejmas.com/jalt/2004jalt/jcsart_green_1104.html
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MessagePosté le: Ven 10 Fév 2006 21:41    Sujet du message: Société secrète des hommes-léopards Répondre en citant

Société secrète des hommes-léopards
http://www.dinosoria.com/homme_leopard.htm

L’Afrique noire a toujours regorgé de sociétés secrètes. Parmi les plus célèbres, celle des hommes-léopards a fait régner la terreur de Guinée jusqu’à l’ex-Congo belge.


Une vague de crimes sanglants

De 1933 à 1934, l’administration coloniale du Congo alors belge enquêta sur une série impressionnante de morts suspectes.
Les cadavres, du moins ceux que l’on retrouvait, présentaient tous de profondes blessures à la gorge et, sur le reste du corps, de sillons sanglants.
Ces blessures donnaient à penser que le meurtre était l’œuvre d’un fauve. Les empreintes repérées au sol, autour des victimes, tendaient à corroborer cette hypothèse.

Mais, un examen plus approfondi révéla bientôt que tous ces crimes avaient été perpétrés par de faux félins. C’était l’œuvre des hommes-léopards.

Ce n’était pas la première fois que des assassinats camouflés de la sorte étaient commis. Mais, durant ces deux années, ils atteignirent dans cette région des proportions incroyables. Plusieurs centaines de corps lacérés et atrocement mutilés seront retrouvés.

Les populations locales refusent de collaborer avec les autorités coloniales de crainte de représailles.

Dès 1921, des rapports de police avaient été rédigés sur des meurtres mystérieux perpétrés par les Wahokohoko ou hommes-léopards.

Après de longs mois d’efforts, des suspects sont arrêtés et pendus en place publique.


Initiation des hommes-léopards

Les massacres de 1933-1934 sont liés à la rivalité entre deux populations : les Bapakombe et les Wanande.
Les premiers reprochaient aux seconds d’envahir leur territoire.

Cette société criminelle tire ses origines d’une secte initiatique existant dans un grand nombre de tribus vivant entre le Congo-Zaïre et la Guinée.

Ce n’était pas de manière délibérée que les jeunes hommes entraient dans la secte. Ils étaient désignés par les anciens et ne pouvaient se soustraire à leur ordre.
Leur initiation commençait juste après la circoncision. Ils devaient alors abandonner leur famille et se rendre dans un endroit isolé, forêt ou îlot.

Là, pendant de longs mois, le néophyte était soumis à des épreuves très pénibles comme porter un tronc d’arbre d’un poids égal à celui d’un homme adulte et à courir avec ce fardeau. Il s’agissait en fait d’acquérir la souplesse et la vigueur d’une panthère quand elle transporte une grosse proie.

L’exercice était non seulement harassant mais aussi très dangereux. Pendant que le jeune garçon se livrait à l’exercice, les autres lançaient des javelots comme ils l’auraient fait sur un fauve en fuite.
Si le candidat était blessé ou tué, nul ne s’en souciait. Cela prouvait simplement qu’il n’était pas digne de devenir un homme-léopard.

Si le candidat réussissait toutes les épreuves, on lui apprenait alors à imiter parfaitement les cris des félins et à sa servir de ses armes d’assassin.


Vengeance et crime

Les armes de l’homme-léopard étaient un couteau à forme spéciale et une petite fourche métallique imitant les griffes acérées d’une patte de panthère.
Pour commettre un crime, il mettait un masque, se peignait le corps ou revêtait une peau de panthère.



Modèles de griffes d'hommes-léopards

Il ne choisissait pas sa victime. Les anciens la lui désignaient. Très souvent, c’était un proche parent qui servait de première victime. Ce test monstrueux permettait de juger de la valeur de l’initié.

Au bout de quelques années, ils étaient conditionnés à commettre les pires atrocités.


Un pouvoir politique

Dans l’Afrique précoloniale, les sociétés secrètes criminelles sont nombreuses : hommes-lions, hommes-caïmans, hommes-léopards….

Ces sectes jouaient le rôle de structures judiciaires aux mains des chefs et des sorciers. Tous les différends se réglaient par leur intermédiaire.

La pratique de la vengeance rituelle a duré officiellement jusqu’au début des années 1950. Mais, des faits similaires ont été rapportés en 1964 dans une région du Congo-Brazzaville.

Les Bayakas, une ethnie qui vit dans la forêt, croient que l’être humain est constitué d’un corps, d’une âme et d’un double, c’est-à-dire d’un esprit. Celui-ci survit à la mort du corps et de l’âme et peut aller habiter n’importe quelle autre créature vivante.

Mais, lorsqu’il veut se venger, c’est en général la forme d’une panthère qu’il revêt. On comprend comment les sociétés secrètes à vocation criminelle ont su profiter de ces croyances.

Ces mêmes sociétés avaient un fétiche redoutable : une marmite, qu’ils appelaient également panthère.
La marmite contenait des feuilles imbibées de sang des victimes humaines qu’on y avait fait cuire pour les manger. Et la marmite était sensée posséder des pouvoirs magiques. Chaque chef d’un groupe d’hommes-léopards en possédait une et veillait à accroître régulièrement la prétendue puissance de son fétiche.
Chaque nouvel initié ne pouvait voir cette marmite qu’en échange d’une victime. On peut dire sans mauvais humour que pour être membre à part entière, il fallait « faire bouillir la marmite ».
Une chose est sure, le sacrifice humain n’est pas une légende. Le pauvre malheureux était ligoté puis on lui tranchait la gorge. Le sang était recueilli dans la marmite et distribué à l’assistance.
La cérémonie se terminait par un festin au cours duquel on dévorait à moitié cuits, la langue, le cœur, le foie, les poumons et le bras droit su supplicié.



Accessoires de l'homme-léopard: une cagoule en écorce battue et peinte, un bâton à empreinte de panthère

Comme chez toutes les civilisations qui ont pratiqué le sacrifice rituel, l’offrande d’une vie humaine constitue à la fois un acte d’humilité envers les puissances occultes, et un moyen, pour les sacrificateurs, de se purifier tout en acquérant une force nouvelle.

La totalité des sociétés secrètes d’hommes-léopards qui ont sévi en Afrique reposaient sur ces bases magico-religieuses.

La colonisation n’a fait que renforcer leur pouvoir. Ils devinrent les suppôts du pouvoir coutumier face à l’autorité des Blancs, ignorants des traditions locales.

Peu à peu, ces sociétés secrètes se sont transformées en organisations destinées à faire régner la terreur politique.
Le message était clair : »la vraie autorité demeurait celle des Noirs ».

Ce n’est pas un hasard si certains révolutionnaires américains, en lutte contre la ségrégation raciale et l’hégémonie « blanche » qui règne aux Etats-Unis, ont choisi pour emblème la « black panther » (panthère noire).

Les animaux sauvages se trouvent souvent impliqués dans de sordides affaires qui ne concernent que les hommes.

V.B (03.01.2006)
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Dernière édition par Farao le Sam 11 Fév 2006 12:07; édité 1 fois
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MessagePosté le: Sam 11 Fév 2006 04:04    Sujet du message: Répondre en citant

melog a écrit:
je vois pas pourquoi cette forme martiale ancestrale ne fut pas transmise dans une forme evidemment plus édulcoré comme les formes chinoises japonaises ou européennes Question
Pourquoi faire ?
Devenir un objet folklorique vidé de sa substance une fois sorti de son contexte d'origine ?
Non au contraire, je crois que cela n'est pas plus mal, cet art martial n'avait sa raison d'être que dans le contexte historico-culturelle qui était le sien, en dehors, il n'avait plus aucune utilité.
Et quant on voit ce qu'on a fait du Taek-won-do, du Jûjitsu, du Karate de nos jours, vraiment aucun regret à ce sujet.

Au pire, aura-t-il totalement disparu, au mieux sera-t-il jalousement préservé par les (rares) gardiens de la tradition.
Ce que nous pouvons toujours faire cependant (et avec l'aide indispensable de ces derniers, cela va sans dire), c'est leur rendre hommage à travers des bandes-dessinés, dessins animés, voir des films, de la même que font les japonais avec leur propre passé médiaval.


Hotep, Soundjata
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MessagePosté le: Mar 06 Juin 2006 15:08    Sujet du message: Re: african walking stick cols steel Répondre en citant

melog a écrit:
african walking stick cols steel






Salut Melog, aurais-tu les sources concernant ces photos STP?
Surtout le tout petit bout de bois, ça me rappelle certaines choses mais je ne suis pas trop sûr...sinon on peut toujours correspondre par MP Wink
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MessagePosté le: Mer 07 Juin 2006 12:49    Sujet du message: Répondre en citant

Enooooorme MERCI!!!
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MessagePosté le: Sam 10 Juin 2006 17:47    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Melog...
Je me rends compte que je n'ai t'ai même pas félicité d'avoir lancé ce sujet sur les arts martiaux africains alors que c'est justement à la lecture d'un sujet tel que celui ci que je me suis dit que Grioo devait certainement valoir la peine qu'on s'y inscrive....ce site est bourré de gens passionnés..ou plutôt devrais-je dire de gens qui aiment l'Afrique(parce que les passions....), chacun à sa manière et parfois plus dans certains domaines plutôt que d'autres.

Je voudrais en fait apporter ma contribution à ce sujet en parlant de ma propre expérience dans les arts martiaux.Parfois j'ai beaucoup de peine quand je vois certaines personnes essayer à tous prix de montrer que tous les arts martiaux viennent d'Afrique.Etre pour ou contre cela n'est pas vraiment mon problème et j'essaierai d'expliquer pourquoi...j'espère seulement ne pas trop froisser les "ultras de l'ultra"(je me comprend Wink )

Je vais aller doit au but...je ne crois pas que le karaté par exemple soit Africain, pas plus que la plupart des arts martiaux dits asiatiques....pour moi ils sont d'Asie, point.Qu'ils aient une origine venant d'Afrique..il y a de fortes chances si l'on suis les théories de l'évolution qui disent que les premiers hommes sont apparus en Afrique.Donc tout ce qui est sur terre a pour origine l'Afrique ...j'insiste bien sur le mot ORIGINE et non pas influence..

Les arts martiaux sont des arts de la guerre, or, partout où il y a eu des hommes, je pense qu'il y a eu aussi guerre..à quelqu'échelle que ce soit.
Donc je ne pense pas que tel peuple ait attendu un autre pour chercher à apprendre à se battre.En plus je commence ce paragraphe par quelque chose en quoi je ne crois absolument pas car selon moi il n'y a pas plusieurs arts martiaux, il n'y a qu"UN SEUL ART POUR FAIRE LA GUERRE.Les noms et les techniques qu'on veut donner n'ont toujours qu'un seul et même but;VAINCRE
Ainsi tout ce qui peut permettre de vaincre entre dans la définition de l'art de vaincre.
Une fois dis ceci, c'est comme ça que j'explique le fait que le karaté soit japonais et non français par exemple..c'est tout simplement parce qu'il ne fait qu'exprimer la conception et le ressenti qu'ont certains japonais du combat.Et même dans le karaté il y a encore plusieurs façons de l'interpréter et de le ressentir....d'où la multitude d'écoles qui sont souvent confondues à des familles....je pousse même jusqu'à dire qu'il y a autant de karaté qu'il y a de karatéka.J'entends par karatéka un pratiquant ayant assimilé totalement les bases et étant déjà arrivé à certain niveau de pratique...pas la première ceinture blanche venue qui croira avoir inventé quelque chose en avançant dans sa pratique.
Et j'applique ce raisonement à tout les "autres" arts martiaux.
De la même manière pour les religions et les spiritualités....ceci n'est pas vraiment une digression quand on sait à quel point les arts guerriers sont reliés à une approche spirituelle


Si je me suis attardé dessus, c'est justement parce que mon parcours m'a mené des styles japonais à celui du sud est asiatique et que j'y ai trouvé ma stabilité pour pouvoir apprendre l'ART.
Au fur et à mesure que j'avançais...je me suis rendu compte qu'on parlait tous le même langage.J'arrivais de plus en plus à savoir "lire" ce que je voyais, d'où que ça vienne, quel que soit le style,le pays...ça paraissait de plus en plus CLAIR...je n'en suis pas encore au niveau de tout comprendre mais je sais que j'ai déjà déchiré quelques voiles.
En cela je ne peux que remercier mon maître...même s'il n'aime pas que je l'appelle ainsi...ce mot a la valeur que JE lui donne....mille fois merci!!

Je n'apprend rien à certains mais je le dis quand même pour d'autres, dans les arts martiaux on parle aussi de rythme, de tempo et autres notions de temps...dans certains on ne le voit pas trop mais c'est là, dans d'autres on va même jusqu'à s'accompagner de musique.

C'est là que je voulais en venir dès le départ: j'ai pu constater en observant pas mal de danses traditionnelles de pas mal de pays d'Afrique et d'ailleurs qu'il s'y cachait bien souvent des techniques de combat tres dévastatrices.Peut ête suis je complètement cinglé.... Shocked Cool Question Exclamation

Je pense en fait qu'il n'est pas toujours utile de dénigrer le fait qu'on ait appris des arts martiaux asiatiques plutôt qu'africains...et que selon sa vision des choses et son niveau de recherche, on peut déchiffrer ce que nos anciens ont voulu nous apprendre de façon cachée même à travers une autre culture...
Bien sûr il est préférable d'apprendre quelque chose qui vient directement de chez nous mais pour avoir vu certaines choses, j'invite les gens à se méfier avant d'aller voir un type qui prétendra avoir la connaissance des anciens alors qu'il ne s'agit que d'un "copier-coller" de styles asiatiques avec quelques noms afros..
Je précise juste pour les ultas que je ne dit cela que pour parler d'ouverture d'esprit qui permet de comprendre et lire les choses à partir de choses qui peuvent en paraitre éloignées.

Et c'est donc aussi la raison pour laquelle je suis contre certains pessimistes qui disent que certaines connaissances sont perdues à jamais.

Pour finir, je lance une annonce: je suis à la recherche de toute vidéo de danse traditionnelle de tout pays du continent...même si la danse ne parait pas martiale ou "beaucoup bouger"
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