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Crime Raciste: Un Franco-Israelien égorge un Palestinien

 
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Yugo2Bakel
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Inscrit le: 02 Déc 2004
Messages: 698

MessagePosté le: Sam 19 Mai 2007 22:49    Sujet du message: Crime Raciste: Un Franco-Israelien égorge un Palestinien Répondre en citant

Citation:
UN FANATIQUE FRANCO-ISRAÉLIEN ASSASSINE UN CHAUFFEUR DE TAXI PALESTINIEN : « NOS » POLITICIENS SE TAISENT, TANDIS QUE DES OFFICINES SIONISTES ATTISENT LA HAINE

Publié le 16-05-2007




La police israélienne a interpellé lundi, dans les rues de Tel-Aviv, un homme de 26 ans qui déambulait bizarrement. L’homme a aussitôt déclaré aux policiers qu’il venait de couper la gorge à « un Arabe », et les a conduits sur les lieux de son crime.

Là, dans son appartement, Julien S. a montré le cadavre de Tayssir Karaki, marié et père de 4 enfants, chauffeur de taxi à Jérusalem-Est, qu’il avait égorgé deux ou trois heures plus tôt au motif que « c’était un Arabe ». L’assassin a raconté qu’il était déterminé, depuis quelque temps, « à tuer au moins un Arabe ». C’est pourquoi, lundi matin, Julien S. s’est rendu à Jérusalem-Est, est monté à bord du taxi de Tayssir et, une fois arrivé à Tel-Aviv, a proposé à ce dernier de monter à l’appartement prendre un café. Quelques secondes après, il attaquait Tayssir avec un couteau, le blessant mortellement.

Les communiqués de la police, pour qui le crime a donc bien évidemment été motivé par la haine raciale, ont rapidement été relayées par les principaux médias. Ceux-ci ont fourni des détails additionnels sur l’assassin, indiquant qu’il s’agissait d’un immigré de France de fraîche date, dont une partie de la famille habite Netanya, ville jumelée avec Sarcelles (Val d’Oise). Depuis quelques mois, Julien S. serait devenu dévot, assortissant ses prières d’incantations au meurtre des Arabes. Son épouse l’a quitté récemment, et avait même alerté la police, à plusieurs reprises mais sans succès, sur la dangerosité manifeste de son ex-compagnon.

Les représentants politiques de la minorité palestinienne israélienne ont constaté, avec colère, que la folie criminelle de Julien S. intervenait dans un climat généralisé de haine raciale, comme l’atteste la présence, au sein même du gouvernement israélien, du ministre Avigdor Liebermann qui prône ouvertement l’expulsion d’un million de Palestiniens. Le maire (religieux) de Jérusalem, Uri Lupoliansky, va lui-même au-delà de paroles convenues pour condamner le crime, et demande à l’ Etat de reconnaître à Tayssir Karaki le statut légal de Victime d’Actes Terroristes, réservé jusqu’à une date récente aux seuls Juifs.

Pourtant, ici en France, c’est un scenario bien différent qui est en train de se mettre en place.

Pas plus que le CRIF, les dirigeants des principaux partis politiques français, qui cherchent depuis des mois à émouvoir l’opinion sur le sort de Gilat Shalit en insistant sur la nationalité française de ce soldat israélien prisonnier de la résistance palestinienne, n’avaient eu le temps de trouver un petit mot, mercredi, pour condamner l’acte odieux de leur « compatriote » Julien S. Il est vrai qu’avec l’intronisation, comme candidat à la députation à Paris, du militaire israélien (pardon, franco-israélien) Arno Klarsfeld, la couleur (kaki) est annoncée.

Pendant ce temps, des officines sionistes s’emploient cyniquement à exploiter l’événement en agitant le spectre de « représailles arabes contre les Juifs en France », qu’elles appellent manifestement de leurs vœux.

« Les Juifs de France craignent des vengeances après l’assassinat d’un chauffeur de taxi arabe », écrit ainsi le journaliste Daniel Ben Simon, dans l’édition électronique du journal Haaretz.

Pour semer la panique, Ben Simon n’a eu qu’à tendre le micro à ce professionnel de la provocation qu’est le nommé Sammy Gozlan, du « Service de Protection de la Communauté Juive », toujours fidèle au poste quant il est question de désinformation.

Peu importe que les médias de masse, en France, n’aient apparemment (selon le survol de la presse française, forcément incomplet, que nous avons pu faire) même pas relaté l’assassinat et qu’en conséquence, le public français, arabe ou pas, n’a généralement pas eu connaissance des faits. Ben Simon, ainsi que des sites franco-israéliens se chargent « d’informer », mais à leur sauce. Ils n’hésitent pas non plus à publier le nom de famille de Julien S., prenant délibérément le risque d’exposer des membres de sa famille ou des homonymes vivant en France.

De tels procédés sont tout sauf anecdotiques : le mouvement sioniste compte en effet beaucoup sur la communauté juive française pour maintenir un courant d’immigration en Israël, comme l’avait bruyamment déclaré Ariel Sharon (« faites vos valises, et venez tout de suite »). L’argument de vente, développé jusqu’à la nausée, est que les Juifs seraient « en danger » en France, au milieu de « 6 millions d’arabo-musulmans ». Alors, si le sang de Tayssir Karaki pouvait servir leurs opérations, par le biais d’incidents par avance suggérés, pourquoi pas ?

Par CAPJPO-EuroPalestine

http://www.europalestine.com/article.php3?id_article=2631


Souffir, c'est son nom de famille. Julien Souffir.


On ne dira pas, mais on pense beaucoup de choses.
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Katana
Bon posteur


Inscrit le: 23 Déc 2005
Messages: 669

MessagePosté le: Sam 19 Mai 2007 23:40    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


Veuillez nous pardonner notre racisme !


Le meurtre de Taysir Karaki de Beit Hanina, 35 ans et père de cinq enfants, a été perpétré par un seul individu, mais le terreau dans lequel a poussé le terroriste juif français Julian Soufir mérite néanmoins un examen collectif.


Ce ne sont pas que quelques Juifs français qui ont expliqué, durant la récente campagne présidentielle en France, qu’ils étaient pour Nicolas Sarkozy à cause de la poigne de fer qu’il a employé contre les immigrés musulmans de la première génération lors des émeutes de banlieues de 2005. Son soutien sans équivoque à la communauté juive après le meurtre d’Ilan Halimi en 2006 et le fait qu’il en ait attribué la cause à des motifs antisémites a aussi aidé Sarkozy à gagner le vote de nombreux Juifs français. Des remarques du style "les Arabes prennent le pouvoir en France" et "nous avons besoin d’un véritable homme pour remettre les choses en place ici" ont été exprimées par beaucoup plus que quelques Juifs durant la campagne électorale.

Il y a 600 000 Juifs qui vivent aujourd’hui en France. Contrairement aux enfants des immigrés musulmans, de nombreux Juifs français ont obtenu des postes à responsabilité et ont gagné le respect et la protection du gouvernement. Dans un Etat qui met en avant l’effacement de l’identité religieuse pour favoriser une identité nationale en tant que membres de la République, les Juifs ont joué sur les deux terrains. D’un côté, ils se sont intégrés à la société française, tandis que de l’autre ils ont continué à démontrer une grande loyauté à Israël et, en particulier, aux gouvernements de la droite dure qui ont régné ces dernières décennies.

L’agitation de nombreux Juifs français et le racisme que certains d’entre eux affichent vis-à-vis des Musulmans ne sont pas un phénomène nouveau. Je me souviens d’une matinée de shabbat dans une synagogue parisienne. J’avais 12 ans. C’était pendant la guerre du Liban de 1982 et le rabbin a récité la prière pour l’Etat d’Israël et ses soldats. La congrégation a répondu par des interruptions telles que "Sharon, montre-leur !" et "Tue-les !" Le rabbin n’a fait aucun effort pour les faire taire. Même à ce moment-là, il était clair que cette communauté, qui avait fait des dons généreux à Israël, utilisait cet Etat comme instrument de vengeance.

Aucun Juif français n’oserait faire du mal à un Musulman en France. Soufir, le meurtrier juif, a émigré en Israël avant d’assassiner un Arabe - et pas à cause d’une quelconque pénurie de Musulmans en France. C’était plutôt parce que de nombreux Juifs, en France, préfèrent se draper dans le tallith des victimes - et, là-bas, les incidents anti-Juifs leur fournissent assez de munitions pour agir ainsi. L’image de la victime entraîne le gouvernement à les soutenir beaucoup, en grande partie à cause de ses propres sentiments de culpabilité face à la période de Vichy.

Le temps est venu pour l’Etat d’Israël de placer un miroir devant les Juifs de France, qui tiennent un double langage. Le Premier ministre Ehoud Olmert et la Présidente par intérim Dalia Itzik devraient rendre visite à la famille de la victime assassinée et demander pardon au nom de l’Etat et du peuple juifs, exactement comme le Roi de Jordanie Hussein le fit après le meurtre des sept fillettes de Beit Shemesh lors de l’attaque terroriste de Naharayim en 1977, exactement comme le président français et sa femme, Jacques et Bernadette Chirac, ainsi que le Premier ministre Dominique de Villepin, le firent à la suite du meurtre d’Halimi en participant au service religieux commémoratif dans une synagogue parisienne.

C’est aussi le moment approprié pour les chefs de la communauté juive de France, conduite par le Grand Rabbin Yosef Sitruk, de rendre visite à la Grande Mosquée de Paris et de demander pardon. Pardon pour ce meurtre, mais aussi pour le racisme anti-musulman qui est enraciné dans leur communauté et qui est l’une des causes principales de la détérioration, en France, des relations entre les Juifs et les Musulmans.

http://www.haaretz.com/hasen/spages/860025.html

Goel Pinto



Hééé bé !

Je pense qu'aucun journal français ne reprendra cet article... Arrow
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"Nous avons accepté l'inacceptable"
JP Bemba
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Yugo2Bakel
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Inscrit le: 02 Déc 2004
Messages: 698

MessagePosté le: Jeu 24 Mai 2007 17:03    Sujet du message: Répondre en citant

"Pardonnez-nous notre racisme"
par Gael Pinto

"Il est temps que l’Etat d’Israël mette un miroir devant les Juifs de France", écrit Gael Pinto dans Haaretz, à propos du meurtre par un Français fraîchement émigré en Israël d’un chauffeur de taxi arabe israélien. Le racisme anti-musulman entretenu dans la communauté juive de France est responsable d’un tel acte, explique-t-il dans le quotidien israélien.


"Le meurtre de Taysir Karaki de Beit Hanina, 35 ans, père de cinq enfants, est le fait d’un individu seul, mais le terreau sur lequel le terroriste juif français Julian S. a grandi n’en réclame pas moins un examen collectif.

Plus d’un juif français a expliqué au cours de la récente campagne de l’élection présidentielle qu’il était pour Nicolas Sarkozy en raison de la main de fer dont il avait fait preuve contre les musulmans lors des affrontements de la banlieue parisienne en 2005. Son soutien sans équivoque à la communauté juive après l’assassinat d’lan Halimi en 2006, et le fait qu’il y ait attribué des motifs antisémites a aussi aidé Sarkozy à gagner à sa cause nombre de français juifs. Des réflexions du genre « Les Arabes sont en train de s’emparer de la France », et « nous avons besoin d’un homme véritable pour remettre de l’ordre ici » ont été émises par plus d’un Juif au cours de cette campagne.

Il y a aujourd’hui en France 600 000 Juifs. Contrairement aux enfants des immigrants musulmans, beaucoup de Juifs français sont parvenus à des postes de haut niveau et bénéficient du respect et la protection du gouvernement. Dans un Etat qui se veut le champion de l’effacement de l’identité religieuse au profit de l’identité universelle de tous les membres de la république, les Juifs ont joué sur les deux tableaux. D’une part ils se sont intégrés à la société française, et d’autre part ils ont constamment manifesté leur grande loyauté envers Israël et en particulier à l’aile droite des gouvernements qui se sont succédés au pouvoir dans les décennies passées.

Le militantisme de bien des juifs français et le racisme de certains d’entre eux à l’égard des musulmans ne sont pas des phénomènes nouveaux. Je me rapplelle sans difficulté un matin de shabbat dans une synagogue de Paris. J’avais douze ans. C’était en 1982, lors de la guerre du Liban et le rabbin prononçait la prière pour l’Etat d’Israël et ses soldats. L’assemblée répondait par des interjections du genre « Sharon, montre leur ! » et « Tuons-les ! ». Le rabbin ne chercha même pas à les faire taire.

Il était clair que cette communauté, qui pendant des années avait généreusement donné à Israël, utilisait l’Etat comme un outil de vengeance.

Aucun juif français n’oserait toucher à un Musulman en France. Le meurtrier juif Julien S. a immigré en Israël avant d’assassiner un Arabe. Car, en France, beaucoup de Juifs préfèrent se draper dans le tallit (N. T. châle de prière) de la victimisation - et les incidents anti-juifs leur donnent des munitions suffisantes pour le faire. L’image de la victime fait que le gouvernement, principalement en raison de ses propres sentiments de culpabilité à l’égard de la période de Vichy, leur apporte un énorme soutien.

Il est temps que l’Etat d’Israël mette un miroir devant les Juifs de France qui courent deux lièvres à la fois. Le premier ministre Ehud Olmert, ainsi que Dalia Itzik, présidente de la Knesset, devraient aller voir la famille de la victime du meurtre, et lui demander pardon au nom de l’Etat et du peuple juif, comme le roi Hussein de Jordanie l’a fait après le meurtre de sept jeunes filles à Beit Shemsh au cours de l’attaque terroriste de Naharayim en 1997, et comme le président français et son épouse, - Jacques et Bernardette Chirac - et le premier ministre Dominique de Villepin l’ont fait après le meurtre d’Halimi quand ils ont assisté au service religieux en sa mémoire dans une synagogue de Paris.

Les dirigeants de la communauté juive de France, que dirige le grand rabbin Joseph Sitruk, devrait par ailleurs se rendre à la Grande Mosquée de Paris demander pardon. Pardon pour le meurtre, mais aussi pour le racisme anti-musulman enraciné dans la communauté juive, et qui est l’une des causes premières de la détérioration des relations Juifs-Musulmans en France."

Traduit par Carole SANDREL

Sources:
http://www.haaretz.com/hasen/spages/860025.html
http://villepin.over-blog.com/article-6644969.html
http://www.labanlieuesexprime.org/article.php3?id_article=1880

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Soufir, c'est le nom du meurtrier. J'insiste là dessus car dans la traduction, on ne le dit pas, alors qu'il est bel et bien mentionné dans le texte d'origine.
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Yugo2Bakel
Bon posteur


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MessagePosté le: Mer 20 Juin 2007 18:28    Sujet du message: LA MÊME EXTRÊME-DROITE JUIVE POIGNARDE À PARIS ET JÉRUSALEM Répondre en citant

LA MÊME EXTRÊME-DROITE JUIVE POIGNARDE À PARIS ET À JÉRUSALEM

Publié le 12-06-2007


Certains se souviennent sans doute du commissaire de police français poignardé le 7 avril 2002 par un extrêmiste juif à Paris, à l’occasion d’une manifestation où des nervis du Betar et de la Ligue de Défense Juive se livraient à une “ratonnade”.

C’est apparamment la même personne, en faveur de laquelle le lobby pro-israélien était intervenu pour “enterrer” l’affaire, qui a tué le chauffeur de taxi palestinien de Jérusalem le 14 mai dernier.

On apprend en effet de source policière, que l’auteur franco-israélien du crime raciste qui a eu lieu il y a moins d’un mois à Tel-Aviv, où un père de famille palestinien de 35 ans, a été tué de 24 coups de couteau par pure haine des Arabes, et celui qui avait très grièvement blessé à l’abdomen un commissaire de police qui était resté longtemps en soins intenifs à l’hôpital Saint-Antoine, serait le même homme, longtemps protégé, avec l’accord des pouvoirs publics français.

L’homme avait de toute évidence été identifié par la police lors des faits, il y a 5 ans. Mais “pour ne pas risquer de provoquer des sentiments d’antisémitisme en France”, nous avaient expliqué officieusement des policiers indignés, l’affaire avait été étouffée. Des pressions avaient notamment été exercées sur le policier pour qu’il retire sa plainte.

On apprend aujourd’hui qu’une telle impunité à fait perdre la vie à un innocent.

Entretemps, se sentant protégés, ses compagnons de l’extrême-droite juive, se sont livré à de multiples agressions en France où le gouvernement a constamment refusé d’interdire leurs organisations armées, le BETAR et la Ligue de Défense Juive, bien connues des services de police pour leur dangerosité, mais intouchables.

Ces mêmes nervis, armés, casqués, entraînés sur le sol français, assurent le “service d’ordre” d’organisations comme le CRIF ou la tenue des galas au profit de l’armée israélienne en France, quand ils ne vont pas manifester avec l’autorisation du gouvernement sous les fenêtres de la Délégation Générale de la Palestine (le 7 Octobre 2003).

Ils ont blessé de nombreux militants de la cause palestinienne, attaqué des librairies, des réunions.

Combien de temps le gouvernement compte-t-il assurer l’impunité à ces terroristes en France ?

Citation:
Article du Nouvel OBS du 12/6/07

Julien Soufir, un Franco-Israélien inculpé en Israël pour le meurtre d’un chauffeur de taxi palestinien le lundi 14 mai, pourrait être l’auteur d’une tentative d’homicide volontaire sur un commissaire de police parisien en 2002, a-t-on appris lundi 11 juin de source proche de l’enquête française. En avril 2002, un jeune commissaire de police en service alors à la Direction de l’ordre public avait été très gravement blessé à coups de couteau à l’abdomen alors qu’il tentait de s’interposer avec d’autres policiers entre des manifestants pro-israéliens et un groupe de Maghrébins lors d’une manifestation de soutien à Israël. L’agresseur avait échappé aux recherches policières et le bruit circulait alors qu’il s’agissait d’un jeune extrémiste juif qui avait été rapidement “exfiltré” en Israël, pour être mis à l’abri des poursuites.

L’agression et la fuite du coupable présumé avaient provoqué des remous parmi les policiers. La 2eme division de police judiciaire qui enquêtait sur cette agression depuis 2002 a indiqué la semaine dernière qu’elle avait identifié Julien Soufir comme “pouvant en être l’auteur” dans des conditions qui, selon l’AFP n’ont pas été révélées.

Meurtre raciste

Le Tribunal de district de Tel-Aviv a inculpé le 28 mai Julien Soufir, du meurtre d’un chauffeur de taxi palestinien perpétré le 14 mai, avait-t-on appris de source judiciaire israélienne. Accusé de “crime haineux”, le prévenu, qui avait été écroué peu après son arrestation, est présumé avoir frappé de 24 coups de couteau au cou sa victime, Tayssir Kariki, 35 ans, selon les chefs d’accusation.

“Je n’ai rien ressenti (…) C’était comme abattre un animal”, avait déclaré aux enquêteurs israéliens Julien Soufir, 25 ans, qui a reconnu s’être rendu à Jérusalem pour trouver un chauffeur de taxi palestinien dans l’intention “de tuer un Arabe parce qu’il était arabe”. L’affaire a donné lieu à de nombreux articles dans la presse israélienne. Dans Haaretz, du 16 mai, deux jours après le crime, un éditorial de Goel Pinto, avait même suggéré aux “responsables de la communauté juive de France de se rendre à la Grande Mosquée de Paris et de demander pardon pour ce meurtre. Et pardon aussi pour la racisme anti-musulman qui est enraciné dans leur communauté et qui est l’une des causes principales de la déterioration des ralations entre les Juifs et les Musulmans en France”

Nouvel Obs Com 12/6/07

http://www.europalestine.com/article.php3?id_article=2657
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