melost Bon posteur
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Posté le: Ven 25 Mai 2007 05:22 Sujet du message: Somalie: La force de px africne attnd désprment des renforts |
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Un peu d'actualité :
Citation: | La force de paix africaine attend désespérément des renforts
SOMALIE - 23 mai 2007 - AFP
Le déploiement de la force de paix de l'Union africaine en Somalie, dont les effectifs sur place sont squelettiques, piétine en raison de graves problèmes de financement et de la réticence des pays africains à envoyer leurs soldats dans un "bourbier".
Le 19 janvier, l'Union africaine (UA) avait décidé de déployer à terme 8.000 hommes en Somalie, pays en guerre civile depuis 1991. Mais à ce jour, seul l'Ouganda a répondu à l'appel, fournissant 1.500 soldats, installés depuis début mars à Mogadiscio.
D'autres pays --Ghana, Nigeria, Burundi-- avaient promis de contribuer à cette force de paix baptisée Amisom, "mais pour l'instant aucun calendrier n'est fixé pour l'arrivée de nouveaux contingents", reconnaît un responsable de l'UA sous couvert de l'anonymat.
Le Mozambique et le Malawi, un temps pressentis pour contribuer à l'Amisom, ont fait savoir récemment que l'envoi de troupes n'était pas d'actualité.
Le Nigeria avait annoncé fin février qu'il enverrait mi-avril un contingent de 850 soldats en Somalie. L'échéance est passée et Lagos ne donne plus de date de déploiement.
Le contingent burundais de 1.828 soldats est en revanche "fin prêt", selon le porte-parole de l'armée burundaise, le lieutenant colonel Adolphe Manirakiza. "Leur formation (par des militaires français) est terminée (...), mais ils ont besoin d'armes, de véhicules militaires, de moyens de transport", dit-il à l'AFP.
Le Burundi, troisième pays le plus pauvre du monde selon la Banque mondiale, "a déjà reçu plusieurs promesses d'aide", mais ne peut donner de date de départ des troupes tant que ces promesses ne se concrétisent pas, selon M. Manirakiza.
"Le problème pour mettre en place les Burundais, les Nigérians et les Ghanéens, c'est qu'ils n'ont pas encore trouvé de financement", reconnaît le commissaire chargé de la paix et la sécurité de l'UA, Saïd Djinnit.
Ce manque de moyens, récurrent à l'UA, frappe également la mission africaine de paix au Darfour (ouest du Soudan).
Selon les statuts de l'Amisom, chaque Etat contributeur de troupes doit trouver son propre financement, l'UA remboursant ensuite chaque pays 500 dollars (372 euros) par mois et par soldat.
Les Ougandais ont ainsi été transportés en Somalie par des avions algériens, avec un financement américain.
L'UA précise que des partenaires ont promis d'aider l'Amisom, mais affirme que l'argent n'a pas encore été débloqué. L'Union européenne doit fournir 20 millions d'euros (27 millions de dollars), l'Italie 10 (13,5 millions USD) et le Nigeria 1,5 million (2 millions USD).
La lenteur du déploiement de l'Amisom s'explique également par la dangerosité de la situation en Somalie.
La semaine dernière, quatre soldats de l'Amisom ont été tués à Mogadiscio par l'explosion d'une bombe télécommandée au passage de leur convoi. A ce jour, les pertes ougandaises en Somalie s'élèvent officiellement à cinq morts.
Ces morts "contribuent évidemment à la réticence des Etats membres" à envoyer des troupes, estime un haut responsable de l'UA sous couvert de l'anonymat. "La Somalie apparaît aux yeux de beaucoup comme un bourbier très dangereux", juge-t-il, alors que les précédentes missions internationales, organisées en Somalie de 1992 à 1995, s'étaient soldées par la mort d'au moins 151 Casques bleus.
Selon M. Djinnit, "seule la perspective d'un dialogue inclusif en Somalie" peut "encourager" des pays à participer à l'Amisom. Une conférence de réconciliation est prévue à compter du 14 juin à Mogadiscio, mais les Somaliens disent manquer de fonds pour l'organiser. |
_________________ Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis. |
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