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ET moi que croyais que le racisme avait diminuer aux USA

 
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Deathrow
Grioonaute


Inscrit le: 09 Fév 2007
Messages: 29

MessagePosté le: Jeu 19 Juil 2007 09:52    Sujet du message: ET moi que croyais que le racisme avait diminuer aux USA Répondre en citant

je suis devenu fou ou quoi? je ne vois la rubrique racisme&mixité... Evil or Very Mad Evil or Very Mad

Bon je poste ici qaund vous allez remettre cette rubrique veuillez deplacer le posting


Citation:
C'est une histoire du vieux Sud. Une histoire tragique, hantée par des démons surgis d'un autre temps. Une histoire en noir et blanc.

A l'ombre d'un vieil arbre, splendide et harmonieux, déployant généreusement ses branches, déjeunaient depuis des décennies les élèves blancs du lycée de Jena, petite ville de 3 000 habitants nichée au fin fond de la Louisiane et à la population blanche à 85 %. Cette organisation ancestrale de la cour de l'école qui reléguait les élèves noirs à la périphérie aurait pu perdurer si un jeune garçon noir, à la rentrée scolaire 2006, n'avait osé poser publiquement la sulfureuse question : "Pouvons-nous, nous aussi, nous asseoir sous le feuillage ?" La réponse de la direction fut très claire : "Asseyez-vous où bon vous semble !" Et sous le regard courroucé d'élèves blancs, une poignée de jeunes Noirs se glissèrent à l'ombre du vieil arbre.




Le lendemain matin, 1er septembre 2006, trois cordes à noeud coulant pendaient à une branche de l'arbre. Deux cordes noires entourant une corde peinte en or : les couleurs de l'école. Les élèves noirs furent horrifiés, leurs parents mortifiés. "Pas besoin d'être historien pour comprendre le message !, dit Caseptla Bailey, la maman d'un élève. La corde, dans cette région, évoque l'esclavage, les lynchages et le Ku Klux Klan. Ce passé n'est pas si lointain. Ce geste disait à nos enfants : "Sales nègres, on aura votre peau !""

Trois élèves blancs sont rapidement identifiés comme auteurs de la provocation. Mais le principal du lycée, qui souhaite leur exclusion, est contredit par le superintendant et le conseil de l'école, qui concluent qu'une telle "gaminerie" ne mérite pas plus que trois jours de suspension. Offusqués que l'affaire soit prise avec tant de légèreté par l'administration, les parents noirs se réunissent un soir dans une église baptiste pour discuter d'une possible réaction. Et le lendemain, quelques élèves noirs - parmi lesquels une poignée de sportifs, stars locales de l'équipe de football - improvisent sous l'arbre "blanc" une petite manifestation. Panique de l'administration. Une assemblée générale de l'école est aussitôt convoquée lors de laquelle le procureur général du district, Reed Walters, entouré d'une douzaine d'officiers de police, prend la parole et menace les jeunes manifestants. "Je vous préviens, dit-il en fixant les sportifs. Je peux être votre meilleur ami ou votre pire ennemi. Et je peux, d'un trait de plume, anéantir vos vies."

Le lendemain, la police patrouille dans les couloirs du lycée ; le surlendemain, l'école est bouclée. Les parents, effarés, viennent chercher leurs enfants ou refusent qu'ils y retournent. Le principal de l'établissement affirme à la radio que l'ordre règne désormais, et le journal local, le Jena Times, affirme que tout est décidément de la faute des parents noirs qui, en se réunissant, ont fait d'une plaisanterie de potaches une affaire de racisme, et provoqué eux-mêmes l'agitation de leurs rejetons.

La vie reprend donc son cours au lycée de Jena, marquée par une tension palpable entre élèves blancs et noirs (notamment le petit clan auteur de la provocation des cordes et le groupe de sportifs) et l'irritation croissante des professeurs (en quasi- totalité blancs), furieux que leurs élèves noirs aient osé parler de racisme et décidés à leur rappeler durement la discipline évoquée par le procureur. Cela n'empêche pas un garçon noir de 16 ans, Mychal Bell, de faire gagner une nouvelle fois l'équipe des Jena Giants et d'être célébré dans le journal comme le meilleur joueur du moment. Des propositions de grandes universités, attirées par ses exploits sportifs, affluent, laissant espérer à sa famille dénuée de ressources qu'il est tiré d'affaire.

Mais, dans la nuit du jeudi 30 novembre, un incendie criminel dévaste une partie du lycée. Quatorze classes sont détruites, la petite ville est sous le choc et la police à cran. Le week-end qui suit est violent. Le vendredi soir, un des jeunes sportifs noirs qui se présentait à une fête fréquentée par les Blancs se fait boxer dès l'entrée par un adulte blanc, puis tabasser par des lycéens arrivés en renfort. Le lendemain, croisant trois élèves noirs qui sortaient d'une épicerie, un jeune Blanc, impliqué dans la rixe de la veille, court à sa voiture prendre une carabine qu'il braque sur les jeunes gens. Une bagarre s'ensuit, le Blanc est désarmé par les lycéens qui s'enfuient. Rattrapés par la police, ils sont inculpés de "voie de fait" et... "vol d'arme". Inquiets de cette escalade, plusieurs professeurs prient la direction de l'école de reporter l'ouverture du lycée. Mais, le lundi 4 décembre, les cours reprennent normalement. Jusqu'à l'heure du déjeuner.

Difficile de savoir ce qui s'est passé alors. Des regards de défiance, des insultes, un doigt d'honneur sous le nez d'un des sportifs noirs par un élève blanc - un certain Justin Barker -, adepte du mot "nègre", ami des bagarreurs de la veille et des auteurs de la "plaisanterie" des cordes... Le voilà en tout cas qui reçoit un coup de poing, s'écroule, reçoit des coups de pied et perd connaissance. La confusion est totale, aucun témoin ne voit la même chose. Mais Justin Baker est transporté à l'hôpital et la police ne tarde pas à coffrer six jeune Noirs, les six sportifs déjà remarqués lors de la première manifestation. Le procureur les inculpe d'abord de "coups et blessures". Mais la colère d'une poignée de professeurs enjoignant la direction du lycée à plus de fermeté le fait réfléchir. Désormais, c'est de "tentative de meurtre" et "complot" dont ils sont accusés. Pour une bagarre de lycéens, ils risquent cent ans de prison.

Le procureur tient d'ailleurs à mettre les points sur les i. Dans un texte publié par le Jena Times, il avertit : "A ceux qui ont causé ces incidents, je dis que vous serez poursuivis dans l'interprétation la plus étendue possible de la loi et pour les crimes les plus graves que justifient les faits. Et pour votre condamnation, je réclamerai la peine maximale autorisée par la loi. Je veillerai à ce que vous ne menaciez plus jamais les élèves d'une école de la région." La communauté noire est abasourdie. Les six garçons sont définitivement exclus de l'école, les cautions exigées pour leur libération conditionnelle (de 70 000 à 138 000 dollars) bien trop élevées pour la plupart des parents, qui habitent dans des mobile homes ou des baraquements. Trente-cinq pasteurs de la paroisse se regroupent alors pour appeler à la paix dans la communauté. Une prière commune réunit même la petite ville, un soir de décembre, au stade de football. Car c'est bien cela le problème, croit comprendre le Jena Times, qui exclut tout soupçon de racisme : on ne prie plus assez


Malgré les protestations des parents, la mobilisation de plusieurs associations défendant les libertés et les droits de l'homme, la création à Jena d'une section de l'historique NAACP (l'une des principales organisations de défense des Africains-Américains, qui se bat depuis 1909 contre la ségrégation raciale), les six sportifs noirs restent en prison. Le jeune Blanc parti en ambulance ? Il va bien. Sorti de l'hôpital trois heures après la bagarre, il a assisté le soir même à une cérémonie de l'école. On l'a depuis trouvé en possession d'un fusil chargé de 13 balles planqué dans sa camionnette garée devant l'école.

La suite est aussi affligeante. Et le premier procès - celui de Mychal Bell, la star de football -, qui a eu lieu les 26, 27 et 28 juin, a été la caricature effarante d'une justice pour riches, d'une justice pour Blancs. Dans une salle de tribunal partagée en deux - à droite, les Blancs réunis autour de Justin Barker et de sa famille ; à gauche, les familles et amis des six Noirs inculpés -, Mychal Bell a dû affronter un jury entièrement blanc, un procureur blanc, un juge blanc et dix-sept témoins blancs. Son avocat, noir, commis d'office, ne lui a posé aucune question, n'a pas mis en cause le jury, n'a relevé aucune des nombreuses contradictions des témoins et n'en a lui-même cité aucun. Il n'a pas été question des provocations raciales, des cordes de pendu, des bagarres, des insultes ; pas un mot sur l'avenir du jeune sportif qui, avant de passer les sept derniers mois en prison, se distinguait par de bons résultats scolaires. Rien. Le jeune homme a eu beau chuchoter quelques mots à l'oreille de son défenseur sur les désaccords flagrants entre les témoins, il n'en a pas tenu compte.

Alors, quand le procureur, après avoir annoncé à l'ouverture du procès qu'il renonçait à l'inculpation pour "tentative de meurtre", a demandé au jury de reconnaître Mychal Bell coupable de "coups et blessures aggravés" et de "complot", les six jurés l'ont suivi à l'unanimité. Et qu'importe si ce chef d'accusation, qui expose à vingt-deux années de prison, exige, selon la loi de Louisiane, l'usage d'une "arme dangereuse". Les chaussures de tennis du garçon ont fait l'affaire ! Le juge tranchera le 31 juillet. Les parents de Mychal Bell, comme ceux des cinq autres jeunes Noirs en attente de procès, sont écoeurés. "Le garçon n'avait aucune chance", dit tristement Cleveland Riser, un vieux sage qui a connu le temps des bus, des écoles, des fontaines réservés aux Blancs. "Ce procès est le pire exemple d'erreur judiciaire que j'aie jamais rencontré", assure Alan Bean, un pasteur blanc activiste, fondateur de l'association Amis de la justice. "Un lynchage des temps modernes", laisse tomber une femme noire à la sortie du tribunal.

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-936368,0.html
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Moderator-Team
Grioonaute


Inscrit le: 21 Déc 2004
Messages: 87

MessagePosté le: Jeu 19 Juil 2007 11:13    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Deathrow ;

Ton topic est déplacé dans la section Racisme et Mixité ; il a de nouveau été rendu public

Désolée pour le contretemps

Cool
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Cedric
Grioonaute


Inscrit le: 10 Mar 2006
Messages: 49
Localisation: 69

MessagePosté le: Ven 20 Juil 2007 08:11    Sujet du message: Répondre en citant

Un exemple de plus de la nullité de la loi, des QI d'Huîtres des juges et d'un racisme que tout le monde croit inexistant.
C'est tout simplement dégueulasse.
A quand le jour où tous les pourris payeront pour leurs actes.
Justice à deux vitesses à la con.
C'est une erreur judiciaire flagrante qui mériterait de foutre les procureurs, le juge, la jury et la majorité de cete ville en taule.
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GrandKrao
Bon posteur


Inscrit le: 17 Fév 2005
Messages: 889

MessagePosté le: Lun 01 Oct 2007 18:30    Sujet du message: Mychal Bell, rescapé de la justice sudiste Répondre en citant

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-961498,0.html



Ils ont abattu l'arbre. Ils ont osé. Subrepticement, pendant l'été. Juste avant la rentrée. C'est l'administration du lycée qui a pris la décision. Ce témoin était trop gênant. D'arbre fétiche et majestueux qui, trônant au centre de la cour, déployait généreusement ses branches pour offrir de l'ombre à l'heure du déjeuner, il était devenu l'arbre de la honte, de la haine, de la discorde. L'arbre des cordes de pendus.



Ils ont donc abattu l'arbre. Espérant faire oublier que, pendant des décennies, n'avaient pu s'abriter sous son feuillage que les élèves blancs et que, pour avoir revendiqué à la rentrée 2006 d'y avoir accès, les enfants noirs de l'école avaient été accueillis le lendemain par trois cordes à noeuds coulants, suspendues aux branches par des élèves blancs. Allusion explicite à l'esclavage et aux lynchages pratiqués un temps sur cette terre de Louisiane dont la petite ville de Jena (3 000 habitants), peuplée à 85 % de Blancs, porte encore l'héritage.

Le conseil du lycée n'y avait vu qu'une "plaisanterie" de gamin. La communauté noire, elle, avait été mortifiée. De ce décalage de perspective et de jugement était née une série de tensions et violences. Elles avaient abouti à l'arrestation et à l'incarcération de six lycéens noirs, accusés d'avoir tabassé un garçon blanc, puis à la condamnation du premier d'entre eux - Mychal Bell - pour complot et coups et blessures aggravés.

Mal défendus, incapables de payer les cautions nécessaires à leur libération provisoire et poursuivis par un procureur acharné plein d'indulgence pour les lycéens blancs, les six adolescents auraient pu disparaître pour des années en prison, comme tant d'autres jeunes Noirs, s'il n'y avait eu un incroyable sursaut. Celui de quelques parents aidés par une poignée de militants des droits de l'homme, horrifiés par le racisme - quel autre mot ? - imprégnant toute l'affaire, et décidés à ce que personne en Amérique - du président Bush aux principaux candidats à la Maison Blanche - ne puisse ignorer l'histoire des "six de Jena".

Mais comme on partait de loin ! A la manifestation organisée le 29 juin, au lendemain du procès de Mychal Bell - dont la défense par un avocat commis d'office avait été lamentable -, il n'y avait qu'une vingtaine de personnes. Quelques pancartes, des mamans bouleversées, des enfants étonnés, deux pasteurs en colère. Et la totale indifférence du reste de la ville. "Quelle histoire pour rien du tout !", nous confiait une commerçante. "Ces jeunes Noirs doivent aller en prison, et n'en parlons plus ! Le racisme n'a rien à voir là-dedans ! En général, nous n'avons d'ailleurs pas de problème avec nos Noirs..." Et c'est ce que pensaient le maire, le shérif et l'immense majorité de la population, en se balançant sur le rocking-chair de leurs terrasses blanches. L'été promettait d'ensevelir l'affaire dans une torpeur moite.

Mais Alan Bean veillait au grain. Ce pasteur blanc, baptiste, habitant au Texas et fondateur de l'association Les Amis de la Justice, sait depuis longtemps que le système judiciaire fonctionne différemment selon le statut social et la race de l'accusé. Il se rend plusieurs fois à Jena, enquête, rencontre les professeurs, les adolescents, les familles ; noue contact avec une jeune juriste travaillant pour la puissante organisation ACLU (Union américaine pour les libertés civiques), qui partage la même indignation devant cette caricature de justice ; retrace le fil de l'histoire, le contexte de l'échauffourée entre adolescents noirs et blancs, les provocations exercées par les Blancs dont la plus grave de toutes : les cordes suspendues à "l'arbre blanc".

Il tente d'alerter les médias, rédige une chronologie, facilite les liens avec les familles des ados. A l'époque, à l'exception de CNN, seule la presse locale suit l'affaire. Il contacte aussi des juristes, se démène pour que les jeunes inculpés, malgré leur pauvreté, aient de vrais avocats. Il retourne au Texas, écrit, téléphone, prévient des organisations de défense des droits civiques, les médias et sites Web de la communauté noire. La Toile devient son alliée, des blogueurs le reprennent, des animateurs d'émissions de radio l'appellent, tandis qu'une pétition, lancée par la NAACP (l'association historique de défense des Noirs depuis 1909), rassemble bientôt 200 000 personnes demandant au gouverneur de Louisiane d'intervenir en faveur des "six". Le nom de Jena commence à circuler.

L'hebdomadaire Newsweek publie un long article à la mi-août, explorant le racisme qui ronge la région et de grands leaders de la communauté noire prennent la direction de Jena. Le révérend Jesse Jackson y rencontre les familles, le shérif, les Eglises et n'hésite pas à comparer l'affaire au boycottage historique des bus de Montgommery en 1955 : "La justice américaine est en procès à Jena. Le monde observe !" Bientôt un appel est lancé : "Tous en bus à Jena pour le 20 septembre !" C'est le jour où le juge doit rendre sa décision concernant Mychal Bell. "Coordonnez-vous, venez soutenir les "six" et leurs familles", écrit Alan Bean, qui insiste : "Venez en paix et dans un esprit de non-violence."

Le 13 septembre, le candidat noir à la Maison Blanche, Barack Obama, évoque enfin l'affaire : "Quand des noeuds coulants sont suspendus dans des lycées au XXIe siècle, c'est une tragédie. Cela montre combien nous avons encore de travail à accomplir pour panser nos tensions raciales. Ce n'est pas seulement l'affaire de Jena, c'est le problème de l'Amérique." Hillary Clinton, sa rivale démocrate, ne veut pas être en reste. Le cas est "plein d'enseignements pour l'Amérique", déclare-t-elle sur une radio de la communauté noire, ajoutant un peu plus tard : "Il n'y a aucune excuse pour la façon dont notre système judiciaire a traité ces jeunes gens."

Le 14 septembre, une cour d'appel annule le jugement concernant Mychal Bell, estimant que l'adolescent, âgé de 16 ans au moment des faits, aurait dû être jugé par un tribunal pour mineurs. L'annonce fait l'effet d'une bombe, même si le garçon reste curieusement en prison. Alan Bean, ravi, prédit alors que la manifestation du 20 septembre sera moins une "protestation" qu'une "célébration" du pouvoir de l'opinion publique.

Ce sera bien plus que cela. Dès l'aube, une marée humaine déferle sur Jena. Plus de 30 000 personnes envahissent le gros bourg, totalement paralysé et devenu, pendant quelques heures, le coeur de l'Amérique. Des cars sont venus d'aussi loin que Boston, Chicago, Seattle, remplis, pour l'essentiel, d'Afro-Américains de tous âges et milieux. Heureux de cette occasion historique de montrer force et solidarité. Avides d'exprimer eux aussi des histoires personnelles de violence, de harcèlement et d'injustice. Les grands leaders noirs sont là et l'on évoque le nom de Martin Luther King dont le fils, la fille, la soeur sont présents. Tous les médias nationaux ont fait le déplacement. Et George Bush lui-même, interrogé sur Jena, se dit "attristé" assurant que l'affaire est suivie de très près par le département de la justice. Le 27 septembre, un juge du tribunal pour mineurs relâche Mychal Bell. La caution a été réduite de moitié (45 000 dollars) et payée en partie par un donateur ému par la ferveur de la manifestation.

Jena est loin d'avoir retrouvé la paix. Un jeune Blanc a récemment été arrêté, des cordes de pendus à l'arrière de sa camionnette. Et le FBI enquête sur des menaces racistes postées sur un site Internet appelant à trouver et "virer" les "six de Jena".
Annick Cojean
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