Documentaire. Réalisé par Peter Chappell et Catherine Peix. D’après Stéphane Horel et Peter Chappell. Musique de Frédéric Lagnau. Produit par MFP. Coproduit par Les Productions Galafilm, Les Films de la Passerelle, Pathé Archives et Produce +.
Un documentaire exceptionnel
Sida : 26 millions de morts, 40 millions de personnes contaminées. L’épidémie la plus dévastatrice de l’histoire ravage notre planète depuis plus de 20 ans et pourtant son origine reste encore un mystère. Cependant la communauté scientifique est unanime : le virus du sida est né en Afrique et son ancêtre direct est présent chez les chimpanzés. Reste une énigme : comment le virus est-il passé de l’animal à l’homme ? De nombreuses théories ont été avancées et réfutées... Aujourd’hui, seules deux hypothèses subsistent. La première suggère qu’en 1931, selon les calculs de la généticienne américaine Bette Korber, le virus du chimpanzé aurait contaminé un être humain qui consommait l’animal. Mais alors que les Africains mangent du singe depuis la nuit des temps, pourquoi cette transmission soudaine ? La seconde suggère que le virus du sida serait le produit accidentel d’un vaccin oral contre la polio administré à un million d’Africains dans l’ex-Congo belge de 1957 à 1960 aux endroits mêmes où, une décennie plus tard, on détecte les premiers cas de sida dans le monde. Face à cette dernière théorie qui dérange, le petit univers de la grande Science est partagé entre l’examen de conscience et la dénégation : difficile d’admettre que la médecine ait pu, en combattant une maladie, créer un fléau bien pire encore. Ressuscitant les souvenirs des témoins, exhumant des archives inédites et suivant une incroyable quête de la vérité, ce film plonge le spectateur dans l’histoire d’une controverse scientifique sans précédent.
Les arguments de la controverse
« C’est chez le chimpanzé que l’on trouve le précurseur immédiat du VIH. Tout le monde est d’accord là dessus. On peut discuter sur la question du quand, du pourquoi, du comment, mais tout le monde s’entend sur le chimpanzé. Quand ? Je pense que l’on peut dire qu’il y a unanimité sur le XXe siècle. Où ? Pour les humains, l’épicentre se situe clairement au nord-est du Zaïre et en Ouganda. C’est de là qu’est partie l’épidémie ». (Simon Wain Hobson, virologue, responsable du laboratoire de rétrovirologie moléculaire à l’Institut Pasteur). Reste donc à élucider la question du comment... Comment le VIH a-t-il pu se transmettre du chimpanzé à l’homme ? Théories et objections.
Deux possibilités de contact entre le singe et l’homme restent plausibles :
Le sang : un chasseur blessé se contamine avec le sang d’un chimpanzé qu’il vient de chasser. C’est la théorie du transfertnaturel, émise par Béatrice Hahn en 1999, qui est aujourd’hui largement acceptée par la communauté scientifique.
La vaccination : Les vaccins contre la polio sont fabriqués à partir de reins de singes. Celui du Dr Koprowski aurait été fabriqué à partir de reins de chimpanzés et a été administré à un million d’Africains au Congo belge à la fin des années 50.
Face à cette seconde théorie qui dérange, la communauté scientifique énonce plusieurs objections :
Le sida serait apparu chez l’homme en 1930, avec une marge d’erreur de plus ou moins 20 ans (calcul de Bette Korber au laboratoire national de Los Alamos aux Etats-Unis en 1999).
Mais depuis, d’autres travaux scientifiques remettent en cause le mode de calcul et la capacité même à calculer mathématiquement la date d’apparition du sida chez l’homme. Les analyses des échantillons du vaccin anti-polio sont négatives. Suite à la conférence sur les origines du sida à la Royal Society de Londres, des échantillons du vaccin ont été testés. Les résultats publiés au printemps 2001 dans les revues scientifiques Science et Nature, montrent qu’ils ne contiennent ni VIS, ni VIH, ni cellules de chimpanzés.
Mais selon Robin Weiss, co-organisateur de la conférence, les échantillons testés ne sont pas ceux qui ont été utilisés au Congo belge à la fin des années 50. Suite à leurs études, Martine Peeters puis Béatrice Hahn affirment que les chimpanzés porteurs de l’ancêtre du VIH viennent du Gabon.
Mais aucune étude n’a été réalisée dans l’ancienne zone de capture des chimpanzés du Camp Lindi, au Congo, en raison de la situation politique du pays. Et les échantillons ramenés par Bill Hamilton étaient trop minces pour pouvoir donner des résultats fiables. De plus, la première trace du VIH et les premiers cas de sida sont apparus au Congo et non pas au Gabon. Le virus n’aurait pas pu survivre dans le vaccin anti-polio puisqu’il aurait été tué dans le processus de fabrication.
Mais on sait que des virus simiens, comme le SV40, ont survécu dans les vaccins anti-polio et ont ainsi été transmis aux hommes. Pourquoi pas le VIH ? Hilary Koprowski et ses collaborateurs affirment que des reins de chimpanzés n’ont jamais été utilisés pour fabriquer son vaccin anti-polio.
Mais il n’existe aucun document officiel, aucune note de laboratoire permettant de l’affirmer. Hilary Koprowski aurait « perdu » toutes ses notes lors d’un déménagement.
Le vaccin
Le vaccin contre la polio est le premier vaccin à être fabriqué à partir de reins de singes. Comment le fabrique-t-on ? Quels sont les différents types de vaccins anti-polio ?
Pour faire un vaccin, on commence par faire une culture à partir de reins de singes puis il faut :
Prélever un morceau de tissu rénal et le diviser avec une paire de ciseaux.
Laisser reposer cette suspension pour faire une monocouche de cellules.
Ajouter le virus de la polio.
Prélever ensuite le liquide de ces cultures.
Filtrer pour enlever le reste des cellules. On obtient alors une suspension de virus. Soit on l’inactive avec du formol, soit on l’affaiblit par des passages successifs dans des cultures de cellules.
Il existe deux types de vaccins :
1) Le vaccin inactivé et injecté de Jonas Salk. Il contient des particules de virus de la polio qui ont été tuées dans du formol. L’immunité qu’il confère est temporaire et nécessite trois injections successives. Pour fabriquer son vaccin, Jonas Salk utilise des reins de macaques Rhésus. 2) Les vaccins vivants atténués de Albert Sabin et de Hilary Koprowski. Ils contiennent des particules de virus de la polio qui sont vivantes, mais affaiblies au cours d’un long processus où l’on passe le virus dans des cultures de cellules, jusqu’à ce que sa capacité à déclencher la maladie disparaisse. Ce vaccin est administré par la bouche et est efficace dès la première prise. Les notes de laboratoires d’Albert Sabin attestent qu’il utilisait des reins de macaques Rhésus ou de macaques synomolgus. Hilary Koprowski a « perdu » toute documentation permettant de prouver l’espèce de singe qu’il a utilisée. Il nie avoir utilisé des chimpanzés.
La course au vaccin
Dans les années 50, les Etats-Unis sont en guerre contre la polio, ce fléau qui attaque les enfants. C’est le début d’une course au vaccin entre les plus grands scientifiques : Jonas Salk, Albert Sabin et Hilary Koprowski. Chronologie.
27 février 1950 : Hilary Koprowski est le premier à tester son prototype de vaccin oral, à base de virus vivant atténué, sur un enfant américain de Letchworth village. 12 avril 1955 : Le vaccin de Jonas Salk est homologué. C’est un vaccin qui utilise un virus inactivé, autrement dit « tué » et qui nécessite trois injections. Une campagne de vaccination de masse suit cette homologation aux Etats- Unis. 90 millions d’Américains seront vaccinés. 23 avril 1955 : Drame autour de la vaccination antipoliomyélite : 260 enfants ayant reçu le vaccin Salk tombent malades, onze d’entre eux meurent. Des lots de vaccins provenant des laboratoires Cutter (en Californie) étaient défectueux : ils contenaient encore du virus vivant. Mai 1955-1960 : Ce drame relance la course au vaccin entre Albert Sabin, au Children’s Hospital Research Foundation (Cincinnati), et Hilary Koprowski, d’abord au Laboratoire Lederle (Pearl River, État de New York) puis au Wistar Institute de Philadelphie. 1958-1959 : Albert Sabin teste son vaccin oral, à base de virus vivant atténué, sur 6 millions d’enfants en URSS. 1957-1960 : Hilary Koprowski teste son vaccin expérimental « CHAT » sur 1 million d’Africains du Congo belge. Novembre 1958 : Albert Sabin analyse le vaccin « CHAT » de Hilary Koprowski et découvre qu’il est instable et contaminé par un virus inconnu. Novembre 1958 : L’OMS désapprouve dans une lettre confidentielle les campagnes de vaccinations de masse menées par Hilary Koprowski au Congo belge. Printemps 1960 : Le vaccin oral d’Albert Sabin est homologué et utilisé dans le monde entier pour les campagnes de vaccinations de masse.
Durant l’été 1955, Hilary Koprowski et Ghislain Courtois, virologue et directeur du laboratoire médical de Stanleyville (Congo belge), se rencontrent lors d’un colloque au Kenya et décident de créer un camp d’élevage de chimpanzés pour faire officiellement des recherches sur l’hépatite et la polio. Chronologie.
Hilary Koprowski et le Congo belge
1er mai 1956 : Le projet aboutit : ouverture du Camp Lindi, situé en retrait de Stanleyville. Ghislain Courtois en est le directeur. Janvier 1957 : Plus de 200 chimpanzés sont déjà arrivés au Camp Lindi. Février 1957 : Ghislain Courtois reçoit Hilary Koprowski pour la première fois au Camp Lindi. Ils immortalisent cette visite par une photo « officielle » devant la pancarte du camp. Mars 1957 : Premières vaccinations de 4228 personnes avec le vaccin oral expérimental « CHAT » de Hilary Koprowski à Stanleyville. 1er mai 1957 : Hilary Koprowski quitte les laboratoires Lederle à Pearl River dans l’État de New York (Etats-Unis) avec son vaccin oral expérimental « CHAT ». Il devient directeur du Wistar Institute à Philadelphie. 1er octobre 1957 : Inauguration en présence de Hilary Koprowski, Ghislain Courtois et toute l’équipe des médecins belges du nouveau laboratoire médical de Stanleyville (Congo belge). Ce laboratoire est immense et possède la technologie de pointe de l’époque. 26 décembre 1957 : Deux ans et demi après l’ouverture du camp, Gilbert Rollais, le chasseur officiel du camp et son équipe de Pygmées ramènent le 401e chimpanzé au Camp Lindi. 1er février 1958 : Fritz Deinhardt, spécialiste en cultures de tissus au Children’s Hospital de Philadelphie arrive à Stanleyville pour, officiellement, faire des recherches sur l’hépatite. Du 24 février au 10 avril 1958 : En l’espace de six semaines, 215 504 personnes sont vaccinées avec le vaccin « CHAT 10A11 » dans la vallée de la Ruzizi, frontière entre le Congo belge, le Rwanda et le Burundi. Novembre 1958 : L’OMS désapprouve les campagnes de vaccinations de masse menées par Hilary Koprowski au Congo belge. 1959 : Dans le cadre de leurs recherches, Joseph Vandepitte et Arno Motulsky font le tour du Congo belge et collectent 2000 échantillons de sang humain. En 1985, le chercheur André Nahmias découvrira que l’un de ces échantillons est positif au VIH... Juin 1960 : Indépendance du Congo belge. La situation politique entraîne la fermeture du Camp Lindi dans lequel il reste 50 chimpanzés. Au total, un million de personnes ont reçu le vaccin expérimental
Science sans conscience ? Quelques propos extraits du film
« A mon avis, on aurait dû arrêter d’utiliser des reins de singes dans la production de virus dès 1960. Nous avons pourtant continué. Ce sont les industries pharmaceutiques qui prennent ces décisions... Ce qui me met vraiment hors de moi, c’est que nous avons la possibilité de fabriquer un vaccin anti-polio à base de protéines de synthèse, nous n’en faisons rien ! » Dr Cecil Fox
« Il me semblait que les gens devaient se faire une idée par eux-mêmes, examiner sur pièces et prendre une décision. Ce sont les théories qui font progresser la science, elles font avancer les choses... » Tom Curtis
« Hilary Koprowski est allé au Congo et il a pris des gens victimes de l’expansion coloniale. Il s’est servi d’eux. Je ne crois pas que quiconque, à l’époque, se soit soucié de l’aspect éthique de la question. » Dr Cecil Fox
« Largement plus de 400 chimpanzés ont été amenés au camp de Lindi en moins de deux ans, entre 1956 et 1958. Aucun de ces chimpanzés n’a survécu. On peut se poser la question : pourquoi ont- ils été tués ? » Edward Hooper
« C’est là l’hypothèse (la théorie du vaccin anti-polio) la plus haïe du monde médical. Il y a de grandes résistances à publier quoi que ce soit ainsi qu’à vérifier les pièces à convictions disponibles. » Bill Hamilton
« A cet égard, la science n’est pas démocratique. En science, vous avez votre théorie et moi mon hypothèse. Si je peux détruire votre théorie, je le fais et votre théorie n’existe plus. » Simon Wain Hobson
« L’impossibilité de découvrir la vérité, de mener un débat public et d’étudier ce qui est arrivé font que la science médicale continue, sans réelle mise en garde, d’aller au devant de désastres équivalents, sinon bien pires. » Lettre de Bill Hamilton à la Royal Society
« C’est évident que le chimpanzé est intervenu dans la composition du vaccin anti-polio... C’était avant tout un but scientifique pour lequel on les employait. J’ai parlé assez comme ça... J’ai parlé trop, même... » Pierre Doupagne
« On nous appelait, on y allait... C’était un vaccin important ! Personne n’avait le droit de refuser ... C’était une obligation très difficile, très dure ! » Villageoise
« Si quelqu’un n’avait pas reçu le vaccin, il y avait les chefs, eux, savaient dans quelles maisons les trouver... Personne n’est allé en prison, mais c’était un ordre d’avoir le vaccin. » Villageois
« Les tests du Congo belge sont l’exemple parfait que de telles expérimentations à grande échelle n’auraient jamais dû avoir lieu ». Lettre de l’OMS suite aux vaccinations de la Ruzizi.
Posté le: Mer 22 Nov 2006 02:55 Sujet du message: outragé
les scientifics se sont servis d'africains pour tester leurs vaccins on connait aujourd'hui les consequences de leurs recherches diaboliques .Donc pourquoi les scientifiques n'admettent pas leur erreurs le sida est née de leurs recherches diabolique testé sur des africains.
Posté le: Dim 01 Juil 2007 23:44 Sujet du message:
Juste pour info : LE SIDA N'EST PAS « NÉ EN AFRIQUE »
Le SIDA est apparu en Afrique en 1982. Près de 3 ans après les USA...
Tous les virologues, les scientifiques de renommée mondiale un peu objectifs, les biologistes, les militaires, les agences de renseignement et les journalistes sérieux le savent.
J'ai l'impression que cette histoire de « SIDA né en Afrique » est devenue à la mode dans les années 90 parce que durant les années 80 (alors que je n'était qu'un enfant, mais je m'en souviens encore) tout le monde savais (enfin, j'espère) que le SIDA (nom donné à cette maladie par le Center for Disease Control and Prevention américain) était apparu sur les côtes Est puis Ouest des États-Unis en 1979 lorsqu'une épidémie d'origine inconnue frappa d'abord Manhattan.
Au milieux des années 80 près de 70% (!!) des populations homosexuelles de NY et San Francisco étaient contaminées par le VIH.
A l'époque il y avait bien plus de victimes du VIH chez les homos de Manhattan que partout ailleurs dans le monde, même en Afrique.
C'est pourquoi tout le monde se souciait bien plus de la famine en Afrique que du SIDA.
Sacré Afrique. Mère de l'humanité et de toutes ses tares (à rebours, comme toujours...) _________________ "Nous avons accepté l'inacceptable"
JP Bemba
Posté le: Mer 11 Juil 2007 20:53 Sujet du message:
Zheim a écrit:
C’est vrai que se rendre compte que ce sont encore une fois les US, le « développement » occidental et les intérêts financiers qui sont responsables d’une des pires catastrophes contemporaines, et surtout de l’Afrique, ça en fait beaucoup d’un coup qui se sentent des besoins de se défendre à n’importe quel prix.
Si je me souviens bien, ce documentaire a été inspiré par un ouvrage d'un journaliste anglais, intitulé "The River".
Le reportage a été diffusé sur une chaîne française, puis a fait l'objet d'une des émissions d'Arrêt sur Images. Je me souviens que malgré les critiques sévères qui ont été formulées par certains, la thèse de l'origine vaccinale m'avait paru bien résister aux objections.
Si mes souvenirs sont encore exacts, la colère du Pr ROZENBAUM qui, sur le plateau de Daniel SCHNEIDERMANN, estimait que l'enjeu était de trouver un remède, sonnait comme une reconnaissance de la responsabilité de scientifiques assoiffés de récompenses.
Cette thèse, si elle est vérifiée un jour, signifiera que toutes les questions que l'on se pose, sur le prix des traitements contre le VIH et leur accessibilité pour les pays africains, n'auraient plus de sens. Car comment l'industrie pharmaceutique, responsable de l'épidémie, pourrait-elle oser prétendre gagner un centime sur le dos des malades ? Les flux financiers seraient même inversés.
C'est inimaginable ! Comme tous les scandales inimaginables et pourtant bien réels. _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
Posté le: Jeu 12 Juil 2007 11:04 Sujet du message:
Zheim a écrit:
Tjenbered a écrit:
C'est inimaginable ! Comme tous les scandales inimaginables et pourtant bien réels.
[...]
Pour reprendre ta phrase, il n’y a rien d’inimagineable là dedans, c’est au contraire une explication qui est parfaitement cohérente et crédible, contrairement et bien loin de toutes les thèses délirantes de l’officiel (qui est franchement l’explication la plus délirante qui existe, à croire que chasser ou manger du singe ca vient de commencer au XXème !) à celle du génocide programmé.
Ce que je visais comme "inimaginable", c'est que l'industrie pharmaceutique et le monde de la santé occidental reconnaissent cette responsabilité et en envisagent les conséquences, c'est-à-dire la réparation des dommages causés. On est loin, très loin, de l'aumône consistant à effacer la dette des pays africains.
La solution viendra certainement des scientifiques africains. Et encore... je crains que pour un médecin, ce combat-là soit une négation de sa raison d'être : un médecin peut difficilement admettre que la médecine tue 1000 fois plus qu'elle ne soigne. _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
Posté le: Lun 16 Juil 2007 21:48 Sujet du message:
Salut zheim,
Hooper sait-il de quelles maladies sont décédés les congolais l'année suivant la campagne de vaccination ?
N'oublions pas que cette campagne de vaccination avait également eu lieux au Burundi et au Rwanda. Hooper en parle t-il lorsqu'il développe sa théorié ?
Sachant que la période d'incubation du SIDA en cas d'infection par voie sexuelle est d'environ deux ans et plus, et que pour des cas d'infection en masse ou d'infection par transfusion sanguine, cette période d'incubation s'abaisse jusqu'à un an, comment se fait-il qu'aucune épidémie de SIDA n'ait été recensée entre 1960 et 1979-81, période la plus sexuellement « débridée » du 20ème siècle (peace and love, cinéma pornographique au "zénith" etc.) ?
De plus, ni la Belgique, Les USA, la France, l'URSS, la Chine etc. qui ont accueilli beaucoup de Congolais à partir de 1960 (surtout des étudiants, donc une population à « risque ») ne déclarent avoir dans leurs archives médicales des cas de décès présentant des pathologies inconnues...
C'est à croire que les congolais malades ont tous eu la bonne idée de rester au Pays jusqu'au début des années 80... et ce, bien qu'ils aient été 1 million à être vaccinés (!!!)
D'ailleurs les belges sont trop forts. Ils affirment que leurs premiers malades du SIDA au début des années 80 revenaient d'un voyage au Zaïre...
Connaissant le nombre de zaïrois vivant déjà en Belgique à l'époque, avec un SIDA venant de leur pays (1960 donc...), qu'aucun d'entre eux n'ait présenté de symptômes "inconnus" ou n'en soit décédé quelques années auparavant relève du miracle ou alors le sida n'éxistait pas encore...
C’est en 1981, aux États-Unis, que les médecins observent l’apparition d’infections inhabituelles et inexplicables (Il s'agissait d'un cancer de la peau, le Sarcome de Kaposi, surnommé le "cancer gai", car seuls les homosexuels souffraient de ce mal, avant qu'un hétéro de 59 ans n'en meurt également...). Deux mille cas sont observés à San Francisco, Los Angeles, New York, mais aussi en Europe.
Mon instinct me dit que le SIDA a été répandu en Afrique. Mais pas en 1959 suite à cette campagne de vaccination...
Selon moi, la vérité se trouve dans les cerveaux de quelques eugénistes-malthusiens héritiers d'Hitler qui gouvernent encore le monde aujourd'hui. Il est très facile de le vérifier en effectuant une compilation de leurs actes et déclarations tout au long du siècle écoulé et d'en observer la continuité historique implacable.
Je ne mets pas en doute la qualité de réalisation de ce documentaire, mais j'insiste sur le fait qu'il véhicule des contrevérités et maintient cette image d'une Afrique mère de toutes les catastrophes, même lorsqu'il essaie de démontrer que celles-ci ne sont pas imputables aux africains eux-mêmes. _________________ "Nous avons accepté l'inacceptable"
JP Bemba
A ma grande surprise, deux Africains pour qui j'ai le plus grand respect partagent ce que Zheim et moi tendons à appeler la "théorie du complot", c'est-à-dire l'introduction volontaire du SIDA en Afrique comme arme de destruction massive, c'est-à-dire encore une thèse génocidaire.
C'est pourquoi je ne peux m'empêcher de relancer le débat, dans l'espoir de recueillir des éléments convaincants.
Katana a écrit:
Sachant que la période d'incubation du SIDA en cas d'infection par voie sexuelle est d'environ deux ans et plus, et que pour des cas d'infection en masse ou d'infection par transfusion sanguine, cette période d'incubation s'abaisse jusqu'à un an, comment se fait-il qu'aucune épidémie de SIDA n'ait été recensée entre 1960 et 1979-81, période la plus sexuellement « débridée » du 20ème siècle (peace and love, cinéma pornographique au "zénith" etc.) ?
La contamination par un vaccin n'est ni une contamination sexuelle, ni une transfusion sanguine. Il me semble également qu'on évoque de bien plus longue période d'incubation.
En outre, ce n'est pas le VIH qui aurait été inoculé avec le vaccin, mais le VIS. Il faut donc prendre en considération le temps nécessaire à la mutation du VIS en VIH et le caractère éventuellement non systématique de cette mutation chez toutes les personnes vaccinées.
Le SIDA n'étant pas une maladie à symptômes évidents, comment savoir si un nombre important d'Africains vaccinés par le vaccin supposé coupable n'est pas décédé tout bêtement de maladies opportunistes anodines, qui se sont engoufrées dans la brêche ouverte par le sida. Quelles sont les maladies qui faisaient des ravages en Afrique entre 1960 et l'époque de généralisation des tests fiables ? Si dans les années '70, un Africain mourrait de la tuberculeuse ou d'une maladie virale grave, qui se serait étonné ?
Katana a écrit:
De plus, ni la Belgique, Les USA, la France, l'URSS, la Chine etc. qui ont accueilli beaucoup de Congolais à partir de 1960 (surtout des étudiants, donc une population à « risque ») ne déclarent avoir dans leurs archives médicales des cas de décès présentant des pathologies inconnues...
Ne s'est-on pas dit : ils ont dû mourir d'une maladie tropicale qui ne concerne pas les occidentaux ?
Katana a écrit:
C'est à croire que les congolais malades ont tous eu la bonne idée de rester au Pays jusqu'au début des années 80... et ce, bien qu'ils aient été 1 million à être vaccinés (!!!)
Ou bien la bonne idée de rentrer mourir au pays pour y rejoindre leur famille, après qu'on ait plus ou moins soigné une maladie assez banale. En outre, 1 million de vaccinés ne se transforment pas en 1 million de malades du SIDA.
Katana a écrit:
Connaissant le nombre de zaïrois vivant déjà en Belgique à l'époque, avec un SIDA venant de leur pays (1960 donc...), qu'aucun d'entre eux n'ait présenté de symptômes "inconnus" ou n'en soit décédé quelques années auparavant relève du miracle ou alors le sida n'éxistait pas encore...
Tu sembles oublier que le SIDA ne donnent pas de symptômes inconnus mais les symptômes de maladies connues, répandues ou rares (puisque ce sont ces maladies qui se déclarent et tuent). Et de plus, compte tenu du mode de transmission du SIDA, on peut penser qu'il faut un certain nombre d'années avant de se retrouver avec une contamination de masse.
Citation:
C’est en 1981, aux États-Unis, que les médecins observent l’apparition d’infections inhabituelles et inexplicables (Il s'agissait d'un cancer de la peau, le Sarcome de Kaposi, surnommé le "cancer gai", car seuls les homosexuels souffraient de ce mal, avant qu'un hétéro de 59 ans n'en meurt également...). Deux mille cas sont observés à San Francisco, Los Angeles, New York, mais aussi en Europe.
Oui, et si je me souviens bien, c'est le caratère inhabituel de maladies bizarres sur des hommes jeunes et en bonne santé qui a jeté le trouble, tout comme la réapparition de cas de tuberculose. Quelques cas de Kaposi ou de tuberculose en Afrique à la même époque, est-ce que ça justifiait un article dans la presse médicale puis d'information scientifique générale (comme je me souviens l'avoir lu à l'époque dans Sciences et Avenirs, alors que je suivais une filière d'études scientifiques et non pas juridiques) ?
Citation:
Je ne mets pas en doute la qualité de réalisation de ce documentaire, mais j'insiste sur le fait qu'il véhicule des contrevérités et maintient cette image d'une Afrique mère de toutes les catastrophes, même lorsqu'il essaie de démontrer que celles-ci ne sont pas imputables aux africains eux-mêmes.
Quelle est la mère de la catastrophe dans cette théorie, l'Afrique qui abrite un singe vivant en bonne entente avec un virus ? Ou bien la logique occidentale qui pousse à expérimenter en Afrique un vaccin mortel ? Tout dépend des yeux avec lesquels on regarde. On n'est pas obligé d'adopter la vision occidentale de l'Afrique responsable, sous prétexte que c'est là qu'ont été menées de folles expérimentations occidentales.
Citation:
Mon instinct me dit que le SIDA a été répandu en Afrique. Mais pas en 1959 suite à cette campagne de vaccination...
Selon moi, la vérité se trouve dans les cerveaux de quelques eugénistes-malthusiens héritiers d'Hitler qui gouvernent encore le monde aujourd'hui. Il est très facile de le vérifier en effectuant une compilation de leurs actes et déclarations tout au long du siècle écoulé et d'en observer la continuité historique implacable.
L'un des deux Africains que j'ai évoqués en tête de mon post m'indique qu'il existe des éléments probants. Ce serait quand même intéressant de les examiner, et qu'ils ne soient pas conservés secrets par quelques initiés. _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
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Posté le: Sam 25 Aoû 2007 15:50 Sujet du message:
Tjenbered, je me demande si tu as tres bien lu les propos de Theophile Obenga a qui tu fais allusion, dans son tout dernier livre Appel a la Jeunesse Africaine.
Le theme qu’il aborde a la page 46 est le SIDA:
VIH/SIDA EN AFRIQUE: Mal sciemment introduit en Afrique par l’Occident(Europe-Amerique) pour atteindre gravement la demographie africaine, plus loin a la page 47, il dit: "On peut bien parler du «complot de l’Occident» contre l’Afrique devant de tels faits, et en connaissance de cause; a quoi il faut ajouter les credo africanistes de sexualite primitive et d’animisme, et toutes les dimensions socio-politiques et culturelles du racisme occidental. Il ya complot a l’evidence."
Il dit a la page 48 ceci: "Pour nier le fait documente que le VIH/SIDA a ete introduit en Afrique par l’Occident, dans les annees 1970, alors il se trouve des autorites scientifiques occidentales pour attribuer, sans preuves, l’origine du sida aux singes d’Afrique." Il fournit deux references en bas de la page 48: Nana K. Poku: AIDS in Africa, How the Poor are dying, Malden (U.S.A), Polity Press, 2005 avec de nombreux tableaux statistiques ". Et une deuxieme note: " Il existe une tres longue tradition de l’apartheid medical en Occident, c’est a dire des experimentations medicales prenant des Noirs Africains comme de veritables cobayes, a propos de la petite variole, de la syphilis, de la polio, la fievre jaune….ainsi que le montre clairement l’histoire de la recherché medicale aux Etats Unis: Harriet A. Washington, Medical Apartheid. The Dark history of Medical Experimentation on Black Americans from colonial Times to the Present, New York, Doubleday, 2007, 501 p.,"
Sur Nana K.Poku, il dit ceci a la page 51: "grande autorite en la matiere, qui ecrit: “Of course, by treating the epidemic as a health crisis caused by a hypersexualized culture, the World Bank and the IMF can continue to pursue their abhorrent structural adjustment programs(SAPs) on the continent, uninterrupted.”
Traduction: “Bien sur, en considerant l’epidemie (du SIDA) comme une crise sanitaire occasionnee par une culture hypersexualisee, la Banque Mondiale et le FMI peuvent (alors) continuer de poursuivre leurs degoutants programmes d’ajustement structurel (PAS), sans interruption.
Il dit enfin: Le mot abhorrent est fort. Il veut dire: «repugnant, repoussant, degoutant», «repulsif», «ce qui inspire de l’aversion». La note en bas de page dit que c’est lui qui le souligne.
Revenons a ton propos, voici ce que tu dis:
Citation:
A ma grande surprise, deux Africains pour qui j'ai le plus grand respect partagent ce que Zheim et moi tendons à appeler la "théorie du complot", c'est-à-dire l'introduction volontaire du SIDA en Afrique comme arme de destruction massive, c'est-à-dire encore une thèse génocidaire.
.
Le respect que tu as des personnes ne devrait pas influencer ton interpretation de leurs propos.
Obenga dit: On peut bien parler du «complot de l’Occident» contre l’Afrique devant de tels faits, et en connaissance de cause….. Complot ici ne veut pas dire que les dirigeants Occidentaux se sont retrouver, je ne sais ou, en compagnie de leurs scientifiques et ont decide volontairement, de facon bien calculee d’introduire le SIDA en Afrique. Meme si tel aurait ete le cas, le fait serait toujours nie. La conspiration n’est pas toujours une concertation.
L’Occident a fait de l’Afrique “une veine ouverte” ou tout s’engouffre sans que ca n’interpelle sa conscience.
-Si l’Occident avait le sens de la responsabilite, il aurait legifere pour interdire a ses chercheurs de se livrer aux experimentations hasardeuses sur les Africains.
-Si l’Occident avait le sens de la responsabilite, il aurait legifere pour interdire la vente d’armes en Afrique a travers tous les reseaux bien connus, mais qu’on appelle par “reseaux secrets”
-Si l’Occident avait le sens de la responsabilite, il n’allait pas verrouille la recherche scientifique, notamment la recherche medicale et tout son corrolaire.
-Si l’Occident avait le sens de la responsabilite, il s’occuperait serieusement de ses dechets toxiques qu’on deverse sur l’Afrique, poubelle du monde Occidental…
-Si l’Occident…..etc… Je pourrai continuer ainsi jusqu’a l’infini.
Tjenbered, tu ne peux pas traiter le probleme du SIDA en l’isolant de la volonte criminelle de l’Occident de voir l’Afrique plus affaiblie afin de mieux l’exploiter. L’Occident vise a eterniser sa domination sur l’Afrique, et debattre sur l’origine du SIDA est une pure perte de temps. Le debat sur l’esclavage est une parfaite illustration.
Je t’invite a relire le livre dans sa totalite, peut etre que tu interpreteras son propos avec plus de nuance…
Inscrit le: 22 Fév 2004 Messages: 1863 Localisation: UK
Posté le: Ven 31 Aoû 2007 06:27 Sujet du message:
Zheim a ecrit:
Citation:
Il n’y a pas de mot assez fort pour dire à quel point cette phrase d’Obenga est du foutage de gueule.
Qu’attend t-il donc ce M Obenga pour fournir un début de preuve à ce qu’il avance ? Qu’attendent donc les deux autres personnes mentionnées par Tjenbered pour bouger leur petit cul?
Salut, Zheim, apres ton grand moment de colere jubilatoire, je ne vais pas trop epiloguer, une mise en perspective me suffit..
Il eut en 1974, le fameux colloque du Caire, auquel Obenga a participe avec Diop. Ils ont donne les arguments scientifiques que toute la planete demandait a cor et a cri: quel est le resultat 33 ans apres?
Le meme Obenga fut invite au Colloque de Barcelone en 1992. Etant donne qu’au Caire, Diop et Obenga avaient pris le temps de se preparer en consequence. Les organisateurs du colloque avaient, choisi de lui annoncer un autre theme que celui dont ils devraient traiter. Histoire de le destabiliser: Resultat: ils se sont fait humilier; Obenga les a lamine. Comme le dit l’adage: tel est pris qui croyait prendre.
Je suppose que tu n’ignores pas le climat dans lequel se deroule les debats sur l’esclavage et la colonisation.
Je ne vais rien t’apprendre si je te disait que la culture occidentale est tres hostile a ses elements les plus lucides. Il suffit d’observer, au fil des siecles, le traitement subit par certaines elites, de Galillee, Socrates, a Pierre Bourdieu, en Passant par Jean Paul Sartre et Noam Chomsky pour ne citer que ceux la. Avec un tel esprit, les Africains peuvent aligner les meilleurs et les plus beaux arguments au monde.
Aussi loin et aussi lointain qu’on puisse remonter dans l’histoire des rapports entre l’Afrique et l’Europe, on nous a toujours appris qu’il s’agissait de l’amitie entre les deux peuples, ou selon Leopold Sedar Senghor, Le rendez-vous du donner et du recevoir, ou encore la civilisation de l’universel.
Tous ceux qui ont daigne parle “de complot” sont sommes d’etaler les preuves scientifiques surtout, car les preuves historiques par exemple sont irrecevables.
Ils declenchent une colere que je n’arrive toujours pas a comprendre, de la meme facon que je ne comprends toujours pas l’absence de colere du au fait que le crime de Lumumba a ete avoue, les criminels sont connus, on sait meme ou ils habitent. L’ONU, qui a pourtant mis en place un tribunal international, et les grands de ce monde epris de verite et de justice dorment la conscience tranquille.
Quand Obenga dit qu’il faudrait traduire le FMI et la Banque Mondiale en justice, ce propos ne retient meme pas l’attention(je suppose qu'a defaut de lui demander des preuves, ca declenche des fou-rires de tous les cotes), je me demande lequel des deux mots suivants est sacre: COMPLOT ou SIDA?
Evidemement Zheim, on peut continuer a debattre, sur l’origine du SIDA, en long et en large, c’est connu, il ya un interet. _________________ l'Hommage a Cheikh Anta Diop sur PER-ANKH l'Hommage a Mongo Beti sur PER-ANKH l'Hommage a Aime Cesaire sur PER-ANKH
Inscrit le: 22 Fév 2004 Messages: 1863 Localisation: UK
Posté le: Jeu 06 Sep 2007 01:02 Sujet du message:
Zheim, des que le temps me le permettra, et comme nous l'avons fait sur le topic concernant Mandela, j'initierai des topics sur:
Mugabe, Le genocide Bamileke, etc.... ou nous ferions une analyse objective.
Tu t'es livre a la deformation de mes propos tenus sur un autre topic, je tenais a le souligner parceque c'est soit, malhonnete, soit dangereux.
Citation:
Là dessus, peux-tu m’expliquer pourquoi ce genre de phrase te semble crédible dès qu’elle est prononcée par Obenga, alors qu’il t’es apparemment impossible d’envisager la mise en accusation de certains organismes scientifiques occidentaux. Ce qui est réellement, infiniment moins démagogique.
.
Obenga, n'est qu'un intellectuel parmi tant d'autres qui nourrissent mon intellect. Ne penses pas que je soutiens la these du complot parce que c'est OBENGA, je le fais parce que j'ai compris le fonctionnement des mecanismes de domination et d'exploitation auxquels sont soumis l'Afrique. Tous les parametres, tant
philosophiques, religieux, economiques, sociaux, culturels, que politiques..... tous, convergent dans un meme sens.
Notre desaccord sur ce point est total, je ne renie pas ce que j'ai dit ici a propos de la these du complot, et ma conviction est ferme, je le redis encore: debattre sur l’origine du SIDA est une pure perte de temps... La question est ideologique...
Neanmoins, je t'invite a lire le livre d'Obenga et d'en debattre ici. _________________ l'Hommage a Cheikh Anta Diop sur PER-ANKH l'Hommage a Mongo Beti sur PER-ANKH l'Hommage a Aime Cesaire sur PER-ANKH
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les scientifics se sont servis d'africains pour tester leurs vaccins on connait aujourd'hui les consequences de leurs recherches diaboliques .Donc pourquoi les scientifiques n'admettent pas leur erreurs le sida est née de leurs recherches diabolique testé sur des africains.
et ce, bien qu'ils aient été 1 million à être vaccinés (!!!)
