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leaders africains a l'ONU:Fermez les bases militaires

 
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M.O.P.
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MessagePosté le: Ven 28 Sep 2007 09:59    Sujet du message: leaders africains a l'ONU:Fermez les bases militaires Répondre en citant

Des leaders africains dénoncent à l’Onu la présence des armées occidentales sur le continent.



Les débats, semble-t-il, ont parfois été vifs entre dirigeants africains et dirigeants occidentaux, cette semaine à New York, dans le cadre de la réunion du Conseil de sécurité de l’Onu consacrée à la paix et à la sécurité en Afrique. Les dirigeants africains tenant parfois un véritable discours de rupture pour une plus grande indépendance du continent. Le cas par exemple du président sud-africain Thabo Mbeki qui remercie volontiers l’aide apportée par les pays occidentaux à l’Afrique, mais, estime que lorsque l’Afrique fait montre de sa capacité à résoudre elle-même ses problèmes, les pays développés devraient l’y encourager, plutôt que des dresser des obstacles devant elle. Alpha Oumar Konaré, président de la Commission de l’Union africaine, est même allé plus loin encore. L’ancien président malien a ouvertement demandé “ la suppression pure et simple des bases militaires étrangères en Afrique ”. Alpha Oumar Konaré soutient, en effet, que l’aide au développement devrait cesser de servir de prétexte aux puissances occidentales, pour s’ingérer dans les affaires intérieures des affaires africaines

On l’a vu ces cinq dernières années avec les manifestations des Jeunes Patriotes en Côte-d’Ivoire, la présence des bases militaires étrangères est de moins en moins acceptée par la jeunesse africaine. Désormais, les leaders du continent emboîtent le pas à cette jeunesse. On sait par exemple que le président ivoirien Laurent Gbagbo, fermerait volontiers le 43e Bima, la base militaire française d’Abidjan. On se souvient aussi de la sortie, il y a deux ans de Muammar Kadhafi, contre la présence de l’armée française en Afrique. “ Personnellement, disait le guide libyen, répondant à la presse française, je n’ai pas encore compris la raison de la présence militaire de la France en Afrique. Qu’est-ce qu’elle veut y faire ? Notre voisin le Tchad, par exemple, a vécu un conflit d’un quart de siècle. Je n’ai pas vu de rôle pour les forces françaises. On ne comprend pas pourquoi elles sont là. Et voyez ce qui se passe en Côte d’Ivoire : je crains que cela n’ait une influence négative sur les relations afro-françaises. Car, il y avait une confiance mutuelle entre l’Afrique et la France. Je crois que c’était une erreur d’intervenir en Côte d’Ivoire. ” La sortie de Alpha Oumar Konaré qui passe pour être l’un des dirigeants africains les plus écoutés et estimés par les occidentaux, vient don ajouter du poids à cette revendication.

Avec Recamp, Paris ne décampe pas

Quand on parle des bases militaires étrangères en Afrique, on pense d’abord aux bases militaires françaises. Héritage colonial indécent, les bases militaires françaises sont issues des fameux “accords de défense” conclus lors des “indépendances” et jamais approuvés par les instances démocratiques des pays auxquels ils furent imposés. Paris maintient encore cinq bases militaires sur le continent, en Côte-d’Ivoire, à Djibouti, au Gabon, au Sénégal et au Tchad, avec près de 10 000 hommes placés en alerte permanente. De véritables gendarmes des intérêts africains de la France, chargés de le maintenir l’ordre françafricain partout où il est menacé ou perturbé dans le pré-carré. Ainsi que l’explique l’association fraçaise “Survie”, “ Le dispositif de bases et troupes militaires françaises en Afrique est depuis plus de 40 ans l’un des piliers de la Françafrique, ce système néo-colonial de confiscation des indépendances africaines, de pillage des ressources, d’escroquerie financière, de dictatures (amies de la France), de manipulations barbouzardes, d’instrumentalisation de l’ethnisme et de fomentation de guerres civiles ”.

Certes, les déconvenues rencontrées sur le continent ces dernières années, au Rwanda, et en Côte-d’Ivoire, ont amené l’ancienne puissance coloniale à revoir considérablement son dispositif militaire en Afrique. D’abord en réduisant le nombre de bases militaires avec, la fermeture envisagée de celle explosive d’Abidjan, et celle de Ndjamena qui paraît parfois faire doublon avec celle de Ndjamena. Ensuite, en modifiant la vocation de ces bases qui devraient dorénavant être placées sous l’égide des Nations unies et de l’Union africaine, dans le cadre du système dit Recamp (Renforcement des capacités africaines de maintien de la paix). Reste que, cette réorientation à laquelle l’Afrique n’a pas été associée - et qui n’emporte pas automatiquement l’adhésion des Africains par conséquent -, est une manière française très habile de conserver un droit de regard sur les affaires du continent.

Les Yankees frappent à la porte

Les Français pourraient bientôt ne plus être la seule puissance occidentale à entretenir une armée sur le continent africain ; les Américains annoncent leur arrivée. L’Administration Bush a créé en février 2007 un commandement unifié pour l’Afrique (United States Africa Command) baptisé Africom, chargé de coordonner toutes les activités militaires et sécuritaires des Etats-Unis en Afrique. L’Africom qui devrait commencer à fonctionner en septembre 2008, peine cependant à trouver un pays d’accueil. Les Etats sollicités jusque-là, ont fait montre de bien peu d’enthousiasme. La Communauté de développement de l’Afrique Australe (Sadc), a par exemple clairement indiqué qu’aucun de ses pays membres n’accueillerait les forces américaines. Selon le ministre sud-africain de la Défense, Mosiuoa Lakota, il s’agirait même là, de la “ position continentale ” de l’Union africaine. L’Afrique, dit-il, est opposée à l’installation d’un commandement américain sur le continent.

Le Département américain de la Défense et le Département d’Etat ont beau assurer que l’Africom n’est pas destinée à faire la guerre sur le continent, et, qu’aucun nouveau contingent de soldats américains ne sera envoyé en Afrique, les Africains ont du mal à ne pas y voir une militarisation américaine du continent et une nouvelle manière de Pax Americana, tant les enjeux sont importants et poussent les Américains à vouloir dicter leur loi. Il y a d’abord la guerre contre le terrorisme, la corne de l’Afrique étant devenue pratiquement un foyer de milices plus ou moins liées à l’ennemi traqué, Al-Qaïda, tout comme le Maghreb, de plus en plus en proie au terrorisme islamiste. Il y a ensuite la géopolitique du pétrole. L’Afrique fournit déjà près de 16% du volume des hydrocarbures consommées aux Etats-Unis. Et, les importations américaines de pétrole africain devraient passer à 25% en 2015.

Il pourrait par conséquent apparaître vital pour les Américains de garantir par tous les moyens, leur accès futur à ce pétrole, surtout au moment où la Chine, de plus en plus gourmande, s’intéresse aux matières premières africaines et étend son influence sur ce continent où elle multiplie des accords de développement et de coopération économique. Comment dans ce cas imaginer que les Américains, se gardent de toute manœuvre politique sur le continent ? Qu’est-ce-qui empêcherait Africom de servir d’appui aux autorités américaines pour soutenir les régimes africains de leur obédience ou encore imposer aux Africains des dirigeants favorables aux intérêts américains ?

Solutions africaines

Autant d’enjeux qui poussent les Africains à souhaiter la fermeture des bases françaises et à s’opposer à l’arrivée d’Africom. Reste que la paix et la sécurité restent un enjeu majeur en Afrique, continent par excellence de toutes les guerres. L’Afrique a-t-elle, en dehors des solutions étrangères, des alternatives pour faire face à ces enjeux ? Elle en a propose en tout cas. La Libye, par exemple, estime que les puissances militaires qui prétendent investir militairement pour garantir la stabilité du continent, devraient plutôt renforcer “ les mécanismes de sécurité de l’Union africaine (Ua) pour qu’ils puissent assurer la sécurité sur le continent ; tout partenariat qui peut aider le continent à résoudre seul ses problèmes étant le bienvenu ”. L’Algérie, un des pays majeurs du continent milite pour la “ mise en place de mécanismes propres aux pays africains ”, et “ des arrangements entre l’Ua et l’Onu ”.

“ L’Afrique doit s’efforcer d’être indépendante idéologiquement, si nous voulons assurer, maintenir la paix et la stabilité le long des frontières, nous devons partager une vision commune sur notre continent ”, soutient le président ougandais, Yoweri Museveni. Et de proposer la création d’une “ armée africaine crédible qui pourrait garantir l’avenir ”. Une solution déjà largement théorisée par Muammar Khadafi. “ S’il y a une défense commune, une force unique pour l’Afrique, comme l’Euroforce pour l’Europe, cette force, en s’appuyant sur les traités de défense commune, et placée sous l’autorité du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, pourra régler toutes les crises. Il faut mettre un terme à toutes les armées nationales en Afrique. Elles ne sont plus nécessaires. Il faut que l’armée africaine unique les remplace. Toutes ces armées sont derrière les conflits, les guerres, les coups d’Etat, les putschs ”, explique le Guide libyen.

Reste à passer de la théorie aux actes.
http://www.cameroon-info.net/cmi_show_news.php?id=20583
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OGOTEMMELI
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MessagePosté le: Ven 28 Sep 2007 11:41    Sujet du message: Répondre en citant

samba94 a écrit:
Cet aricle est juste et annonces des véritées bonnes à dire sauf sur un point: il y a plusieurs réference à Khadafi or je ne lui fait pas plus confiance qu'aux européens et aux américains. Si les français n'avaient pas occupé le Tchad (il n'y a pas d'autre mot!!) La Lybie s'en serait emparée. Est-cela une solution purement africaine?

Heu, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi Samba94 :

- La France a occupé le Tchad, y a installé une dictature, qu'elle n'a de cesse de soutenir ; ça c'est une certitude...

- En revanche, dire que la Libye aurait occupé le Tchad relève plutôt de la conjecture ; d'autant que si elle l'avait fait l'ONU ou les EUA l'aurait sévèrement puni. On se rappelle que dans les années 1980, la Lybie était à elle seule "l'Axe du Mal" des Occidentaux ; Khadafi ayant été la cible de plusieurs tentatives d'assassinat...

- Il me semble que la France tentait de s'appuyer sur sa base militaire de Ndjamena pour aider une coalition occidentale à destabiliser le régime de la Jamahirya lybienne. C'est pourquoi la Lybie était particulièrement vigilante, très active, sur sa frontière avec le Tchad, d'où des incursions de vols aériens espions étaient organisées par les militaires-barbouzes françaises, qui harcelaient le système de sécurité du Guide...

Après, la propagande franco-occidentale faisait le reste, pour nous faire croire que les Lybiens menaçaient la sécurité de la Terre entière (ex : Lockerbie), et du Tchad en particulier...

Mais, comme Khadafi le rappelle, 50 ans de présence militaire française au Tchad, après environ 100 ans de colonisation, n'ont pas empêché 25 ans d'instabilités politiques et de misère économique des Tchadiens. A croire (mais c'est certain) que cela l'a favorisé...
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http://www.afrocentricite.com/
Umoja Ni Nguvu !!!

Les Panafricanistes doivent s'unir, ou périr...
comme Um Nyobè,
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OGOTEMMELI
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MessagePosté le: Ven 28 Sep 2007 14:16    Sujet du message: Répondre en citant

samba94 a écrit:
OGOTEMMELI a écrit:


qui harcelaient le système de sécurité du Guide...

Après, la propagande franco-occidentale faisait le reste, pour nous faire croire que les Lybiens menaçaient la sécurité de la Terre entière (ex : Lockerbie..


Tu roules pour qui? pour khadafi? Le guide Exclamation le guide démocratique peut-être?
Lockerbie à priori il a reconnu que c'était un coup de ses services secrets et a indemnisé les familles des victimes il me semble donc pas seulement de la propagande. Je reste persudé que le parnoïaque Kadhafi guide suprème rêve de s'emparer de ses voisins. Oh bien sur pour leur apporter la "lumière"..

T'inquiète, je ne roule pour personne ; encore moins pour la France...

Je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout, fana de Khadafi : est-ce vraiment le cas de Nicolas Sarkozy qui veut lui construire des centrales nucléaires?

S'agissant de Lockerbie : aux dernières nouvelles, il semblerait que les choses n'étaient pas excatement comme on l'a claironné pendant des années...

Que le "Guide" veuille s'emparer de ses voisins, peut-être : en attendant c'est la France qui s'en est réellement, concrètement, emparée, DEPUIS AU MOINS 100 ans. Ne pas prendre l'ombre pour la proie : nous distraire avec un potentat illuminé, tandis que le pillage séculaire va son bon train...

Un risque réalisé n'est pas la même chose qu'un risque suspecté/supputé : ou bien???

Si la France n'avait pas mis le grapin sur le Tchad, pas sûr que ce pays serait resté aussi misérable, une proie facile pour la Lybie. Car les Tchadiens n'ont rien à envier aux Lybiens, et leur propre génie les aurait certainement hissé bien plus haut que la colonisation-françafrique, qui les a mis sous terre...

Faudrait arrêter de croire que les Africains ont seulement le choix entre peste et choléra : entre colonisation française ou hégémonie lybienne. Ils peuvent aussi opter pour leur propre dignité, souveraineté, intérêts...
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innsa
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MessagePosté le: Ven 28 Sep 2007 15:45    Sujet du message: Répondre en citant

Pourquoi on n'avance pas et pourquoi on ne peut pas anvancer:
Le sujet du post parle des bases militaires (particulierement des bases françaises) en Afrique.
Au bout de 2 reponses, le niveau du debat est descendu, on parle de khadafi et du Tchad.
Exit donc une discussion sur une vision globale d'une veritable barriere au developpement du contient, on va pourir le post sur khadafi est un gentil, khadafi est un mechant.. Si la terre tournait dans l'autre sens, khadafi aurait...

Pour revenir a l'article donc:
La plus part de nos dictateurs sont en place grace a la France. Au Tchad ou au Congo, des mirages F1 français reperent les rebelles, les signalent a l'armée locale les positions.
Le depart de l'armée française sonnera le glas du règne de nos dictateurs.

Je me demande qui sont les "leaders africains" qui demandent le depart de la france ...

cld
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Fille d'Afrique
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MessagePosté le: Ven 28 Sep 2007 18:35    Sujet du message: Répondre en citant

innsa a écrit:
Pourquoi on n'avance pas et pourquoi on ne peut pas anvancer:
Le sujet du post parle des bases militaires (particulierement des bases françaises) en Afrique.
Au bout de 2 reponses, le niveau du debat est descendu, on parle de khadafi et du Tchad.
Exit donc une discussion sur une vision globale d'une veritable barriere au developpement du contient, on va pourir le post sur khadafi est un gentil, khadafi est un mechant.. Si la terre tournait dans l'autre sens, khadafi aurait...

Pour revenir a l'article donc:
La plus part de nos dictateurs sont en place grace a la France. Au Tchad ou au Congo, des mirages F1 français reperent les rebelles, les signalent a l'armée locale les positions.
Le depart de l'armée française sonnera le glas du règne de nos dictateurs.

Je me demande qui sont les "leaders africains" qui demandent le depart de la france ...

cld


Vous avez remarqué aussi ? Eh bien nous n'avançons pas dans nos discussions pourtant sérieuses et intéressantes tout simplement parce que des Samba94 ou autres larbies sont là pour polluer les topics. Un coup on monte les grioonautes contre le reste du monde leuco, un autre on dénigre les initiatives pourtant positives et concrètes concernant l'Afrique sans rien proposer d'autre. Si on relit certaines personnes, en recoupant leurs interventions, on s'en rend compte tout de suite.
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WILDCAT
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MessagePosté le: Ven 28 Sep 2007 20:20    Sujet du message: Répondre en citant

Voici un article sur une étude des bases africaines

http://www.cirpes.net/IMG/_article_PDF/article_175.pdf

si cela peut faire avancer le debat!!!
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Fille d'Afrique
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MessagePosté le: Sam 29 Sep 2007 14:14    Sujet du message: Répondre en citant

samba94 a écrit:
Fille d'Afrique a écrit:

Eh bien nous n'avançons pas dans nos discussions pourtant sérieuses et intéressantes tout simplement parce que des Samba94 ou autres larbies sont là pour polluer les topics. .


larbies ? que signifie ce mot? Qu'est-ce que tu crois ma pauvre! tout le contenu de cet article on le connait par coeur toujours répeter les mêmes choses. Mais concrètement on fait quoi?rien on parle, on parle enfin sur un forum on écrit mais en fait on tourne en rond.
Je vais quitter grioo car vous êtes tous des beaux parleurs et rien d'autre.


Bonjour Samba, quoi que samba veuille aussi dire bonjour chez moi.

Je m'excuse d'avoir réagi avec colère. C'est vrai, grioo fini par lasser. Plusieurs fois, je suis partie, mais à chaque fois, il y a toujours quelque chose qui m'y ramène. Peut-être le plaisir de retrouver un brin d'Afrique ?
Vous avez raison, palabre pour palabre, non. Mais saper les idées constructives plein d'espoir, je ne digère pas. Quant à notre bureau des pleurs, notre mur des lamentations qu'est grioo où nous évacuons notre trop plein de frustrations, il joue son rôle de corps de garde : la palabre y est roi surtout sur des sujets polémiques, dommage. Je pense que ceux qui agissent concrètement ne passent pas leur temps sur leurs claviers (comme moi).

N'empêche, j'ai détesté votre afropessimisme. Mais je comprends vos raisons.

"larbies" ? "larbins" ? je ne saurais trop vous dire. C'est parti tout seul. La colère est mauvaise conseillère.
Ne m'en voulez pas trop et bonne continuation.

Bien à vous.
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Fille d'Afrique
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MessagePosté le: Sam 29 Sep 2007 14:21    Sujet du message: Répondre en citant

Je maintiens tout de même qu'il y a très certainement des "larbies" sur grioo, à plus de 50%. Tiens "larbies", j'aime bien. Mais je vais quand même voir le sens propre de ce mot, ce qui ne m'empêchera pas de l'utiliser au sens figuré dans le sens de sous-marins,rg.
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Nomade
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MessagePosté le: Dim 30 Sep 2007 23:48    Sujet du message: Re: leaders africains a l'ONU:Fermez les bases militaires Répondre en citant

M.O.P. a écrit:


Le Département américain de la Défense et le Département d’Etat ont beau assurer que l’Africom n’est pas destinée à faire la guerre sur le continent, et, qu’aucun nouveau contingent de soldats américains ne sera envoyé en Afrique,


Je veux seulement dire que ceci est faux. Le journaliste qui a écrit l'article s'est mal renseigner. Le departement americain de defense ne dit pas qu'ils n'y aura pas de contingent de soldats. Ils disent qu'ils n'y aura pas de contigent de soldats avant octobre 2008. Donc, le but d'africom est l'implantation de base militaire americaine en Afrique. Ceci est la version officielle (evidemment eux disent que ces soldats et equipments militaires seront la pour nous aider...).
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WILDCAT
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MessagePosté le: Dim 07 Oct 2007 12:28    Sujet du message: Répondre en citant

On cherche du boulot Rolling Eyes ? Le titre me fait rire c'est à croire que François Soudan veuille que les Français cessent de perdre du terrain en Afrique. Bref ils sont tous là pour les intérêts et soutenir les dirigenants pantins du continent.



Citation:
Au secours ! Les Américains débarquent...
ETATS-UNIS - 30 septembre 2007 - par FRANÇOIS SOUDAN

http://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/article_jeune_afrique.asp?art_cle=LIN30097ausectneuqr0


La création d’Africom, commandement militaire dédié au Maghreb et au Sud-Sahara,
suscite de vives polémiques. Pourquoi et comment Washington tente d’enrôler le continent dans sa guerre contre le terrorisme.

Sur le site Internet officiel du DOD (le département américain de la Défense), à la rubrique « United States Africa Command », une offre d’emploi pour le moins surprenante retient ces jours-ci l’attention. « Si vous êtes à la recherche d’une nouvelle opportunité pour votre carrière, nous vous invitons à rejoindre un team historique. Un séjour au sein d’Africom vous offrira la possibilité d’enrichir votre carnet d’adresses professionnel. Africom, c’est votre chance de faire la différence en travaillant au sein d’une organisation performante et imaginative.

Africom, un style nouveau de commandement. » À quelques jours de son prélancement, prévu début octobre à Stuttgart, et à moins d’un an de son entrée en fonctions opérationnelle sur le continent, le Centre de commandement militaire américain pour l’Afrique (Africom) recrute. Nommé à la tête de cette nouvelle structure dont la création a été annoncée par George W. Bush en février dernier, le général afro-américain William « Kip » Ward, 58 ans, espère bien que cette campagne de séduction lancée auprès de ses compatriotes aura plus de succès que celle qu’il mène depuis plusieurs mois de capitale africaine en capitale africaine afin de dénicher un pays d’accueil pour son futur quartier général. Même si le continent est probablement la région du monde où le sentiment antiaméricain est le moins prononcé actuellement (surtout dans sa partie subsaharienne), un seul pays a jusqu’ici offert officiellement ses services : le Liberia. Las : en termes d’intérêt stratégique, logistique et financier - tout y est à reconstruire, ou presque -, il s’agit sans doute du choix le moins intéressant pour le Pentagone, qui compte installer un QG « lourd » (entre 400 et 700 hommes), dont dépendront plusieurs points d’appui dotés d’infrastructures prépositionnées - carburant, munitions etc., le tout aux normes de l’US Army.
Face au tir de barrage diplomatique déclenché par l’Afrique du Sud et, dans une moindre mesure, l’Algérie et la Libye, la greffe Africom a du mal à prendre. Au point que le Pentagone a dû repousser à février 2008 la fin du processus de sélection du pays hôte. Les anti-Africom ont reçu, fin septembre, un soutien inattendu de la part de l’ancien président de la Banque mondiale, faucon apparemment repenti de l’administration Bush, Paul Wolfowitz. « Je ne suis pas persuadé qu’Africom, dont la création m’a surpris, soit une bonne idée, a-t-il expliqué. Je peux parfaitement comprendre que les Africains, qui n’ont pas oublié le soutien que nous avons dans le passé apporté à des dictateurs du genre Mobutu, expriment des réticences quant à la présence de soldats américains sur leur sol. » Si l’on ajoute à ce concert le scepticisme de la France et les soupçons de la Chine - qui croit déceler dans ce projet une volonté de contrecarrer ses propres ambitions commerciales sur le continent - ainsi que les protestations de tous ceux pour qui Africom est un moyen d’entraîner l’Afrique dans la guerre mondiale contre le terrorisme, la coupe est pleine. À l’évidence, les Américains, qui ont toujours du mal à admettre à quel point leur politique extérieure est impopulaire, ne s’attendaient pas à un tel accueil.

Renonceront-ils pour autant à Africom ? « Ce n’est absolument pas envisageable », répond-on à Washington. À preuve, le long plaidoyer en faveur de ce projet récemment diffusé par le Pentagone et signé de la secrétaire adjointe à la Défense pour les affaires africaines, Teresa Whelan. Au chapitre « Africom, mythes et réalités », on peut lire que l’US Army n’a pas l’intention d’installer de nouvelles bases permanentes sur le continent, que sa présence sera « relativement modeste et discrète », qu’Africom comprendra une forte composante civile et humanitaire, que le souci de protéger les sources d’approvisionnement en énergie des États-Unis n’est pas fondamental et que l’ensemble du projet ne correspond qu’à un souci de rationalisation des différents commandements américains dans le monde. Seule autocritique : Mme Whelan admet qu’Africom aurait sans doute dû être mis en œuvre… plus tôt. Au détour d’une page, pourtant, quelques lignes extraites de la « feuille de route » d’Africom mettent la puce à l’oreille. L’US Africa Command, peut-on lire, « pourra sur instructions conduire des opérations militaires afin de repousser les agressions et de répondre aux crises ». Le diable se cache toujours dans les détails…

En réalité, derrière le côté « Peace Corps » de l’opération, c’est une approche plus belliqueuse et une volonté de réinvestir le continent en termes de renseignement, de présence diplomatique (les États-Unis ont aujourd’hui moins d’ambassades en Afrique que la Chine) et de capacité d’action militaire que véhicule le projet Africom. « La vision » typique de l’après-septembre 2001 et déjà expérimentée - avec le succès que l’on connaît ! - au Moyen-Orient, qui consiste à lier contre-terrorisme, souci humanitaire et promotion de la bonne gouvernance dans un cadre stratégique unifié, sert de cache-sexe à la poursuite et au renforcement d’une expansion militariste sensible depuis six ans. À l’implantation d’une forte base permanente à Djibouti ont succédé « l’Initiative pan-Sahel », les interventions de la CIA en Somalie contre les Tribunaux islamiques (lesquelles ont manifestement échoué), la transformation de l’Éthiopie du néodictateur Mélès Zenawi en centre de détention et d’interrogatoire pour djihadistes présumés, l’installation d’une puissante station d’écoute à São Tomé, les négociations de facilités navales et aériennes avec une demi-douzaine de pays, du Mozambique à la Mauritanie, ainsi que la construction de nouvelles ambassades aux normes sécuritaires post-11 Septembre. Les programmes de formation des armées africaines au maintien de la paix des années 1990 menés par des instructeurs américains ont tous évolué vers l’entraînement de forces spéciales à la traque antiterroriste. Cette extension tous azimuts ainsi que la nécessité de protéger les champs de pétrole du golfe de Guinée (entre 15 % et 20 % des importations américaines de brut aujourd’hui, jusqu’à 35 % dans quinze ans) rendaient impérative, aux yeux des stratèges du Pentagone, la mise en place d’un commandement unique et spécifique à tout le continent, lequel relevait jusqu’ici de trois directions différentes (Eucom, Centcom et Pacom).

Mais l’Afrique a-t-elle un quelconque intérêt à voir les GI’s débarquer sur son sol en force ? S’il existe, cet intérêt ne peut être qu’éphémère et purement financier pour le pays qui acceptera d’abriter le QG d’Africom. Car, pour le reste, on voit mal quel facteur de paix et de stabilisation, quel gage de prospérité future pourrait représenter cette présence américaine à la fois lourde, voyante et unilatérale. Washington n’a consulté personne avant d’imposer Africom, se contentant de simples tournées d’explication, à l’évidence peu convaincantes. Outre qu’elle attirera les terroristes plutôt qu’elle les repoussera, prenant en quelque sorte l’Afrique en otage d’une politique étrangère pour le moins contestable, cette nouvelle structure sera au service unique des intérêts sécuritaires des États-Unis, quel que soit l’enrobage sémantique (« partenariat », « concertation », « intérêts mutuels », etc.) utilisé pour faire passer la pilule. Qui, demain, sera sérieusement en mesure de s’opposer au commandement d’Africom lorsqu’il décidera, par exemple, d’envoyer une force de réaction rapide « nettoyer » le Delta du Niger, voire d’intervenir contre des régimes perçus comme hostiles ou dangereux - l’Érythrée, le Zimbabwe ou le Soudan ?

Sans doute est-il encore temps pour limiter les dégâts prévisibles et exiger, comme le fait l’Afrique du Sud, que le QG d’Africom soit basé en Europe et non sur le continent. Et en profiter pour rappeler une revendication élémentaire de souveraineté, hélas oubliée : la fermeture de toutes les bases militaires en Afrique, à commencer par les françaises, dont la persistance paraît de plus en plus anachronique. C’est ce qu’a signifié il y a quelques jours, mezza voce, devant le Conseil de sécurité de l’ONU à New York, le président de la Commission de l’Union africaine Alpha Oumar Konaré. Mais il semblait bien seul. Et surtout sans illusions.

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Katana
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MessagePosté le: Dim 07 Oct 2007 13:34    Sujet du message: Répondre en citant

WILDCAT a écrit:
Le titre me fait rire c'est à croire que François Soudan veuille que les Français cessent de perdre du terrain en Afrique


Le titre est accrocheur, mais très réaliste. Les habitants du continent américain, les irakiens et d'autres en savent quelque chose.

FRANÇOIS SOUDAN a écrit:

« Sans doute est-il encore temps pour limiter les dégâts prévisibles et exiger, comme le fait l’Afrique du Sud, que le QG d’Africom soit basé en Europe et non sur le continent. Et en profiter pour rappeler une revendication élémentaire de souveraineté, hélas oubliée : la fermeture de toutes les bases militaires en Afrique, à commencer par les françaises, dont la persistance paraît de plus en plus anachronique. C’est ce qu’a signifié il y a quelques jours, mezza voce, devant le Conseil de sécurité de l’ONU à New York, le président de la Commission de l’Union africaine Alpha Oumar Konaré. Mais il semblait bien seul. Et surtout sans illusions.


Bien qu'un peu décourageant (et réaliste) dans sa dernière phrase, je trouve cet article très correct et reflétant assez bien la réalité, sans malice.
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JP Bemba
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