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Appareils fonctionnant à l’énergie solaire photovoltaïque

 
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Nomade
Grioonaute régulier


Inscrit le: 30 Nov 2005
Messages: 415

MessagePosté le: Lun 20 Aoû 2007 03:20    Sujet du message: Appareils fonctionnant à l’énergie solaire photovoltaïque Répondre en citant

Voici une initiative d'un entrepreneur Congolais qui me semble interessante. J'aime aussi comment cette solution s'applique au conditions actuelle de l'Afrique (region du Congo ici); Dans le sens, que le probleme du manque d'acces a l'electricite, specialement dans les zone rurales, est combine avec la grande qualite de l'ensoleillement pour creer des solutions originales pour les problemes actuelles. Cela est similaire au developpement de l'industrie du telephone portable en Afrique. Bien sur, il faut esperer que le Congo utilise toute ses ressources hydraulique pour etre en mesure d'electrifier une plus grande partie du pays, mais jusque la cette initiative est a souligne. Cela entre aussi dans le domaine des mesures alternatives d'energies.


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Le marché des appareils fonctionnant à l’énergie solaire photovoltaïque s’ouvre à Kinshasa

Kinshasa, 18/08/2007 / Economie
Il s’agit des panneaux solaires flexibles et pliables que l’on peut amener partout où le besoin en énergie s’impose. La promotion de ces produits se fait à la Foire internationale de Kinshasa (Fikin), par la société «Insol». Le pavillon 14 de la Foire internationale de Kinshasa (Fikin 2007) abrite une démonstration grandeur nature d’une paillote solaire. Celle-ci expose sur les avantages que le public congolais peut tirer de l’énergie solaire photovoltaïque pour son développement et son autonomie électrique face à l’isolement en milieu rural et à la vétusté des réseaux électriques en milieu urbain.

Cet investissement est typiquement congolais, des jeunes ingénieurs et commerciaux congolais vulgarisent l’utilisation des matériels fonctionnant avec l’énergie solaire photovoltaïque, une énergie naturelle et écologique qui vient conquérir un marché que la Société nationale d’électricité ne sait toujours pas satisfaire.

A noter que les panneaux solaires proposés ici sont flexibles et se présentent sous forme de nappe que l’on peut enrouler et embarquer avec soi partout en déplacement et dérouler au soleil lorsque le besoin d’énergie se présente pour alimenter des nombreux appareils du quotidien tels que l’ordinateur portable, la torche, la radio, la télévision, l’antenne parabolique, la recharge des batteries diverses.

La société qui commercialise ces produits se dénomme « Insol » dont le promoteur est Bruno Mukuna Badibanga. En
effet, ce jeune, ingénieur et informaticien de formation, revient au pays mettre l’expertise qu’il a acquise dans les grandes multinationales en Europe. Tous les produits que cette maison commercialise, à en croire son promoteur, sont de qualité supérieure avec une durée de vie pouvant aller jusqu’à 25 ans. « Un panneau solaire acheté aujourd’hui à Insol pourra fonctionner et donner la même énergie au-delà de 2030 avec un entretien réduit au nettoyage des panneaux solaires à l’aide d’un chiffon pour enlever la poussière qui s’y dépose », a confié Bruno Mukuna, le mercredi 15 août dernier lors de la conférence de presse qu’il a animée à l’immeuble Botour où sont instillés ses bureaux de recherche. De son point de vue, face à l’isolement énergétique et à la vétusté du réseau électrique actuel, l’énergie solaire est la meilleure réponse que la société apporte aux Congolais. En effet, découverte en 1839, la technologie solaire photovoltaïque a connu d’énormes progrès à travers le monde. Les solutions solaires que propose Insol sont applicables aussi bien aux particuliers en milieu urbain ou rural mais aussi pour l’industrie, l’armée, la police l’agriculture le milieu hospitalier.

Amedée Mwarabu Kiboko/Le Potentiel

Last edited: 18/08/2007 15:06:25
http://www.digitalcongo.net/article/45919
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Nomade
Grioonaute régulier


Inscrit le: 30 Nov 2005
Messages: 415

MessagePosté le: Lun 03 Sep 2007 23:43    Sujet du message: La vogue de l'énergie solaire, solution possible à la désert Répondre en citant

Un autre article interessant sur l'evolution de l'utilisation de l'energie solaire en Afrique.

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La vogue de l'énergie solaire, solution possible à la désertification

Michael Didama et Michée Boko
N'Djamena

Les Tchadiens se tournent de plus en plus vers l'énergie solaire comme source d'énergie. Les femmes l'utilisent pour faire sécher la viande, le poisson, les légumes, et l'Etat pour pomper l'eau et alimenter les villages arides. D'un côté, on préserve les arbres, de l'autre, on est désormais sûr de disposer d'eau pour les arroser dès qu'ils sont plantés.

David Madingar est débordé de commandes. "La demande de séchoirs solaires est très forte en ce moment au Tchad. Elle est de loin supérieure à l'offre", confie-t-il à IPS.

Madingar est comptable au bureau tchadien de l'Institut africain pour le développement économique et social.

La demande de séchoirs solaires est passée, d'à peine sept demandes par mois, au début de 2007, à plus de 20 demandes par mois, au milieu de l'année, et ce n'est qu'un début, indique Madingar.

Face à cette hausse des demandes, le comptable de l'institut avoue ses difficultés à répondre aux besoins de la clientèle malgré le long délai de livraison de 45 jours.

Le séchoir solaire permet de sécher de la viande, du poisson, des légumes, des pratiques traditionnelles très courantes au Tchad. Si le séchage des légumes nécessite simplement une exposition au soleil, sécher la viande et du poisson requiert souvent du bois ou du charbon qu'ils vont chercher dans les plantations de bois déjà peu nombreuses du pays.

"Le séchoir solaire, en dehors de son caractère économique, comporte un grand avantage : il n'altère pas la qualité des légumes, du poisson ou de la viande comme c'est le cas avec le bois ou le charbon", explique Madingar.

Il permet, en outre, aux femmes de faire de véritables économies.

"Les femmes ne dépensent que 40 dollars US pour acquérir un séchoir solaire qu'elles peuvent utiliser pendant plusieurs années. Il suffit simplement de le mettre au soleil", jubile Madingar.

Mieux, chaque femme qui acquiert un séchoir solaire se détourne ainsi du charbon de bois, et sauve de la destruction des dizaines d'arbres. Par ricochet, ce sont des forêts sauvées, des espaces de verdure protégés, argumente le comptable.

Le coordonnateur national du Programme régional solaire, Mahamat Oumara, ne tarit pas non plus d'éloges pour l'énergie solaire.

"Avec le soleil, on peut tout faire : électrifier le pays, mettre l'eau potable à la disposition de tout le monde grâce aux pompes solaires, et, par conséquent, reverdir le désert", déclare Oumara, très enthousiaste.

Le Programme régional solaire qu'il dirige a déjà réalisé 70 systèmes de pompage d'eau qui fonctionnent grâce à l'énergie solaire dans des villages arides à l'intérieur du pays.

Dans ces villages, notamment ceux situés dans la zone septentrionale du pays, déjà très désertifiée, rapporte-t-il, les villageois ont compris qu'ils peuvent désormais se mettre à reboiser leur village parce qu'ils disposent maintenant de l'eau en abondance grâce aux pompes solaires installées par le programme.

Il naît ainsi dans des villages arides du nord du Tchad comme Batalaye, Am Guissel, Ndjamena Koura, Djarmaya, Mani, Karal, Guettou et Mafandé une nouvelle végétation enviée par tous les voisins vers qui la technologie n'est pas encore allée, indique Oumara.

Le succès des pompes solaires est tel que Oumara ne sait plus où donner de la tête. Aujourd'hui deux cents demandes de pompes salaires remplissent son bureau. "Mais les moyens du Programme ne permettent pas encore de satisfaire à toutes ces sollicitations", déplore-t-il.

Oumara souhaite vivement avoir plus de ressources financières et matérielles pour répondre rapidement à ces dizaines de demandes en attente.

Les coupures intempestives d'électricité ont également poussé les Tchadiens les plus fortunés à se tourner vers l'énergie solaire.

"Depuis deux ans que j'utilise l'énergie solaire pour alimenter ma maison, je peux dire que je suis l'homme le plus heureux du monde. A part l'investissement initial, je n'ai plus rien à dépenser et j'ai l'électricité en permanence", confie-t-il, tout joyeux.

En conséquence, les vols de panneaux solaires sont devenus fréquents. Une fois volées, ces plaques solaires sont vendues à N'Djamena, la capitale tchadienne, où la demande est la plus forte.

Le Dr Adoum Ngabawaye, directeur du Centre régional de formation et de lutte contre la désertification, qui forme des cadres supérieurs en environnement, soutient qu'avec "l'énergie solaire, le Tchad peut faire de grandes choses : préserver les arbres, reboiser le pays, repousser les limites du désert. C'est juste une question de volonté politique et de choix stratégique".

http://www.ipsinternational.org/fr/_note.asp?idnews=3778
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hwenuzu
Grioonaute 1


Inscrit le: 12 Oct 2007
Messages: 246

MessagePosté le: Lun 05 Nov 2007 22:08    Sujet du message: Répondre en citant

L'énergie solaire comme alternative au déficit énergétique!!!

Le Quotidien Mutations (Yaoundé)
17 Octobre 2007
Publié sur le web le 17 Octobre 2007
Viviane NGO Mbogba (stagiaire)

A 35 ans, le Dg de Matrix power propose l'énergie solaire comme alternative au déficit énergétique.

Vulgariser les nouvelles sources d'énergie afin de rendre la vie des consommateurs plus autonome économique, souple et écologique. C'est le défi que se lance Serge Henri Kelbe. Cet ingénieur de 35 ans est à la tête d'une petite et moyenne entreprise dénommée Matrix power crée en octobre 2006 et située à la nouvelle route Bonadibong au quartier Akwa à Douala. Avec le déficit énergétique que connaît le Cameroun depuis quelques années et son cortège de délestage, les populations pourront bientôt faire un choix en ce qui concerne leur approvisionnement en énergie. Notamment entre le courant électrique fourni par Aes Sonel et l'énergie solaire. "Il est hors de question que le Cameroun vive encore des crises d'énergie. L'énergie est un élément vital pour la viabilisation d'un ménage", confie t-il l'air serein. Une sérénité qui s'affiche dès l'entrée des ses modestes locaux constitués de deux pièces, dont l'une sert de bureau au Dg et l'autre de secrétariat.


Après des études secondaires au collège De La Salle à Douala, il s'envole pour St-Petersbourg en Russie. Mais c'est à l'université de Laval au Canada qu'il obtient son master en génie industriel. De retour au Cameroun en 2005 et après avoir frappé à la porte de dix-huit entreprises, le jeune ingénieur décide de voler de ses propres ailes en créant son entreprise. Avec son allure de gendre idéal, Serge Henri est un bourreau de travail. Commencée à 8h30, sa journée de travail s'achève rarement avant 23h. " Je travaille beaucoup, déjà parce que mes modestes moyens ne me permettent pas encore d'employer assez de monde. Raison pour laquelle j'assure moi-même le poste de commercial dans mon entreprise.".

C'est en 2004 lors de ses vacances au Cameroun, suite à des délestages assez récurrents, que naît l'idée de proposer des solutions alternatives. Il partage l'idée avec un ami canadien de la société Matrix Energie qui s'enthousiasme pour le projet et devient d'ailleurs son partenaire dans l'aventure. Matrix power devient ainsi distributeur agrée des produits Matrix Energie dans toute la zone Cemac.

L'énergie solaire en soi est un processus qui convertit directement la lumière du soleil (et non sa chaleur) en électricité. L'énergie produite peut être utilisée immédiatement ou emmagasinée dans des accumulateurs (batteries) pour être restituée pendant la nuit. " Plus les besoins énergétiques sont faibles moins l'installation est coûteuse, d'où l'intérêt évident de diminuer ses consommations en alimentant sa maison au solaire ", explique le Dg de Matrix power. Débordant d'énergie et toujours disponible, l'ingénieur propose d'offrir des solutions et des produits de développement durable et d'efficacité énergétique fiable. La jeune structure ambitionne de gagner des parts de marché importante grâce notamment à une diversité des produits proposés et adaptés aux moyens et besoins des clients. Fringant célibataire, ce jeune patron partage sa passion du travail avec celle des chaussures avec une nette préférence pour la marque John franco. Pour cet amateur de mets du terroir bassa, son bonheur pour l'instant c'est d'apporter un peu de lumière et d'énergie au sombre quotidien de ses compatriotes.
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