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![]() la préfecture de police du 92 ( Hauts-de-Seine) à Nanterre. | ||||||||||||
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Victorine Diboko qui est camerounaise et vit en France depuis 2001, était menacée d'expulsion après avoir perdu son enfant. Selon RTL qui a révélé l’information mardi matin, la jeune femme avait reçu un document de la préfecture des Hauts-de-Seine l'invitant à quitter le territoire français. La jeune maman avait obtenu des papiers il y quatre ans, après avoir donné naissance à un bébé. C'est en effet son fils, de père français, qui avait permis à la jeune mère d'obtenir un titre de séjour à sa naissance en qualité de parent d’un enfant français. Mais le nourrisson est décédé trois mois après sa naissance, en 2005, des suites de maladie. La préfecture de police de Paris lui avait néanmoins délivré, en octobre 2004, une autorisation de séjour d'un an. Pour Victorine, les ennuis commencent début 2005, après avoir quitté paris pour emménager dans les Hauts-de-Seine, l’administration locale lui signifie qu'elle ne peut plus prétendre à un titre de séjour en qualité de parent d’enfant français, et elle ne bénéficie plus que d'autorisations provisoires à renouveler tous les trois mois. Un membre de RESF, a confirmé l’information au site 20Minutes en affirmant que Victorine n’a pu rester en France et continuer à exercer son métier de nourrice que grâce à son assistante sociale. Mais une fois que celle-ci soit parti en retraite en septembre dernier, la camerounaise a reçu une invitation à quitter le territoire "dans le délai d'un mois", au motif que "son enfant est décédé". | ||||||||||||
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La jeune femme dont le couple n’a pas pu résister au décès de Victor, a eu deux autres enfants, âgés d'un an et demi et de trois ans et demi, nés en France d'une seconde union avec un camerounais et scolarisés à Montrouge. Elle est soutenue par le réseau Reporter Sans frontières (RESF), et les pédiatres de l'hôpital Cochin, à Paris, qui avaient fait des mains et des pieds pour essayer de sauver le bébé au moment de sa maladie. Ils ont d’ailleurs commis un communiqué, dans lequel ils préviennent contre les conséquences désastreuses de cette expulsion, qui reviendrait à un déni de l'existence même de l'enfant. Quant à RESF, il a simplement plaidé de ne pas "rajouter du malheur au malheur". Employée de longue date dans une famille de la banlieue parisienne, la jeune maman s’est indignée de la situation, estimant qu’on essayait de lui "prendre" son enfant enterré en France : "Il est inhumé ici. Si je pars maintenant, je le perds" a-t-elle déclaré s’exprimant ce matin sur la radio RTL. La concernée a aussi avoué ressentir de "La haine", et qualifiée le fait de "tellement injuste et inhumain." Le ministre de l’immigration, sollicité par RTL s’était dans un premier temps refusé à toute réaction face à ce cas, dont il "n'avait pas été encore saisi". Il avait toutefois souligné: " On va l'examiner avec le plus grand souci humanitaire." Finalement, dans un communiqué, Brice Hortefeux a fait savoir que la "situation humaine particulière" de la jeune femme l'avait poussé à lui permettre de "continuer à séjourner légalement en France". "Aucun élément -et évidemment pas le décès de l'enfant il y a quatre ans- ne pouvait justifier la décision prise par le préfet des Hauts-de-Seine, le 30 septembre 2008, de mettre fin au droit de Mme Dikobo-Yakile à séjourner en France" précisait encore le communiqué. | ||||||||||||
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