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Un policier serait l'auteur de la diffusion de la vidéo d'une agression dans un bus Soupçonné d'avoir diffusé sur internet, une vidéo montrant l'agression d'un jeune dans un bus, un fonctionnaire de police à été placé en garde à vue. Par David Reinhardt le 08/04/2009

Quand il a posté le lien sur sa page facebook, il ne savait pas sans doute qu'elle allait être la cause de ses ennuis. Mercredi matin, dans le cadre de l'enquête sur la diffusion sur internet d'une vidéo montrant une agression commise dans un autobus de la RATP à Paris en décembre 2008, un policier du service régional de la police des transports (SRPT) a été placé en garde vue à l'inspection générale des services (IGS, police des polices). La vidéo qui dure 6 minutes montre l'agression violente d’un jeune homme par quatre adolescents qui lui volent son portefeuille avant de le rouer de coups de pieds et de poings tout en l'injuriant de «fils de pute» et de «sale Français». Des passagers qui ont tenté d’intervenir, ont été également brutalisés. Le chauffeur, lui, n'a pas bougé de son siège. «Il a déclenché une "alarme discrète"» semble le dédouaner la RATP. Le bouton a pour effet de prévenir l'équipe mobile du GPSR (groupement de prévention et de sécurisation des réseaux) et le PC de sécurité, qui peut alors écouter en direct le son des caméras de surveillance, dont tous les bus sont équipés, et géolocaliser le bus pour transmettre sa position à la police. Les images, sur lesquelles les visages sont reconnaissables, ont fait leur apparition sur la Toile en début de semaine et ont circulé notamment via twitter. Elles proviendraient de la caméra d’un autobus de nuit Noctilien de la RATP, datée du 7 décembre 2008 vers 3h45 du matin. La scène se passe dans le XVIIIe arrondissement selon les inscriptions portées sur la vidéo. Encore visible sur plusieurs sites, elle a été retirée sur youtube et dailymotion. La RATP et l'IGS ont diligenté une enquête pour connaître l'auteur des fuites. « Les images ont été transmises à la police peu de temps après les faits, souligne-t-on à la RATP. A partir de là, la RATP n'en a plus trace.». Quant aux agresseurs, ils ont été interpellés dans les minutes suivant la fin de la scène visible sur la vidéo.

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