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L’Afrique est un sujet marginal de la mondialisation, il faut qu’elle en devienne un acteur important. Soyons positif, débarrassons-nous de l’afro-pessimisme qui nous caractérise souvent. Les diagnostics et les bilans sont faits. Les problèmes sont connus, comme ceux liés au manque d’infrastructures réelles, d’hôpitaux, d’hygiène, de famine, etc. Il n’y a pas une Afrique mais des Afriques, celles de l’Ouest, du Sud, du Nord, de l’Est, du Centre. Il existe des institutions régionales, mais les africains, par paresse ou laxisme, ne veulent pas les utiliser pour ancrer les Afriques dans la modernité. Dans le débat sur la mondialisation, il y a un facteur essentiel, celui du capital humain, qu’il faut optimiser en développant le versant technologique des formations.
Il existe des instituts technologiques dans la plupart des pays africains, mais des institutions avec des faibles moyens et dont l’enseignement reste malheureusement tourné vers des enseignements technologiques et techniques sommaires. La technologie c’est l’ensemble des connaissances scientifiques organisées autour des techniques, c'est-à-dire des pratiques de métiers de toutes sortes, sur le plan agricole, industriel ou commercial. | ||||||||||||
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L’Union africaine a décidé de participer à la création et à l’organisation des instituts supérieurs techniques de formation, il faut espérer que ces instituts reçoivent les moyens adaptés pour réfléchir aux conditions réellement productives de la formation en Afrique. Il faut créer des universités technologiques dans les différentes aires régionales africaines, on pourrait avoir une université technologique, à l’Ouest, au Centre, à l’Est, au Nord et au Sud de l’Afrique. Ces universités technologiques qui suivent les quatre points cardinaux régionaux seraient dotées de budgets conséquents et on y enseignerait uniquement les matières technologiques. Les coopérations se feraient en direction des pays qui privilégient la technologie dans la mondialisation. Il ne faudrait pas privilégier les rapports avec la France, dont on sait que la maitrise des technologies est inférieure par rapport à des pays comme les pays nordiques, la Chine, les États-Unis, l’Inde. La coopération scientifique avec la France a montré ses limites, il ne faut pas insister. Les rapports traditionnels fondés sur les sciences humaines, sociales juridiques ne sont pas suffisants pour faire des Afriques des acteurs de la mondialisation. | ||||||||||||
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Il faut espérer que la récente visite des Présidents Boni du Bénin, Ouattara de Côte d’Ivoire, Issoufu du Niger et Condé de la Guinée Conakry, permettra à ces chefs d’État de prendre la mesure du monde dans lequel ils vivent et que ce monde là n’est pas simplement français, même si dans toutes élections, opposition comme gouvernement, se tournent vers Paris pour recevoir l’autorisation et l’imprimatur pour exister et gagner éventuellement les élections. C’est une réalité qui peut être contestée mais que l’existence de la zone franc permet de crédibiliser. Il faut dépasser les discours permanents sur le système éducatif, en réfléchissant, en organisant et en construisant concrètement ces universités technologiques pour lesquelles il faudra faire venir des expatriés, car les quelques africains formés aux matières scientifiques et aux technologies modernes préfèreront rester dans les pays occidentaux, où ils sont rémunérés, et pays dans lesquels ils participent à des projets d’entreprises et de management.
Il faut savoir établir les bilans sans haine, sans acrimonie, sans victimisation. Voici le temps de l’afro-réalisme et des propositions concrètes. Il reste aux spécialistes africains de matières scientifiques et techniques à proposer de façon concrète les modes de regroupement de ces universités technologiques, les laboratoires à créer en lien avec ces universités, les profils d’élèves à recruter et des budgets à consacrer. | ||||||||||||
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La mondialisation nous donne une chance : éviter de passer par les phases historiques de l’Occident, Moyen Âge, Renaissance, révolution industrielle, modernité pour promouvoir le développement. Arrêtons les lamentos, mettons- nous au travail, que notre génération amorce le travail critique de ce qui a été fait en commençant le travail de propositions afin de permettre aux générations futures de créer et de consolider nos acquis dans la formation des universités technologiques. Irriguer les sols, créer une agriculture vivrière viable, amorcer une base industrielle dans les pays africains par la transformation de nos matières premières sont des actions qui passent par une maitrise et une consolidation des acquis techniques et scientifiques grâce à la création des universités technologiques typiquement africaines qui ne vivront pas en autarcie et qui sauront profiter de l’expérience des autres universités technologiques existant dans la monde. | ||||||||||||
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