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  Démocratie sénégalaise : le phare est entrain de s'éteindre
Elu triomphalement après quarante ans de règne socialiste, l’ancien ''opposant historique'' a cristallisé l’immense espoir de tout un peuple ou du moins d’une frange importante de la population, abandonnée depuis déjà bien longtemps sur les bas côtés de la route du développement par le régime socialiste. Mais le progrès tant attendu se fait attendre...
 
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Démocratie sénégalaise : le phare est entrain de s'éteindre

Nombre de messages
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Pages:  1  

  OUFF !!!!!
jacks ( 21/11/2007 12:45 )
À / France

Trés trés content que nos voisins africains aient fini par comprendre qui est vraiment ce Abdoulaye WADE.Cette forfaiture de plus sur son ex premier ministre n'est rien par rapport aux degats qu'il a causé dans ce pays.Les sénégalais en sont au point aujourd'hui de regretter les 40 années de gouvenement socialiste qu'ils ont enduré tellement Abdoulaye WADE les a décu et les enfoncent de plus en plus.Suffit de regarder les milliers de jeunes qui fuient ce pays au péril de leurs vies.Ce sont ces mêmes jeunes qui l'ont pourtant élu en 2000.Merci à grioo d'avoir mis en ligne cet article sur Ablaye WADE qui est en réalité ni plus ni moins qu'un dictateur .Actuellement il est entrain de preparer son rejeton Karim WADE à le remplacer à la tête du Sénégal pour vous dire que cet homme ne recule devant rien et n'a surtout pas peur du ridicule.
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  Triste
Mwana mboka ( 21/11/2007 23:24 )
À Rumbeke / Belgium

Au CONGO, dans les années 1990, lorsque Me WADE est venu sermonner les TSHISEKEDI et autres MOBUTU, jeunes, nous le prenions pour modèle.

Aujourd'hui, ce libéralqui n'a pas sa langue dans sa poche nous a déçus.
Quand je l'ai entendu encore il y a deux ou trois jours à la télé où il est venu présenter son manuel, je me suis dit que le vieux a intérêt à vite passer la main.
Il n'est pas sûr qu'à son âge, il ait toujours la perception juste des choses. Il en va de cette misère sans fin qui règne dans son pays.
Quand, en plus, au vu et au su de tout le monde, il veut "imposer" son fils métis, marié à une française comme il se doit et, me dit-on, ne parlant pas Ouolof, je le plains franchement.
Le Sénegal, l'un des rares pays en Afrique aux côtés du Bénin ou du Ghana à avoir réalisé l'alternance pacifique, dans quel état WADE le laissera-t-il?.
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Moustapha NDIAYE ( 25/11/2007 17:09 )
À Västra Frölunda / Sweden

Le SENEGAL dans la logique d’un « Casus-Belli » constitutionnel
( Ref. Soleil nr. 9218 du 17-18 Fevrier 2001, p.3 )

Le problème fondamental auquel fait face le Sénégal, aujourd’hui,
c’est la crise institutionnelle qui meuble le quotidien des institutions et des administrations, tous secteurs confondus.
Le Président de la République n’en est que le pilier mais le vrai noeud de l’équation réside dans la substance hybride de l’actuelle constitution de Septembre 2001., dans sa forme et dans sa lettre. Encore faut-t-il qu’on s’accorde sur le texte officiel en vigueur, entre le projet de constitution de 2001, le texte officiel publié au journal officiel et celui disponible dans le site du gouvernement ?...

Il serait intéressant de voir un comité national de juristes constitutionnalistes se pencher sur la relecture de la chartre nationale, pour découvrir , qu’en fait, la constitution en question, par sa pléthore de lacunes, ne remplit point, sur le plan pratique de son interprétation, les conditions et critères juridiques de constitutionnalité, répondants aux principes démocratiques et républicains de la séparation des pouvoirs ( si chers à Rousseau ) d’une part, et d’autre part,
ne permet , ni l’examen, ni le contrôle de l’action de l’Etat ou du gouvernement, malgrès qu’on prétend être dans un Etat de Droit...

D’oû la nécessité, d’un ameublement de la constitution en vigueur dans le dessein de :

1- limiter les pouvoirs excessifs du Chef de l’Etat dans un système en crise de légimité

2- Effectiviser la séparation des pouvoirs, en faisant en sorte que l’Assemblée soit plus indépendante de l’Exécutif afin de pouvoir jouer le rôle qui lui est dévolu, ceci, en supprimant le Parti-Etat ou Etat-Parti, système dans lequel le Sénégal patauge depuis l’avènement de l’alternance.

3- Donner au citoyen, plus de Droit et d’Obligation en instituant au sein de la constitution, une « clause d’inconstitutionnalité » permettant au citoyen d’interpeller le Senat et le Conseil constitutionnel, quand l’Assemblée ou une majorité de l’Assemblée viole l’expression de la volonté populaire et souveraine du peuple. ( démocratie oblige... à la républicaine.. ).


De l’Institutionnalisation de la parité au sein de la constitution.

Le projet de loi constitutionnel modifiant les articles : 3-63-68 et 71 dans le profil actuel du décor politique sénégalais, n’avait pas sa raison d’être si en réalité les auteurs d’une telle idée avaient pour objectif d’apporter un certain équilibre de genre, car l’instauration d’une parité ne se decrète pas , mais relève plus-tôt d’un processus politique qui répond au préalable à la création des conditions favorables à l’émancipation des droits de la femme en l’occurrence.
Ces droits fondamentaux sont compilés dans la plus-part des conventions des Nations –Unies et des textes statutaires des organisations interafricaines dont le Sénégal est signataire.

A la lueur de ce qui précède, ne serait-il pas pertinent de nous poser la subtile question :
« Parité au nom de la femme ou au nom de la succession. ».. ??

La crise actuelle, que d’aucun semble vouloir limiter en la personne du chef de l’état et du président de l’assemblée , en réalité, s’apparente sans aucun doûte à un casus-Belli entre l’Executif et le Législatif. Tout démocrate et républicain devrait en convenir.

Conflit entre deux institutions piliers du ‘’ lambeau constitutionnel ‘’ , qui risque de mener au blocage des Institutions sénégalaises et aboutir à une implosion sans précédent dans les annales politiques de notre pays.

Devant un tel dilemme institutionnel, la logique et le sentiment national interpellent les acteurs de la société civile à une reflexion républicaine.
La recherche d’une solution de sortie de crise nous met devant deux alternatives.

1)- Soumettre la question à l’expression de la volonté populaire ceci devant nécessairement impliquer au préalable , la censure du gouvernement afin de mener à des élections anticipées..
Le rôle de l’Assemblée dans une république, étant en amont et en aval, de faire et de défaire les lois, avec en intervalle, ( un rôle de contrôle de l’action du gouvernement), on peut sans ambage, souligner que le destin de nos institutions et l’avenir du Sénégal
comme Nation , comme Etat et comme modèle de démocratie repose , non pas sur des pétitions partisanes ou sur le dictat d’un groupe de partis mais, sur le sens national et républicain des députés élus du peuple, et des sénateurs, loin des prises de position et décisions partisanes. .


2)- Le cas échéant,
Alors le Conseil Constitutionnel et le Conseil d’Etat, devront impérativement prendre leurs responsabilités, chacun en ce qui le concerne et soumettre le conflit à examen.

Les conflits de personnes aux sein de nos institutions et, partis ou groupes de partis politiques, ne peuvent et ne doivent pas prendre les Institutions sénégalaises en otages après plus de quarante ans de stabilité institutionnelle ; au risque de mener le Sénégal vers la destabilisation.

Et il nous est un impératif de méditer le cours de l’histoire, qui présentement, a vu aux Etats
Unis, en Engleterre , et tout dernièrement au pakistan, le congrès, la chambre des lords, et la haute cour de justice trancher net des cas de Casus-Belli entre l’executif et le législatif ou le judiciaire.

C’est indubitablement la voie à suivre afin de préserver la crédibilité du sénégal au niveau national, sous-régional, régional et international, et éviter , ainsi, que l’armée déserte ses cantonnements.



Moustapha NDIAYE

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