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Retour à l'article: Kagame : la France devrait reconnaître son rôle dans le génocide de 1994
  Kagame : la France devrait reconnaître son rôle dans le génocide de 1994
Déclaration faite par le président rwandais à Kigali
 
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Kagame : la France devrait reconnaître son rôle dans le génocide de 1994

Nombre de messages
:  13
Pages:  1  

  La vérité que nous ne nous voulons pas connaître
MAMADOU ( 14/03/2004 14:03 )
À Charrey-sur-saône / France

" (...) " Amis de la France ", les dirigeants rwandais s'étaient progressivement passionné pour les théories raciales du début du siècle, transposées aux populations locales. L'Eglise assurait la traduction et la diffusion de Mein Kampf. Formés, encadrés et armés par l'Elysée, les partisans du Hutu Power se préparaient, au vu et au su de tous, à la " solution finale " de la " question tutsie ", A Paris, ce nazisme tropical était théorisé comme mode de gouvernement juste, adapté aux indigènes. La démocratie qu'on leur souhaitait n'était pas le gouvernement de la Raison, mais la dictature de la majorité raciale. L'élimination du dictateur, par plus dur que lui, fut l'étincelle qui embrasa le pays. La violence qui avait été mise en place par la France et le Vatican se déchaîna subitement. Les prêtres séparèrent eux-mêmes leurs paroissiens, ordonnant aux uns d'immoler les autres. Tandis que la France déployait ses forces pour masquer ses crimes. Dans une démocratie comme la notre, les élus représentent les citoyens, et les citoyens sont donc responsables des crimes commis par leurs élus. Nous n'avons pas nous-mêmes levé la machette à Kigali, mais nous avons laissé l'appareil d'Etat français agir sans contrôle. 1 million de personnes sont mortes parce que nous n'avons pas exercé notre citoyenneté.
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  Le devoir de vérité
kodjo ( 14/03/2004 14:09 )
À Charrey-sur-saône / France

Chercher la vérité, quoiqu'il en coûte, est un principe qui, je crois, fait l'unanimité. La vérité doit être regardée en face, aussi accablante et révoltante qu'elle soit. La vérité peut être parfois réellement choquante. Choquante pour nos convictions, notre tranquillité, notre intégration et notre position sociale. La vérité, c'est de dire que le gouvernement intérimaire rwandais (GIR) a été constitué dans les locaux de l'Ambassade de France après un coup d'Etat où les représentants du pouvoir légal et ceux pressenti dans le cadre des accords d'Arusha ont été assassinés. C'est dire que l'Etat français y a participé par l'intermédiaire de l'Ambassadeur de France au Rwanda, Mr Marlaud. Alors que le GIR était l'autorité qui a planifié, organisé, exécuté et surveillé le bon déroulement du génocide, la vérité, c'est dire aussi que le 27 avril, en plein déroulement de cette immense boucherie, les représentants du gouvernement génocidaire, Jérôme Bicamumpaka, ministre des Affaires étrangères et Jean-Bosco Barayagwiza étaient reçu à l'Élysée par la cellule africaine, et, à Matignon, par Édouard Balladur et Alain Juppé. Comme d'ailleurs, c'est rappeler que François Mitterrand avait écrit personnellement le 1er septembre 1992, et pour le remercier, au même Barayagwiza, leader de la CDR, parti ouvertement génocidaire, peu après les massacres prégénocidaires que ce parti venait d'organiser. La vérité, c'est aussi mentionner l'entrevue du général Huchon avec un représentant des forces génocidaires entre les 9 et 13 mai 1994, alors que ces forces étaient en pleine action. En 1994, le gouvernement intérimaire était reconnu par la France qui ainsi se trouvait engagée. La respectabilité du gouvernement français garantissait donc celle du GIR
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  La complicité française dans le troisième génocide du siècle
ISMAEL ( 14/03/2004 14:28 )
À Charrey-sur-saône / France

La complicité française dans le troisième génocide du siècle est douloureuse. Elle est impunie, honteuse, dissimulée, oubliée... Bref, l'évoquer est source de complication. C'est l'aveu insupportable d'une injustice gravissime vis à vis d'un million d'innocent. C'est aussi l'obligation de reconnaître l'impunité intolérable des chefs politiques et militaires français. Pourtant, alors que le génocide faisait rage au Rwanda, les représentants de ce carnage sans nom étaient reçus à l'Élysée et à Matignon le 27 avril. Ils serraient les mains d'Alain Juppé et d'Édouard Balladur. Et que l'on ne nous dise pas qu'ils n'étaient pas au courant ! En 1998, lors qu'il fut question de reparler du Rwanda, Jacques Isnard, spécialiste des questions militaires au Monde expliquait qu'il s'agissait d'une " crise gérée en directe par une cellule de l'Élysée " (titre de l'article du 21 avril 1998) : " Sur quoi s'est alors fondé l'Élysée ? (...) Essentiellement sur des renseignements centralisés par l'état-major particulier de la présidence de la République où, au fil des mois, deux officiers, le général Christian Quesnot et le colonel, puis général Jean-Pierre Huchon vont jouer un rôle de premier plan dans les prises de décision de François Mitterrand ". Militaires et politiques français savaient donc parfaitement la nature du crime qui s'accomplissait, en directe et sous leur couverture, au Rwanda : le général Huchon recevait dans son bureau de la Coopération un représentant des forces génocidaire, présent en France du 9 au 13 mai 1994. Le Rwanda n'était pas un " point aveugle ", une zone d'ombre. Depuis 1990, leurs hommes étaient sur place. Jacques Isnard le dit : " Équipés de matériel pour le combat de nuit et de puissant moyen de transmission à longue distance, les hommes du 1er RPIMa (...) ont pour mission d'établir des contacts permanents avec les plus hautes autorités politiques et militaires à Paris qui gère les crises en Afrique. (...) Ce fut le cas au Rwanda, grâce à un fil crypté direct entre le régiment et l'Élysée, via l'état-major des armées et l'état-major particulier de l'Élysée, ou une cellule de crise, comprenant le général Quesnot et son adjoint, le colonel Jean-Pierre Huchon, lui-même ancien patron du 1er RPIMa, gérait l'ensemble de la manœuvre " (Le Monde du 21 mai 1998).
La réalité, c'est qu'il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre...
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  The Bloody Tricolour
THEO ( 14/03/2004 14:34 )
À Charrey-sur-saône / France

A tous ceux qui veulent en savoir plus sur l’implication française : Samedi 20 mars au FIAP - 30, rue Cabanis 75014 Paris – Métro Saint-Jacques -
20h : Projection du film de Stephen Bradshaw The Bloody Tricolour, (documentaire, BBC, 1995, Version sous-titrée) sur le rôle de la France au Rwanda de 1990 à 1994. 21h30 : Débat animé par Jean-François Dupaquier (journaliste, Association Mémorial International, auteur de La justice internationale face au drame rwandais, Karthala, 1996) avec Mehdi Ba (éditeur aux Arènes), Christian Terras (auteur de Rwanda : l’honneur perdu de l’Eglise, Editions Golias, 1999) et Annie Faure (médecin, auteur de Blessures d’humanitaire, Balland, 1995)
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  BOITE NOIRE
le vérité VRAIE ( 14/03/2004 19:18 )
À La Chapelle / France

La boite noire livre ses 1ers results. Kagamé dommage pour toi.
bye
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  Arretez de vous victimiser
black hammer ( 15/03/2004 13:11 )
À Archamps / France

C'est vraiment triste de toujours voir les pays africains s'attrister sur leur sort. si les francais ont vraiment réussi à orchestrer ce génocide ce n'est pas sans la participation des Rwandais eux même assoiffés de pouvoir sur la vie de leurs compatriotes. faite en sorte de régler les problèmes africains entre africains car la manipulation de l'occident sur l'afrique est pathétique et devrait faire réfléchir les dirigeants africains s'ils n'étaient démunis de patriotisme et pourvu en égoïsme. je pleure la souveraineté de mes origines africaines.
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  djoglo
patriote ( 15/03/2004 17:06 )
À Laval / Canada

djoglo que peux ton faire quand ce sont des patriotes africains qui montent au pouvoir ils se font assassiner par la france avec l aide dun vendu local

ex; thomas sankara était patriote, assassiné

patrice lumumba assassiné, ruben um ngnobe assassiné

ils mettent des pions qui servent leurs interet au pouvoir


peut être as tu la solution
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  le dernier message etait pour blackhammer
moi ( 15/03/2004 17:08 )
À Laval / Canada

dsl le message etait pour toi black hammer, g plutot marué ton email, desolé
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MANGATE ( 15/03/2004 18:30 )
À Orlando / United States

OH vous aussi!! laissez la FRANCE respirer un peu.
il on deja fait POINT A LA LIGNE
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  Afrique doivent etre plus vigilant
black hammer ( 16/03/2004 12:28 )
À Archamps / France

nous avons la solution depuis toujours mais force est de constater que les africains sont victime de leur complexe d'infériorité vis à vis des européens qui en profitent pour s'imposer en afrique. A mon avis les africains devraient s'intéresser aux problèmes de chaque pays africain ainsi on aura moins honte d'être d'origine africaine. j'aime l'afrique . PATRIOTE COMMENT A TU EU ACCES A MON E MAIL AUSSI FACILEMENT
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  Kagame le Monstre
( 23/03/2004 18:44 )
À Emmen / Switzerland

Kagame a le Sang sur ses mains.Si ce Monsieur n'avait pas exister y aura pas eu les massacres au Rwanda ! c'est lui aussi l'auteur de 4 millions de morts en République démocratique du Congo.
Kapenda
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  Kagame, fer de lance de la libération de l'Afrique
Kamatari ( 25/03/2004 16:32 )
À Liège / Belgium

Personne ne veut le croire, mais Kagame est un héros africain véritable à la suite de ses frères (de sang et d'armes), les leaders morts sur le champ d'honneur ou encore vivants. Il a libéré non seulement son pays mais aussi le Zaïre-Congo du joug de Mobutu, un dictateur sanguinaire et destructeur. Il poussé au désespoir les souteneurs des dictateurs réputés indétrônables.

Peu de gens savent que le mouvement qu'il a mené à la victoire au Rwanda a commencé par la lutte au Mozambique de Samora Machel, au désespoir de la RSA et que ce même mouvement a contribué de façon décisive à la chute d'Obote, l'autre dictateur criminel et diabolique.

Qu'on l'aime ou pas, il ne laisse personne indifférent. Il a donné espoir et procuré une fièrté légitime à ses compatriotes et à ses frères-soeurs Africains. Par contre, ses ennemis n'en ont que des cauchemars.

L'onde de choc de ce qui s'est passé au Rwanda et dans la région n'a pas encore produit tous ses effets. Ce n'est pas une histoire finie et clôturée. Il y a lieu de s'attendre à une suite continue, à un raz de marée de sentiments et des résolutions dont il faudra tenir compte en Afrique surtout.
Ce sera comme une malédiction (si ce ne l'est déjà en France et ailleurs) pour ceux qui ont perpetré le génocide des innocents au Rwanda.

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( 02/09/2004 22:41 )
À Saint-raphaël / France

Arrétons avec Kagame ou la france ! les premiers responsables sont ceux qui tenaient les machettes pour découper ses voisins !
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