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Deux millions de victimes du Sida au Nigeria |
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La part du Sida |
Kamatari (
06/05/2004 12:35 )
À / Belgium
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Les taux, anormalement élevés, du Sida dans les pays africains doivent interpeller tous les dirigeants africains et les organisations, de préférence africaines, opérant en Afrique.
A côté des maladies "ordinaires", il semble que ce mal, le mal des maux, n'est pas près de disparaître en Afrique.
L'état particulièrement lamentable de la santé des Africains, une des sources principales de leur sous-développement, est tributaire d'un vide quasi absolu de l'information et de la prévention. L'autre cause est la pratique par délégation, par des étrangers, des actes et produits propres à la santé des individus et des collectivités.
Il y a aussi le charlatanisme qui a cours jusque dans la fabrication de faux médicaments. A ce titre, le Nigéria en a l'apanage.
Dans le tableau macabre du Sida, nous avons tout de même une petite lumière en Uganda où, semble-t-il, il est en régression après des records funestes. Sans fausse honte ni faux fuyants, l'Uganda a vu ses campagnes couronnées d'un succès remarquable.
Chose incompréhensible, la palme de l'enfer et du pire revient au Vatican et le catholicisme qui a prescrit de ne pas utiliser les préservatifs alors qu'ils peuvent sauver des vies humaines. Est-ce délibéré ou non? Chaque prêtre, chaque "prince" de l'Eglise catholique en Afrique devrait se prononcer et dénoncer cette bulle papale.
Comme certaines maladies, tel le Sida, se propagent aussi par piqures et vaccinations ou serums, l'Afrique doit absolument contrôler en priorité sa propre fabrication des produits administrés par voie sanguine.
Il est dangéreux de confier sa santé à des labos dont on n'a pas le contrôle. Sinon, le continent court à la catastrophe.
Le taux de Sida relevé en Afrique australe pose un problème extrêmement grave. Sa propagation est simplement anormale et peut être un acte délibéré de génocide. Le Sida n'est pas une maladie ordinaire si nous tenons compte de ses manifestions et de sa transmission. C'est de la hight tech.
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(
08/05/2004 01:35 )
À / United States
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Kamatari. Tu as ecrit: "Comme certaines maladies, tel le Sida, se propagent aussi par piqures et vaccinations ou serums"
Quelle est ta source medicale, independante et verifiable pour cette information stupide et dangereuse?
Puis tu ajoutes: " Le taux de Sida relevé en Afrique australe pose un problème extrêmement grave. Sa propagation est simplement anormale et peut être un acte délibéré de génocide."
As tu des preuves pour ce genre d'accusation ridicule, dangereuse et fausse ou alors te contentes tu de mentionner des rumeurs entendues dans des bars et boites de nuit? |
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Voir les choses en face |
Gisèle (
09/05/2004 07:11 )
À / France
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Kamatari, il est effectivement assez dangereux de colporter des "infos", je ne dis même pas "sans preuve", mais carrément fausses. Et c'est scandaleux. Le Sida ne se propage pas avec les vaccins. Ou alors le cancer se propage avec l'air qu'on respire et l'eau qu'on boit! Le temps des seringues est quasi révolu. Renseigne toi.
Le taux de prévalence au Nigéria est plus faible qu'en Afrique Australe...on le suppose....car tout les Etats du Nigéria ne font pas les dépistages. Au Nord on refuse même de vacciner contre la polyo, par principe. Quant au Sida, comme c'est surtout une histoire de transmission sexuelle, on préfère ne pas en parler. Pour avancer un peu on teste les femmes enceintes lors des visites prénatales. Avec ça on n'a pas fini d'être surpris par la pandémie, car les hommes ne sont pas prêts de bénéficier de visites prénatales!!! Dans les armées c'est au moins 4 fois plus de séro qu'ailleurs. Et si ça gagne les campagnes, c'est parce qu'on y profite de la misère et qu'on y envoie peu de personnel pour informer et protéger les vulnérables (les veuves, les enfants).
La RDC a un bon point: le dépistage est obligatoire avant le mariage civil. La mauvaise nouvelle, c'est que par peur de "savoir", on ne se marie pas à la mairie!
On n'est pas sorti de l'auberge.
L'histoire est vraiment sérieuse en Afrique (ailleurs aussi bien sûr): mais 12 millions d'orphelins du Sida, il faut s'en occuper! 10 millions de jeunes de 15 à 24 ans vivent avec le virus, mais combien dans ces âges ne sont pas testés?
Là où les taux de prévalence (les séro sur l'ensemble de la population) stagnent , on ne sait même pas si ce sont des nouveaux cas qui remplacent les morts...En tous les cas la victoire n'est pas encore là. Les programmes? L'argent pour les éxécuter arrive en retard. Moralité, il vaut mieux que nos gouvernements utilisent leur propre argent pour lutter contre le Sida (et ils ont de l'argent, question de priorités), parce que l'argent des autres on sait quand c'est décidé mais, depuis 10 ans, on sait qu'il n'arrive jamais à temps: trop peu et trop tard. |
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se soigné |
info (
10/05/2004 14:41 )
À / France
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http://www.sante.gouv.fr/htm/actu/36_vih.htm
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