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Une semaine ivoirienne au Cameroun |
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Semaine ivoirienne au Cameroun |
GIC ATB-CAMEROUN (Touristique) (
02/08/2004 02:16 )
À Boulogne-billancourt / France
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La Côte d'Ivoire est un important pays africain doté non seulement d'une culture incontestable, mais aussi d'infrastructures de haut niveau, quoi qu'aujourd'hui l'on se demande dans quel état se trouvent ses réalisations magnifiques, dont La basilique de Yamousoukrou, sachant que des évènements atroces se sont produis pendant certain temps.
En terme d'échanges, cette semaine africaine apportera sans doute des innovations socio-économiques aux deux états. Du côté camerounais, il serait souhaitable de se pencher sur
- "le stylisme" car l'habillement en pagne et en bazin est méthodique et élégant, que ce soit à Abidjan, Yamousoukro ou Grand Bassam. La confection est ultra rapide.
- Des échanges en matière d'organisation du tourisme seraient également les bienvenus car le secteur semblait être bien développé à ASSINI, il serait utile d'instaurer des visites touristiques inter-états, le tourisme balnéaire, le tourisme d'affaires aussi, ainsi que les rencontres entre deux peuples amis.
Pour la Côte d'Ivoire, les dégustations du "ndolè aux crevettes" ou du poisson braisé dans les circuits tenus (en comparaison avec les maquis) par des femmes camerounaises seraient admirables où "l'aloko" et l'atchéké" pourraient retrouver d' autres saveurs qui
séduisent les amateurs des produits agro-alimentaires transformés .
Kwin |
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Le Cameroun est une source de financement pour la Cote d'Ivoire. |
AWA (
02/08/2004 09:59 )
À / Italy
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Bjr ! Je me rends comptes que chacun vient chercher de l'argent au Cameroun, les Camerounais doivent d'abord consommer ce qu'ils ont produits avant de se tourner vers l'extérieur, les importation sont un frein au développement, or si nous produisons nous aurons + besoin des produits étrangers, pour que l'argent entre, nous devons exporter notre production, que vaut le produit Ivoirien Par rapport au notre ? mes chers compatriotes réveillons nous,ne tuons pas le protctionnisme qui a longtemps protégé notre économie .par ailleurs, ne décevons pas ces produits Ivoiriens, car ils doivent etre passibles d'un taux excessivement élevé de douane, d'un controle strict de qualité, s'ils sont réellement introduits ,ceci anéanti et tue l'économie Camerounaise qui a besoin de crissance,d'etre soutenue. Nous ne devons pas travailler pour les autres. C'est ce qui se passe avec les les Nigérians qui introduisent les pièces détachées de mauvaise qualité, des produits de contre façon, et nos ressouirces sont transférés vers le Nigéria.
Par ailleurs, nous ne refusons pas les échanges, si les exportations vers la cote d'Ivoire sont supérieurs aux importations, c'est avantageux, sinon celà ne vaut pas la peine. Où sont passés les économistes Camnerounais???? Aidez le gouvernement à statuer sur ces faits. |
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Réponse à Awa |
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03/08/2004 01:08 )
À Paris / France
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Je suis désolé de vous dire que votre combat est d'arrière-garde, et complètement absurde. Trouvez vous normal que les deux pays moteurs de la zone franc puissent suspendre toute coopération ou échange économique pendant 12 ans ? Si vous trouvez un économiste qui répond par la négative, je vous paie un voyage dans un hôtel de luxe à Cocody.
De plus, le meilleur protectionnisme est celui de la qualité des produits et services que pourrait fournir le Cameroun par rapport à la Côte d'Ivoire : si le café ivoirien est de meilleur qualité et coûte moins cher que celui de l'UCCAO, on aura beau construire tous les murs possibles au port de Douala, le consommatreur préfèrera le café ivoirien; il trouvera le moyen de s'en procurer via le Nigéria.
Par ailleurs, sur le plan touristique, ce type de coopération présente des atouts indéniables.
Enfin (et s'est le plus important) des peuples qui commercent ensemble apprenent à se connaître, à s'apprécier et à se tolérer; S'il y avait plus d'échanges inter-Etats en Afrique, il y aurait certainement moins de conflits !
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Erratum : j'ai voulu dire "par l'affirmative" |
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03/08/2004 01:10 )
À Paris / France
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Semaine ivoirienne au Cameroun |
GIC ATB-CAMEROUN (
04/08/2004 00:30 )
À / France
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Nous souhaitons la bienvenue aux amis de la Côte d'Ivoire en séjour au Cameroun, Nous espérons que les états du Continent d'Afrique organisent de plus en plus ce type de rencontres afin de faire évoluer des relations solides inter-états.
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Nadine Ngue (
06/08/2004 18:18 )
À / Niger
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Je félicite les inititeurs de ce projet,car l'échange d'expériences est un outil du dévelopement durable.Les Africains mettent en pratique les leçons du NEPAD.Bravo!
J'ai beaucoup appris pendant mes mulptiples voyages en côte d'Ivoire dans les années 85 à99,je ne sais pas si ce beau pays que j'ai connu lreste un le même?
Je souhaite recommencer ,mais à qui m'adresser? |
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c bien |
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14/09/2004 22:33 )
À Darmstadt / Germany
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je trouve linitiative louable et du genre a etre constamment repetee. nous avons besoin de resserer les liens entrenous peuple dAfrique et jespere que cette rencontre ne sera pas la derniere |
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Afrique des mécaniciens automobiles |
François TATARD (
14/12/2008 16:46 )
À Ploërmel / France
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Le camionneur de SASSANDRA.
C'était un monsieur sérieux. Il avait investi un petit héritage dans une affaire de transports routiers qui acheminait, depuis les mouillages forains de la côte, toutes sortes de marchandises vers l'intérieur du pays. Il en rapportait ce qu'il trouvait vers Abidjan. Pour éviter un transport entre Abidjan et Sassandra, il était venu à bord pour que ses marchandises soient débarquées à Sassandra. Cela n'était pas prévu dans le plan de chargement. Par bonheur, l'opération était possible sans manutentions supplémentaires et on pouvait sans dommage réaliser ses vœux.
Les armateurs ne savaient plus utiliser leurs cadres navigants pour tisser des liens commerciaux. Notre ami transporteur déplorait d'avoir à s'adresser à des intermédiaires lointains et coûteux. Il prévoyait la disparition du pavillon français dès l'indépendance des colonies.
Près de trente ans plus tard, à la retraite dans le marais vendéen, il confirma la réalisation de ses craintes.
"J'ai gardé la nostalgie de mes affaires africaines, mais je n'ai rien perdu. Contrairement à une pensée courante, on peut trouver dans le monde africain des hommes de grande qualité. Il faut savoir les sélectionner et pour cela bien les connaître.
Mes conducteurs étaient des gens sérieux, travailleurs, courageux et intelligents. Assistés d'un aide-conducteur, qu'ils recrutaient eux-mêmes, ils savaient que sur les pistes de la brousse, ils ne pouvaient pas compter sur un secours quelconque en cas de panne. Ils ménageaient leur matériel, l'entretenaient et le réparaient dans la mesure de leurs moyens.
J'en ai vu des radiateurs crevés colmatés au plâtre et à la filasse, des blocs éclatés qu'un peu de ciment à prise rapide et des chiffons obturaient pour un retour prudent.
Sur tous leurs parcours, ils faisaient un petit commerce individuel, rendaient quelques services et assuraient un transport de personnes gratuit. S'ils versaient au fossé, au lieu d'être pillés, ils bénéficiaient d'une aide de tout le village pour remettre le camion sur la piste.
Devant la menace des containers, je n'ai pas renouvelé mon matériel. Il arrivait, bien amorti, au bout du rouleau. Je l'ai donné à mes chauffeurs, ou plus exactement c'était une location-vente à bas prix. Tous les mois, ils devaient verser à mon notaire une petite somme pendant cinq ans. Au bout du compte, j'ai reçu plus d'argent que si j'avais vendu mon matériel et mes valeureux chauffeurs sont devenus des commerçants prospères. J'irai les revoir à SASSANDRA. Ils m'ont invité, non comme leur ancien patron, mais comme un vieux collègue de travail."
Un Premier Ministre avait alors voulu relancer la production automobile, en octroyant une prime de cinq mille Francs pour l'achat d'une voiture neuve, sous condition de destruction de l'ancien véhicule, quel qu'en soit l'état de conservation.
Notre transporteur colonial était outré de voir de belles autos, en bon état de marche, envoyées à la casse. Laissons-le s’indigner :
"Avez-vous regardé cette émission de télévision sur le recyclage des ordures à DAKAR?
On y voit des habiletés mécaniques, des prouesses de fondeurs, de chaudronniers et de mécaniciens admirables. Leur grand poète de Président de la République, formé à la française, regardait cela avec un air dégoûté. C'était pourtant l'élite de son peuple qui était en train de lui apprendre l'économie et la plus efficace des pédagogies.
Au lieu de ferrailler des voitures en bon état et du matériel électroménager, dont l'entretien devient coûteux, ne serait-il pas plus judicieux de l'offrir aux plus démunis qui ont le courage et l'intelligence d'en tirer parti? Même, si cela ne servait que de matériel de travaux pratiques, dans les écoles professionnelles africaines, quel élan on apporterait dans le développement du pays.
Quand j'étais jeune, ma première voiture a été une épave accidentée. J'ai récupéré sur d'autres épaves les pièces détachées. J'ai appris à redresser une tôle froissée, à poncer, à peindre et à recouvrir les sièges. J'en suis encore très fier et, s'il le fallait, je saurais recommencer.
Avec des colonisateurs comme lui, la communauté généreuse dont rêvait Charles de Gaulle aurait peut-être eu une chance d'exister.
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